Rapport de récolte:

Ese gagne 5 bois de sureau et 5 points de métier


Conseils pour le RP : Rien à redire !

Ese s'attacha rapidement les cheveux d'une lanière de cuir. Elle avait besoin d'y voir clair, déjà que la sueur viendrait la gêner, il ne faudrait pas qu'une mèche malencontreusement venue devant ses yeux ne lui coûte la vie... La main un peu hésitante, elle attrapa le manche de sa hache. Elle lui semblait si lourde ! Comment allait-elle honorer la commande de son client... car nul doute, elle ne tiendrait guère longtemps, à balancer cette hache avec ses bras fins. Mais elle avait foutrement besoin d'argent !
Tant pis. Elle se plaindrait de la douleur après. Le visage sérieux, elle souleva la lame et d'un mouvement du buste, alla l'enfoncer dans l'écorce épaisse. Ce plant de sureau était quelque peu particulier : un bon nombre de troncs s'étaient entourés les uns les autres de sorte à former un unique corps compact. Et la louve se demandait si au centre, un arbre n'avait pas pointé son nez...

"Trève de lambinage !"

Un second coup de hache suffit à abattre le plan, qui en effet, s'était formé autour d'un arbre. Ese laissa le tout en plan pour s'attaquer à un second arbuste. Et ainsi de suite pendant plus de deux heures. Au final, elle avait coupé une dizaine de troncs : cela suffirait pour s'acheter des vivres pour son voyage et peut être quelques extra comme de nouvelles fioles...
Un air satisfait sur le visage, elle noua les troncs entre eux et traina le tout à l'entrée de la forêt. Là, une carriole n'attendait plus que de prendre le chargement avant d'amener le tout chez le client.

Rapport de récolte:

Ese gagne 5 bois de sureau et 5 points de métier


Conseils pour le RP : Rien à redire !

Aujourd'hui, Sargas était de bonne humeur. Et il s'était lancé un défi : trancher le tronc en bûches avant même qu'il ne touche le sol. Pour cela, il fallait couper rapidement et de manière nette et précise. pour que le tronc ne parte pas en biais.

La protecteur s'avança et commença avec un arbre pas trop grand. Il se mit en position, écartant les jambes pour éviter d'être emporté par le poids de l'épée et visa le tronc. Le premier coup partit, tranchant le tronc de manière parfaitement horizontale. Le deuxième coup était plus risqué, il fallait trancher sans que l'arbre soit propulsé sur le côté avec la puissance du coup.

Le deuxième coup d'épée trancha correctement la tronc, mais l'arbre commençait à vaciller dangereusement. Un troisième coup devait le remettre en position.

Mais malheureusement, le troisième coup fit pivoter l'arbre qui commençait à abattre sur Sargas. Il fallait réagir vite. Le protecteur recula et mit son épée sur le côté et attendit que le tronc tombe sur lui. Au dernier moment, Sargas leva son épée et trancha l'arbre en deux encore une fois, l'envoyant les morceaux à quelques mètres plus loin.

Ce défi de couper un arbre en rondin avant qu'il ne touche le sol était plus dur que ce qu'il pensait. Mais avec un peu d'entrainement, il pourrait améliorer sa vitesse et son agilité. Coupant les derniers morceaux qui avait été mal coupé, le protecteur réfléchit à différentes manière de réussir ce défi. Quoi qu'il en soit, il avait son bois, et c'était tout ce qui comptais pour l'instant.

Une fois le bois dans son sac en toile, Sargas repartit de la forêt, toujours de bonne humeur.

Rapport de récolte:

Sargas gagne 20 bois de sureau et 5 points de métier


Conseils pour le RP : Rien à redire !

Ese commençait à bien assimiler les gestes du bûcheronnage : comment économiser son énergie, comment être plus efficace. Et bien que la pratique ne suive pas encore la théorie, ses efforts portaient leurs fruits doucement mais sûrement. Nul doute qu'un jour elle trouve ses aises et s'attaque à plus massif.
Elle insuffla, et faisant jouer les muscles de son dos, décrivit un demi-cercle avec ses bras et sa hache. Le coup fut asséné perpendiculairement. Et cela suffit donc à abattre le premier plant. Elle répéta l'opération sur plusieurs autres arbustes, si bien qu'au bout de trois heures, elle finit sa tâche. Il lui fallait préserver quelques sureaux pour que de nouveaux repoussent et que d'autres bûcherons aient de quoi subsister.

Elle essuya avec satisfaction la sueur maculant son visage et s’attela à réunir le sureau en ballots. Elle tirerait de ce lot un peu plus que d'habitude sans doute !

Encore une fois, Sargas voulait réessayer son petit défi. Déjà devant l'arbre, Léviathan contre l'écorce de sureau, le protecteur se concentrait. D'un geste brusque mais précis, l'énorme épée passa derrière sa tête et trancha l'arbre une première fois. Et encore, et encore, et encore une fois. Au fur et à mesure, les rondins étaient éjectés chacun leur tour. il ne restait plus que quelques mètre mais malheureusement, le reste tomba sur le côté et Sargas n'eut pas le temps de finir son défi.

Mais contrairement à la dernière fois, il s'était amélioré. Mais à regarder de plus près, quelque chose allait être gênant pour finir le défi. Les branches. Donner un coup d'épée la dedans ne ferait que faire vaciller l'arbre et le faire tomber une fois de plus. Quoi qu'il en soit, Sargas était content de lui. Il prit donc ses ressources et partit les vendre en ville.

Rapport de récolte:

Ese gagne 10 bois de sureau et 5 points de métier

Conseils pour le RP : Rien à redire !

Rapport de récolte:

Sargas gagne 20 bois de sureau et 5 points de métier

Conseils pour le RP : Rien à redire !

La silhouette bleue du ménestrel semblait presque incongrue parmi tout ce vert de la forêt : mais il évoluait avec une grâce et une telle tranquillité qu'avec réflexion, on l'assimilerait volontiers à quelque nymphe ou esprit. Son masque blanc dissimulant un visage encore jeune n'arrangeait pas les choses. Il semblait ainsi, vêtu de sa tunique ample et son luth au travers du dos, bien loin des préoccupations terrestres tel un de ces dieux mineurs descendus pour observer les vivants. Ses pieds nus foulaient le sol sans un bruit. Il leva la tête, observant la cime des arbres : entre les feuilles, des rayons de soleil venaient abreuver jalousement des plants privilégiés. Tout n'était que vert, jaune, éclats blancs. Un bien beau spectacle auquel il aurait assisté pendant des heures sans problème...
Mais Wyrm était venu en ces lieux afin de combler ses dépenses que seul son art n'avait pu satisfaire. Les clients d'Endorial vous écoutaient avec plaisir, toutefois ils se montraient bien plus avares que les nains de Baldorheim. Ah ces elfes. Eux et leur manie de se croire supérieurs aux autres du fait de leur culture et leur longévité... Il ne les appréciait vraiment pour cela bien qu'ils seraient les seuls dignes d'admiration s'il fallait s'accorder sur une race à admirer.

Un soupir franchit ses lèvres closes. Il ne savait pas comment s'y prendre. Bûcheronner, c'était bien beau, mais comment le faire ? Enfin pour cette fois, cela devrait être dans ses cordes -disons les choses ainsi. Son client lui avait demandé du sureau. Abattre quelques arbustes ne devait pas être si éprouvant, même pour un novice tel que lui.
Il fit face à un plant dense, l'air concentré, le luth posé à terre et une hachette en main. Bloquant sa respiration, il décrivit un cercle de son bras avant de cogner de toutes ses forces l'arbuste. Celui-ci ne résista pas et tomba aussitôt dans l'herbe. Wyrm retint un sourire.

Mais il eut vite disparu lorsque, une dizaine de coup de hache plus tard, le stryge s'effondra au sol le souffle court. Ses muscles étaient tétanisés. Sa respiration difficile. Comment allait-il assurer sa performance de ce soir ? Il était... épuisé. N'en pouvait plus. Était... Mort.

Deux heures passèrent. Il souleva ses paupières et étouffa un bâillement.
Il s'était endormi. Endormi.

"DAMNATION !"

Le juron s'éleva dans la forêt silencieuse tel un oiseau apeuré. Le ménestrel tenta de se lever rapidement mais ses muscles tétanisés le rappelèrent à l'ordre. Et il retomba.
Avec cette sieste, il livrerait son sureau en retard en plus de ne pouvoir honorer son contrat du soir. Il soupira et plus doucement, se releva d'un air las.

" Voila votre hache, et cela vous fera  piece d'or "

" Tenez et merci beaucoup ! "

* Me voila maintenant avec un hache, et le temps est a la nuit, plus rien ne peut plus m'arreter maintenant * se dit-elle avavnt de se faire arrter a la porte de la ville, par un garde d'un bon fond, mais qui ne lui opposa aucune resistance, ou du moin n'en a pas eu le temps de l'attraper pour ne pas qu'elle sorte, son corps d'adolencente la fait resembler a une personne incapable de se battre, donc quelq'un a ne pas faire sortir.
Après une bonne demi heure de marche, elle se retrouver dans la partie prèsque calme du bosquet, et commence a s'attaquer a une arbre au hasard, qui cette fois ci ne vas pas lui resister plus de 6 heure, tombant a l'orée du jour.
Juste au môment ou l'abre vien a tomber, elle entendit un bruit suspect a sa droite, qui lui rappela une situation familière.

" Pas deux fois ! "

Après ces mot elle parti d'abord en courrant, puis en marchant vers la ville, en se doutant que des farfadet en avez encore après elle.

Rapport de récolte:

Wyrm gagne 5 bois de sureau et 5 points de métier

Conseils pour le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte:

Scythe gagne 5 bois de sureau et 5 points de métier

Conseils pour le RP : Rien à redire !

* Et encore ! Si sa continue a chaque fois que je vas couper du bois, je sens que je vais vite en avoir marre de ses farfadets *

Rien ne lui souriait, à chaque fois qu'elle partait chercher du bois, la même chose se répétait inlassablement, des farfadets venaient la gêner dans sa récolte.
La fin de ses affrontements finissait toujours par la fuite d'un des deux camps, sans jamais plus que quelles égratinure à déplorer.
Elle commençait à avoir un peu plus d'expérience dans l'art de couper les arbres, et de ne pas se retrouver dans la fâcheuse situation de l'arbre qui sabbat sur celui qui le coupe, une situation qui lui est un peu familière.
Après avoir mieux retrouvé ses esprits elle partit vers un arbre bien plus grand que ce qu'elle avait l'habitude de couper.
L'arbre était d'un diamètre de deux mètres environ, pour une hauteur de vingt mètres, tant bien qu'elle était bien minuscule comparer à lui.
Il avait beau être long à couper, elle savait que la fatigue ne l'interdit pas, et son temps n'était pas compté, donc elle allait utiliser cet arbre pour s'entrainer, mais pas pour avoir plus de force, mais a mieux maitrisé sa vitesse .
Elle commença donc par donner un coup de hache toute les cinq seconde, puis en réduisant petit à petit le temps entre chaque coup, mais sans jamais dépasser plus d'un coup toute les deux secondes, la limite qu'elle n'arrive pas à dépasser.

" Aller... plus vite, depaser les... limites... "

C'est à un coup de hache par seconde que se finit la coupe de l'arbre, et elle ne vit pas le temps passé, bien que la nuit était déjà tombée, elle décida donc de dormir sur place, malgré ce qui allait se repasser le lendemain.

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Scythe gagne 10 bois de sureau et 5 points de métier

Conseils pour le RP : Rien à redire !

Elle retint un soupir ennuyé.
Son employeur lui avait demandé une nouvelle livraison, avec la dérangeante condition de travailler en tandem cette fois-ci. Elle glissa un regard fort peu appréciateur vers l'homme qui l'accompagnait. S'il n'avait rien de physiquement repoussant, ses manies et surtout, sa nonchalance avait de quoi l'agacer fortement. Il avait plus l'allure d'un nobliau que d'un bûcheron...

"Allez, au travail."

Ese ne releva pas sa distraction -le bougre avait le nez en l'air depuis quelques minutes- et se consacra tout à fait à sa propre tache. Elle avait appris au fil des semaines à être plus efficace, même si sa technique laissait encore à désirer. M'enfin, ça lui viendra. Le temps fera son boulot !

Une heure passa ainsi, elle penchée sur son effort et lui, silencieux penseur. Mais elle s'agaça rapidement une fois la première pause venue : cet incapable n'avait pas abattu cinq arbustes qu'il suait déjà, le souffle court. Pour peu qu'il survive jusqu'à la fin de cette journée, elle devra le ramener à son employeur à dos de mule...
Et ça se prétendait homme hein. La bonne blague.
Elle reprit son labeur avec plus d'humeur que d'entrain.

Il se demandait comment était la vue, en haut de ces grands arbres... S'il était entouré d'arbustes, il pouvait voir au loin la silhouette gracieuses des chênes. Une voix le rabroua et son attention revint sur le moment.
Wyrm apprécia le poids de la hachette dans sa main, bien que cette sensation lui soit inhabituelle : là, c'était plutôt son luth qui avait coutume de se loger. Sa compagne de labeur ne lui permit pas de rêvasser plus longtemps, en lâchant d'un ton ne souffrant de contradiction :

"Allez, au travail."

Il avisa donc un arbuste et s'attela à sa découpe.
Son employeur lui avait soumis l'idée de s'associer avec un bûcheron plus expérimenté afin de s'améliorer plus rapidement. Il avait évidemment compris l'allusion à son médiocre travail précédent... honoré en retard et trois sureaux en moins. Quoiqu'il en soit, le ménestrel prenait le conseil au sérieux : il était désireux de satisfaire son client si cela allait de paire avec un bon salaire. Car vivre de son "art" commençait sérieusement à lui demander des trésors d'imagination...

La journée s'étira en longueur, mais le stryge tenait encore debout -à sa grande satisfaction. Ceci dit, le bout de femme qui jouait les professeurs muets avait de quoi le surprendre. Elle avait fait un travail efficace et rentable, et restait encore énergique malgré sa petite carrure. Il ne manqua de lui partager sa remarque, ce qui lui valut un regard sombre.

"Je n'ai pas le temps pour ces bêtises."

Au moins, cela avait le mérite d'être clair.
Les deux bûcherons chargèrent leur cargaison avant de prendre la route vers la ville où enfin il pourrait reposer ses membres endoloris. Qui sait, il pourrait peut-être lui proposer de partager un verre sur un air de luth.

" Pluie ... "

Au contraire de ce qu'elle aurait pensé, ce n'est ni les farfadets, ni la lumière du soleil, mais la pluie, qui n'a pas été très présente lors de ses séjours dans les bois, qui vin la réveiller.
Cela ne la gênait pas, au contraire, elle adore quand il pleut, car la pluie change radicalement le monde environnant, que ce soit pour la vue, l'ouïe ou l'odorat.
Que ce soi pour le travail, ce lui est aussi bénéfique, aussi bien pour l'écorce des arbres est bien plus molle, que les animaux qui se font plus rares quand le temps est à la pluie, ce qui lui permet d'éviter d'inutile affrontement, qui ne font que la retarder.
L'arbre tombé hier était bien trop grand pour pouvoir le ramener en un seul voyage, même coupé en buche, elle prit donc pour décision de prendre une charrette pour transporter cet arbre.
En revenant en ville pour trouver ce quelle cherchait, elle ne vit pas beaucoup d'offre, et les seuls qui étaient proposés étaient pour de grandes charrettes, pouvant transporter bien plus que ce qu'elle n'avait à déplacer.

* Si c'est comme ça, autant coupait le plus d'arbre possible pour optimiser la location *

C'est à partir de cela qu'elle reparti donc dans la forêt pour recouper des d'arbre, beaucoup d'arbre, le plus près des uns des autres, et cela dans le temps le plus court possible, avant que la pluie ne cesse de tomber et que les fourmis refassent surface.

Rapport de récolte :

Ese gagne 5 bois de sureau et 5 points de métier

Conseils pour le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Wyrm gagne 10 bois de sureau et 5 points de métier

Conseils pour le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Scythe gagne 10 bois de sureau et 5 points de métier

Conseils pour le RP : Attention à l'accord des verbes et la concordance des temps "vint", "pluie qui n'avait" (action antérieure). Si le texte est au passé, le passé simple fait office de présent pour l'action et les actions ponctuelles tandis que l'imparfait est utilisé pour les actions répétées ou sur la durée !
Certaines de tes juxtapositions sont aussi de trop : pas besoin de virgule devant un "que" lorsque celui-ci fait référence à un sujet juste avant

Les arbres tombaient, un à un, sous les coups de sa hache, et cela sans interruption, aussi bien que le bruit de ses coups résonnait dans toute la forêt. le temps était compté, car plus de jours elle utilisait la charrette, plus son bénéfice partait en fumer, et couper les arbres avant n'est pas une bonne idée, pour la simple et bonne raison que les autres bucherons en avaient profité pour prendre tout ce qu'elle avait laissé au sol. Rien au monde ne pouvaient et ne devait, à ce moment la déconcentrer, même les farfadets la faisaient tourner en boutique n'osez pas approcher, de peur de croiser le regard de l'acharnée qui coupait du bois.
Malgré les efforts fournis, elle remplit entièrement la charrette avec deux jours de plus, ce qui allait lui couter bien plus cher. À sa grande surprise, il n'en fut rien, le marchand qui lui prêtait la charrette était tombé malade la veille, elle ne fut donc pas escomptée d'une augmentation de tarif, ce qui a le fils sourire, car la chance ne lui appartenait pas, mais la suivait partout, mis a part pour les haches. Elle remarqua que celle qu'elle utilisait depuis maintenant était usé, plus aucun tranchant, et le manche qui se décolle de la lame. Il lui fallait acheter un nouvel outil au plus vite.

Rapport de récolte :

Scythe gagne 15 bois de sureau et 5 points de métier

Conseils pour le RP : Quelques fautes d'inattention.

Tempérance inspira. Dans ses narines, les parfums de la forêt l’enchantèrent. Elle n’avait pas l’habitude de tous ces arbres, de toutes ces plantes, qui, chacun à leur manière, exhalaient leurs fragrances complexes. Un sourire au lèvre, elle avança dans la forêt, à la recherche d’un arbre assez jeune pour que le bois soit assez tendre, mais assez vieux pour qu’il garde une certaine solidité.

L’érudite s’était apprêtée avec soin : elle portait un pantalon qui lui permettait de se mouvoir dans un infini confort et une veste qui ne pourrait pas restreindre ses coups de hache. Ses cheveux étaient noués en une tresse complexe dans son dos. L’image qu’elle s’était renvoyée dans le miroir de l’auberge où elle s’était arrêté lui avait beaucoup plu. Car depuis ses premiers voyages, elle avait plus fière allure. Si elle s’entraînait avec régularité à Stellaraë, elle passait toujours plus de temps assise devant ses livres. Aujourd’hui, elle avait tout d’une aventurière.

Quand elle eut enfin trouvé un tronc qui lui paraissait convenable, elle raffermit sa prise au niveau de la hampe de sa hache. Elle la souleva, et l’abattit sur l’arbre avec force et précision. S’enchaînèrent ensuite les coups. L’effort demandé était important et, déjà, quelques gouttes de sueurs perlaient sur son front. Mais elle insista, persévéra dans ses efforts et, enfin, le gros de l’arbre chut. Satisfaite, Tempérance en coupa plusieurs rondins qu’elle entassa avec soin. Cela irait pour cette fois.

Bon travail, ma chère.

Rapport de récolte :

Tempérance gagne 5 bois de sureau et 5 points de métier

Conseils pour le RP : Rien à redire !

L'odeur de pureté m'assaillit désagréablement. Moi qui étais habituée aux marais, l'air de la forêt empestait en mon sens : mais je devais m'accommoder de ce léger détail si je voulais parvenir à mon objectif. Alors, la marche rapide, je me dirigeai vers la lisière de la forêt où un vaste bosquet de sureau s’étendait sur un petit hectare. Quelques silhouettes m’indiquèrent que je n’étais guère la seule âme à être venue, répondant à l’appel des pièces d’or –car de ce que l’on racontait, bûcheronner, à défaut d’être une partie de plaisir, rapportait aisément de quoi se nourrir pour la semaine. J’étais donc venue mettre ces dires à l’épreuve.
Dans ce milieu végétal, ma robe d’écailles glissait sans peine ni bruit si bien que j’atteignis rapidement le point de travail que l’on m’avait indiqué. Et sans perdre plus de temps, je me mis à fendre le bois.

Mes bras n’étaient pas ceux de n’importe quelle prêtresse. Car le culte du Basilic comprenait de nombreux rituels, je devais me plier à bien des efforts, souvent physiques : aussi mes muscles s’étaient lentement développés. En revanche, mon endurance était à blâmer… Je fatiguais déjà. Et le soleil était encore haut, au-delà du couvert des arbres.
Même si je n’aimais pas particulièrement la vitalité des forêts –Sylfaën était la pire- je devais m’accorder sur le fait qu’un tel silence était fort apaisant… Je n’avais pas à faire la conversation avec qui que ce soit, et pouvais tout aussi tranquillement laisser mon esprit vagabonder vers mon Dieu.

Un sourire flottait toujours sur mes lèvres lorsque deux heures plus tard je reposai ma hachette. J’empestais la sueur, avais les mains moites et le cœur battant mais mon esprit lui, était reposé. J’avais pu me perdre dans le mouvement répétitif. A chaque fois que la lame s’abattait, je ponctuais le geste d’une prière fervente. C’était une bien étrange expérience : mon corps était perclus de douleur après un si intense effort et pourtant, je me sentais en paix comme rarement… La fatigue jouait peut-être sur mes perceptions. Qu’en savais-je.
Quoiqu’il en soit, je repris mes affaires, attachai les tronçons entre eux et entrepris de retourner en ville toucher mon premier salaire. La vie en dehors du temple semblait assez amusante au final.

Rapport de récolte :

Silence gagne 5 bois de sureau et 5 points de métier

Conseils pour le RP : Rien à redire !

Ese soupira franchement. Mais de plaisir.
Il n'y avait rien de plus plaisant que de se trouver en pleine nature, sans aucune compagnie -surtout pas celle d'un stryge aux lubies lyriques.

Elle bûcheronnait depuis trois heures déjà et avançait à un rythme aussi satisfaisant que soutenu : elle honorerait sans peine sa commande cette fois-ci. Peut-être aurait-elle même un peu de surplus. La lycanthrope essuya sa sueur d'un revers de manche et poursuivit sa longue tache. Elle contracta ses muscles, joua des hanches comme du dos puis abattit sa hachette : il y avait dans cette exercice répétitif quelque chose d'apaisant. Peut-être cela venait-il du fait d'accomplir quelque chose de concret et d'éprouver la satisfaction de pouvoir le faire...
Bah !
Ce genre de pensées n'était pas pour elle. Trop jeune encore. Le jour où elle pourra s'installer dans une belle boutique et couler des heures tranquilles, elle aurait tout le temps alors de se pencher sur des questions philosophiques. En attendant... Elle avait besoin de se nourrir.

Le bois tomba avec un bruit mat.

Le barde grattait de son luth devant un tas de bois. Il rêvassait dans ce milieu propice à l'imagination : décidément, il se montrait bien plus inventif et audacieux après l'effort -et surtout, entouré de ces hauts arbres majestueux pleins de grâce dans leur grand âge... Il sourit.

"Doucement, la voix des nymphes danse
Entre feuilles et lueurs joyeuses,
Invitant les esprits dans une ronde
Pleine, entraînante et allègre..."

Il s'arrêta de murmurer et sur un vélin encore vierge, coucha les premiers mots. Il en ferait quelque chose sans doute. Autant ne perdre aucune inspiration ! Quand à bûcheronner, il pensait en avoir fait suffisamment pour ce jour : l'argent ne lui était pas une nécessité première. Le temps était à la musique !