Depuis qu'il lui avait annoncé son départ de BaldorHeim, la fée Cixi était restée silencieuse. Elle avait continué à accompagner Tziëg jusqu'à la mine d'or et se mettait au travail pour récolter elle aussi des minerais. L'orc quant à lui pensait qu'il s'agissait d'un comportement normal ; le choc de prendre conscience d'un changement inévitable. Il s'était donc mis à la récolte sans apporter plus de réponses à la fée. Finalement, après quelques coups de pioche, la créature magique mit fin à son absence sonore en demandant des précisions à l'orc :
- Et tu pars quand ?
- Demain, après demain, ou le jour d'après. Je ne sais pas encore, mais je ne veux pas rester une semaine supplémentaire ici.

Le mineur avait repris son travail sans attendre le moindre mot supplémentaire de la part de sa compagne de minage. Il ne s'était pas rendu compte de la formulation particulière de la fée qui sous-entendait qu'elle pourrait ne pas venir. A moins qu'il n'avait pas prévu de prendre en compte sa personne ce qui effrayait Cixi ; elle ne savait pas ce qu'elle pourrait faire sans son orc favoris. Elle n'avait aucune envie de retrouver sa vie solitaire de fée. Elle était là pour servir un maître, pas pour voleter librement sur tout le continent.
- Et que vas-tu faire là-bas ? Il n'y a pas de mines dans le centre, fit-elle remarquer avec une voix remplie de tristesse.
- Ce n'est pas pour rester mineur que je vais là-bas. Je te l'ai dit ; je ne veux plus de cette vie, emprisonné entre multitudes de parois rocheuses. Ce n'est pas pour moi, ce fut un point de mon existence, mais pas sa totalité.

Encore une fois, le mineur n'avait pas remarqué la détresse de la créature magique. Il continuait à lui faire croire, involontairement, que leur relation était terminée ; qu'il partirait loin des Baldor sans un regret, sans un regard en arrière. Il tournerait la page sans prendre attention à ce qu'il laissait derrière lui. Et cette situation fut un choc terrible pour Cixi qui se sentit trahie et abandonnée. Elle avait de plus en plus de mal à se concentrer sur sa tâche, et elle sentait son torse la brûler.
- Que comptes-tu faire à Stellaraë ? Tu crois que c'est la liberté à laquelle tu aspires tant qui t'attend ?
- Hein ? Pas du tout, je vais devenir forgeron.

Forgeron. Ce mot enfonça plus profondément la fée. Ce travail était ce qu'il avait tant désiré et pour l'obtenir il avait dû récolter des minerais. Voilà pourquoi il les gardait aussi précieusement avec lui, tout devenait plus clair. La fée n'avait été qu'un objet lui permettant d'atteindre son but. Il n'avait jamais été question de relation entre eux deux, ce n'était qu'un tyran exploitant un esclave privé de ses libertés.
Une rage bouillonna en elle et rendait son souffle court. Son torse la faisait souffrir, mais l'orc ne le remarqua pas, trop occupé à obtenir les dernières pierres érigeant son rêve égoïste. Cixi sentit une force incommensurable émerger du pendentif, de l'artéfact magique. Il s'illumina d'un bleu spectral éclatant et noya l'alcôve rocheuse. Tziëg jura et cria le nom de la fée. Mais elle n'écouta pas, elle se sentit absorbée. Ses forces la quittèrent et...
... Et plus rien.
Le phénomène magique disparu et laissa un spectre bleu au milieu de l'espace. Il était plus grand que l'orc, mais il ne put reconnaître de quelle race il était issu. Il portait une armure de très bonne facture se présentant sous la forme de superpositions de longues plaques courbées et parfaitement planes. Si l'individu était vivant, il n'y aurait aucun doute que son armure étincellerait avec toutes les lueurs, même faibles, de l'alcôve dans laquelle ils se trouvaient. Le spectre avait un air noble, mais semblait vieux et son visage était parsemé de cicatrices. Il avait sûrement bien souffert de son vivant.
Tziëg remarqua qu'il avait des oreilles pointues, moins que les elfes contemporains, mais tout de même pointues. S'il n'était pas un elfe, il était sûrement affilié à cette race de shrak, comme dirait l'orc. Pourtant il n'était pas vraiment sûr de ça, il semblait vraiment étrange.
Le spectre finit par parler. Sa voix d'outre-tombe résonnait et pourtant, il ne parlait pas bien fort. C'était comme une magie qui faisait retentir les mots du revenant dans la tête de l'orc :
- Igh shin dez hërh mästûl !
- Ash Orkish ?
- Je suis Kelh Egromh'or, le plus grand artisan de mon temps. Et d'après ce que j'ai vu, aucun ne m'a encore dépassé.
- Le Forgeron Céleste, dans la langue commune. Vous êtes une légende dans l'art de la forge. Vos créations sont aujourd'hui perdues, mais quiconque en posséderait une obtiendrait des pouvoirs inimaginables.
- J'ai dormi, et me voilà de retour chez les vivants. Et quelle joie de voir un confrère devant moi. Au moins je n'ai pas été oublié par ceux de ma race.
- Ce n'est pas entièrement vrai, hërh mästûl, les orcs ont oublié leurs traditions ancestrales. Menées par un clan de puissants guerriers, notre peuple s'est arrangé pour ne faire qu'un avec la force brute. Cette puissance fit peur aux autres races qui nous demandèrent nos services en tant que mercenaires. Petit à petit, notre race s'est civilisée, et peu se souviennent de nos anciennes valeurs.
- Hum... Qu'importe. Je n'ai jamais accordé d'intérêt à ma race, seul mon savoir faire avait de l'importance. Et qui aurait cru que ce même savoir me libérerait de la mort ?
- Que s'est-il passé ? Comment êtes-vous arrivé là ? Et où est Cixi ?
Cixi ? Tu veux parler de la fée ? Son pouvoir était extraordinaire et il s'est mêlé à la faible quantité que j'avais emmagasiné dans mon amulette. J'ai essayé de surgir il y a une semaine, mais cette frêle créature était d'une grande volonté. Elle m'a repoussé, mais à la première occasion, je me suis libéré de mes chaînes.
- Qu'avez-vous fait de Cixi ? demanda l'orc sur un ton menaçant.
Du calme jeune pousse. Nous partageons la même source magique, mais elle est encore en vie.
- Libérez-la ! Elle m'est très précieuse.
Hmh ? Très bien, mais tu as intérêt à bien t'engager sur l'art du marteau et de l'enclume.

A ces mots, le revenant disparu en un éclat bleuté et aveuglant. Lorsque la lueur spectrale fit de même, il ne restait que la fée, qui semblait se réveiller d'un long sommeil. L'orc la prit délicatement dans ses bras et la ramena à l'extérieur avec ses minerais. A l'air clair, elle toussota et le regarda avec un sourire.
- Alors je suis du voyage ?
- Bien sûr, idiote ! Je ne serai pas là sans toi.

Rapport de récolte :

Tziëg gagne 25 minerais d'or + 1 saphir

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Encore une fois, Jack ne travaillait pas. Crow sortit alors brusquement de son dos tandis que les serpents travaillait à la place du stryge noir.

- Si j'avais su que tu était quelqu'un de si paresseux, je ne t'aurais jamais choisi !

- Ah bah ça fait plaisir dis donc ! Je croyais que tu avais vu du potentiel en moi et tout.

- Haha, comme si tu avais un quelconque potentiel. Tu n'es qu'un sinistre mortel a peine capable de..

- Au moins j'ai un corps, et je suis pas obligé de parasiter les autres. Maintenant laisse moi réfléchir ou je vais manger mon chevreuil au roquefort.

- Cette arrogance.. Tu me répugnes, on dirait moi.

- Oh ! Respecte moi un peu, je ne t'ai pas manqué de respect !

Crow rentra a nouveau dans le dos de Jack tout en lâchant un petit rire moqueur. Jack ramassa une dernière fois les minerais qui jonchait le sol et sortit de la mine, son sac plein de minerais.

Rapport de récolte :

Jack remporte 15 minerais d'or et 5 points de métier.

Commentaire : bon RP, rien à redire !

Entourée de ses corbeaux silencieux, l'arlequine observait le fruit de son travail, assise en tailleur à même le sol : argent, cuivre, fer et or. Elle en tirera sans doute assez de pièces pour son projet. Un sourire satisfait sur ses lèvres sèches, elle confia sa pioche à un des oiseaux créés par la magie et les seaux aux autres. Même s'ils ne semblaient pas être dotés d'une solide consistance, ces corbeaux possédaient une réelle force.
Elle s'était évertuée à perfectionner sa magie d'invocation pendant son voyage, délaissant les petits tours de passe passe qu'étaient ses sorts mineurs. Ainsi elle était revenue plus puissante -mais plus perfectible aussi, quoiqu'elle essayât de le dissimuler.

Personne sur le continent ne pouvait la reconnaître comme étant l'Ombre.
Personne ne pouvait plus.
Son bras droit avait disparu en même temps qu'elle sans donner de nouvelles et les quelques uns qui la connaissaient à la Congrégation auraient du mal à identifier la fière et belle vampire avec cette femme maigre au regard vermeil sans cesse attentif à ce que l'entourait.
Mais bientôt, son nom et celui de la Congrégation seront sur toutes les lèvres...

Rapport de récolte :

Alrun remporte 25 minerais d'or.

Commentaire : bon RP, rien à redire !

Après une journée entière de minage, son corps commençait à ressentir une grande fatigue ; même ses petits sorts ne suffisaient plus à chasser la douce torpeur qui l'envahissait. Elle sortit plusieurs cartes de ses poches. Si elle voulait terminer son travail au plus vite, elle devait consentir à user de sa magie cette fois. La vampire craignait avoir trop faim en sortant de la mine à continuer ainsi ; et elle ne tenait pas du tout à se faire chasser de Baldorheim pour avoir tué une grande partie de sa population.

Les deux cartes prirent en même temps une forte aura verte et noire, avant de fusionner en un émeraude foncé. Jaillirent alors de la lumière deux corbeaux au plumage clairsemé. Et quelques minutes plus tard, le mur qui faisait face à Alrun avait disparu, ne laissant au sol de cette nouvelle galerie que l'éclat du précieux minerai.

Rapport de récolte :

Alrun remporte 25 minerais d'or.

Commentaire : bon RP, rien à redire !

[...]
    J'entendais Monroe se chahuter avec les gens à sa table, dispute que ses adversaires abandonnaient rapidement après une brève observation de sa musculature. Ma caisse se renflouait. Les mineur n'avaient plus grand chose.
" - Hey poiscaille arrête de tricher ! "
Je ne compris pas pourquoi il dit ça. Le tavernier s'approcha de moi l'air circonspect. Il comprit que je n'y étais pour rien. Il se posta à notre table et s'amusa de me voir rendre minable mes adversaires. Après que j'eus récupéré tous les jetons de la table le tavernier me félicita d'un tape amicale.
" - Ne les écoutent pas. Beaucoup de gens tentent ça avec Monroe également. Tu commence à ne pas être trop mauvais dis donc. Tu leur à bien clouer le bec à ces nabots. Combien de jetons as tu ?
- Quinze, seize, ... J'en ai dix neuf combien de participants restent t'ils ?
[...]

A l'or exubérant, elle préférait l'argent discret : mais il ne s'agissait pas de choisir ses artifices ici, plutôt de satisfaire l'économie d'autres. C'était un peu vicieux au final. Ha, si les dirigeants savaient que l'Ombre participait à la prospérité économique de Baldorheim, certains n'y croiraient pas ou feraient une crise cardiaque.
Cette idée amusante en tête, la vampire continuait de miner. Cette fois, la pioche avait retrouvé son utilité car les lieux étaient plus fréquentés aujourd'hui que les autres filons ; et comme elle avait déjà perdu trop de temps, en passer à chercher un coin tranquille serait exagéré.

Rapport de récolte :

Alrun gagne 25 minerais d'argent

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Rapport de récolte :

DoÖoN gagne 5 minerais d'argent et 5 points de métier.

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[...]
" - Je vous demande votre attention. Les lots étaient bien entendu un petit pécule, soit trente pour-cents des bénéfices d'inscription et le lot secret est ... La main de ma fille."
Toute la taverne gronda d'une raillerie commune. Le tavernier me sourit, ce n'était pas une blague. J'étais très mal à l'aise. Ce n'était qu'un euphémisme. Je ne savais plus où me mettre. Monroe me félicita d'une tape amicale.
" - Ba dis donc t'en a de la chance ! Elle est sacrément mignonne la donzelle !
- Mais ... Je ne veux pas ... enfin je ne la connais pas ...
- Ba c'est le moment ! "
Les gens de la ville étaient vraiment étrange.
" - Hé poiscaille je te la présente demain. Ne t'inquiète pas je ne te force à rien. Mais elle aime bien ce jeux alors tu pourrais peut être lui plaire, malgré tes couleurs !"
Je lui répondis d'un sourire coincé. Ils sont vraiment fous les gens de la ville. Mais j'étais exténué. Il ne me tardais qu'une chose rentrer à la maison avec mes gains. Ma journée avait été bien remplie.
Je rentrais donc dans ma demeure, Monroe me raccompagnait pour que je ne rencontre pas de problème sur le chemin et pour discuter un peu. Nous ne savions pas si nous pouvions retourner à la mine.

Rapport de récolte :

DoÖoN gagne 15 minerais d'or et 5 points de métier.

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[...]
Arrivais à la taverne nous nous fîmes la bise pour nous dire au-revoir. Sa maison était contiguë au lieu de travail de son père.
" J'ai trouvé cette journée fort sympathique poiscaille ... heu pardon DoÖoN. 
- Moi de même, il faudra réitérer l'expérience. Bonne fin de soirée Eva.
Elle ouvrait sa porte et m'adressait un dernier sourire malicieux, joueur.
- La prochaine fois ne fais pas exprès de perdre."
Elle referma la porte rapidement, ne me laissant pas le temps de répondre. Elle était amusante.
J'étais de bonne humeur. Pour ne pas perdre la main et pour ne pas être trop lent demain, je décidais de faire un petit raid dans la forêt afin de trouver quelques filon à me mettre sous la pioche.

Le soleil laissait percer ses derniers rayons, je m'engageais dans la foret. Avec ma faux, une torche, un gros flacon d'Irutia et un grand sac en toile. Cette zone était réputée pour la présence importante de minerais qu'elle renfermait. Après une bonne heure de marche j'arrivais à l'entrée d'une grotte. J'allumais ma torche et je m'engouffrais dans la pénombre. Seulement quelques pas plus loin, ma torche se refléta sur un gros gisement. Il y avait plein de filons différents. J'étais étonné par la quantité de minerais présent et le fait que ce filon n'était pas déjà épuisé. Je nettoyais les minerais à l'Irutia, sans oublier de réalimenter régulièrement ma torche. Après avoir terminé ma récolte, j'enfermais tous les minerais dans le sac en toile et les ramenaient à la maison. Je les vendraient le lendemain. Je ne rencontrais aucun imprévus sur le chemin du retour.

Rapport de récolte :

DoÖoN gagne 20 minerais d'oret 5 points de métier.

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Rapport de récolte :

DoÖoN gagne 20 minerais d'or et 5 points de métier.

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Les mines d'or étaient de véritables sources de richesse, à condition d'être assez expérimenté pour pouvoir y planter sa pioche bien entendu. Alphonse s'avança pour la première fois dans ses galeries, éclatantes de vivacité, et regarda tout autour de lui. L'endroit était tout simplement désert. Il n'y avait presque personne, et là où il se trouvait, la mine était carrément vide. Il haussa donc les épaules, plutôt satisfait d'être tranquille et entreprit de miner. Au début, il était somme toute assez délicat avec les filons, mais lorsque leur résistance lui fut confirmée, il y alla comme pour les autres minerais.

Rapport de récolte :

Alphonse gagne 15 minerais d'argent, 5 points de métier.

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La discussion avec Sven avait été d'une aide précieuse pour Alphonse. Même s'il n'adhérait pas forcément aux visions que lui avait exposé le guerrier blond, il avait pu avoir un aperçu très suffisant de la philosophie des personnes de l'Empire de l'Ouest; des personnes militaires et carrées, avec une grande dose de poésie. C'était une culture tout à fait différente de celles que connaissait Alphonse. (Surtout de sa culture d'origine en fait. Les vampires des îles, s'ils avaient entendu parler de cette civilisation aurait crier au blasphème et seraient partis "éduquer" ces personnes. Il imaginait déjà Styx les désignant comme des "ballerines autoritaires" ou encore des "hommes des cavernes raffinés")

Alors qu'il s'avançait avec le blond vers l'ultime étape de cet "entraînement" Alphonse se sentait bien plus en phase avec sa transformation de l'Homme-Renard. C'était un sentiment empirique, qui transbordait de tous ses pores, la moindre de ses parcelles d'être ressentait une force nouvelle et vivifiante.

Le chemin les mena aux mines d'or, endroit fort désolé et uniquement fréquenté par très peu de mineurs. Alphonse y était souvent seul, alors à cette heure tardive nulle doute qu'ils ne risquaient d'être dérangés par aucune vive âme. Près des énormes roches qui formaient le massif d'exploitation aurifère le deuxième homme masqué attendait le Naga au milieu d'une petite arène sans doute bâtie par de la magie.
La petite sorcière apparu dans les airs, flottant sur un balais.

"BIENVENUE MESSIEURS A LA CONFRONTATION FINAAAAALE ! LE COMBAT QUE VOUS ATTENDIEZ TOUS, LE SEUL, L'UNIQUE, LE GRAND DÉLUGE DE COUPS SOUS UN BELVÉDÈRE SCINTILLANT ! HAHAHAHAH ! EN PISTE MESSIEURS !" Elle disparu de nouveau, non sans avoir fait retentir un petit gong qu'elle fit apparaître en un petit portail.

Sven la retrouva, perchée sur l'un des murs du Colisée improvisé.
"Tu trouves pas que t'en fais un peu trop ? Il était parvenu en un bond sur la balustrade et regardait d'un air désintéressé son interlocutrice. C'était sa façon d'être taquin.
- Le monde serait lassant sans un peu d'excès, n'est-ce pas ? De là où je viens, les gens passent leur temps à en faire trop, j'imagine que c'est dans ma nature... l'immortalité confère bien des avantages, mais aussi son lot d'inconvénients. Elle lança un sourire espiègle au guerrier, dévoilant deux petites canines scintillantes.
- Hum. Tu as raison petite. Tu as raison, voyons si Galhaad est digne d'intégrer nos rangs.
- Oh, il les a déjà intégrés, que tu le veuilles ou non. Être un Vendeur ne se choisit pas, on naît avec la bonne âme au bon moment... ou la mauvaise, tout dépend du point de vue. hihi."

L'adversaire du Naga dégaina deux griffes colossales en un éclair et fonça en direction du guetteur. Ses attaques étaient vives et mortelles, mais le caméléon savait esquiver comme personne, résultat d'une nature trop frêle pour permettre des confrontations directes. Toutefois, un combat mené seulement sur la défensive est voué à l'échec, ainsi, après avoir déjoué un assaut porté à l'aide d'une main aux griffes aussi colossales qu'elles auraient surement pu couper en deux un arbre, le Caméléon fusionna avec l'Homme-Renard. Ses yeux se tintèrent d'une touche rougeâtre, et sur son dos écailleux des tatouages de dragons firent leur apparition en même temps que deux lames énergétiques jaillissaient de ses poignets et que ses muscles se faisaient plus puissants que jamais.

Il para le coup suivant avec un main seulement, les lames de son opposant se brisant sur les siennes, et rétorqua en un coup de pied à la hauteur du thorax. L'homme masqué recula, le souffle coupé.
Mais avant qu'il ne relève la tête, s'en était fini. Une queue s'était enroulée autour de son cou et deux lames incandescentes lui tenaient la gorge en tenaille. Alphonse avait ses deux jambes sur les épaules de son ennemi et venait de lui tendre un piège mortel.

"Dois-je l'achever ? Sa voix possédait deux tonalités différentes, et était lancée dans la direction des deux Vendeurs de Masques, toujours perchés sur l'un des murs de l'arène improvisée. Ce fut Sven qui lui répondit en se laissant tomber agilement à terre.
- Non. Il suffit, tu as fait preuve d'une grande maîtrise ce soir. Ton agilité et ta précision font honneur au guerrier dont tu as acquis l'apparence, Naga. Bienvenue officiellement chez les Vendeurs de Masques. Je vais désormais t'exposer nos buts et intérêts dans ces terres... écoute attentivement.

Lorsque Sven eut finit ses explications, Alphonse ne fit qu'hocher la tête, un peu retourné par de telles directives.

- Je vois... je comprends. Tout restera secret.
- Bien entendu. Vas miner maintenant, cela permettra à tes muscles de décompresser après un tel affrontement."

Le Naga opina et tourna les talons en direction des mines d'or où il alla planter sa pioche. Cette nuit aura été extrêmement productive.

Rapport de récolte :

Alphonse gagne 20 minerais d'or, 5 points de métier.

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Alors aujourd'hui il fallait aller chercher de l'or, aller hé oh hé oh, on part au boulot. Bouleau ? Non ça c'est un arbre. Les arbres ne se trouvent pas dans les mines, les mines se trouvent sous les arbres toutefois. C'est un fait, ça n'a absolument aucun sens caché, pas comme... comme quoi ? Une pioche rouge ? Ouais, il aimait bien les pioches, surtout les pioches rouges, pas les bleues. Les rouges creusent mieux ! Ce fut donc drapé dans moult réflexions de la plus haute importance qu'Alphonse Galhaad termina de piocher son or.

Rapport de récolte :

Alphonse gagne 20 minerais d'or, 5 points de métier.

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"Mines d'ooooor, répète après moi.
- Mine d'or. Mine d'or. Ouais, c'est une suite de mot non ?
- Raaah, fume encore et tu comprendras la beauté de la jonction de ces deux termes. Mines d'oooor."

Comment ne pouvait-on pas voir la magnificence des mots ? Il y avait des termes bien plus agréables à prononcer que d'autres, et ceux-ci en faisaient partie. Peut-être était-ce là la manifestation empirique de la valeur de la marchandise ? Comme "cristal", cristal c'est aussi très joli à dire. "Je suis un marchand de cristal" "Tu veux voir mes cristaux ?"... hum, non le pluriel n'était pas aussi cool que le singulier. Diantre, qui confectionnait donc les mots ? C'est vrai ça, d'où venaient les mots ?

On s'en fiche un peu, pour l'heure il fallait ramener l'or. Heure, or. Or, heure, or il n'y avait aucun rapport. Ahaha, trop drôle ce jeu.

Rapport de récolte :

Alphonse gagne 25 minerais d'or.

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