Sous le déluge incessant de la pluie, Melyndil se fraye un chemin à travers les bois sombres de Sylfaën. Les gouttes d'eau perlent sur ses cheveux blonds et ruissellent le long de son visage, mais son détermination reste intacte. Aujourd'hui, il chasse un sanglier, mais la météo rend la tâche bien plus ardue. Son arc, habituellement son fidèle compagnon de chasse, devient presque inutile dans ces conditions. La corde est mouillée, rendant les tirs imprécis et peu fiables. Melyndil maudit silencieusement la pluie qui menace de ruiner sa traque.

Cependant, il refuse de renoncer. Il se fraye un chemin à travers les sous-bois, suivant les traces fraîches laissées par sa proie. Le sol boueux rend chaque pas difficile, mais Melyndil avance, son esprit concentré sur la chasse.

Soudain, il aperçoit le sanglier, une silhouette massive et sombre dans le brouillard de la pluie. Melyndil saisit une branche robuste tombée d'un arbre, la sculptant rapidement en un harpon rudimentaire. Il sait que c'est sa meilleure chance dans ces conditions. Il parvient à passer de branche en branche pour surplomber sa proie. Avec un mouvement rapide et précis, il se laisse tomber sur le pauvre sanglier, enfonçant le harpon profondément dans les chairs de sa victime, l'immobilisant sur place. La chance est avec lui, car cette tactique dangereuse aurait pu lui couter cher si l'animal s'était débattu.

Épuisé mais triomphant, Melyndil contemple sa victoire sous la pluie battante. Son harpon de fortune a été son salut dans cette chasse laborieuse.

La journée s'annonce cruelle, une harde de sangliers a été aperçue, et il s'avère évident qu'il y a une prolifération bien trop importante ces derniers temps. Les elfes ne sont pas enclins à décimer les animaux, mais ils savent aussi qu'il faut savoir la réguler lorsqu'il y a un problème, et c'est le cas actuellement. Une chasse a donc été décidée, réunissant tous ceux voulant y participer. Bien entendu, un nombre d'individus à abattre a été fixé, avec des restrictions sur les jeunes, ou encore les femelles. Il ne faut pas non plus éradiquer la harde ou empêcher son renouvellement.

Melhyndil s'est porté volontaire, toujours prêt à aider sa communauté si le besoin s'en fait sentir. Il a épaulé son arc, ses flèches dans son carquois, et il s'est dirigé vers l'endroit indiqué. Sur place, naturellement, les sangliers ne sont plus là, il faut donc chercher les traces de leur passage. Des poils sur un arbre lorsqu'ils se grattent, des empreinte au sol, des branches cassées. Il y a tout un tas d'indices permettant de les suivre, et ce ne sont pas les animaux les plus furtifs de la forêt, bien au contraire.

Très matinal, s'étant levé aux aurores, il semble être le premier à les trouver, ce qui l'arrange, car une harde aux aguets, et acculée, n'est pas ce qu'il y a de plus facile à chasser. Il s'approche doucement, perché sur une branche haute, dans un arbre, cherchant sa proie, la pauvre victime qui doit succomber sous ses flèches.

Enfin, un spécimen s'écarte, un mâle, âgé, ce qui arrange l'archer. Il encoche une flèche, visant précautionneusement afin d'essayer de ne pas le faire souffrir. La flèche près de son œil, il lâche la corde de son arc, le trait partant à vive allure, et se plantant à l'endroit voulu, abattant le pauvre animal sur le coup.

Une fois que la harde s'aperçoit de cela, elle s'enfuit, laissant à Melhyndil le loisir de récupérer ce qu'il souhaite sur la carcasse.

La chasse est lancée, les sangliers pullulent, comme toujours, et il faut écrémer les rangs afin de ne pas voir pulluler une harde, faisant d'énormes dégâts, voir envahissants les villages par moment. Melhyndil à pris son arc et ses flèches, et il est parti en fin de journée, après avoir regardé le coucher de soleil. Tout le monde sait que c'est la nuit qu'ils sortent, et c'est donc là qu'il y a le plus de chance de les croiser.

Silencieux dans ses déplacements, comme sa race le permet, l'elfe avance en suivant tous les indices mis à sa disposition par les sangliers, peu respectueux de tout ce qui les entoure et qui les gêne. C'est donc bon train qu'il trouve une harde, montant aux arbres pour la suivre en surveillant une opportunité qui se présente.

Il en trouve une quand un individu passe juste en dessous de lui, lui offrant une cible parfaite. Il encoche une flèche qu'il relâche sur sa proie, réussissant à la tuer net sans la faire souffrir.

Dans les profondeurs enchevêtrées de la forêt dense de Sylfaën, Melhyndil se lance dans une nouvelle chasse au sanglier. Son regard perçant balaye le sous-bois sombre, à la recherche de mouvements furtifs et de signes de la présence de sa proie redoutée. Les arbres majestueux se dressent comme des sentinelles silencieuses, tandis que les feuilles mortes craquent sous ses pas légers.

Soudain, un grondement lointain rompt le silence, annonçant la présence d'un sanglier quelque part dans les environs. L'archer retient son souffle, tendant l'oreille pour localiser la source du son. Avec adresse et détermination, il se faufile à travers les sous-bois, suivant les pistes laissées par le sanglier. Chaque mouvement est calculé, chaque geste est empreint de la détermination implacable de capturer sa proie.

Le temps s'écoule lentement alors que l'elfe poursuit sa traque, ses sens aiguisés scrutant les moindres indices laissés par le sanglier. Il sait que la patience est la clé de la chasse, et il est prêt à attendre aussi longtemps qu'il le faudra pour réussir. Enfin, il repère sa proie, cachée derrière un buisson dense. Le sanglier, puissant et imposant, se prépare à la fuite, ses défenses acérées prêtes à se défendre contre toute menace.

Melhyndil retient son souffle, son cœur battant la chamade alors qu'il se prépare à l'affrontement final. Avec une adresse magistrale, il décoche sa flèche, visant avec une précision toute elfique. La flèche trouve sa cible, frappant le sanglier en plein flanc. La bête pousse un rugissement de douleur, mais elle ne recule pas. Au contraire, elle charge avec une fureur dévastatrice, prête à tout pour défendre sa vie. Melhyndil réagit avec une rapidité fulgurante, évitant de justesse les assauts du sanglier enragé. Avec une détermination farouche, il se lance dans la lutte, son couteau à la main, prêt à affronter la bête tête baissée.

Les deux adversaires s'affrontent dans une danse mortelle, chaque coup porté avec une précision redoutable. Mais finalement, après un combat acharné, le sanglier vacille, vaincu par la détermination implacable de l'elfe. Avec un dernier coup décisif, il achève la bête, mettant fin à la chasse dans les profondeurs mystérieuses de la forêt de Tzengah.

Sous la pluie battante de la forêt de Sylfaën, Melhyndil traque silencieusement un sanglier, sa lance fermement tenue dans ses mains. Le temps empêche l'utilisation d'un arc, la corde trop humide, et même mouillée, étant presque inopérante. Les gouttes d'eau dévalent sur son visage et imprègnent ses vêtements, rendant chaque pas plus difficile, mais l'elfe avance avec détermination, son regard perçant scrutant les alentours. Les arbres immenses de la forêt se dressent comme des géants protecteurs, leurs branches alourdies par l'averse incessante. Les feuilles ruissellent d'eau, et le sol boueux glisse sous ses pieds, ajoutant un défi supplémentaire à cette chasse périlleuse.

Un grognement féroce résonne soudainement à travers le sous-bois. L'elfe retient son souffle, ses sens en alerte maximale. Il sait que le sanglier n'est pas loin, caché quelque part dans l'ombre des arbres denses. Avançant avec précaution, il aperçoit enfin sa proie, une masse sombre se mouvant furtivement entre les troncs.

Le sanglier, alerté par la présence du prédateur, charge soudainement, ses défenses acérées prêtes à transpercer tout obstacle sur son passage. Melhyndil plante ses pieds dans le sol glissant, sa lance en avant, prêt à affronter la bête. La pluie frappe fort, brouillant la vision, rendant chaque mouvement encore plus dangereux. Il reste immobile, attendant le moment précis pour frapper. Lorsque le sanglier est à portée, il esquive habilement sur le côté, utilisant la force de l'animal contre lui-même.

D'un geste précis et puissant, Melhyndil enfonce sa lance dans le flanc du sanglier, visant un point vital. La bête pousse un cri de douleur, mais elle continue de lutter, sa rage et sa peur décuplant sa force. Le chasseur serre les dents, tenant fermement sa lance, utilisant tout son poids pour maîtriser la créature en furie. Les deux adversaires glissent et luttent dans la boue, le bruit de leur combat se mêlant au martèlement de la pluie. Enfin, après une lutte acharnée, le sanglier s'effondre, épuisé et blessé mortellement. Melhyndil retire sa lance avec difficulté, ses bras tremblants sous l'effort et l'adrénaline.