Cylicia était prête pour le plus grand défi qu'elle s'était elle-même lancer. Après moult entraînements et combats contre des créatures plus monstrueuses les une que les autres, elle pensait bien avoir trouvé un endroit où ses capacités pourraient être définitivement misent à l'épreuve : La grotte sous-marine de la Tempête. Cet endroit était réputé être presque aussi dangereux que le repaire de Motch'Hollow mais si peu de personnes en étaient revenues qu'il était difficile de savoir si il s'agissait de la vérité, tellement de choses pouvaient se passé dans l'obscurité sous-marine que les rumeurs allaient bon train.

Quoi qu'il en fut, une chose manquait à l'équipement de la Purificatrice qui était de mise pour pouvoir atteindre cet endroit, un respirateur aquatique. Heureusement, les marchands d'Ishtar n'en manquaient pas malgré leurs prix tout à fait scandaleux. Enfin, c'était encore peu de chose comparé à celui de la clé pour laquelle elle devrait attendre sa prochaine solde.

A l'intérieur de la boutique, elle salua bien poliment le marchand qui lui rendit la pareille. L'échange fut tout à fait courtois, Cylicia avait l'habitude de voir les marchands frauduleux d'Ishtar ne pas trop apprécier la présence de Purificateurs. Neuf cents pièces d'or, tout de même, pensa-t-elle au moment de l'achat. Avec cette somme, elle aurait put aidé bien des malheureux mais son objectif macabre avait maintenant prit trop d'importance à ses yeux...

Ehawee avait entreprit un nouveau voyage en direction d'Ishtar. Cette fois-ci, il n'était pas question de sculpture ou d'expédition wystérienne mais une affaire aux allures diplomatiques et à la vérité probablement bien plus mercantile...Elle avait en effet rejoint la côte en compagnie de ses compagnons zéphyriens pour entreprendre une aventure aux seins des abysses. Une pirate avait demandé mains fortes à leur groupe pour affronter les monstruosités de la grotte sous-marine.

L'elfe ne savait guère si cela était bon ou mauvais, elle restait perplexe. Tout juste avant de rejoindre la capitaine d'équipage, elle fit bande à part et arpenta le carrefour commercial de cette ville qu'elle connaissait bien désormais. Elle savait à quel point il était difficile de se fournir d'un Aqua-respirateur et n'avait pas trop le choix que de passer par des commerçants peu scrupuleux...C'était pour la bonne cause, n'est-ce pas ? C'était du moins ce qu'elle essayait de se dire en espérant que ces sept cents pièces d'or dépensées ne l'enverrait pas par le fond.

[Achat d'un Aqua-respirateur de base à équiper s'il vous plaît]

C'était le beau matin. Garzvorgh le pirate rentrait d'une soirée caritative sans queue ni tête où il y avait passé toute la soirée. Une cantatrice aux airs graves y avait chantonné, éclairant une bonne partie de la soirée. Le Kalevala avait ensuite continué sa dérive jusqu'en taverne, avec plusieurs de ses hommes, et il était maintenant sur le chemin du retour.

Pour rejoindre le navire amarré, le peau-verte dut passer par le carrefour commercial, endroit plus ou moins malfamé situé en bordure d'Ishtar. De multiples marchands hélaient leurs prix. L'omichlikinésiste avait l'habitude de ce genre de raffut, mais son sens de voleur l'interrompit dans sa lancée lorsqu'il entendit un humain suspect proposer un échange de ressources. Curieux, il s'arrêta et s'approcha. L'homme en question lui proposait de racheter des denrées animales contre du minerai, ou du bois.

- C'est intéressant... J'ai justement dans mon sac, celui-ci, de quoi vous prouver que mon navire est plein à craquer de défenses de sanglier. Ne me demandez pas la provenance, vous n'avez pas besoin de savoir. Je vous en propose une centaine, contre plusieurs de vos minerais de fer.

- C'est entendu m'sieur l'pirate vert. Voilà vot'dû, j'vous fais confiance, en tant qu'Ishtarien.

[Garzvorgh échange x100 défenses de sanglier fraîchement achetées en HDV contre 500 minerais de fer]

Le minotaure errait dans les ruelles de la cité portuaire. De pars son sens de l'orientation il lui était presqu'impossible de se perdre. Mais trouver la boutique qu'on lui avait indiqué relevait du parcours du combattant. Les échoppes se ressemblaient toutes. Aucun étalage ne paraissait plus susceptible de correspondre qu'un autre. Cela faisait pourtant une heure qu'il cherchait et avait la certitude de ne pas être passé deux fois dans la même allée. Un minotaure ne se perdait jamais.

Par élimination, il finirait forcément par trouver la bonne boutique, celle où l'on rachetait les vieilles peaux de bêtes à bon prix. Sa tribu avait grand besoin de cet argent, suite à l'hiver rigoureux dont ils sortaient. Pas question de renoncer. Quelque soit le temps que cela prendrait.

Spoiler:

Il faisait bien trop chaud à Ishtar pour moi. Me déplacer ici m'épuisait étrangement plus que dans les contrées hostiles du Nord. Néanmoins, mon corps avait maintes fois prouvé qu'il savait s'adapter à la température...Tout n'était qu'une question de temps. Aussi le contact avec cette civilisation m'était tout nouveau. Certaines personnes avaient beaucoup de méfiance, et d'autres étaient très expressifs. Je ne savais pas sur quel pied danser face à leurs réactions contraires. J'imagine que c'était comme pour la température...

Quoiqu'il en soit, mon regard traînait sur les étals du carrefour commercial et, entre plusieurs vendeurs de poissons, je découvrais une rangée d'arme. Je me servis alors dedans et pris une espèce de bâton de marche assez solide et ornementé de plumes et d'une drôle de pierre. Un homme s'approcha vers moi en me grondant. "Gnin pas gratuit blah ! gain !" ou quelque chose comme ça. Je ne comprenais guère ce qu'il essayait de me dire alors il me montra un objet jaune, brillant, rond et plat à la fois. Je plissais les yeux et réfléchit un moment, avant de sortir de ma besace un sac lourd que je déposa sur son étal en faisant "gling gling" et partit. Il semblait ravi. Je n'avais pas besoin de ce fer de toutes manières.

[J'achète 1 Shaku et l'équipe si ma classe est validée !]

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Le djöllfulin était agacé d'avoir des affaires à Ishtar ou au Dépotoir. Il partageait peut-être l'esprit de liberté des pirates, mais il devait admettre que c'était bien la seule chose qu'ils avaient en commun ! Même s'il était loin du noble puritain qui leur reprochait leur crasse, le cornu se rendait à l'évidence : il ne comprenait décidément pas ce qu'il y avait d'envieux à finir sa carcasse perdue au milieu de l'eau, rempli d'alcool, et à détrousser les quelques marins qui osent s'aventurer sur les mers. Cambrioler la Tour Stellaroïse, ça, c'était un véritable défi à la hauteur de son ambition !

Aussi reconnaissait-il qu'il était tout de même agréable, dans cette ville côtière, de ne pas avoir les gardiens dans les pattes, pour une fois...Cela était fort pratique pour quelques transactions, et notamment celles d'armes pour le moins exotiques...Rowtag darda un oeil circonspect sur l'étal du marchand frauduleux. Comment ce filou s'était-il procuré cette arme, sûrement sortie des forges de son peuple. Quelques peu vexé, il n'hésita pas à se la procurer, à prix coûtant s'il le fallait. Il devait en apprendre plus à ce sujet...

[Achat d'un Bisento pour le sac, merci !]

- Non mais tu t'fous d'moi?!

- Qu'est-ce que t'as encore?!

- C'est quoi ça?! Fit Charlotte en montrant la sarbacane présente dans la boutique du marchand. Tu veux m'faire de l'ombre c'est ça, hein?!

- V'là qu'on a plus l'droit d'vendre c'qu'on veut! Parce-que môdame Roseline l'a décidé!

- Ah mais j'pensais qu'y'avait encore de l'honneur chez les marchands, j'vois qu'j'me suis fait des illusions!

- Blablabla! Tu crois qu'ça m'a fait plaisir quand t'as ouvert ta boutique en plein centre là?! Ah bah merci la concurrence j'te dis pas!

- Blablabla toi même! T'aurais put v'nir m'en parler qu't'avais c'genre d'articles... Non, mais... Môssieur préfère faire plaisir à des étrangers v'nus des terres, j'vois l'genre!

- Peuh! Tu comptes piailler là toute la journée? C'est pour les clients ici!

- C'est bon, lâche moi! J'vais t'le prendre ton truc. Tu vends ça combien l'ancêtre?

- L'ancêtre, l'est bien bonne celle là! J'sais qui t'es Roseline on m'la fait pas! 500 pièces d'or, pas moins!

- Voleur!

- Sorcière!

- 300!

- Mon cul!

- Bon allez, t'as pas l'air d'humeur, mais j'ai pas tout sur moi t'auras qu'à passer à la boutique...

- Bien, faisons ça... Toujours Sarah qui tiens la boutique?

- Toujours Sarah.

- Elle va bien?

- Ouais, m'enfin j'vois pas trop c'que ça peut foutre à un vieux débris comme toi! Mahaha! Tu sais bien qu'elle est avec Jules en plus, gare à tes couilles! Mahahah!

- Roh dit, je ne pensais pas à mal! C't'une brave fille c'est tout...

- Ouais, je sais... Bon allez, c'est pas tout ça mais j'ai d'autres chats à fouetter moi. T'auras la gentillesse de me prévenir la prochaine fois que t'as ce genre d'arrivage!

- J'ai pas l'habitude de faire dans le service personnalisé.

- "J'ai pas l'habitude de faire dans le service personnalisé", imita grossièrement la matriarche avant de s'en aller en claquant la porte.

- Quelle peste...

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- Un aqua-respirateur ? Mais qu’est-ce donc ?
- Oui, Madame. Cela vous permet de nager dans les eaux profondes sans même vous soucier de votre respiration. Vous pouvez visiter Sitlantà grâce à ces choses-là. Il y a des modèles bien plus évolués, mais je ne propose que le plus simple en ce moment.
- Mais comment voulez-vous que j’enfile une telle machinerie ? C’est impensable.
- Mmhhh, certes…

L’idée d’aller visiter la capitale océanique des Abyssaux me tente beaucoup. En plus, j’ai de quoi payer cette merveille de technologie, mais les ingénieurs qui ont travaillé sur cette machine n’ont pas du tout réfléchi aux différentes morphologies de leur clientèle. Déjà qu’un humain doit sentir son visage engoncé dans un tel masque en métal, mais alors imaginez moi un instant, une Probotyre ! Quel dommage, je me voyais déjà nager gracieusement dans les eaux sitlantéennes.

- Attendez, Madame, ne partez pas comme ça. Non non non, revenez par ici. Je vais vous faire une petite extension de l’aqua-respirateur pour votre… Bah votre trompe quoi. Je prends l’avance de paiement et vous revenez en fin de journée, ça sera prêt.
- Vous êtes certain que vous allez réussir à bidouiller ce bazar ?
- Oh, soyez pas insultante Madame, à ce soir.

Bon, puisqu’il a l’air si sûr de lui, je n’ai plus qu’à lui faire confiance à ce marchand. Je dépose les sept cents pièces d’or sur son comptoir en espérant en avoir pour mon argent…

Pour le Marchand:

Ce qui était bien avec la ville d’Isthar, c’est que l’on pouvait trouver tout et n’importe quoi quand on savait un tant soit peu ou chercher. Que ce soit des équipements de bonne ou mauvaise facture, des trucs insolites et bien plus encore… c’est donc dans les rues qu’elle arpentait, qu’Ombrenuit parcourait les étals de son regard céruléen toujours le visage masqué par son foulard carmin. Rien de bien intéressant pour le moment. Jusqu’à ce qu’au bout d’un moment son regard ne se pose sur une arme de fort belle facture. Le marchand avait l’air louche…
Elle le regarda un instant avant de prendre l’arme en main, pour la sous peser et fit quelques moulinets avec histoire de tester sa prise en main. Une arme légère et parfaitement équilibrée. Parfait! Elle sortit une grosse bourse qu’elle balança au marchand, le laissant recompter la monnaie avant de ranger précieusement cette nouvelle arme.

« Je te prends cette arme marchand… »

Dit elle finalement.

« Vous ne serez pas déçue madame! »

Sourit il a pleines dents. Des dents jaunes et sales. À nouveau son regard de glace se posa sur lui.

« Ce serait une bonne chose… pour toi… »

Répond t’elle froidement avant de repartir avec son nouvel achat en poche.

[Alyena achète et équipe le Wakizachi pour 500 po @Le Marchand ]

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À Ishtar, il y a certaines rues où on ne se rend pas par hasard. Circë arpente une de celles-ci, elle connaît une adresse, l'adresse d'un marchand caché dans ce dédale mal famé. Un contact parmi les vampire lui en avait parlé déjà de ce type de marchand et la C.O. lui avait confirmé leur existence. Il suffit juste ensuite de poser les bonnes questions, aux bonnes personnes et voilà, on obtient une adresse. Sa chevelure rousse cachée sous une cape, son visage masqué sous un tissu, il n'y a que ses yeux vert émeraude qui sont visible. Elle a même poussé le vice à sortir en plein jour pour se rendre à l'adresse qu'on lui a donnée. Ce qu'elle espère, c'est trouvé une nouvelle arme, quelque chose qui lui permettra de catalyser ses nouveaux pouvoirs, mais elle souhaite surtout être discrète là-dessus. La sanguinomancie reste une forme de magie assez sombre et mal vue par la populace. Surtout pour l'usage que Circë va en avoir.

La rousse masquée rentre dans la boutique, un endroit d'autant plus sombre et sordide, puant la moisissure et le renfermer. Le marchand pose les yeux sur elle, mais ne dit rien quant à la présence de la cliente. Comme dit plus tôt, on ne trouve pas cette boutique par hasard, si Circë est ici, c'est parce qu'elle a une raison précise d'y venir. Les émeraudes de la magicienne observent le marchand, son regard crie famine, mais il ne s'intéresse pas à la rouquine. Il sait ce qu'elle est autant qu'elle sait ce qu'il est, un vampire. Mais leur condition commune ne lui apportera aucune ristourne, ni attention particulière, seul les armes et l'or ont de l'intérêt en ce lieu. Le regard de la dernière rose de Nitaes se porte sur les armes, précisément les bâtons. Ils sont tous en mauvais état et ont déjà servi, mais Circë le sent, ils sont tous encore utilisable. Un instant, la question de leur provenance lui traverse l'esprit, mais elle revient rapidement à la réalité, ce n'est pas le genre de question que l'on peut se poser ici. Tant qu'elle ne finit pas comme l'ancien propriétaire de l'arme, cela lui va tout aussi bien.

Cependant, elle voit une arme étrange, une arme qu'elle n'a jamais vue auparavant, une sorte d'épée à la lame plutôt fine. Circë n'a jamais manié d'épée de sa vie, elle n'y a jamais vu l'intérêt, mais pour une raison obscure, cette arme semble l'attirer. Elle observe le prix de l'arme, l'acheter serait une folie. Elle détourne le regard pour observer un bâton craquelé à un prix plus raisonnable. Serait-ce du sang séché qu'elle voit sur la poignée ? Elle hésite un instant, puis prend la lame et l'emmène au marchand.

"- Je vais vous prendre celle-ci."

Elle lui tend les 500 PO durement acquis pour acheter la lame, après tout, elle n'est plus à une folie prêt maintenant. Le marchand l'observe, légèrement étonné, il prend les pièces et dit d'une voix grave.

"- Excellent choix."

[Circë achète et équipe le Katana pour 500 PO  @Le Marchand ]