Qui c'est que t'es en vrai?
Pseudo : Ben
Âge : Trop vieux... Forever 29 !
Classe/métier : Cadre dans l'énergie, bientôt en reconversion
Hobbies/activités : Le JdR, les sports US, le jardinage, le cinéma
Couleur préférée : Bleu
Opinion sur le forum : Pour l'instant j'en pense que du bien.
Comment as-tu connu ce forum ? Hmm Top Site si ma mémoire est bonne, ça fait un bail que je réfléchis à un personnage. Dire qu'au départ j'étais parti sur un minotaure chaman...
Oh je vois... et ton personnage ?
Nom : Mjöll
Âge : 20 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Classe envisagée: Maître d'armes
Ce qu'elle aime : Le combat, la baston, la guerre et surtout les armes. Elle a des goûts plutôt éclectiques...
Ce qu'elle n'aime pas : L'attentisme et les poules mouillées
Situation amoureuse : Célibataire
Code du règlement :
Sucette (Validé par Mohana)Pouvoir particulier : Rage du Berserker – Lorsque sa vie est en danger, la berserker voit ses capacités physiques augmenter au détriment de ses capacités de réflexion et d'analyse. Les sensations de peur et de douleur disparaissent à mesure qu'elle sombre dans une rage dévastatrice.
- A déterminer si ça peut être "jouable"
Et du coup, tu ressembles à quoi?
Mjoll ne passe jamais inaperçue et ne fait rien pour empêcher les gens de s'intéresser à elle.
La jeune femme est très grande pour une humaine, dépassant allègrement le mètre quatre-vingt. La légèreté de ses tenues laisse entrevoir un corps relativement sculpté, témoignant d'un exercice physique quotidien, sans pour autant tomber dans le culturisme. Elle se considère d'ailleurs comme étant « sèche ». La sauvageonne peut remercier ses années de danseuse itinérante, passées à se trémousser sur des rythmes endiablés pour quelques piécettes.
D'ailleurs, Mjöll peut se targuer de se mouvoir avec une grâce peu commune. Sa démarche est fluide et légère, presque altière. A tel point qu'il serait presque imaginable qu'elle soit d'ascendance noble. Presque... Car ses vêtements trahissent aisément ses origines modestes. Si la jeune femme semble prendre soin de son corps et de son hygiène, son look vestimentaire est particulier, loin des canons en vigueur à Stellaraë. C'est une sorte de mix entre une sauvageonne, une guerrière et une danseuse du ventre. Elle privilégie visiblement une certaine liberté de mouvement et un certain confort. Normal en plein milieu du désert, me direz-vous...
Après s'être attardés sur ses courbes très féminines (On ne parlera pas de sa poitrine relativement chétive. C'est un sujet qui fâche...), les regards se posent finalement sur un visage d'une beauté idoine. Ses cheveux blonds comme les blés, que Mjöll porte d'ailleurs très courts et son teint plutôt blafard contrastent assez violemment avec le paysage et témoignent clairement d'une ascendance nordique. Cet état de fait est renforcé par le port d'accessoires tribaux : un piercing et un tatouage au niveau des pommettes, normalement portés sur les plaines d'Aran. Cependant, ceux qui s'attardent sur son visage se perdent rapidement des les méandres de son regard d'azur qui semble capable de sonder les moindres impuretés de votre âme.
Pour résumer, Mjöll est une belle jeune femme. Et elle le sait.
Et... tu penses à quoi, là, maintenant?
Dans un monde strictement manichéen, Mjöll serait considérée comme étant une personne bonne, sans tomber dans l'extrême. Elle se conforme à la majeure partie des lois en vigueur dans la société et n’enfreins ces dernières qu'en de rares occasions. La jeune femme supporte mal l'injustice, notamment celle qui se rapporte à sa propre histoire mais ne vas pas la combattre partout telle une justicière. Elle s'interposera si quelqu'un se fait attaquer devant elle mais se fichera pas mal des raisons derrière cet acte.
Mjöll est une survivante. La jeune femme n'est pas née dans la pourpre et a perdu ses parents très tôt, trop tôt. A ses yeux, la vie n'est qu'un enchaînement de dunes à gravir les unes après les autres ; Des dunes sans cesse plus hautes qui conduisent inévitablement à la mort. Mjöll est agnostique. Elle croit en l'existence d'une force supérieure sans pouvoir mettre un nom dessus. L'apprentie guerrière aime à croire les vieux contes qui ont bercé sa petite enfance, à croire en l'existence d'un paradis pour les guerriers tombés au combat de manière honorable et glorieuse. Ce fut certainement pour elle une manière de sortir d'un quotidien très difficile et d'avoir foi en autre chose qu'elle-même.
Mjöll est farouchement individualiste et égocentrique. La vie lui a enseigné à faire passer ses propres intérêts avant tout le reste. Elle ne raisonne jamais en terme de groupe, n'ayant jamais appartenu à un ensemble cohérent régit par un code particulier. Malheureusement, des guildes comme « l'Amicale des esclaves de Stellaraë » ou encore « le Syndicat des artistes errants fauchés et mendiants » n'existaient pas lorsqu'elle aurait pu en avoir besoin. Elle a donc vécu plus ou moins en marge de la société toute sa vie. Naturellement, elle ne fait pas confiance facilement. La jeune femme ne se considère pas comme un loup solitaire pour autant. Elle ne cherche pas spécialement la compagnie des autres mais ne les repousse pas non plus à tout prix.
L'orgueil et la vanité sont des péchés dont Mjöll est souvent coupable. Le monde tourne littéralement autour de sa personne. Elle est fière d'avoir accompli ce qu'elle considère comme l'impossible, d'avoir vaincu tous les obstacles qui se sont dressés sur sa route au cours des années. Mjöll personnifie la femme la plus forte du monde. A la croire, elle pourrait soulever des montagnes et ne peut s'empêcher de conter le moindre de ses « exploits ». La guerrière inexpérimentée irradie les alentours d'une aura de confiance absolue. Elle marche la tête haute, sûre de sa force et ses moult qualités. La défaite est un mot qui lui est étranger.
Sa passion pour le combat est très récente. Suite à la rencontre avec un vieux fou, un peu mystique qui l'a pris sous son aile - Et accessoirement délivrée d'une vie insipide. Elle a tout d'une guerrière farouche, de l'attitude au mental en passant par le maniement de plusieurs armes. Ne manque finalement que l'expérience.
Hum... Je vois... Mais dis moi, c'est quoi ton histoire?
La lune était encore haute dans le ciel étoilé lorsque le bruit caractéristique d'un cheval au galop troubla l'ordinaire sérénité du désert de Harena. Mjöll n'avait pas attendu le lever du soleil pour prendre la route, préférant épargner à sa modeste monture un trajet de jour. Cette dernière n'était plus de toute première jeunesse. Le bourrin à la robe d'ivoire et au poil légèrement terne, affectueusement dénommé « Chocotte », était le legs d'un vieux maître mourant à sa dernière élève. Un présent de choix pour le premier travail officiel de la jeune femme et pour le départ d'une nouvelle vie. Elle aurait sûrement préféré une épée légendaire mais bon elle n'allait pas lui en vouloir pour ça. La jeune femme savait se montrer magnanime !
Le désert était quand même beaucoup plus sympa la nuit. La température pouvait chuter très bas mais il suffisait de prendre quelques dispositions. Peu de chances aussi de faire une mauvaise rencontre : Les orcs ne chassaient pas la nuit et rares étaient les créatures qui prenaient la peine de courser un cheval au galop. D'ailleurs, on y voyait très bien, presque comme en plein jour, vu que le ciel était constamment dégagé. Bien entendu, personne n'était à l'abri de croiser une manticore ou encore une meute de requins affamés. De plus, sa monture portait bien son nom et semblait repérer le danger à des kilomètres ! Mjöll pouvait donc se permettre d'être distraite et de laisser son esprit vagabonder. Il lui restait encore quelques heures de route avant d'arriver à destination.
« Ca fait une pige que j'avais pas voyagé aussi loin de Stella. Tu peux me croire Chocotte, ça fait vraiment un bail. » commença la jeune femme en caressant l'encolure du cheval, avant que ses souvenirs resurgissent des tréfonds de sa mémoire. Elle enchaîna rapidement sans attendre une quelconque réponse de sa monture, qui secouait la tête avec ferveur comme pour éviter un marquage au fer rouge...
« Pitié me fais pas ça petite ! Et puis pour la cinquante-septième fois, ne m'appelle pas Chocotte ! Mon vrai nom c'est Leofynn Sylphe Dramberg IV, de la lignée de Sylphe, le légendaire seigneur des chevaux !» fit-il mentalement vers la jeune guerrière. Il se reprit aussitôt :
« Ah merde, j'oubliais qu'elle peut pas m'entendre. Ces humains sont décidément des créatures bien peu évoluées. Mon précédent maître était du même acabit. Cependant, même si le vieux puait le chou et la vinasse, au moins il savait se battre. Elle a pas l'air douée la petite blondinette. Et qu'est ce qu'elle jacasse ! Ca n'arrête jamais ! Et blablabla, et patati et patata. J'en ai ras le bol moi ! J'ai plus de deux cents ans et j'ai porté plusieurs héros. 'Tain, je suis trop vieux pour ces conneries. Ouilllle, saleté d'arthrite. J'en viens même à souhaiter qu'on rencontre une manticore pour abréger mes souffrances... » supplia-t-il en levant les yeux au ciel avant que Mjöll n’enchaîne sur son monologue :
« Je devais avoir cinq ou six ans, j'étais assise devant quelqu'un et je tenais les rennes du cheval. Ah oui, je dirigeais le cheval de mon père, ça me revient. On allait vendre des peaux de bisons à Kastalinn, le fruit d'une saison de dur labeur. Ah papa... Ce sont mes premiers souvenirs... » conclut-elle pensive, essayant de se remémorer ces instants furtifs. Mjöll était tellement distraite qu'elle ne vit pas sa monture fermer les yeux et changer légèrement de cap. Le destin déciderait de leur sort !
« J'en étais où ? Ah, oui mon père. Je me souviens plus de son visage, ni celui de ma mère d'ailleurs. Bizarre comme le temps efface si facilement des choses si importantes. Remarque ça fait plus d'une quinzaine d'années depuis ce jour fatidique. Je revois sa silhouette nous faire un signe de main et je l'entends encore nous souhaiter bon voyage. C'est le dernier souvenir d'elle qu'il me reste. Notre tribu a été attaqué peu après par une tribu rivale et une grande partie des habitants sont morts. Y compris ma mère apparemment. J'ai appris plus tard que normalement les femmes et les enfants en bas âge étaient épargnés mais elle a du se rebeller. Pourtant, bizarrement je me souviens encore d'un énorme tas de cadavres au centre du village. Tous ces visages figés me reviennent facilement en mémoire mais aucun ne ressemble à ma mère. Enfin bref, j'ai jamais su la vérité et ça ne m'a jamais affecté plus que ça. » fit-elle le regard dans le vague. Chocotte sentait visiblement la moutarde lui monter au nez. Il changea encore subrepticement de cap et se dirigea vers un campement orc qui venait d’apparaître au loin. Fuck le destin, il en finirait de son propre chef !
« La vie ne m'a jamais fait de cadeau Chocotte et ce depuis mon plus jeune âge. Mon père est décédé peu après, exécuté comme une bête par le chef de la tribu rivale lorsqu'il a voulu venger ma mère. Il était trop faible et j'ai porté sa honte pendant des années. Ce fut ma première grande leçon : Dans ce monde, il n'y a pas de place pour les faibles. J'ai été rapidement confiée à une autre famille et élevée comme il se doit, en bonne sauvageonne. En y repensant, cette vie était facile pour les femmes. Il fallait juste s'occuper de son foyer et faire des gosses pour renouveler la tribu. J'ai appris à faire le ménage, à m'occuper des bêtes ou encore à faire la tambouille. Très restrictif mais étonnement simple quand on voit ce qui se passe ailleurs. Enfin bon, je dis ça maintenant mais le destin a décidé que là n'était pas ma place. Je devais avoir une douzaine d'années quand j'ai quitté la tribu. Ou alors ils m'ont viré ? » finit-elle de nouveau perdue dans ses pensées. Chocotte sentait sa fin arriver. Il serait bientôt libéré du fardeau qu'est devenue sa vie. Le camp orc n'était plus qu'à quelques encablures ! Dans sa joie, il accéléra la cadence. Bien mal lui en prit... Mjöll venait juste de prendre une vessie de porc remplie d'eau pour se désaltérer et manqua de s'étouffer sous la soudaine impulsion. Elle revint aussitôt à la réalité et s’aperçut du danger imminent. Dans un léger moment de panique, la cavalière tira brusquement sur les rennes pour changer de direction.
« C'était moins une ! » s’exclama-t-elle.
« Je pouvais presque détailler le visage des sentinelles ! Bon sang, tu dormais ou quoi Chocotte ? Heureusement que ta nouvelle maîtresse est attentive... Oh mais c'est quoi ces hennissements ? Tu trembles, t'as eu peur ? Pauvre Chocotte... Là, là, les méchants sont partis.» fit-elle d'une voix maternelle en lui flattant l'encolure. Si Leofynn avait pu pleurer, il l'aurait sans doute fait. Ils reprirent leur route vers l'oasis sur un rythme un peu moins soutenu. Après quelques minutes, Mjöll avait enfin reprit le cours de ses pensées :
« Tu me crois si je te dis que ma propre tribu m'a foutu à la porte quand j'avais douze ans ? C'est vrai que j'ai jamais été du genre expansive durant mon enfance. J'étais timide, renfermée sur moi-même et les autres enfants étaient obligés de me taper pour entendre le son de ma voix. Et crois moi, ça tape fort un gosse. Je me laissais faire à l'époque. De toute manière je savais que personne ne prendrai le parti de la muette adoptée. A part ça, la vie était plutôt tranquille, il se passait pas grand chose - Les avantages d'une grande tribu sans doute. Ah si ça me revient ! Quelques temps avant mon départ, il y avait une sorte de prédateur autour du village. Personne ne l'avait jamais vu. Étrangement, j'étais toujours présente sur les lieux des attaques. Enfin, façon de parler, j'étais inconsciente, souvent en sang et mes poings étaient complètement brisés. Le prédateur ne laissait sur son sillage que des cadavres en piteux état, souvent des enfants et plus particulièrement ceux qui me tabassaient. Les devins de la tribu ont de suite pensé à un bison enragé au vue des dégâts sur les victimes. Ces dernières semblaient avoir été piétinées, voire complètement écrasées par une arme contondante de type massue ou marteau.» fit-elle en se réajustant sur sa selle et reprenant son souffle. Elle enchaîna :
« Quelques mois plus tard, après moult cérémonies funéraires et divinatoires, les devins ont conclu que j'étais indirectement responsable de ce carnage. Apparemment, j'apportais le mauvais œil sur la tribu. Inutile de dire que j'ai été vendu dans la foulée au premier marchand d'esclaves qui est passé à proximité. Après réflexion, ce fameux mauvais œil m'a sans doute sauvé la vie. Sans ça j'aurais sûrement été sacrifié sur un autel lors d'une grande beuverie... Ah ils savaient s'amuser dans le nord. Peut être que c'est toujours le cas, il faudrait que j'aille y faire un tour un de ces quatre.»Après une bonne heure qui lui sembla des jours, Leofynn savourait un petit moment de silence. Sa cavalière sortit quelques provisions d'une sacoche et entama un petit frichti essentiellement composé de fromage et de pain. Le cheval aperçut un banc de requins des sables au loin mais préféra ne rien tenter. Il attendrait un meilleur moment. Fallait bien que sa maîtresse s'endorme un jour ou l'autre.
« Muahahaha » fit-il intérieurement. Mjöll prit ça pour un hennissement lui signalant qu'il avait faim et lui fourra plusieurs carottes dans la gueule sans ménagement. Leofynn pesta en mâchant cependant sa bectance avec entrain :
« Tu pousses le bouchon un peu trop loin petite ! Je suis pas un Rabclaw apprivoisé ! Ah ça me rappelle les montagnes de Vulkar... J'ai failli y passer au moins quinze fois en une semaine. Heureusement j'étais en bonne compagnie, avec un héros elfe qui savait ce qu'il faisait. Nostalgie quand tu nous tiens.Quand je pense que je suis pas foutu de crever une seule fois avec une novice...»Une fois la pause déjeuner terminée, Mjöll avala une bonne gorgée de son hydromel favorite et observa le ciel. Après quelques minutes de réflexion, la jeune guerrière ajusta légèrement son cap et annonça fièrement :
« Garde le rythme Chocotte, on sera à l'oasis dans une petite heure. Je suis sûre que t'aimerait savoir comment j'ai fais pour savoir ça ! Facile ! Mais pour bien comprendre faut que je revienne quelques années en arrière. Alors j'avais six ans... Nan je déconne ! J'en avais seize... Soit quatre ans après avoir été vendue au marchand d'esclaves. Ce dernier m'avait revendu à un petit nobliau de Stellaraë qui avait besoin d'un peu de main d’œuvre dans une de ses auberges. Ces années sont passées super vite maintenant que j'y pense. Mon maître était une sorte de petit tyran d'opérette mais plutôt réglo dans l'ensemble. Disons qu'il faisait beaucoup d’esbroufe pour se donner des airs. Mais j'ai pu acheter ma liberté en seulement quatre ans grâce a sa relative droiture. Bon j'avoue j'étais super populaire auprès des clients de l'auberge en question. C'est durant ces années là que j'ai compris que les dieux m'avaient offert un beau cadeau. Et oui je m'étais transformée en une belle jeune femme. Les pourboires étaient d'enfer ! Tu vas me demander qu'est ce que ça à voir avec aujourd'hui ? J'y viens, ne soit pas impatient !» « A quoi rêvent les jeunes femmes de seize ans Chocotte ? L'amour évidemment, quelle question stupide ! Mais perso je rêvais surtout d'aventure. Et j'en rêve toujours d'ailleurs presque quatre ans plus tard. C'est tout simplement un autre genre d'aventure, plus active dirons nous. En gros, j'ai quitté ce qui était devenu un travail pour découvrir le monde. Grandiose n'est ce pas ? C'est moins glamour que ça y paraît. Disons que j'étais pas très au point niveau survie. Je savais manier quelques armes légères type poignard ou dague mais de façon très rudimentaire. Les parades, le jeu de jambe ou encore les feintes, c'était du charabia pour moi. En plus je savais tout au plus allumer un feu. Alors imagine moi chasser... Je me suis accroché et j'ai appris petit à petit à survivre dans ce monde si hostile. Crois moi, s'orienter grâce aux étoiles c'est du pipi de smilodon, même les enfants pourraient le faire. » dit-elle un léger sourire sur le visage.
« Je dois ma survie à mon intellect et ma capacité d'adaptation, je le dis sans fausse modestie, mais je la dois avant tout à mon physique de déesse. Lorsque j'étais vraiment dans la dèche, genre j'avais rien avalé depuis trois jours, je trouvais un village et je me produisais en spectacle. Certains furent mémorables, d'autres moins mais j'avais souvent juste à remuer mon popotin pour gagner de quoi me nourrir. Facile ! En y repensant, ce fut quand même les quatre années les plus difficiles de mon existence. Je me suis même investie dans un négoce, dans tous les sens du terme, sur le port d'Isthar. Les marins et les pirates ont adoré. Ça marchait du tonnerre : Génial pour ma bourse, moins pour mon estime personnelle. Fallait bien survivre. Je te conterai ça en détail une autre fois, t'inquiète pas Chocotte. »Le soleil dardait ses premiers rayons sur le désert de Harena lorsque le duo arrivait enfin en vue de l'oasis le plus proche de Stellaraë. Il était grand temps de commencer cette fameuse mission. Leofynn s'était avéré un excellent confident, Mjöll avait le cœur étonnement léger. Elle serait facilement accro à ce genre de psychanalyse, au grand dam de son destrier et de ses futures relations.
Mais... A-t-il un rêve?
Survivre
Avoir un sentiment d'appartenance à une groupe, un endroit
Mourir au combat de la façon la plus héroïque possible