Lors de l'un de mes passages réguliers vers la ville, je fis la rencontre d'un marchand qui exposa aux curieux l'importance de l'arbre généalogique, me faisant ainsi remémorer toutes les interrogations de mon enfance. Du coup, poussé par l'intrigue et l'envie d'y participer pour rendre immortel les gens de mérite, je lui pris un de ses carnets avant de m'installer sur le bord d'une fontaine. Je sortis de ma sacoche une plume accompagnée de son petit encrier et me mis à feuilleter ses pages vierges jusqu'à ce que je parvienne à la catégorie : parents adoptifs. Pour ma part, il était normal que je débute en cet endroit car c'est sur ce point que mon inconscience me transporta sans cesse à l'intérieur d'innombrables flash back. J'aurai tant apprécié qu'ils restent tranquilles au fin fond de mes ténèbres. Malheureusement, je ne le pus. Je respirai une grande goulée d'air, me saisissant de mon instrument de calligraphie. Un son trident en sortit pour en dévoiler un nom en réalité plus douce que cette horrible consonance : Lisana Yumizuki. L'intervenant d'un passé qui était encore présent et qui perdura dans l'avenir puisque c'était la nostalgie qui forge l'être que nous sommes aujourd'hui et qui se poursuit dans le présent pour progresser dans l'avenir.



Lisana appartenait au clan des stryges blanches en tant que guerrière et herboriste. Du haut de ses un mètre soixante - dix pour cinquante - neuf kilogrammes, elle possédait une silhouette longiligne, aux traits froids qui se renforçaient par sa longue chevelure blanche aux reflets argentés dont ses ondulations partirent en de nombreuses vagues quittant l'horizon comme son regard bleu d'une telle pâleur qu'il trahissait son âge véritable, même s'il n'y avait aucune présence de rides ou de défauts corporels du aux temps, me faisant songe à un vampire. Les années n'avait nul emprise sur son apparence. Elle se vêtit que de tenues vestimentaires simples, souples, amples voire légers telles que les kimonos, le sarouel dévoilant par la même occasion un goût très prononcé pour le style oriental. Rien que de le noter, vous seriez étonnés de son agilité en matière de danse. C'était comme si tout son vécu s'était évaporé pour laisser place à sa jeunesse éternelle. A savoir qu'elle avait une tendance pour la couleur bleue dont je soupçonnai être sa teinte préférée.

Côté psychologique, Lisana était la représentation même de la notion du bien : aimable, loyal, docile, optimiste, joviale, serviable ... On croirait qu'elle était sortie tout droit de l'imagination de l'homme semblable à une divinité tellement qu'elle était parfaite. D'ailleurs, le seul défaut qu'on pouvait lui reprocher, comme quoi même les perfections possédaient quelques défaillances, c'était qu'elle ne voyait que le bon côté des personnes, montrant ainsi une importante naïveté. Pour elle, aucun cœur n'était mauvais. Il faut juste être capable de le faire ressortir. C'est la raison pour laquelle, elle ne se douta en rien ce qui se déroula véritable dans sa humble demeure. Durant ses expériences, elle accueillit un total de vingt enfant qui se trouvaient dans le malheur. Vingt et un en me prenant en compte.

C'est alors que mes lèvres se mirent à les énumérer : Ezreal, Anita, Lucatien, Zakuro, Ornella, Iris, Veronica, Sorako, Nyx, Syndra, Xerxès, Faust, Virgil, Alone, Erèbes, Sisyphe, Fenrir, Ericrius, Thanatos et Hypnos. Tous leurs visages étaient flous alors que leurs paroles restèrent enfouies, aussi tranchante qu'une lame. Ils appartenaient tous à une espèce différente. Mais aucun parmi eux n'était thérianthrope ou lycanthrope. En tout cas, la bonne vieille femme n'était pour rien au monde en ce qui aborda cette cruauté inhumaine dont l'origine n'était que leur véritable nature.

Durant mon enfance et malgré les cauchemars provoqués par les tortures que me concoctèrent mes charmants grands frères de ma nouvelle famille, des souvenirs de ma vie antérieure remonte à la surface. Je me revis dans mon humble demeure. Un petit chalet dont l'ensemble n'était fait que de bois. Elle se situait à proximité des cavernes de Spelunca et plus particulièrement dans le massif de l'Ouest, au sud du désert afin de s'étendre jusqu'à la Mer Van Hallen où il avait la présence d'un port. Toutefois, je me suis toujours interrogé sur le fait de l'exclusion de notre société thérianthrope et lycanthrope.
Pourquoi aucun d'entre eux ne ma soutenu lorsque mes parents étaient pris dans les flammes ? Pourquoi m'ont -ils banni de cet endroit qui m'était cher en usant de sortilèges ainsi que de projections de pierres pour que je déguerpis au plus vite sans jeter un bref coup d'oeil alors que leurs lois dictèrent d'aider la meute ou les membres associés en cas de danger ?

Je laissai échapper un las soupir. Les yeux rivés au plafond, leurs visages remplis de bonheur me provoqua à fois un sentiment de tristesse et de chaleur faisant écouler des larmes sans fin le long de mes joues. Maintenant, prenant mon courage à deux mains pour essayer d'aller de l'avant, je pris le carnet de généalogie, mon petit encrier accompagné de sa plume. Puis, j'abandonnai ma main au grès de ma nostalgie à gratter le papier pour remplir les informations manquantes.



Akira, mon père était un thérianthrope de la catégorie des canidés et plus précisément celui des renards. Ayant pour titre parmi les siens ' Le Kumiho' avant de devenir ' le parjure'. Il appartenait à la Garde de Zéphyr, près du château de Maenon en tant que guerrier, maîtrisant la pyrokénésie. Ce qui me confirma que l'incendie n'était nullement de cause naturelle.

Agé d'un trentaine d'année, il mesurait un mètre quatre - vingt pour soixante - cinq kilogrammes. Il possédait une silhouette svelte, musclée de façon modérée où on pouvait néanmoins voir de magnifiques abdominaux. Ses iris d'un doré en amande provenant d'un surnaturel brillaient de mille feux, faisant de lui un être très expressif, en nous faisant bien comprendre ce qu'il attendit de nous. Ce fait contrastait avec sa épaisse chevelure ébène s'écoulant sur tout l'étendu de son dos et qui partait dans tous les sens.

D'après mes flash back, je ne l'ai vu que se vêtir de tenus amples, souples, légers ayant aucune entrave pour les mouvements, obtenant une tendance pour la couleur kaki.

D'un point de vue psychologique, il était de caractère jovial, optimiste, comique, serviable, loyal à l'égard de sa patrie. Son défaut, comme je l'ai déjà mentionné quelques lignes auparavant c'était son côté expressif. On savait tous si nous lui convînmes ou non. S'il était satisfait ou non. D'un autre côté, on pouvait tenter de se préparer mentalement quand ce n'était point le bon moment car lorsque son âme était envahi par la colère personne n'était en mesure de l'arrêter. A part ma mère. Mais, même là, je devais l'avouer, je me demandai encore comment elle faisait pour être en mesure de le maîtriser. Bon, maintenant, je suppose qu'il serait logique que je pus enchaîner avec ma mère.


Hytsumi avait pour nom de jeune fille Kotonoha qui soit disant passant n'avait rien de sylvain à l'intérieur de sa consonance. En effet car ma mère était une elfe appartenant à la classe Assassin et possédait l'art de la géokénésie.

Agée d'une vingtaine passé. A noter que mes parents possédaient quatre ans d'écart. Elle mesurait un mètre soixante - quinze pour soixante et un kilogramme. Avec sa silhouette longiligne, elle était d'une beauté à couper le souffle. Des formes généreuses, les yeux allongés en amande de couleur émeraude accompagné d'une chevelure blonde qui cascadait le long de son dos où elle ne dissimulait en rien sa nature très caractéristique de son espèce ( les grandes oreilles pointues).

Contrairement à son apparence et à ce que l'on pourrait croire, elle possédait la même préférence en tenues vestimentaires que mon père. D'ailleurs, nombreuses étaient les fois où elle lui en piquer pour les porter. Surtout, lors des périodes de chasse. Ce qui était compréhensible puisque mon père avait failli perdre la vue à cause d'une créature dont il avait encore le souvenir. Des cicatrices en forme de c décorant le dessous de ses yeux. Elle n'appréciait point se mettre en valeur ayant une préférence pour les teintes contraires à son teint naturel. Si on devait l'aimer se sera en tant que personne et non, en matière de charisme.

Pour vous dire que cela était de même pour son fort caractère, pouvant être ambiguë. Elle pouvait passer de la bonté d'un être séraphique à celui d'une vénérable démone en même pas une seconde. En tout cas, si je devais la peindre, je pense que je devrai faire ressorti son côté têtue ayant une apparence froide, inaccessible à son entourage, la rendant aussi mystérieuse que les ténèbres dont seul les personnes soif de connaissance peut -être en mesure de capter sa véritable identité.

D'ailleurs, je me posai la question sur le nombre de coup que mon père avait du recevoir avant d'être en mesure de la conquérir ? Rien que d'y songer, mes lèvres dessinèrent un sourire sur mon visage. Devrais - je ajouter qu'il était probablement masochiste ? En tout cas, il savait ce qu'il voulait avoir à ses côtés pour persévérer de la sorte. A aucun moment, je ne les ai vu se plaindre .... ou on n'en revient à un côté très spécial.

Je ne sais point si je devais le rajouter en ce lieu mais quelque chose au plus profond de moi-même me dicta qu'il était important de vous en faire part, vous transformant ainsi en un confident. Lors de l'effroyable incendie, ma mère était enceinte de cinq mois. J'ai failli avoir un petit frère ou une petite sœur à m'occuper. Mais, comme mes parents, on m'avait ôter cette joie que j'ai essayé d'obtenir auprès des enfants adoptifs de Lisana. Hélas, comme vous le savez, ce fut guère le cas. Si vous désirez en savoir plus, j'essayerai de vous les transmettre par écrit mais cela n'a guère sa place en ce lieu. Il serait plutôt destiné à un journal ou quand je parle comme si de rien n'était, comme si tout cela n'était que pures châtiment bien mérités car pour moi, il rentrait dans mes habitudes.

D'une hauteur de 0,40m avec une longueur de corps de 0,14m ( sans prendre en compte sa queue) Akki est un renardeau, âgé de deux mois, pesant 2,5kg que mon cou doit supporter tous les jours durant sa période de sieste. Ces dernières trop importantes pour son âge. Il fait partie de la catégorie des renards roux. C'est la raison pour laquelle, il possède les caractéristique de son espèce : le museau allongé, les oreilles dressées et noires en arrière, le pelage roux vif, une longue queue touffue au bout blanche comme son tour de gueule ainsi que sa gorge. D'un point de vue psychologique, je ne suis point en mesure de le juger puisque mon âme se trouve encore à l'intérieur de la compréhension de son comportement. En clair, j'essaye de lui sonder son esprit pour obtenir un avis plus adéquate. D'autant plus que c'est l'explication naturelle de n'être point parvenu à lui découvrir un nom, en attribuant ainsi l'honneur à Ignis Lucis Fleuret. Je peux juste mentionner sur le fait qu'il ressemble énormément à un chien fidèle, loyal, paresseux, bon chasseur, attentionné et tellement drôle qu'il réussit à me décrocher un en plus de mon sourire.