Pour survivre dans la jungle, il faut devenir la jungle.
Cylicia avait mise en pratique ces sages paroles de Misaï, son mentor pour l'épreuve, dès le deuxième jour de ce défi. Après l'échec cuisant qu'elle avait eut en tentant de gravir les flancs de Spelunca, elle avait bien compris qu'il valait mieux rester dans un élément qu'elle maîtrisait. Son aventure dans les cieux avec l'aigle géant lui avait permis d'avoir une vue d'ensemble de la jungle. Elle s'était dépêchée à essayer d'atteindre la seule rivière disponible, point d'eau inestimable. Sur le chemin, les singes volants mangeurs d'hommes et les sables mouvants avaient eut raison de toute sa civilité.
A l'image d'une de ces créatures de la jungle, elle avait à présent son propre territoire. Une petite zone jonchée de pièges mortels et d'alarmes, faites à base de lianes et de bois creux, avec la rivière comme angle sûr. Enfin, grâce à cette construction aussi savante que fatigante, elle avait put se reposer un peu. Mais c'était loin d'être un sommeil de plomb, sa plus longue période de tranquillité n'avait duré qu'une demi heure et, qui plus est, elle n'avait rien trouver d'efficace contre la plupart des insectes.
Là, camouflée dans la végétation, Cylicia attendait. Quoi? N'importe quoi. La jungle ne manquait pas d'activité et elle était bien consciente à présent que la moindre de ses actions attirait l'attention de créatures malveillantes. Pourtant quelque chose tracassait notre héroïne, c'était le calme plat dans les environs, ne restait plus que certains insecte. Cela n'aurait pas été la première fois que son esprit lui joue des tours ces dernières douze heures. Le manque de sommeil se faisait sentir et déjà, elle qui avait l'esprit prompt à l'imagination, avait souvent une impression de mouvements tout autour d'elle, parfois même elle entendait des sons qui n'existaient pas. C'était justement cela qui la tracassait, ce silence inquiétant qui régnait et qu'elle ne connut jamais encore en ces lieux. Bien vite elle eut la confirmation de ses doutes, quelque chose d'énorme approchait de derrière sa position, écrasant sans vergogne toute végétation, faisant fit de toute discrétion.
Se retournant lentement, Cylicia aperçue le plus gros alligator qui lui ait été donné de voir. Plus de trente pieds de long, battit comme un buffle et avec une assurance qui ne laissait aucun doute sur sa position dans la chaîne alimentaire. Il piétinait tout ce qui était sur son passage, les pièges de Cylicia s'écrasaient soit sous sa force soit sur son impressionnante armure d'écailles. Il n'avait pas encore repérer notre héroïne mais il avançait clairement dans sa direction. C'est alors que la Purificatrice prit une décision pouvant paraître insensée et téméraire, elle ferma les yeux dans l'espoir qu'il ne la remarqua pas à cause de la blancheur de sa pupille et se mise à prier mentalement. Le temps passa et l'alligator se rapprochait inévitablement. Le calme et la conssentration de la jeune stryge étaient exemplaire. Pendant plusieurs minutes elle restait ainsi sans bouger d'un pouce, respirant de façon imperceptible. Mais l'alligator n'en démordais pas, il était à présent juste en face de notre héroïne qui fit l'erreur d'ouvrir les yeux. Voici ce qu'elle vit :
Vision de Cylicia:
En une seconde, la survivante trancha une liane à côté d'elle et d'un coup remonta jusqu'à la cime des arbres à la manière d'un ressort. L'alligator de plus de huit mètre fit un saut acrobatique pour attraper sa proie mais celle ci s'était envolée quelques pieds plus haut que prévue. Celle-ci n'hésita pas à trancher le lien qui l'a retenait et, suivant l'animal dans sa chute, vint perforer son crâne jusqu'au sol. La chaîne alimentaire était désormais à revoir.
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Sujet: Re: Chasse aux crocodiles Sam 15 Fév 2020 - 12:40
Axe, enveloppée dans la brise tiède qui courait au-dessus du delta d’Hukutav, se leva de son siège et s’étira face au couchant. Il était l’heure de se mettre en chasse. Elle se trouvait sur le porche d’une cabane que lui avait prêtée le naga quelques jours, le temps pour lui de passer à Sylfaën régler quelques affaires. Ils revenaient du Nord, où ils avaient chassé le rhinocéros laineux et vendu – à bon prix grâce à la voix de velours du marchand – les ressources qu’ils avaient tirées de leur escapade dans les Baldors. Elle était arrivée aux alentours de midi. La baraque était montée sur pilotis et possédait deux petites ailes perpendiculaires formées d’une pièce chacune, ainsi qu’une large terrasse encombrée d’un matériel de pêche rarement utilisé que la louve avait ignoré faute de savoir s’en servir. Même si l’intérieur de l’habitacle était correctement meublé, elle s’en était vite désintéressée et avait préféré s’établir face à la mer avec l’infusion que lui avait préparée le petit djinn muet qui gardait et entretenait l’endroit en l’absence du naga, le temps de reposer ses jambes du voyage difficile sur le sol spongieux du delta.
Elle ramassa d’une main le cadavre de serpent qui gisait aux pieds de son siège, une bête d’un mètre cinquante environ qu’elle avait trouvée sur le chemin. Son crâne n’avait pas résisté au coup de talon surpris qu’elle lui avait infligé en discernant sa forme dans la boue. Son appât autour des épaules, elle s’élança dans la fange et les roseaux, et marcha jusqu’à trouver, dissimulé entre les racines d’un arbre qui avait poussé les pieds dans l’eau, la forme de deux petits yeux parfaitement immobiles dépassant à peine de la surface trouble. Impossible de déterminer la taille de la bête à partir de cet indice infime de sa présence, mais c’était assez bien pour Axe qui n’aimait pas franchement se déplacer sur ce terrain. Le charme brumeux de leurs marais en moins, les eaux d’Hukutav ne lui inspiraient pas grand-chose, et elle craignait les émanations de Shelob.
S’accroupissant elle-même dans les herbes hautes, la louve ouvrit le serpent et en déversa les boyaux dans l’eau tiède, puis ficha le cadavre éventré sur la branche cassée d’une souche. Elle gagna ensuite une motte de terre hérissée d’une herbe dure et drue qui lui permettrait, à défaut d’être confortable, d’attendre au sec que son tir fasse mouche. Le crocodile, qui chassait habituellement des proies vivantes, ne bougea pas d’abord. Mais l’odeur du sang du reptile eut raison de sa stratégie naturelle et l’animal se mit bientôt en branle sous le regard rouge de la chasseuse, qui replongea lentement les pieds dans l’eau. Les trois arêtes d’écailles dessinant le dos du prédateur pour cible, elle s’avança en évitant les flaques trop profondes, dans lesquelles ses pas auraient pu créer des vagues compromettantes. Deux mâchoires fusèrent et se refermèrent autour du serpent empalé, propulsées de droite à gauche par les muscles d’un cou épais qui eurent vite raison du corps et des écailles fins de l’appât ; alors que la gueule s’enfonçait à nouveau dans l’eau avec son trophée, un bâton s’abattit lourdement sur son extrémité sensible et elle lâcha prise dans un geste de recul, soulevant au passage une gerbe d’eau que le couchant fit scintiller. Le bâton frappa encore deux fois, puis trouva l’œil gauche de la bête, qu’il endommagea à travers ses paupières épaisses. Le crocodile désorienté voulut plonger, mais vrilla dans la manœuvre, exposant sa gorge tendre aux assauts d’Axe : à partir de ce point le combat fut perdu.
Axe rebroussa chemin vers la cabane en tirant le cadavre derrière elle, profitant que l’eau lui arrive en haut des cuisses pour la laisser porter le poids de sa prise. Le crocodile mesurait trois mètres, gabarit moyen pour sa race. Tractant son corps fuselé par la mâchoire en maintenant sa tête hors de l’eau, évitant ainsi que son œil et sa gorge blessés n’appâtent d’autre prédateurs, elle fut assez rapide pour atteindre son objectif avant la nuit noire. Le djinn l’attendait à l’entrée avec une lanterne rouge. Elle arrima solidement la gueule du crocodile à un crochet que lui tendit la petite créature, puis pendit sa prise devant la terrasse grâce à un système de poulie qui lui rappela ceux auxquels les pêcheurs ishtarois exposaient leurs plus grosses pêches. Encore deux jours de cet exercice, puis le naga arriverait et ils partiraient vendre son butin sur la côte, où un bateau pour Wystéria, dernière étape de leur tour, les attendrait. Profondément continentaux tous les deux, ils n'avaient jamais eu l'occasion de se mesurer aux wyvernes, dont les écailles comptaient pourtant parmi les plus chères de Dùralas...
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Le rôdeur se trouvait au bord d'un fjord au Nord des plaines, à la limite des terres sous la protection de Kastalinn. Venu se confronter à l'un des poissons qu'il avait récemment découvert lors d'un repas à la Tour de Guet, il s'était armé de sa canne à pêche et scrutait la surface avec intensité.
Sa voisine échappa un bâillement en s'étirant, sa queue recouverte de fourrure ondulant derrière elle.
- Je n'aurais pas pensé les parages aussi calmes, commenta-t-elle. Il m'a tellement été décrit les conflits avec les tribus nordiques que je m'imaginais presque des barbares derrière chaque rocher. Non pas que cela me déçoive. Un peu de calme est toujours le bienvenu.
Se rasseyant derrière sa propre ligne, la thérianthrope plissa le regard lorsque la lumière du soleil se refléta sur l'onde. Nouvellement revenue à Kastalinn après un long voyage initiatique - entamé durant son adolescence - elle s'était empressée de laisser Niflheim derrière elle pour retrouver le minotaure parti pêcher seul un peu plus au Sud. Ravi d'avoir de la compagnie, Doebroksh commençait à cerner leur nouvelle recrue. Celle-ci faisait preuve d'autant de curiosité et de verbiage que Neivin. Toutefois elle pouvait rester presque une heure en silence à simplement scruter l'horizon. Ou le bouchon de sa ligne. Pour le plus grand soulagement du rôdeur. Mägnar Kattdottir était par conséquent une personne dont il appréciait la simple compagnie.
Après un long moment de silence, troublé seulement par le froissement des herbes hautes sous la brise, elle se détourna de l'eau. Tournant la tête ici et là, elle cherchait quelque chose du regard, quelque chose qu'elle ne voyait nulle part.
- J'ai entendu dire au pavillon que tu étais accompagné d'une fée. Toutefois, je ne la vois nulle part. T'en es-tu séparé ? - Nyssa est resté en ville, se contenta-t-il de répondre. Elle fait des pâtisseries avec un lutin du ménage.
Clignant plusieurs fois des yeux, la femme-panthère se tourna vers lui et sonda son expression, cherchant à déterminer s'il était sérieux ou s'il se payait sa tête. Mais Doebroksh restait concentré sur la surface de l'eau, ne trahissant nulle plaisanterie. Ce n'est qu'après un moment qu'il remarqua être observé. Sans un mot, il se permit à son tour d'étudier la milicienne. Son pelage était plus clair que celui de tous les changeurs de peaux qu'il avait croisé auparavant, tirant sur le blanc et moucheté de noir comme celui d'une panthère des neiges. Les articulations de ses poignets et chevilles étaient bandées, maintenant de discrètes protections en cuir, différentes des vêtements fins dont elle était vêtue. Tout comme le minotaure, elle ne semblait pas souffrir du climat froid du Nord du pays. Et tout comme lui, elle était armée jusqu'aux dents. L'arc qu'elle avait porté en bandoulière durant le trajet était posé à côté d'elle. Mais pas les deux épées à lame fine dont les fourreaux étaient passés à l'épaisse corde lui tenant lieu de ceinture.
- Se sont d'étranges épées, commenta le minotaure. Je n'en ai jamais vu comme ça. Elles ne ressemblent pas aux lames imposantes des nordiques.
Esquissant un léger sourire, Mägnar porta la main à l'un des pommeaux noir à son flanc. Sans un bruit, l'arme glissa hors de son fourreau. Elle la leva à hauteur du regard, tenant sa poignée à l'envers de sorte que la lame soit à hauteur de son coude.
- C'est bien une lame Nordique, expliqua-t-elle. Mais pas forgée par les hommes.
Faisant rouler celle-ci entre ses doigts enveloppés de bandages, elle la présenta à l'hybride.
- C'est un katana, forgé par les Djollfulins dans les montagnes de Kannan. Le tranchant, le montant et le cœur sont fait de différents alliages dans le but de trancher, encaisser ou réparer au mieux. La fabrique de celle-ci par un artisan local lui à nécessité une demi-année de travail. - Une demi-année ! hoqueta le minotaure.
Pissant le regard, il étudia les motifs dessinés dans l'acier. Et il dû rapidement se rendre à l'évidence : ce katana était autant une arme qu'une œuvre d'orfèvre. Sa lance et sa griffe en comparaison n'étaient que de grossiers morceaux de métal. Et il...
- Magnésie ! s'écria-t-il lorsque sa canne manqua partir à l'eau en l'interrompant dans ses pensées.
Se levant et tenant fermement le bois entre ses doigts épais, le minotaure fit quelques pas en retrait. Sa prise quelle qu'elle soit avait du jus à revendre, mais ne faisait pas le poids contre l'imposant hybride. La canne en revanche...
Observant le duel en silence, Mägnar se leva à son tour et rengaina son katana. Aussi lorsque le poisson écarlate vint finalement rebondir dans l'herbe grasse, elle esquissa un large sourire.
- Félicitation camarade, tu as attrapé ta première rascasse polaire !
Mägnar & Rascasse:
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Cylicia récolte x2 écailles de crocodile, x1 dent, x1 cuir.
Commentaires sur le RP : Rien à redire !
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Rapport de récolte :
Axe récolte x2 écailles de crocodile, x2 dents, x1 cuir.
Commentaires sur le RP : Qui s'y frotte s'y mord ! Tu réalises la quête Première récolte de compagnon et reçoit 1 écaille de crocodile, 1 cuir de sanglier et 20 points d'expérience.
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Rapport de récolte :
Doebroksh récolte x2 écailles de crocodile, x1 dent, x1 cuir.
Sujet: Re: Chasse aux crocodiles Dim 23 Fév 2020 - 23:06
Partie 3/3
Au fur et a mesure que les deux compagnons s'approchait de l'habitat du suspect, le nombre d'animaux enrager ne faisait que augmenter. Des lapins, des oiseaux, des cerfs, beaucoup attaquait a vue, et ils rencontrèrent une multitude de cadavre d'animaux au sol, signifiant que les animaux s'attaquait aussi entre eux. Après avoir du tuer une bonne dizaine d'animaux sur sa route, Neivin atteignit enfin une petite clairière, ou au milieu de celle-ci se trouvait une petite maison de bois. A coté de celle-ci, il pu distinguer un homme qui donnait des morceaux de pains a des pigeons, il était a coté d'une petite cage ou était emprisonner un crocodile. L'homme semblait avoir la quarantaine, il portait des vêtements marron en lambeaux et avait une forte pilosité.
C’était donc cette individu qui nourrissait les animaux, et a en jugé par la concentration d'animaux agressif, il ne faisait aucun doute que c’était le coupable, il empoisonnait les animaux avec une certaine substance ajoutée a la nourriture. Le thérian s'approcha avec Lothar, et l'individu se retourna, les ayant remarqué.
Pour avoir empoisonné les animaux, vous allez nous suivre, vous serez jugé pour vos crimes.
L'homme étrange ignora le mage, il fixa ces yeux sur Lothar et leva une main tremblotante en sa direction, sa voix était empreinte de tristesse et de folie.
Vous... vous avez empecher notre amour, vous le payerez
L'amour? Elle angoissait a savoir que vous la suiviez espèce de fumier dérangé, et maintenant vous nous envoyer des bêtes sauvages? lui répondit avec colère Lothar, alors qu'il s'avançait vers l'homme-fou avec la ferme attention de se venger.
Laisser moi faire, il est peut-etre dangereux
Les avertissement du mage n'eurent aucun effet, et il était trop tard, l'empoisonneur venait de libérer le crocodile, tout en jetant un morceau de viande sur Lothar pour y attirer la bête
Le repas est servis Norbert, oui, mange Norbert, mange.
Neivin se précipita pour écarter Lothar alors que le reptile se dirigeait vers eux a toute vitesse. Il prit dans sa main le morceau de viande et y infusa sa magie explosive, il jeta ensuite le morceau sur le crocodile qui n’était plus qu'a quelques mètre. Celui-ci attrapa le morceau de viande avec voracité, qui explosa ensuite dans sa gueule, réduisant le coté avant de la bête en charpie.
La mort de l'animal affecta le vielle homme qui se mit alors a pleurer, ce qui n'affecta pas Neivin. Les criminels ne méritait aucune compassion.
Norbert... ils ont tué mon norbert...
Le katzmann sortit son épée et assomma l'homme sans-défense d'un coup de garde, il ne restait plus qu'a l'apporter a la milice pour le faire emprisonner. Il se baissa pour inspecter les bout de pain, bien qu'il avait arrêter le criminel, il ne savait toujours pas quelle substance avait causé sa. Dans le pain il semblait y avoir quelque chose de blanc et de spongieux, peut-être une plante ou un champignon. Il décida de rentrer dans la petite cabane pour l'inspecter, et il tomba sur une grande caisse ouverte remplie de champignon rouge. Les animaux ne devait pas les manger dans la nature, mais mélangé a de la nourriture, ils n'y ont vu que du feu et l'ont donc ingéré, détruire ce champignon serait une bonne idée si possible. Il embarqua quelques champignon avec lui pour les donner a la milice, ce serait a eux de décider quels actions prendre, seul il ne pouvait rien faire de toute manière.
Retournons en ville, nous allons pouvoir envoyer cette homme en prison, il empoisonnait les créatures avec ce champignon
Mais je connais sa moi, c'est une saleté qui donne des hallucination, je sais pas trop ce que ça fait mais ceux qui en consomment deviennent violent. En tout cas merci de nous avoir aidée, on va enfin pouvoir vivre tranquillement, vous serez payé comme convenu
Lothar sortit une bourse d'or de poche qu'il tendit au chat, il ne restait maintenant plus qu'a traduire le criminel en justice et il aurait gagner autant aujourd'hui que en plusieurs jours de chasse, une vraie aubaine.
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Sujet: Re: Chasse aux crocodiles Mar 3 Mar 2020 - 9:35
Tranquillement, le minotaure se présenta dans le hall de commerce principal des guildes Stellaroises. La plupart des marchands, grossistes et hommes d'affaire commençaient à connaître l'hybride et plus particulièrement son petit manège. Il y a plus d'un an, un richissime commercial avait promit devant une bonne cinquantaine de témoins qu'il rachèterait tout cuir de crocodile que lui apporterait le minotaure. À un prix supérieur à celui du marché. Depuis celui-ci ne se faisait pas prier pour venir collecter régulièrement son dû...
- Encore ? soupira l'un des sous-fifres de l'accueil. C'est déjà la troisième fois ce mois-ci... - Oui. Une promesse est une promesse. Et j'ai besoin de liquidités. - Certes... mais est-il vraiment nécessaire d'apporter une fois sur deux vos... articles... jusqu'à mon guichet ?
Clignant des yeux, l'hybride se tourna vers la carcasse qu'il portait d'une main. Son acheteur refusait de le voir en personne désormais, bien qu'il continue à acheter les cuirs de crocos. Si son employé ne l'encaissait pas ici, où voulait-il qu'il...
- Nous avons un marché-arrière, le devanca le réceptionniste, adossé à l'établissement. Vous pourriez peut-être les consulter à l'avenir ?
Une véritable lueur d'espoir s'était allumée dans son regard en réalisant que le minotaure n'était pas au courant.
- J'y réfléchirais, finit-il par répondre en posant la carcasse sanguinolente sur le comptoir. La prochaine fois.
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Sujet: Re: Chasse aux crocodiles Sam 21 Mar 2020 - 14:36
Le crocodile était de loin un animal beaucoup plus intéressant que l'aigle et le sanglier réunis. Peut-être même plus que le rhinocéros, dans sa manière d'être. En plus, ça rappelait au Gardien les dangereuses wyvernes de Wystéria, des reptiles "volants" pour lesquels le moindre coup de mâchoire pouvait démembrer. À vrai dire, pour les wyvernes, ce n'était pas seulement un démembrement mais il était préférable de ne pas penser à des choses pareilles, c'était beaucoup trop morbide.
Je dis ça, mais il n'empêche que je vais clouer le bec du crocodile pour m'approprier ses dents, son cuir, ses griffes et sa viande. De son point de vue, je suis morbide. (Dougal regarda l'animal qu'il avait pris en chasse) Pauvre bête... conclu-t-il avant de sauter sur le dos du reptile.
L'affrontement fut bref ; le Gardien avait de l'expérience dans sa façon de chasser ce type de reptile et s'y prenait presque toujours en lui sautant sur le dos avant de l'éventrer ou de lui entailler le cou, des endroits où les écailles se trouvaient être plus fragiles. Des attaques fatales que ces animaux ne pouvaient pas contrer.
Le Marchand
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Sujet: Re: Chasse aux crocodiles Sam 21 Mar 2020 - 14:54
Rapport de récolte :
Dougal Keane récolte x2 Écaille de crocodile, x2 Dent de crocodile et x1 Cuir de crocodile.
Sujet: Re: Chasse aux crocodiles Lun 23 Mar 2020 - 15:04
Défis personnels (Mains nues + Bollywood)
Cylicia avait beau avoir fait son retour à la Tour Blanche, cela ne l'empêchait de rejoindre Stellaraë de temps en temps où elle était toujours heureuse de revoir d'anciens camarades. Elle était retournée au Canari Jaune où l'attendaient Jimmy et le tenancier. Les deux se portaient plutôt bien et avaient plutôt l'air de s'inquiéter pour leur amie suite à la déclaration qu'elle venait de leur faire.
- Quoi?! Tu veux affronter un crocodile à mains nues?! Mais vous avez complètement perdue la tête dame Condoris!
La Purificatrice leur sourit pour toute réponse, elle trouvait charmant leur inquiétude. Elle-même n'était pas bien sûre de ce qui allait se passer, mais elle était décidée et rien ne l'aurait empêcher d'aller plus loin dans ce fol entrainement. Le tenancier se caressait la barbe en réfléchissant et suivi par dire, de l'or dans les yeux :
- On pourrait même organisé le combat ici! Bien sûr, je reverserais une partie des bénéfices aux bonnes oeuvres...
Cylicia leva un sourcil interrogateur.
- Oui bon, je me contenterais des consommations alors...
Jimmy enfouit sa tête dans sa main.
- Vous êtes complètements frappés...
Notre héroïne voulut tout de même rassuré ses deux camarades.
- Cela me rassurerait tout de même que vous soyez là, si ça se passe mal vous pourrez toujours intervenir!
Ses deux amis confirmèrent avec détermination, oubliant les risques encourues pour se concentrer sur leur nouvelle mission. Suite à cette conversation, tout s'organisa assez vite. L'arrière salle du Canari Jaune fut transformée en une petite arène tandis que de bons clients du patron avaient ramenés un crocodile en cage. Pour ce soir, la célèbre taverne serait fermée pour les non-initiés.
Cylicia se préparait tranquillement dans le sellier du Canari Jaune. Elle avait terminer ses prières envers Morkez et resserrait ses bandages assortis de textes sacrés du mieux qu'elle le pouvait. A l'extérieur, elle pouvait déjà entendre le petit comité faire ses paris et trinqué à cette soirée de folie. Le tavernier devait afficher un sourire satisfait à chaque fois que quelqu'un pariait sur le crocodile, car la plupart des gens présents ne connaissaient pas les capacités de Cylicia et encore moins celles qu'elle avait acquise auprès d'Harpinis. Enfin, c'était le moment de sortir du sellier pour notre héroïne.
- Et voilà notre championne! S'en alla le tavernier. Cyliciaaaa... Condoris!!!
Les acclamations fusèrent tandis que les derniers retardataires arrivèrent du bar, juste à temps pour profiter du spectacle accompagné d'une bonne chopine. Quelques individus avait attendu de voir Cylicia avant de placer leur paris. Le physique sculpté de notre héroïne ainsi que ses nombreuses cicatrices firent doutés quelques uns, mais la grande majorité ne pouvait croire qu'elle mettrait à bas le crocodile sans armes. Notre héroïne fit son apparition dans l'arène surélevée dans laquelle la cage du crocodile était maintenue fermée par les deux lances que tenaient Jimmy et l'un de ses camarades. Au cas où, ils s'en serviraient pour mettre le crocodile hors d'état de nuire. Le combat allait pouvoir commencer.
La concentration de la Purificatrice était à son comble. Son coeur battait la chamade tandis que les bruits de la foule excitaient la bête féroce. Notre héroïne finit par faire un signe de tête aux deux geôliers du crocodile et ceux-ci ouvrirent la cage sans tarder. L'engeance reptilienne sorti précipitamment de sa cage et alla se blottir dans un coin, regardant Cylicia sans trop bouger comme on l'habitude de le faire ces animaux. La Purificatrice elle, tournait lentement autour de sa proie qui ouvrit la gueule pour l'impressionnée. Comme elle avait l'habitude des attaques éclaires de ceux-ci, elle savait bien qu'il pouvait frapper à tout instant et à une vitesse folle. Mieux valait attendre sa première réaction, car elle était sûre que les réflexes de la bête étaient plus développés que les siens. La chose ne se fit pas longtemps attendre grâce au tumulte ambiant et aux provocations de Cylicia. Au moment même ou la bête bondit sur cette dernière, elle eut tout juste le temps d'esquiver l'énorme mâchoire et de lui décocher un crochet du droit sur le crane. L'épaisse armure du reptile le protégeait bien, le coup ne semblait pas l'avoir affecté plus que cela. Tous deux s'étaient retournés et se toisaient à nouveau. La bête n'eut pas la patience du premier assaut et tenta tout de suite une nouvelle attaque. Tous les spectateurs étaient épatés, Cylicia avait réussi envoyer un double coup de pieds sauté dans le museau du monstre et à retomber tranquillement sur ses deux pieds après un salto arrière. Sans son armure, elle se sentait légère comme une plume. Quoi qu'il en soit, c'était le moment parfait pour attaquer la bête au corps à corps. Profitant de la violente blessure qu'elle lui avait faite sur le nez, elle sauta dessus de toute son long et saisit sa gueule. S'engagea alors une violente lutte où le crocodile et notre héroïne tournèrent et se retournèrent. Cette dernière avait du mal à gérer le poids de la bête mais garder sa gueule fermer était assez facile, la prochaine étape allait l'être beaucoup moins. Doucement, elle fit passer ses mains dans sa gueule, saisissant dans chacune l'une des mâchoires du monstre. Celui ci en profita évidemment pour rouvrir sa gueule, la Stryge y passa ses bras et essaya de toutes ses forces d'empêcher la puissante morsure reptilienne.
- Waaaaaahhhh!!!!
Du sang commençait à sortir de la gueule du crocodile, celui de notre héroïne évidemment. Les dents affûtées du monstres entaillaient violemment ses bras mais elle n'avait pas dit son dernier mot. Quelques regards dans la foule finirent par être horrifiés, particulièrement ceux de ses connaissances, mais elle continuait à lutter contre l'incommensurable pression de cette mâchoire. Petit à petit, celle-ci s'ouvrit de plus en plus jusqu'à ce que, dans un craquement sinistre, la gueule du crocodile se fende. Prise dans son l'élan, Cylicia ouvrit la créature en deux jusqu'aux pattes supérieurs sous les acclamations délirentes de la foule. La carcasse du reptile retomba lourdement sur le sol de la petite arène et l'on put voir les bras imbibés de sang de la Purificatrice balancées mollement le long de son corps. Elle avait réussi, et contrairement à ses précédents défis, elle sentait bien que celui-ci était de taille. Qui plus est, une bonne partie des bénéfices allaient allés aux causes qu'elle défendaient d'habitude, elle avait pour cela toute confiance au gérant du Canari Jaune. Les restes du crocodile seraient sa seule récompense.
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Sujet: Re: Chasse aux crocodiles Dim 21 Juin 2020 - 18:33
Rapport de récolte :
Arkos récolte x4 Écaille de crocodile, x2 Cuir de crocodile, x2 Dent de crocodile et gagne 10 points de métier.
Commentaires sur le RP : Eh bien je te valide dès à présent la quête oubliée : Première récolte de compagnon, tu gagnes 1 écaille de crocodile + 1 cuir de sanglier + 20 points d'expérience.
Sujet: Re: Chasse aux crocodiles Dim 21 Juin 2020 - 20:07
Première récolte en tant que compagnon ! En avant pour de nouvelles aventures !
La route avait été longue pour parvenir jusqu’ici, je n’avais pas cessé de marcher depuis Kastalinn, redescendant la rivière longeant la forêt de Sylfaën. Après avoir rapporté mes derniers gibiers à la hutte, le maître chasseur m’avait généreusement conseillé de m’essayer à la chasse au crocodile. Il fallait le dire, il avait eu des arguments de poids pour me faire prendre aussi rapidement une décision. D’une part, ce la me permettait de m’exercer à chasser du gros gibier à la peau dur et dune autre part, cela me permettait de me remplir grassement les poches. Le cuir de crocodile est utilisé dans pas mal de région, que ce soit en maroquinerie, chez les artisans tailleur ou pour les fabriquant de potion en tout genre, mais également pour les forgerons ! Son coût en faisait une ressource relativement cher à côté de certains autres matériaux, mais à force de chasser et de vendre mes récoltes de chasseur, je m’étais aperçu que ce métier rapportait bien plus qu’il n’y paraissait. J’avais peut-être trouvé le bon filon …
Cela faisait maintenant un bout de temps que je m’étais installé le long du fleuve donnant accès aux marais, seul endroit où l’on pouvait trouver ce genre de bestiaux. Etant donné que je n’avais encore jamais chassé aussi loin de la région, je n’avais eu d’autre choix que d’installer un petit campement provisoire aux pieds d’un grand Saul pleureur. La chasse au croco pouvait très bien prendre plusieurs heures et vu la route que j’allais devoir reprendre en sens inverse, il y avait de grande chance que le départ soit prévu pour demain. Et puis, un crocodile, ça pèse son poids ! Bien que mon équipement soit au complet pour rapporter un maximum de ressource, il y avait peu de chance que je ramène l’intégralité de la bestiole. J’allais donc devoir dépecer le croco sur place une fois celui-ci attrapé. L’humidité qui régnait ici camouflait toutes les odeurs des environs, les bosquets se faisaient plus rares tout comme leurs semblables les arbres. Le terrain était essentiellement boueux et marécageux, j’en avais de la vase jusqu’à l’intérieur de mes bottes ! Et l’eau, bien trop trouble pour y voir quelque chose, ne m’inspirait pas confiance. Je pouvais deviner que l’on m’observait discrètement, sentant le poids de son regard sur moi, mais l’environnement ne m’était pas familier et je ne pouvais donc pas le repérer aussi facilement. Toutefois, je pouvais soupçonner une créature hostile terrestre ou marine du coin. Peut-être un crocodile qui sait ? De toute manière, je m’en rendrais bien compte quand celui-ci mordra à l’hameçon. Assis au bord de l’eau, la canne à pêche tendu vers les marécages et le hameçon flottant à la surface à quelques mètre de moi, je restais aux aguets quant à l’apparition d’une bête sauvage.
Je restais ainsi plusieurs heures durant, attendant patiemment que quelque chose croc le petit appât qui se trouvait au bout de l’hameçon, mais rien n’avait l’air de fonctionner. Pire encore, une sorte de volatile flottant sur l’eau s’approchait curieusement de l’appât. Je n’avais pas attiré la bonne proie et voila qu’on essayait de me duper ! Le saligaud s’empara de l’appât et croqua à plein bec dans l’hameçon qui se trouvait au bout. La surprise et la douleur s’entremêlèrent dans un chant des plus chaotique et effrayant. La pauvre bête n’avait l’air de comprendre ce qui se passait et ne parvenait pas retirer la pointe planté dans son bec. Ce fut alors une nouvelle terreur qui s’abattit sur le volatile. Le crocodile, qui me guettait jusqu’à présent depuis la vase de l’autre rive, s’était excité avec tout le remous qu’avait provoqué le pauvre zozio. Attiré par ses piaillement, le croco n’en fit qu’une bouché et commença à tirer son repas un peu plus pour déjeuner en paix. Bien entendu, il était hors de question que je le laisse s’en tirer à si bon compte …
Pour attirer son attention et relâcher légèrement sa prise, je commençais à tapoter, avec le bout du pied, le bord de la rive, appelant son instinct de prédateur. Au premier relâchement de sa part, je mis à tirer si fort sur la canne que celle-ci se plia et se tordit dans tout les sens, tirant au bout de celle-ci le croco qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Une fois l’animal pris dans l’élan et le courant créé, je mis à forcer davantage sur la corde, m’aidant au besoin de mes ailes pour ajuster la charge et la force que je m’étais dans la canne. Quand celui-ci atteignit la surface et le bord de la rive, je pris une bonne impulsion à l’aide de mes ailes pour extirper ma proie de l’eau, tel le martin pêcheur attendant le moment opportun pour tirer sa proie hors de l’eau. Avec l’élan et la puissance de mes ailes, le croco sortit de l’eau dans une impressionnante secousse aquatique et se retrouva dans les airs, du moins suffisamment pour que je puisse utiliser ce nouveau pouvoir que je m’appropriai encore petit à petit. Ce mouvement circulaire du poignet, mes doigts décrivant un arc de cercle en même temps que le trou noir se formait en dessous du crocodile, je pouvais dire que je maîtrisais en quelque sorte cette technique. Mon répertoire des ombres s’agrandissait enfin !
Je retournais sur le campement que j’avais monté en début de journée et fit ressortir le croco du trou noir de la même manière que je l’avais fait disparaître. Comme pour tous mes essais sur des êtres vivants, aucune d’eaux n’en ressortait vivant. Il n’avait pas fait exception et la volaille qui s’était immiscé dans tout ça, encore moins. Dans la gueule du crocodile, l’emplumé s’était littéralement décomposé jusqu’à ne laisser que les os alors même que le bestiaux ne l’avait pas digéré, ni même avalé d’ailleurs. Cela s’expliquait du fait que lorsque le portail était apparu, ma concentration était focalisée sur le crocodile et non sur ce qu’il avait dans sa gueule. Sans plus attendre, je me mis au travail, en espérant avoir le temps de laver et d’étendre le cuir avant la tombé de la nuit. La viande, quand à elle, allait me servir de repas pour ce soir, je l’avais bien mérité !
Sujet: Re: Chasse aux crocodiles Ven 26 Juin 2020 - 1:41
Danse lame partie III
Je n’avais pas osé ouvrir à nouveau le portail, espérant que le sanglier soit toujours entier, et portais la dépouille de l’aigle à l’épaule, attendant de pouvoir installer un campement. Ainsi, je continuais à aller de l’avant et poursuivis mon chemin en aval de la rivière, jusqu’au premier marécage bordant Sylfaën et les plaines du Nord. La zone m’avait été conseillée il y a peu par les chasseurs pour l’abondance de crocodiles infestant les coins. Initialement pour réduire le nombre de ces prédateurs, j’en avais profité pour ramener leur carcasse à la hutte des chasseurs ou cela rapportait gros. C’est ce que l’on appelait faire d’une pierre deux coups !
Petit à petit, l’herbes se faisait plus rares, les espaces végétales s’amenuisaient jusqu’à ne laisser que larges mangroves au milieu des marais. La rive devenait vaseuse, les sentiers boueux, l’humidité s’intensifiait, recouvrant ma peau d’une fine couche de poisse. Je continuais mon chemin jusqu’à repérer un petit ilot rocheux au pied duquel le sol semblait tout à fait sec et à même de remplir son rôle, celui d’emplacement de campement. Rapidement, je récupérais tout ce qui traînais et pourrait me servir sur le camp, cailloux, rondins solides, bois sec et plantes séchées, des feuilles. Avec l’équipement de survie que je traînais avec moi ces nuits là, je pouvais créer un petit abri de fortune pour passer la nuit. En un clin d’œil, le bivouac était monté. Ensuite, vint l’allumage du feu. Entouré de pierre et creusé très légèrement, j’y avais ajouté deux branches de chaque côté pour supporter le poids de la broche naturel. J’y avais planté au travers un bout de bois pointu et avais laissé reposer un morceau de sanglier dessus. Pendant que la viande cuirait, je partirai en chasse de crocodile dans les environs.
Depuis que j’avais mis les pieds dans les marais, je m’étais senti observer. Ce regard pesant sur tes épaules sans que tu ne saches où ils se trouvaient. Il s’agissait là de la marque des prédateurs et généralement, lorsque l’on s’en rend compte, il est déjà trop tard. Malheureusement pour ce croco, ce soir, les rôles étaient inversés. Et si j’avais pu sentir sa présence, c’est parce que j’étais moi-même à la recherche de ces derniers. Et alors que mon regard balayait la zone à la recherche de deux grand yeux jaunes au bord de l’eau, je m’aperçu de la présence de l’un d’eux tout proche de moi, qui me guettais du coin de l’œil au bord de l’eau, ses yeux dépassant tout juste de la surface de l’eau. Il ne m’avait pas quitté du regard et attendait certainement que je m’approche suffisamment pour s’extirper des profondeurs et m’attaquer.
Dans un premier temps, je m’étais relevé de mon siège d’infortune faite en roc et m’étais approché quelque peu du bord de l’eau, sans pour autant être à sa portée. Celui-ci se rapprocha également, sortant un peu plus sa gueule de la surface, faisant mine de ne pas m’avoir calculé. Ici, il n’était point le chasseur, mais le chassé, et il ne s’en était pas rendu compte. D’un geste fluide et souple de la main, reflétant l’expérience et les nombreuses années d’entraînements, je saisissais mes lames entre mes doigts et commençais à les lancer simultanément et méthodiquement. La première se planta à quelques mètres de l’écailleux qui porta son attention sur moi et se tourna de sa lourde consistance. La seconde vint se planter à moins d’un mètre de sa gueule, remarquant qu’il se faisait agresser volontairement et non par réflexe. Celui-ci ouvrit sa gueule en grand pour essayer de m’intimider, mais c’est exactement à ce moment là que la troisième se planta. La dague était venue se loger sous son palais, la pointe ressortant de l’autre côté de écaille, entre ces deux yeux. Avec celui-ci, cela en faisait trois dans la même soirée. La chasse avait plutôt satisfaisante. Je tirais le crocodile hors de l’eau et commençait le nettoyage des carcasses. Il me faudrait un certain temps pour mettre de l’ordre dans mon sac, mais je pouvais compter sur la matière noir pour transporter le crocodile en un seul morceau.
Il ne me restait donc plus qu’à festoyer dignement sur cette belle réussite nocturne.
Garràn – Sacré balade, n’est-ce pas ? Me félicitais-je. Et quelle pleine lune radieuse !
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Je parle en #FF0000 Lilith en #4a9061
Le Marchand
Personnage Non Joueur
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Sujet: Re: Chasse aux crocodiles Lun 29 Juin 2020 - 0:06
Rapport de récolte :
Garràn récolte x4 Écaille de crocodile, x2 Cuir de crocodile, x1 Dent de crocodile et gagne 10 points de métier. Ainsi que 10 points métier en récompense bonus.
Commentaires sur le RP : Tu réalises la quête Première récolte de compagnon et gagnes : 1 écaille de crocodile + 1 cuir de sanglier + 20 points d'expérience. Tu passes aussi au niveau Expert et tu as accès aux rhinocéros.
Rapport de récolte :
Arkos récolte x2 Écaille de crocodile, x1 Cuir de crocodile et x1 Dent de crocodile.
Sujet: Re: Chasse aux crocodiles Ven 3 Juil 2020 - 2:40
Massacre à la Stryge III
Adossé à un arbre auprès du feu, je contemplais le brasier, ce dernier troublant mon esprit. La feuille roulée que je consumais péniblement touchait à sa fin, allégeant le poids de la fatigue et me redonnant un peu d’enthousiasme. Il était l’heure de reprendre le boulot. J’en avais finis avec les petites proies, je m’étais gardé deux des sangliers pour le repas de ce soir et m’en gardais un dernier pour le goûté nocturne, une fois mes dernières proies achevés. Ma destination, l’embouchure des marais et ses crocos bientôt sans écaille. J’en aurai pour quelques heures de marches à mon rythme, je venais de faire le plein d’énergie, ça n’allait donc pas traîner. Éteignant les flammes d’un battement d’aile sec, je fis disparaître les traces de mon passage dans les environs, laissant pour seule preuve les marres de sang qu’avaient laissés les pauvres bestiaux au pied d’un arbre. Un scène de crime qui restera non-élucidé pour la nuit des temps.
La zone marécageuse avait ceci de désagréable, l’humidité ambiante alourdissait mes ailes et me rendait bien moins agile. De plus, le sol n’y était pas toujours stable, transformant les points d’appui en véritable patinoire si l’on avait le malheur de poser le pied dans la gadoue. Malgré la fraîcheur de la nuit, l’humidité n’avait pas bougé, ce qui n’arrangeait pas mes plans. Mais je fus, à l’inverse, bien ravi de voir que mes prochaines victimes étaient venues en nombre pour attendre ma venue. Devant tous ces regards désireux de croquer dans ma chair, j’installais mon petit campement bien en évidence et en hauteur, préparant déjà le feu qui allait me réchauffer ce soir. On aurait pu dire que je servais d’appât, m’agitant devant eux sans prêter attention à ces derniers. Je m’étais déplacé à plusieurs reprises dans les environs pour récupérer du bois mort et des plantes sèches, ainsi que du bois pour me construire un petit abri. C’est ici que j’allais me reposer, je ne craignais rien, hormis Equinoxe et sa magie qui s’était approprié les environs. Je pouvais donc passer une nuit sereine.
Au bout d’un moment, je descendis de l’amas de rocher sur lequel j’étais perché et commençais à me promener le long de la rive, narguant mes prétendus prédateurs. Les plus carnassiers plongèrent dans l’eau, se rapprochant dangereusement de mon côté de la rive. Du coin de l’œil, je ne les quittais pas, les laissant fatalement se rapprocher de moi. Ils ne se doutaient aucunement du mal qui les guettait, bien plus terrible que leur grande mâchoire acérée. L’amertume de la défaite et de la mort. Trois autres s’étaient jetés à l’eau à leur tour, bien trop tard pour qu’ils aient une part du gâteau et bien trop tard pour finir en charpie. Dés lors où le premier crocodile sorti de l’eau pour l’arracher la jambe, ses deux copains le suivant de peu, je m’envolais en l’air et repliais mes jambes au dernier moment, échappant aux terribles quenottes de la bestiole. Dans le même temps, j’avais fais apparaître un trou noir à mes pieds, laissant les prédateurs tomber dans mon piège. Mais malgré mon stratagème impeccable, le troisième croco ne tomba pas entièrement dans le piège, s’agrippant désespérément à la bordure du trou noir qui était apparu sous ses pieds, essayant de s’échapper des ténèbres. Ah quel triste destin … Redescendant du ciel, je plantais ma faux à côté de lui, à sa perpendiculaire, me faisant ainsi trôner au-dessus du malheureux, reposant sur le manche de mon arme.
Sujet: Re: Chasse aux crocodiles Ven 10 Juil 2020 - 3:17
Anecdotes et loisirs III
Peu à peu, la roulotte se remplissait de trophée, à mon plus grand bonheur. A la moitié de ma traque du jour, je continuais à longer la rivière qui allait directement m’amener à l’entrée des marais et à ma prochaine proie. Le cuir d’écailleux étant plutôt à la mode ces derniers temps dans les grandes cités, cela devenait une ressource incontournable de la chasse, rapportant bien plus que ce que pouvait m’apporter ces pauvres sangliers puant. L’air devenant plus humide et brumeux, je devinais que j’approchais de ma destination. La rivière s’élargit jusqu’à former quelques petits ilots de terre et de roches par ci par-là. L’eau se faisait moins claire au fur et à mesure où je suivais le courant et les insectes de plus en plus nombreux. C’est également dans cette région poisseuse qu’Equinoxe avait établit sa demeure et étendu son pouvoir, c’est également en ces lieux que j’avais été envoyé pour ma toute première mission avec la congrégation. Ce n’était clairement pas une région pour moi, préférant la chaleur accablante du désert et son air sec, un lieu où les insectes n’avaient pas leur place. Même mes ailes se faisaient plus lourdes et plus moites, impossible d’agir avec grâce et rapidité dans ces conditions.
Pourtant, je n’allai pas y couper ! Arrivant enfin à destination, je m’arrêtais prêt du canal et déposais mes affaires un peu plus loin, à l’abri des carnivore du coin. J’étais venu ici pour pêcher du gros poisson et me carapater d’ici le plus vite possible. Pas question que je traîne plus longtemps ici. Mon dernier passage dans les environs m’avait ouvert les yeux, la pluie de moustique qui s’était abattue sur moi ne m’avait pas laissé indifférent et m’avait littéralement recouvert de bouton. La lutte contre l’envi de se gratter avait été horrible à souhait et la gamine n’avait pas cessée de me tartiner de pommades et d’onguent à longueur de journée. Quelle horreur … Jamais je n’aurai pensé que de simples moustiques pouvaient me mettre à mal ainsi, jamais plus je ne les sous-estimerai … M’enfin, la nordienne en avait profité pour passer un peu de temps avec moi, ce qui devait lui manquer depuis la disparition de Baël. Bien que ce dernier ne l’attirait que dans des plans toujours plus foireux à souhait, il veillait tout de même sur elle en mon absence et la faisait rire à sa façon, même s’il s’agissait souvent d’humour noir …
Une fois de plus, je me perdis dans mes pensées, continuant à longer la rive des marais pour ouvrir l’appétit des crocodiles dissimulés un peu partout. Ces derniers n’avaient pas perdu une miette de ma promenade, guettant la moindre inattention de ma part pour s’approcher discrètement et m’arracher une jambe en toute impunité. Qu’il croyait ! Ce n’était pas moi le repas pour ce soir, mais bien eux, même si je servais effectivement d’appât pour ces derniers. Il n’y avait rien de plus stupide qu’un crocodile, se croyant au-dessus de toute espèce en ce monde, la moindre forme appétissante à leur yeux devenait une proie … mais nous autres, être intelligibles, sommes bien plus belliqueux qu’ils pourraient l’imaginer, à mon image finalement … à l’image d’un funeste corbeau. Les premiers appâtés commencèrent à se bouger et venir voir de plus près l’encas qui se dandinait devant eux. Sans même les regarder, je pouvais deviner leur présence par l’aura meurtrière qu’il dégageait, propre à chacun des prédateurs. Un premier cherchait à me contourner en montant sur la rive derrière moi, un autre s’était rapproché du bord, espérant sans doute me fausser compagnie une fois à son niveau. Deux crocodiles donc. J’en garderais certainement un pour le repas de ce soir avant de rentrer au bercail, récompense de cette journée de chasse plutôt généreuse.
Ma faux noire en main, j’attendis d’être à peu près au même niveau que le second écailleux pour me retourner et planter le bec du premier qui m’avait prit en filature. Ma réaction assez vive et ma démarche assez radicale avaient alertés le croco tapis dans l’eau trouble. Ce dernier sortit de l’eau d’un coup et chercha à se saisir de ma jambe une fois monté sur la rive, excité par mon agitation semblable à celle d’une proie en panique. Je me tournais alors vers le nouveau venus, debout sur son copain et retirant ma faux de son museau pour l’achever violemment d’un coup de manche dans le crâne.
Garràn – ça va être à ton tour on dirait … quelle chance !