Sujet: Re: Chasse aux sangliers Mar 1 Jan 2019 - 23:16
Après un long voyage, Neivin arriva a Kastalinn. Il n'avait pas un sou en poche, c'est pourquoi il se rendit dans la foret pour chasser une proie et la revendre. Une fine nappe de neige couvrait le sol, et le vent fessait vibrer les branches, ce qui produisit un son agréable, ajouté a cela le chant des oiseaux, c'est avec bonne humeur que le katzmann se mit en traque de sa proie.
Il trouva bien rapidement une piste, des excrément sur le sol. Ce n’était pas bien difficile avec un sol entièrement blanc, il renifla la piste et la suivit, marchant prudemment pour ne pas éveiller les soupçon de la bête. Il arriva dans une petite clairière et écarta les branches d'un buisson pour voir ce qui s'y trouvait au-delà. Et l'argent pour le repas d'aujourd'hui était la, un bon gros sanglier dodu avec une fourrure qui vaudra un bon paquet de pièce d'or.
Malheureusement, écarter le buisson fessa du bruit, et le sanglier senta une présence et se tint immobile. Le sanglier n'avait pas l'air d'avoir repéré son emplacement, aussi il sortit un arc et commença a le bander en direction de sa proie. Les deux êtres était immobile, prêt a agir au quart de tour.
Une flèche siffla a travers la clairière, se dirigeant vers la tête de la bête. Le sanglier réagit avec vivacité, courant de toute ces forces, mais il ne fut pas assez rapide et la flèche se logea dans son corps. L'apprentie chasseur n'avait pas le temps d'encoché une deuxième flèche, il rangea son arc, se mit a quatre pattes et coursa le sanglier a vive allure. Il le rattrapa et sauta dessus, plantant ces griffes dans sa chair. Ce fut alors un véritable rodéo, le sanglier se débattait dans tous les sens et se cogna contre un arbre pour tenter de se déloger de ce chat qui le chevauchait. Il profita de l'impact contre l'arbre qui ralentit la cadence du sanglier pour sortir son couteau d'une main et le planta dans la tête du sanglier. Celui-ci s'effondra dans la neige, mort.
Le calme retomba sur la foret, et les oiseaux, effrayé, avait cessé de chanter. Seul le son du vent était encore audible. Il commença a dépecer l'animal, retirant sa peau. Il garda aussi le reste, la viande vaut tout de même son pesant d'or. Il rangea la fourrure du sanglier, pris la carcasse sur les épaule et commença a se diriger vers la ville pour vendre son butin, mais remarqua son erreur que trop tard. Mince, j'aurais du retirer la peau après... j'ai du sang qui commence a couler sur le cou beurk...
Sujet: Re: Chasse aux sangliers Jeu 3 Jan 2019 - 15:45
L'aurore s'éveillait encore entre troncs saisis par la nuit qui restaient là plantés dans la couverture de neige épaisse. L'air cristallin nimbait le sous-bois d'une nappe pâle et paisible.Dans les branchages commençait à peine à s'ébouriffer le plumage, le petit peule volant des arbres. Bientôt ils chanteraient la symphonie perçante et matinale du lever du soleil. Mais pour l'heure tout restait encore somnolant et pétrifié.
Seuls les pas frottés sous la platitude des appendices qu'il portait aux pattes, brisaient discrètement le silence ambiant.
Yavik avait vu cette pratique de chasse lors de l'une de ses propres expéditions dans les terres enneigées environnant Kastalinn. C'était un petit groupe de chasseur humains qui évoluaient avec bien plus d'aisance dans la neige épaisse. Leurs alors pas ne s'y enfonçaient pas bien qu'elle fusse particulièrement molle suite à une petite tempête la nuit précédente. Cela avait intrigué le chasseur au long nez et il avait remarquer en les suivant que leurs traces étaient gigantesques.Il les avait vus au loin et ils ne semblait pourtant pas avoir des jambes de géants. Par conséquent comment pouvaient ils avoir de si gros pieds pour faire de si grosses traces dans le manteau blanc. Les ayant pistés sans se faire repérer il avaient remonté leur piste pour comprendre la raison de ce prodige.
Au soir ils s'étaient réunis autour d'un feu sous le couvert d'un bloc rocheux qui les protégerait d'éventuelles chutes neigeuses durant la nuit. Maître-Renard tapis derrière une souche renversée les avait observé en grelottant de temps à autres pour lutter contre le froid et le sommeil, jusqu'à ce qu'ils finissent par s'endormir eux même. Alors s'étant approché plus encore jusqu'entre leurs paillasses, il avait examiné en détail à la lumière vacillante du feu mourant, leurs équipements et leurs armes de chasse déposés à leurs cotés. Quand l'un d'eux s'éveilla quelques peu entendant quelque chose, le renard était en train de faire les premiers pas de son replis une fois son larcin accompli. Tenant dans chaque main l'une des deux raquettes de lanières de peau de phoques quadrillées et tendues sur un ovale de bois cerclé. Il s'était figé et avait souhaité se fondre dans le décors pour ne point être vu en plein vol.
L'homme embrumé d'un premier sommeil avait scruté les alentours d'un œil hagard avant de se laisser retomber sous sa couverture de peau d'ours et de se remettre à ronfler en quelques secondes.
Yavik fila encore plus silencieusement jusqu'à être hors de porté et détaler avec son petit butin.
Et voila que ce matin il va les essayer pour remonter la piste d'un vieux mâle mourant qu'il sait avoir son territoire dans les parages. L'approche est plus rapide et moins éreintantes, l'homme renard survole pour ainsi dire les douces ondulations de la froide surface blanche . Ses pattes fines ne s'y enfoncent plus, ne le contraignant plus à de grandes enjambées pour pouvoir faire un nouveau pas devant lui. Là au contraire il restait au dessus et pouvait même enchaîner une allure intermédiaire qui améliorait l'approche et l'effet de surprise. C'était là, dans le renfoncement de cette marre asséchée depuis longtemps avant l'hiver., le vieux sanglier s'y était fait un nid de terre battue et de feuillages entremêlés, creusé au travers de l'épaisse couche de neige. Le renard arriva juste en face de sa cible. lentement, tout d'abord puis a chaque pas un peu plus vite. le chasseur couvrit les quelques dizaines de mètres qui le distançaient de cette cuvette et quand il parvint au bord de celle-ci, il ne laissa aucune chance au cochon venu qui roupillait encore. Il étira son coude derrière lui et amena l’empêne de sa flèche à la commissure de ses lèvres avant de plisser le regard et de retenir sa respiration.
L'attaque fut rapide, nette, unique et parfaite. La flèche s'enfonça derechef en pleine tête, juste derrière l'oeil de la bête qui sursauta spontanément en recevant l'impact avant de retomber sur sa couche, secoué de spasmes involontaires et funestes. Yavik ne bougea pas. Il regardait satisafit mais impassible. L'esprit du sanglier s'évapora dans l'air en une volute glacé quand il poussa son dernier souffle.
Yavik s'engagea sur la pente de la cuvette en levant son arc et son couteau au dessus de lui tandis que ses raquettes le laissaient délicatement glisser jusqu'en bas.
Au lever du soleil, il y aurait un feu panoramique dans le ciel pâle et un cercle de sang dans la blancheur immaculée de la terre.
Sobek E. Grey
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Sobek Elpoemer avait accepté, avec une hésitation significative, de se joindre à une cabale improvisée, instiguée par des sorciers de niveau intermédiaires issus du Désert. Il s'agissait là de la branche Exilée la plus puissante, la plus répandue, et également au plus haut degré de culture concernant les disciplines occultes.
Sobek avait participé, de loin en tant qu'apprenti, à diverses réunions au cours des années précédentes et savait donc à peu près quel genre d'individus il trouverait en la forêt de Kastalinn. Dans les souvenirs de l'apothicaire dansaient des images flatteuses d'anciennes connaissances, des gens de culture et desquels on pouvait tirer au pire une bonne compagnie, mais bien souvent de sages apprentissages.
Ces retrouvailles, face à face, mettaient toujours l'Exilé mal à l'aise. Il ne détestait pas plus les interactions sociales que revoir les siens, mais...
Crocodile
Quelque chose d’éminemment dangereux flottait dans l'air depuis quelques temps. Son agresseur nocturne, hypnotique dandy encore inconnu, cette voix murmurant son nom partout où il allait, et ce sentiment de dissociation qui traversait constamment Elpoemer. Qu'importe où ses posaient ses yeux, où œuvraient ses sens, il était sempiternellement contemplatif et s'inquiétait de ces signes avant coureurs. Mais qu'indiquaient-ils exactement ?
Comme il déambulait, seul dans une forêt imperméable aux troubles de la civilisation, ses iris se perdirent dans le vert smaragdin, tandis qu'il passait en revue plusieurs possibilités de ce qui l'affligeait. Finalement, après avoir fumé une bonne pipe pleine d'opium, Sobek décréta devoir subir les affres de son inexpérience ; il doutait de ses capacités en situation de nouveauté totale, rien de très anormal. Cela devait le travailler à tel point qu'il en venait à relier les événements entre eux, à repenser le passé comme quelque trame élaborée, une paranoïa courante chez les consommateurs de drogues. Il s'était pensé à l'abri des symptômes car il les connaissait que trop bien, mais même le meilleur des médecins peut tomber malade. N'est-ce pas ?
Assis là en tailleurs, tenu au chaud par le feu verdâtre qui crépitait de manière chaleureuse en son crâne de fennec posé à même le sol, l'Exilé ferma les yeux et les rouvrit dans l'Immatériel.
Il pouvait désormais passer d'un Monde à l'Autre sans mal, tant que sa flamme pyromancienne servait de catalyseur, et accomplissait chaque jour au moins une marche dans l'au-delà. Le terme de «marche» pouvait être équivoque aux oreilles des non-initiés, tant il invitait à concevoir l'exercice comme un acte physique et conscient, mais il signifiait au contraire pour les arcanistes un abandon total des sens empiriques au profit de l'ouverture de l'âme aux aléas mystiques. En d'autres termes, le corps du chaman se voyait livré aux énergies ambiantes chargées de procurer au sorcier les visions nécessaires à l'appel de sa transe. Bien entendu, on pouvait "demander" ou "aiguiller" ses marches spirituelles, mais poser des conditions aux Esprits pouvait avoir des conséquences aléatoires, désastreuses parfois, comme on ignorait souvent à qui -ou pire, à quoi- on avait affaire dans l'Au-Delà.
Aujourd'hui, la cabale d'exilés devait avoir importuné un bien sombre fantôme.
Sobek Elpoemer était à leurs côtés, dans l'ombre, à épier malgré lui. Il voyait des magiciens originaux, aux tissus fantastiques, aux bâtons toujours plus gros, et aux mots éloquents. Il contemplait des glyphes élaborées, issus des Enfers -quoi que cela fut- ou des Dieux, et écoutait attentivement leurs histoires toutes plus alambiquées les unes que les autres. Des Hommes, des Nagas, des Stryges, des Vampires, rassemblés en un même endroit pour palabrer.
Ils étaient tous héros, tous magnifiques et grandioses, dans leurs chapeaux, crânes ornementaux, et artefacts puissants. L'un disait venir d'un pays de nains, à l'Histoire capitale, tandis que l'autre rêvait de remplir les bibliothèques des Contes de sa Terre. Une elfe glissa même à l'oreille d'un abyssal qu'elle le trouvait fort beau, et que les bois étaient accueillants aux amours fugaces. Ils étaient tous réunis, pour célébrer leur singularité dans la collectivité. Tous avaient quelque chose d'extraordinaire. Certains apprentis maîtrisaient des sorts inconnus à l'Exilé, qui dans l'ombre observait impassiblement le spectacle, et allaient jusqu'à démontrer leur maîtrise devant tout et tous. Mais à chaque fois qu'un individu accomplissait ses preuves, on venait faire plus flamboyant, plus puissant, plus énigmatique. À chaque sortilège son contresort, et à chaque grimoire son annexe. On exposait des livres aux mages les plus anciens, dans l'espoir de se faire un nom dans les Bibliothèques, on vendait des philtres d'amour aux mêmes vieillards -souvent mariés- dans l'espoir que le corps puisse offrir à l'âme ce que le manque de talent niait bien souvent.
On se livrait à une orgie.
Et Sobek Elpoemer, toujours invisible, impénétrable dans sa transe à toute émotion, voyait se mouvoir dans les ténèbres un mal primordial, qui accablait de silence toute cette inaudible cacophonie. Il ne saurait dire avec exactitude s'il était réellement seul dans les limbes, car il lui semblait parfois sentir la présence d'autres magiciens discrets, mais il n'était ni en état ni d'humeur à se livrer de nouveau aux cogitations. Le mage observait seulement, laissant le groupe de sorcellerie jacasser dans les bois de Kastalinn, malgré les chasses en cours, malgré les prédateurs rôdeurs, au détriment de l'exercice de la magie. Entre les chapeaux pointus, les tatouages luisants, les lèvres avides de sociabilisation -car les mages sont souvent ostracisés en raison de leur différence- glissait une ombre indicible et menaçante. Sûrement ils l'auraient vue, s'ils n'étaient pas affairés à autre chose, et sûrement Sobek les aurait prévenus, si son âme ne se livrait pas à une moquerie profonde de la condition de ses semblables.
Il les trouvait faux. Arrogants. Avides de reconnaissance, des enfants mal aimés.
Crocodile
Et lorsque la goule tapie dans l'obscurité, hurlante de perdition, se projeta sur l'Assemblée, ce fut à peine si l'Exilé esquissa une moue de tristesse. Il vit l'air se dilater, pour se remplir de nouveau, plein d'une fatalité imminente, et les nuages gronder à la mort foudroyante.
L'instant d'après Sobek entendit le fracas du tonnerre et s'éveilla au beau milieu des sorciers, ses frères, qu'il avait jusque là observé depuis l'Immatériel. Ils étaient calcinés pour la plupart, totalement explosés pour d'autres, mais tous étaient morts. L'un d'entre eux, visiblement résistant au courant électrique trouva la force de parler au turban noir et rouge qui se trouvait au centre de l'impact de la foudre.
- Mon frère... à l'aide... Oh mes livres ! Oh mes... Mais déjà une main mâte et aux doigts fins venait étouffer sa bouche. Presser sa sortie respiratoire de telle manière que l'homme en trembla d'effroi.
C'était l'un de ceux qui vantait ses écrits aux vieux Sages. Il avait déjà usé bien assez souvent de sa parole aujourd'hui, abusé même. Voilà le problème que l'esprit d'Elpoemer avait oublié -soit-ce par sélection ou car les assemblées étaient rares- ; ses «collègues» étaient de bien tristes Sires portés par une estime de soi bien trop développée. Ils aimaient à venir narrer leurs exploits, promettre monts et merveilles, et enjoliver leurs existences le temps de quelques instants grâce aux Sabbats. Une manière mégalomane d'asservir l'usage des arcanes à leurs vies qu'Elpoemer exécrait.
Alors, comme il rallumait sa pipe d'opium au beau milieu de cette triste réunion de cadavres fumants, le sorcier au turban enjamba les tas de chaire cendrés pour se perdre de nouveau dans les recoins mystérieux de la forêt. Chasser le sanglier était fort plus divertissant que de côtoyer ces idiots.
Son corps se mélangea aux ombres, avant de localiser et de fondre sur une proie isolée qu'il tua d'un coup d'épée. Net et concis.
Et lorsqu'il revint vers Mara, laissée en tant que gardienne de ses effets personnels à l'entrée de Kastalinn, Sobek Elpoemer était orné d'une chevalière en or qu'il trouva au milieu des macchabées.
Sujet: Re: Chasse aux sangliers Jeu 10 Jan 2019 - 6:50
Une approche silencieuse. une progression fine et attentive le ventre flirtant avec le tapis de feuilles roussies par le temps et les saisons passées. Son dos s'y confondant presque à la perfection. Yavik rampait une patte après l'autre dans ce sous-bois foisonnant, en ses cimes, du chant des oiseaux.
Sa truffe sombre et humide plantée en pointe de son long museau s'agitait dans la dégustation olfactive d'une promesse de chasse fructueuse. Il ne savait pas encore où exactement ce parfum musqué et porcin dissimulait sa source.Mais ses sens ne pouvaient le tromper sur la proximité de celle-ci. Car il y avait bien déjà plusieurs heures déjà qu'il remontait cette piste qui tantôt s'amenuisait au gré des courants d'air pour l'instant d'après devenir entêtante et prononcée. Le capricieux élément d’Éole avait beau tenter de se jouer de lui et de faire perdre toutes traces de ce doux parfum de bête sauvage. La persévérance du renard lui interdisait de se laisser distraire et l'encourageait à tenir bon sa traque. Ainsi avait il marché longtemps, remontant cette piste prometteuse mais rendue encore incertaine par les caprices du vent qui donnaient des airs de girouette malicieuse à sa progression sylvestre. Mais depuis déjà une poignée de lieux et d'arpents la flaveur s'était intensifiée. Le vent avait beau maintenir ses capricieuses virevoltes, le nez du chasseur ne pouvait être floué. La bête était proche. Il le sentait!
Sa conviction eut raison de ne rien lâcher. Car au loin, derrière ce qui s'annonçait être un fourré de fragonnettes d'un vert profond, s'agitaient en de caractéristiques grognements les mouvements d'un sanglier qui devait retourner l'humus et la litière forestière de sa hure avide. Les coin était riche en champignons, vers et autres petites bestioles qui grouillaient a l'ombre des feuilles mortes. L'animal ne s'y trompait pas et festoyait en toute inconscience du danger roux qui lentement approchait. Le chasseur a chaque pas qu'il faisait amenuisait cette distance qui le séparait d'une rencontre chasseresse et de l’inéluctable confrontation qu'elle impliquait. Le renard en avait déjà la pépie et salivait d'envie, se gardant bien de haleter d'appétit pur n'émettre aucun bruit. Patiemment il déglutit. Cette fringale prédatrice saurait bien attendre que la promesse se change en acquis.
la distance était désormais idéale, quelques dizaines de coudées tout au plus. Il était temps de s'armer. Le chasseur passa la main dans son dos et pinça d'infinies précaution l’empêne d'une flèche qu'il glissa alors hors de son carquois. La positionnant sur son pas de tir, il la maintint d'un doigt tandis qu'il se relevait lentement pour faire face et armer un tir qu'il espérait parfait. Mais alors qu'il bandait cette corde archère et qu'il entamait prudemment les derniers pas. Sous l'un de ceux-ci une brindille craqua. Yavik fit une grimace et ce qu'il redoutait arriva.
Alerté par ce petit bruit sec, la proie comprit qu'elle n'était plus seule dans le sous-bois. Dans le doute et par instinct de préservation, elle tenta de prendre la fuite en fonçant tête baissée et sans chercher a savoir, au travers du buisson. Une option regrettable et maladroite, se dirigeant involontairement vers le chasseur qui avait mis en joue le fourré piquant. la rencontre du métal aiguë et de l'os sous le cuir fut percutante. La perforation en fut profonde tant les deux projectils, l'un vivant l'autre mortel, fut puissante. Le sanglier fit encore quelques pas dans son élan et s'effondra groin en avant dans la litière. Probable qu'il huma encore une fois le parfum gourmand des champignons qui l'avaient mené ici. Mais tout s'estompa définitivement pour lui. La douleur, l'espace et le temps.
Yavik, renard habile souriait de satisfaction, la prise était conséquente et les trophées seraient bons!
Sujet: Re: Chasse aux sangliers Ven 18 Jan 2019 - 8:20
"Dans le Ventre de Pierre"
"Ah! enfin! vous v'là mes ptits gorets!" Marmonna entre ses moustaches messire Renard alors qu'il retirait son long museau d'entre les branches vigoureusement feuillus d'un taillis de châtaigniers. En contre bas de la pente assez raide du sous-bois forestier était allongé dans le sol tel un géant endormi, une longue pierre grise, un énorme dolmen effondré qu'avaient saupoudré de feuilles mortes les charmes et les frênes qui l'entouraient.
En dessous de son ventre minéral et froid avait été creusée à même la terre, par le temps et les créatures de la forêt, un renfoncement d'une poignée de mètres de profondeur. C'était un abris passager pour tous mais nulle créature ne sentait de s'y installer durablement tant le lieu était mal placé, trop évident et imprégné d'odeurs ou de traces bien trop antagonistes pour être ignorées . Mais lorsque qu'une forte pluie ou un violent orage venaient s'abattre sur cette face anguleuse des contreforts de la forêt encore peuplée d'arbres mais quoique plus dégarnie, il était toujours bienvenu de se trouver un refuge éphémère pour laisser passer le gros grain sans finir détrempé ou foudroyé.
Le chasseur les recherchait depuis plusieurs jours déjà. Au point qu'il songea même qu'un autre prédateur leur avait déjà mis la patte dessus. Mais non finalement ces six petits marcassins là avaient joué de bonne fortune en réussissant à survivre ces quelques jours en tenant leur rangs de petits froussards encore serrés et indemnes. La prudences leur avait sourit jusqu'ici mais c'est maladroitement car n'imaginant pas que le Renard était sur leur piste, ils trouvèrent refuge dans ce lieu.
Il faut bien avouer que Yavik ne pensait pas les trouver là. Il y passait même un peu "par hasard" Mais le doux parfum du petit marcassin frétillant et couinant lui avait chatouillé la truffe quand il chemina sur le haut de la butte forestière. Il s'était alors approché silencieusement pour vérifier que les pauvres petits orphelins étaient bien là où il le pensait. Et ça n'avait pas loupé. Son nez lui avait donné l'indice. Mais se sont ses oreilles qui lui révélèrent l'endroit exact.
La ribambelle de porcelets sauvages se tenait là en dessous. Il entendait leurs petits grondements nasillards et couineurs. Les pavillons de ses oreilles pointues frémissaient aux roulements nerveux de leurs petits sabots aiguës frappant la terre durcie de cet humble havre sylvestre.
Le chasseur ne voulait pas les manquer cette fois-ci ! s'il pouvait en attraper le plus possible c'était préférable. Le soucis avec ces petites bêtes là c'est qu'au moindre bruit ils filent comme des flèches dans toutes les directions pour désorienter d'éventuels assaillants avant de se rejoindre un peu plus loin attirés les uns aux autres comme des aimants. Certes il arrivait parfois que certains se perdent mais Yavik comptait s’emparer de bien plus. Au moins deux d'ailleurs! Un seul n'aurait servi à rien. C'était un minimum pour ce qu'il avait à en faire. Mais Non! il y en avait six! six beaux marcassins ronds et velus! Assurément qu'il préférait ne pas avoir à - encore - désolidariser cette famille de sanglier . Il avait déjà tué la Laie il y a quelques jours ... il ne pouvait pas faire ça aux petits. ça aurait été trop cruel **moue jouant sadiquement d'une fausse compassion**
**Ca m'en ferait trois paires! Trois magnifiques paires ...**
Mais comment faire pour les prendre tous en même temps... comment faire pour n'en perdre aucun ... Le renard cogitait en plissant finement ses paupières aux longs cils noirs. Puis elles s'ouvrirent subitement et un sourire malicieux se dessina aux commissures des babines de Goupil. Il fit demi-tour et quitta les lieux en catimini pour n'y réapparaître qu'une poignée d'heures plus tard avec, roulé sous le bras un drap volé sur le fil d'une lavandière dans l'une fermes qui bordaient une clairière des environs.
Renard avança jusqu'au bord du géant de pierre endormi et surplomba la scène attendrissante des marcassins gentiment assoupis en un rond douillet de groins ronflant, de petits jambons dodus et de pelages mouchetés agités de petits spasmes enfantins.
Renard lança le drap en l'air et le déploya au dessus des marcassins, les bordant d'un drap frais pour dans cet ultime sommeil qu'il leur réservait, leur offrir également un linceul. "Bonne nuit les petits .. hihihi" chuchotat-il quand la grande pièce de tissus blanc recouvrit la petite fratrie porcine.
La couvrante devait être fort douce et confortable puisque les petits sangliers ne s'éveillèrent en grouinements affolés que lorsque le marchand de sable, qui en leur sautant dessus, les eut ensachés en s'emparant prestement du drap qu'il ferma d'un gros nœud. Ses petits prisonniers dans le drap, Yavik balança ce baluchon sur son épaule et sifflota glorieusement la satisfaction de sa prise.
Ca n'était pas seulement une paire .. mais bien trois qu'il allait pouvoir offrir à ces demoiselles qu'il courtisait en ville ... et puis le marcassin c'est si fondant en bouche! il en salivait déjà!
Le Marchand
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Sujet: Re: Chasse aux sangliers Mer 23 Jan 2019 - 12:26
Rapport de récolte :
Neivin récolte 1 défense de sanglier. Il gagne 5 points de métier ainsi que 5 points bonus.
Commentaires sur le RP : Bienvenue chez les chasseurs. Comme tu le sais, les métiers de récolte sont limités à une récolte par semaine par lieu de récolte. La réinitialisation se fait tous les lundis à minuit. Il n'y a pas besoin d'attendre le passage du juge pour récolte la semaine suivante. Bon courage pour la suite !
Rapport de récolte :
Yavik récolte 6 défenses et 3 cuirs de sanglier. Il gagne 10 points de métier ainsi que 10 points bonus et 1 os doré.
Commentaires sur le RP : Rien à dire. À bientôt pour de nouvelles chasses !
Rapport de récolte :
Sobek récolte 2 défenses et 2 cuirs de sanglier. Il gagne 5 points de métier ainsi que 5 points bonus et 1 os doré.
Commentaires sur le RP : Rien à dire. À bientôt pour de nouvelles chasses !
Sujet: Re: Chasse aux sangliers Mer 23 Jan 2019 - 17:45
Yavik en était persuadé, il n'y a avait rien capable de l'atteindre depuis qu'il avait cette cuirasse végétale. Du lierre mes bons amis! une cuirasse de lierre!! et magique encore! capable de se ranger discrètement toute seule. Le renard n'avait jamais porté d'armure et encore moins ensorcelée. Il y prenait terriblement goût et s'était amusé à voir jusqu'où il pouvait aller la résistance en se donnant des coups de poignard tout seul sans que ça lui fasse le moindre mal. L'armure se reformait de ses entailles à chaque fois. c'était tres distrayant pour lui . Mais comme l'étoffe protectrice avait largement faites ses preuves avec les armes tranchantes, il voulut voir si elle était aussi solide face a une attaque de perforation.
Pour se faire il eut sa petite idée. Il allait lui falloir le concours d'une bête assez puissante pour tester la chose. Il s'équipa donc du collier sur lequel était installée sagement l'armure de lierre et s'équipa naturellement comme pour toute bonne partie de chasse. a savoir son arc, son carquois plein de flèches acérées et fort bien équilibrées par ses bons soins. Ainsi que son couteau et une besace ... juste au cas où il croiserait quelques cèpes ou des pieds-de-moutons. ...
Il chercha un moment une première piste qui finalement ne donna rien. Puis au détour d'un taillis il découvrit une belle crotte de sanglier toute fraîchement pondues... ha mes amis si vous saviez comme pour un chasseur, l'odeur d'une scelle de cochon sauvage , bah ça sent bon! ça sent la piste récente et la traque à proprement dit peut commencer. L'homme-renard, son arc déjà prêt a faire feu au cas où il soit pris par surprise dans la rencontre inopinée de ce poilu de porcin au détour d'un tronc mort. Mais non fort heureusement l'approche se passa à son avantage, le sanglier ignorait encore que le prédateur l'avait déjà localisé.
Mais chut! le voila qui vient par ici! Yavik grimpe dans le vieux houx et se prépare. iL ôte son arc et son carquoi et Il attend.. Il attend ...encore un peu ..et là le sanglier passe juste en contrebas. C'est le moment! Le renard sors de sa cachette et atterrit d'un bond sur le dos voûté du sanglier. La bête pousse alors un cris de frayeur enragée et s'ébroue, se cabre tourne sur lui même plusieurs fois et fait valdinguer dans tous les sens son cavalier roux qui s'agrippe de toutes ses forces jusqu'a ce que le cochon indomptable finisse par avoir raison de sa pugnacité. Yavik dans un glapissement s'envole sur deux mètres et roule dans les feuilles tandis que le sanglier pousse un hurlement glorieux! il a la bave au groin, les oreilles dressées, sa queue et son regard porcin haineux! Yavik lui est tapis dans les feuilles, dans ce face à face, il jubile d'un air malicieux et provocateur dessiné sous sa truffe moire. Il sent que ça va venir .. allez ... vient maudit cochon! Lance toi!
"ppprrrrttt!!" Le renard tir la langue et postillonne pour narguer la bête en rôgne! ça y est c'est parti! l'animal grogne bravache et fonceur et s'élance de toute sa rage versle renard qui se redresse. déglutit ense disant que finalement c'était peut être pas si bonne idée que ça ... et puis ... trop tard! il faut aller jusqu'au bout! il s'arqueboute sur ses pattes , adopte une posture de réception et prend une grande inspiration juste avant que sanglier ne le percute.
*BOWRmf!!* Yavik se vide comme une bodruche de l'air qu'il vient d''inspirer et prend la charge de plein fouet dans le buffet! il doit avoir le repas du midi celui de la veille et le souvenirs des précédents qui durent se retrouver sans dessus dessous et comme qui dirait ... ya pas de doute "j'l'ai sentie passer!" mais a part ça rien de casser, pas de blessure avec les défenses. pas de fracture de côtes avec la force de l'impacte.Yavik l'aurait ressentie immédiatement. ça allait même plutôt bien. Le cochon poussait tant qu'il pouvait sans vraiment voir où il allait ...déterminé et tête baissée, espérant peut être écrabouiller son odieux passager contre un tronc d'arbre ou une souche.
Mais le Renard ne lui en laissa pas le loisir. C'est bien beau les tests de resistance de sa nouvelle cuirasse .. mais il était aussi là pour chasser. Yavik dégaina son poignard et l'enfonça sans plus attendre dans la gorge du sanglier. il le perfora ainsi de trois coups mortels alignés en une "boutonnière" fatale. D'énervement et de rage le sanglier passa à calme et trépassé, se vidant dans la litière aussi vite qu'il y avait couru et s'éteignit paisiblement dans les bras du chasseur qui tenaillait son imposante trogne jusqu'aux derniers instants...
Quand se fut terminé, yavik se laissa basculer en arrière dans les feuilles en haletant après l'effort. il se tapota sur le ventre doucement. Présageant peut être d'une faim attisée par cette prise imposante ou plus probablement qu'il était bien content des caractéristiques fantastiques de cette Verte-Etreinte. .. n’empêche qu'il avait quand même faim ... enfin si son estomac acceptait quoi que se soit apres une telle charge ...
Neivin
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Dieu du Stadium (1ère édition)
Alchimiste (Artefact)
Sujet: Re: Chasse aux sangliers Jeu 24 Jan 2019 - 19:52
Le katzmann rentra a Kastalinn pour vendre le produit de sa dernière chasse, un sanglier dont la capture ne fut pas chose aisé. Il se dirigea bête sur le dos vers l'échoppe d'un tanneur locale qu'il avait rencontrer ce matin.
L'homme était affairé a son travail, il mettait de nombreuses peau en tout genre a tremper dans de grandes bassines d'eau. Neivin s'avança, posa son sanglier sur le sol et lui tendit la peau de celui-ci qu'il avait dépecer précédemment.
Voici la peau de sanglier comme convenu, cela fera donc 40 pièce d'or comme vous me l'avez dit ce matin Le tanneur pris la peau et l'inspecta sous toutes ces coutures. Il soupira, mains sur les hanches, et demanda l'air dépité Mais dis moi, qu'est ce que c'est que ces écorchures partout sur cette peau? Oups se dit Neivin je crois que je ne vais pas avoir mes 40 pièces d'or Il prit un air un peu genée Et bien ce sont... des griffures Vous ne pouvez pas chasser correctement avec un arc comme tout le monde? cette peau est bien amoché continua t'il avec son air toujours dépité. Je veut bien vous en donner 20 pièce d'or, mais pas plus. 20 pièce d'or? mais ce n'est que la moitié du prix! s'exclama Neivin, déçu. Et bien la prochaine fois, ne m'amenez pas une peau bousillé. Oh, et pour le reste de votre sanglier, je prend également la viande. Les chasseurs ont pour habitude de me donner leur proie en entier, vous n'avez pas a vous embêter a la dépecer. Je vous prend la viande pour 10 pièce d'or. Ça me va
Le chat repartit, 30 pièce d'or en poche. Ce n'était pas grand chose quand il pouvait simplement gagner une centaine de pièce d'or en bousculant la bonne personne. Ce n'était en tout cas pas suffisant, et il lui fallait chasser de nouveau, ce qui ne l'arrangeait pas. Il voulait passé l'après-midi a s’entraîner sur sa magie. L'apprentie mage était en train d'apprendre la géomancie. Bien que il utilisait principalement le feu, apprendre les bases des autres écoles ne pouvait être que bénéfique. Bon, et bien je vais devoir allier chasse et entrainement aujourd'hui
Il se rendit de nouveau dans la foret, pensif, imaginant un stratagème pour capturer un sanglier en prenant en compte son faible niveau dans ce domaine. Propulser magiquement un gros rocher pour assommer un sanglier n'était évidemment pas une option.
Neivin arpenta pendant quelques dizaines de minutes la foret avant de trouver sa cible, un sanglier qui mâchouillait tranquillement de l'herbe. Posant ces deux mains sur le sol, il y fit couler de la magie qui serpenta en direction du sanglier. La terre se mit a bouger et s'enveloppa autour du sabot de la pauvre bête qui poussa un cri de surprise. Neivin se releva et approcha doucement la bête, sortant son épée et luttant de toute ces forces contre le sanglier qui essayait de s'évader de son emprise terrestre en se débattant comme un diable. Mais le sanglier ne parvint pas a vaincre la magie de l'apprentie, et Neivin qui était arrivé devant lui donna un violent coup de manche dans son crane.
Et bien se dit t'il, surpris de sa progression Je ne pensais pas que ça aurait marché, j'ai bien progressé. Peau en parfaite état, entrainement réussi, le fait qu'il soit vivant pourrait même me rapporter davantage, une excellente après-midi en somme.
Pourfendeur de Skarniens (Event)
Chasseur de poules (Event)
Jack'o'Piñata (Event)
Héros de l'Est (Event)
Hommage de FrörHeim (Event)
Rival des Acolytes de la Convergence (Event)
Sculpteur de citrouilles (Event)
Sculpteur fidèle (Event)
Soldat de la Milice (Faction)
Adaptation (Spécialisation)
Chasseur invétéré (Artefact)
Voyageur de la Caverne Mystérieuse (Quête)
Votre rôdeur préféré (Event 10 ans)
Sujet: Re: Chasse aux sangliers Ven 25 Jan 2019 - 9:22
Lentement, le minotaure s'accroupit devant la dépouille. L'animal, de toute évidence, avait été tué sur le coup. La plaie béante dans son poitrail était si large que même lui aurait presque put y glisser l'un de ses doigts noueux.
Doebroksh ne savait trop quoi penser. Une telle arme changeait radicalement les choses et il était bien incapable de trancher s'il s'agissait d'une mauvaise ou d'une bonne nouvelle. Certes ses talents de pisteur et ses connaissances de la nature ne s'improvisaient pas, mais cet arc rendait les choses plus… facile. Trop facile.
Il se redressa, l'arme en question au poing. Finement ouvragée, une fourrure était représentée d'un bout à l'autre du bois orangé. Aux deux extrémités étaient stylisée des mâchoires lupines d'où jaillissaient la corde de l'arc. Une troisième mâchoire venait compléter cet aspect si étonnant à la poignée, recouvrant le dos de son poing comme un petit bouclier. Lorsqu'il décochait ses flèches avec cet arc, la gueule crachait littéralement ses traits. Avec une puissance dévastatrice qui plus est, trahissant sa nature magique. Il avait d'ailleurs remarqué que les petites gemmes incrustées dans les orbites des trois têtes luisaient faiblement lorsqu'il bandait la corde.
Un tel don n'était un outil de chasse. Il en retirait la saveur même, ce fameux frisson procuré par la traque et la confrontation avec sa proie. Dès lors qu'elle était dans son champ de vision, celle-ci était condamnée. A l'avenir lors de ses séances de chasse il se contenterait de son banal arc offert par Orekary.
Hors de question toutefois de jeter cette nouvelle arme. Sa valeur dépassait de loin tout ce que Doebroksh possédait et venait de prouver son efficacité. Rien que songer à comment il l'avait obtenu le laissa songeur. Pour être intervenu à la bataille de Kastalinn lors de l'arrivée des Skarnien, cet arc portant le nom de Renarc lui avait été offert en plus d'un plastron tout aussi précieux qu'il devrait faire ajuster. Pourtant… méritait-il de tels présents ? Sa présence avait au mieux été anecdotique, lui-même balayé comme une poupée de chiffons par la démonstration de puissance de la leader des miliciens. Selsya… Rien que de songer au pouvoir qu'elle détenait, il en avait des frissons.
Réfléchissant en silence dans le sous-bois, il finit par tirer son coutelas du brassard à son poignet. Que la chasse du jour ne lui ai pas apporté le plaisir souhaité ne changeait rien à son résultat. Il avait une carcasse à vider et de la viande encore chaude à ramener aux Moj'Hauks.
Slots RP utilisés 1/4 Errances (pause) Slot initiatique dispo - Auberge nordique (mp ou discord)
Doebroksh s'exprime en #ff9999 Nyssa s'exprime en #62fff1
Sujet: Re: Chasse aux sangliers Sam 26 Jan 2019 - 12:00
Allez, y'a t'il vraiment une différence entre l'époque ou tu chassais en famille avec tes frères et maintenant? Il n'y avait rien à craindre, tu es un prédateur oui ou non?! Ce monologue interne, dont le ton oscillait entre réconfort et réprimande, donna à la jeune fille un courage suffisant pour s'enfoncer dans le bois qui, aux dires des villageois autochtones, regorgeait de sanglier. En plus d'être ravis de ce débarrasser de ces nuisibles qui ravageaient leurs champs dès que la nourriture se faisait manquante, rachetaient les défenses et la peau de l'animal pour un prix plus que raisonnable. Ah, il était loin, le temps ou Celestia pouvait se contenter d'attraper quelques lapereaux ici et là. Ce n'est pas avec des lapereaux que l'on fait fortune ici... Dans l'obscurité de la nuit tombante, surveillant le moindre bruit qu'elle pouvait émettre, en particulier sa respiration, la rouquine s'enfonça dans les sentiers sauvages, à la recherche de trace récente de ces porcs sauvages. Bon, elle n'avait pas la force d'un sanglier, mais elle avait la ruse pour elle! Et ça devrait suffire. Lorsqu'elle repéra des traces datant d'il y a moins d'une heure, d'un geste gracile, elle escalada un arbre et se posta là, à l'écoute des sons de la foret, il y avait quelques choses, non loin, dans les buissons... Puis, elle attendit, quelques minutes? Une demi-heure? Peut-être plus, ce n'est pas comme si la jeune femme manquait de temps. Avec précaution, elle s'attacha les cheveux, lorsqu'un jeune sanglier sortit de sa cachette feuillu, à la recherche de champignons ou de vers à boulotter. Elle sortit sa dague, dont l'éclat luisit au dernier rayon du soleil couchant, l’adrénaline afflua, et ses sens s'affinèrent... La bête s'approcha du tronc, reniflant le sol, visiblement mécontent, avant de se retourner. Ses sens lui crièrent: Maintenant! Alors, n'écoutant que son instinct, elle sauta, les pieds joints, à quelques centimètres de la bête. Et alors que celle-ci eut à peine le temps de se rendre compte de ce qu'il se passait, d'une main, la jeune chasseuse s'appuya sur le dos de la bête pour, d'un bond, la chevaucher. Une fois sur le monstre, qui se débattit, Celestia planta sa dague d'un geste féroce dans ce qui lui semblait-être la nuque de l'animal. Un cri informe retentit de la gueule béante et déformé par la rage de l'animal, qui se cabra de plus belle. Celestia, avec beaucoup d'étonnement, serra tout les muscles de ses cuisses, tentant tant bien que mal de rester sur le dos de l'animal déchaîné par la douleur. Elle s'accrocha à ce qu'elle put. Une oreille? Non. Elle finit par trouver une prise de fortune dans une des défense du sanglier, plaçant malheureusement la jeunette dans une situation fort inconfortable. Et dans un geste désespéré, elle frappa l'animal, de nombreuses fois, jusqu’à ce que la créature cesse de s'attacher si désespérément à ce concept si superficielle qu'on appelle la vie... Ce qu'elle fit, enfin, après plusieurs minutes de lutte acharnée... Elle s'écroua au sol, alors que Celestia reprenait difficilement son souffle. Une fois cela fait, elle poussa un grognement presque animal, mécontente: -Aaarh... Mais dégage...! finit-elle par pester, en essayant de dégager le corp inerte de l'animal qui bloquait sa jambe, lui compliquant les choses, même dans la mort... Même jeune, il pesait lourd, le bestiau! Lorsqu'elle finit par se dégager, elle se releva, s'étira longuement, se remettant de ses émotions, avant de grogner: -Bon, je n'ai plus qu'à faire rouler ton énorme cadavre jusqu'au village... Une vraie partie de plaisir...
Vis-à-vis des femmes, on en est réduit par l'ordre social à ne jamais être que mendiant ou voleur.
Le Marchand
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Sujet: Re: Chasse aux sangliers Dim 27 Jan 2019 - 15:21
Rapport de récolte :
Yavik gagne 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier, 5 points métier et 5 points bonus.
Commentaires sur le RP : Félicitations, tu passes Apprenti et tu peux aller chasser les aigles.
Rapport de récolte :
Neivin gagne 1 défense de sanglier, 5 points métier et 5 points bonus.
Commentaires sur le RP : Rien à dire, à bientôt jeune ami poilu !
Rapport de récolte :
Doebroksh gagne 2 défenses de sanglier, 1 cuir de sanglier, 5 points métier et 5 points bonus.
Commentaires sur le RP : Rien à dire, à bientôt jeune ami poilu !
Rapport de récolte :
Celestia gagne 1 défense de sanglier, 5 points métier et 5 points bonus.
Commentaires sur le RP : Bienvenue chez les chasseurs. Comme tu le sais, les métiers de récolte sont limités à une récolte par semaine par lieu de récolte. La réinitialisation se fait tous les lundis à minuit. Il n'y a pas besoin d'attendre le passage du juge pour récolte la semaine suivante. Bon courage pour la suite !
Sujet: Re: Chasse aux sangliers Lun 28 Jan 2019 - 6:21
Cette fois-ci la chasse fut organisée en famille puisque yavik était en visite chez ses parents en Sylfaën. Au delà de la joie et du plaisir de retrouver l'affection des siens et le confort nostalgique du terrier originel, le Renard appréciait de passer ces heures de traque "ludique" avec eux. Malheureusement sa soeur elle n'était pas de retrouvailles, a sa grande déception. Mais ses parents le rassurèrent en lui affirmant qu'ils l'avaient récemment et qu'elle se portait bien. QU'à cela ne tienne, apres tout Yavik aurait l'amour filiale pour lui tout seul le temps de ce séjour chez eux.
Ainsi le trio familiale c'était éveillé bien avant l'aube et avait prise une collation légère pour ne pas avoir l'estomac trop lourd afin de chasser efficacement. Yavik avait alors englouti une fricassée de mulots nappés de miel et une grande tasse de jus de baies de sureau. De quoi tenir l'effort et la dépense physique que promettait cette chasse en famille.
Une fois tous près, ils quittèrent l'ombre terreuse de leur logis sylvestre pour s'enfoncer dans la forêt en s'étalant a plusieurs dizaines de mètres de distance pour couvrir et ratisser le plus large terrain possible. A n'en point douter que si des garennes, des lièvres ou des galinettes cendrées étaient tapis dans les parages, l'odorat de la famille Renard ne manquerait pas de les débusquer.
Mais à vrai dire ce n'était pas le menu fretin que représentaient de si humble gibier que les chjasseurs roux espéraitent.Non les chasseurs roux visaient bien mieux! Bien plus consistant et généreux en terme de barbaque à déguster plus tard au coin de l'âtre. Une proie digne du festin qu'ils comptaient faire. Vous l'aurez bien deviné ... il s'agissait d'un sanglier. bien dodu et savoureux!
Ce fut d'ailleurs Yavik qui eut le privilège de relever la première piste ce qui rendit son chèr père plutot fière sachant que c'est lui qui lui avait apprit comment s'y prendre pour savoir si une piste et son odeur était valables et prometteuses, ou vouée à l'échec car trop ancienne. Les parents vinrent néanmoins s'assurer que cette piste que leur fils avait déniché était bien celle qu'ils espéraient tous. Quand le trio fut convaincu que la chasse commençait réellement à partir de cet instant, ils resserrèrent les rangs et firent bloc pour progresser sans se faire repérer.
Voila qu'il y a avait bien deux bonnes heures qu'ils arpentaient les sous-bois en suivant cette odeur appétissante de porcin velu ... les traces qu'il laissait dans le sol boueux des sentiers indiquèrent à yavik et sa famille qu'il s'agissait d'un grand mâle, certainement fort imposant et tout aussi probablement assez redoutable et puissant pour qu'être trois à le combattre ne soit pas de trop. Il remontèrent donc cette ligne d'empreintes encore un moment jusqu'à ce que l'odeur entêtante du sanglier s'intensifie, signifiant qu'il n'était plus tres loin. Il fallait le cerner, lui couper toutes retraites. Yavik et ses deux parents se séparèrent et contournèrent la parcelle de forêt où ils devinaient la présence de leur proie. L'instinct les plaça de telle manière qu'en avançant simultanément vers la cible de leur chasse, ils l'acculeraient de toutes parts et se jetteraient simultanément sur elle.
Nul besoin de converser, de se concerter ...la technique était éprouvée et approuvée depuis longtemps et chacun savait à quelle vitesse il devait progresser entres les hautes fougères pour arriver en même temps que les autres chasseurs afin de se rassembler pour la curée au moment idéal où la bête s'en douterait le moins.
Yavik avançait alors légèrement accroupis, le nez louvoyant entre la végétation tandis que ses oreilles restaient aux aguets à la surface des fougères. Il prenait garde à ne pas marcher sur une brindille qui révélerait sa présence et ferait capoter toute l'approche. Pour sûr que si cela devait arriver, ses parents le lui reprocheraient et il ne comptait pas les décevoir ...
Le renard suspendit son avançé un instant. il venait d'entendre les grognements caractéristiques d'un sanglier retournant nerveusement la litière du sous-bois à la recherche de quelques larves ou de tubercules juteux. il osa poindre son regard au dessus des fougères et vit qu'à quelques pas la végétation s'agitait sous la présence de la proie. Un peu plus loin deux autres agitations lentes et prudentes se faisaient voir unpeu plus loin ... l'attaque allait être menée d'une seconde à l'autre ... il y eut un silence pesant. Comme si la forêt elle-même retenait son souffle dans ce qu'il y avait de suspens tragique à l'instant présent.
Puis se fut l'assaut. Simultanément les trois Vulpes se redressèrent d'un bond et jaillirent en direction du sanglier qui paniqua ne sachant par où fuir. Mais il était déjà trop tard pour lui. Le père de Yavik c'était emparé de lui et l'avait basculé sur le dos d'une une roulade dans les feuilles. la mère de Yavik vint le seconder et maintenait la bête en place, le ventre tendre et mou dévoilé vers les cimes. C'était le signal que Yavik attendait, son arc déja bandé et une flèche prête à être décochée.
"Yavik !!Tire Nom d'une chouette! on va pas réussir à le tenir comme ça toute la journée!"
Le fils obtempéra prestement et lâcha la corde qui propulsa sa flèche directement dans les boyaux du gros sanglier qui poussa un hurlement de rage et de douleur . La mère de Yavik s'empara de son couteau de chasse et acheva la bête de trois coups dans la gorge et quand enfin l'animal retomba mollement pour toujours , les trois chasseurs échangèrent le silence d'un regard complice et gourmand. Le père se redressa et ajouta simplement:
"Yavik toi tu le dépèceras, moi je le débiterai et ta mère nous le cuisinera ce soir. Allez aidez moi a fabriquer de quoi le transporter ... j'ai pas envie de me ruiner le dos en le traînant jusqu'à la maison!"
Neivin
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Sujet: Re: Chasse aux sangliers Lun 28 Jan 2019 - 8:14
La dernière chasse fut très utile. Celui lui a permis de gagner de l'argent, entraîner sa magie et savoir comment l’utiliser lors des combats. Il décida donc de poursuivre dans cette voix et se demanda quelle magie utiliser pour cette fois-ci. Il avait déjà essayer la terre, le feu était hors de question, car bien que c'était son élément de prédilection, une carcasse fumante ne valait pas deux sous. Il se rendit dans un magasin pour mage et en ressortit fier de sa toute nouvelle acquisition, un livre d'aéromancie pour débutant.
Tout en quittant Kastalinn et en se rendant dans la foret, il commença a feuilleter les pages en se demandant quelle sort il allait utilisé contre la prochaine bête qu'il croisera dans les bois. Un sort retint particulièrement son attention. Il était fort simple, appliqué de l'air magiquement sur la plante des pieds puis y propulser de l'air a chaque pas ce qui avait pour effet d'augmenter drastiquement sa vitesse... ou de se casser drastiquement la gueule.
Il s’entraîna a utiliser ce nouveau sort tout en cherchant une proie a chasser. Plusieurs fois il relâcha trop de magie, ce qui le fit basculer en avant pour terminer tête la première dans la neige. Mais il comprit vite quelle puissance relâché a chaque pas, ce n’était après tout pas la première fois qu'il s’entraînait a utiliser de la magie.
Bondissant fièrement a chaque pas, tout content d'avoir maîtrisé un nouveau sort fort utile, il tomba sans crier gare nez a nez avec un sanglier qui commença a détaler a vive a allure sans demander son reste a la vue du thérianthrope. Neivin le pourchassa et le rattrapa en a peine une dizaine de seconde. Il sortit son couteau et se propulsa sur sa proie, plantant son arme de tout son élan dans la gorge de la bête.
Il commença a traîner sa proie en direction de Kastalinn et sortit son nouveau bouquin pour le feuilleter sur la route. Cela ne vaut pas la pyromancie, mais c'est tout de même fort intéressant.
Sujet: Re: Chasse aux sangliers Lun 28 Jan 2019 - 17:30
Razorback contre Cylicia
(Annexe officiel à l'histoire de Cylicia Condoris)
Alors que Cylicia avançait péniblement vers l'Ouest, dans la forêt de sapin, un événement peu commun se produisit. Rien de bien particulier aux premiers abords, les animaux peuplant ce biotope n'avait pas de quoi effrayer notre héroïne à moins qu'elle n'y rencontre un troll de forets ou encore le terrifiant Grouiiaaaks. C'était une vraie balade de santé pour cette Purificatrice, l'eau et la végétation étaient aussi en abondance que le gibier ou du moins pour cette période hivernale. Plus occupée à penser au milieu désertique qui l'attendait après cette foret qu'à autre chose, la pauvre ne se doutait encore du danger qu'elle encourrait du moins jusqu'au moment qui suit.
Alors que, de bon matin, elle récoltait le fruit des ses collets et autres pièges disposés dans la nature, elle remarqua sur un arbre une trace des plus singulière. Elle reconnue distinctement les traces d'un sanglier, mais celle-ci étaient étrangement disproportionnées comme si l'animal en question était d'une taille démentielle.
- Quelle étrange créature que voilà, dit-elle à haute voix en examinant la trace.
Elle examina les marques de plus près et y trouva quelques poils de ce qui ne pouvaient être qu'un sanglier. Etonnée, elle pensa tout de suite au terrible Grouiiaaaks et qu'elle ferait bien mieux de contourner ces traces malgré l'attrait d'un défit digne d'une élue de Morkez.
- Le Grouiiaaaks défonce littéralement les arbres quand il vient s'y frotter raconte-t-on, ce ne peut être lui, dit-elle pour se rassurer.
Elle entama une prière pour que son dieu la protège d'une si périlleuse rencontre, tout en se persuadant, d'après les récits qu'elle entendit, que cela ne pouvait pas être le Grouiiaaaks. Après cela elle finit donc de récolter le petit gibier qu'elle réussit à capturer et continua son chemin vers l'Ouest, tournant un peu vers le Sud afin de ne pas rencontrer la créature.
Tout se passa sans difficultés et le soir tombant elle établit un campement de fortune comme à son habitude. Le feu crépitait alors de bois et du peu de graisse que contenant les animaux trouvés. Cylicia, se sentant en sécurité, avait enlevée son armure et chantonnait alors sans grande inspiration.
- Manger! Manger! Maaangeeeer! ♫ ♪
Un bruit se fit alors entendre. Non pas un bruit qu'elle reconnue comme ce fameux sanglier qui l'a prise en chasse pour des raisons qu'elle ignoraient totalement mais le bruit d'une bête bien plus imposante.
*Le Grouiiaaaks!, pensa-t-elle directement. Morkez protégez-moi de cette infâme créature...*
Elle eut juste le temps de sortir sa lame qu'un immense sanglier chargea de par les bois, la renversant au passage. Incroyable attitude de l'espèce porcine, celui-ci s'était jeter dans le feu pour voler les broches de notre héroïne. Cylicia se remit debout assez vite, constatant en même temps l'incongruité de ce sanglier. La bête avait à peine une tête en moins que Cylicia, quatre défense monstrueuses et une gueule immense.
- Va-t-en démon!, cria Cylicia.
La bête mâchonnant bois, os et viande, se tourna vers elle et lança un cri terrifiant, prête à charger. Etait-ce le Grouiiaaaks ou non? Le lecteur avisé saura que non mais dans l'esprit de notre héroïne cela était du pareil au même. Elle courue donc aussi vite qu'elle put.
*Si je me prends de plein fouet la charge de cette créature, il en sera finie de ma Sainte Mission, pensa-t-elle en se ruant vers la foret.*
Le sanglier, lui, avait déjà entamer sa charge destructrice, piétinant au passage la tente de Cylicia. Cette dernière eue juste le temps de se jeter à terre tandis que la bête chargea tête la première dans un arbre. Il ne fallut pas longtemps à l'engeance porcine pour reprendre ses esprits et se retourner vers sa proie. Proie qui ne pouvait constater les dégâts occasionnés par le monstre, l'arbre dans lequel il fonça était partiellement déraciné. Epée à la main, notre héroïne était prête à en découdre.
- Tu finiras dans mon ragoût si tu t'approches, dit-elle pour se rassurer.
Le sanglier, qui n'arrêta pas de grogner de façon peu mélodieuse, relança sa charge.
*Inutile de fuir Cylicia, tu sais que ce sanglier n'abandonnera pas, se dit elle.*
Elle mit donc son épée en position de parade devant elle, tout en maintenant la lame de sa main gauche pour plus de stabilité. Elle avait déjà vue cette technique chez d'autres Protecteurs de la Tour Blanche qui, grâce à leur pouvoir, ne s'entaillait pas eux même par ce type de parade. Les pieds solidement ancrés dans la terre, elle attendait persuadée d'encaisser le choc. Mais l'assaut vint la projeter littéralement dans les airs et son épée n'avait touchée que les défenses de la bête. Elle se stabilisa assez rapidement grâce à ses ailes et retomba assez proprement sur ses deux pieds. Sentait quelque chose qui lui piquait dans sa main gauche, elle jeta un rapide coup d'oeil et remarqua que sa peau avait été entaillée. Alors que la bénédiction qu'elle reçue de Morkez la guérissait déjà lentement, elle commençait à redouter le pire.
Elle trouva vite la réponse à la question qu'elle se posait, et c'était en réalité assez évident pour elle une fois qu'elle y avait penser. Prête à intercepter la prochaine charge, notre héroïne avait à présent changer de posture. Elle tenait à présent son épée plus en retrait, prête pour une attaque frontale et en risquant sa propre mort. Ce n'était certes pas la meilleure solution mais, connaissant le caractère des sangliers, c'était de toutes évidences la seule.
Le monstre chargea alors que Cylicia priait de toute sa ferveur dans ses pensées. Le choc fut aussi brutal que sanglant, Cylicia s'était accrochée d'une main aux défenses de la bête et de l'autre lui avait asséné un coup d'épée dans l'oeil ce qui eut pour effet de rendre le monstre encore plus incontrôlable. Craignant de se faire piétinée, notre héroïne s'accrocha à la défense du sanglier comme a la vie mais celui-ci remuait la tête dans tous les sens et ne souhaitait que se défaire d'elle. Cylicia frappa donc, encore et encore jusqu'à ce que la bête finisse par abandonner.
Une fois le combat achevée, Cylicia put constater les multiples blessures que son abdomen avait subit durant l'assaut. La douleur s'éveillait à chacun de ses mouvement, mais pour l'heure au moins elle était sauf. Assise là, devant le mastodonte, et épuisée, elle attendit que Morkez répare un peu son corps avant de préparer son ragoût.
Ce n'était que le début de son aventure vers l'Ouest, quelles horribles créatures l'attendaient encore plus loin dans ces contrées? Allait-elle seulement survivre à ce voyage? Et ce style de combat suicidaire était-il vraiment viable? Telles étaient les questions que se posaient notre héroïne se soir là, avec bien sûr celle-ci : Comment donc transporter autant de viande?[/color]
Sujet: Re: Chasse aux sangliers Mar 29 Jan 2019 - 12:17
Allongée dans un sapin, la jeune rousse se prélassait, en croquant dans une poire juteuse et presque fraîche acheté dans un petit village à la lisière entre terre désolée et foret, quelques jours plus tôt. Dans la crique la plus proche, le cheval que Celestia avait volé se reposait du voyage. après tout, traverser le désert de Harena ne fut pas une mince affaire... Mais Celestia était satisfaite, elle avait fait le plus dur, et avait installé des collets solides un peu partout dans la foret , dans des spots judicieux, et il n'y avait plus qu'à laisser la soirée se tasser...
Ah! Une prise! Un sanglier qui se débat, ce n'est pas ce qu'il y a de plus silencieux... Et contrairement au lapin, on ne pouvait pas le laisser se tuer d'épuisement: le sanglier, après une ou deux heures, le sanglier finira par casser la corde, ou arracher la branche... Celestia s'étira en baillant, et s'approcha de l'équidé pour le rassurer de tout ce refus. Une fois l'animal calmé, la jeune femme avança le plus rapidement et silencieusement possible en sortant sa dague pour approcher de l'animal énervé. Evidemment, à sa vue, il se débattit de plus belle, comme un beau diable, et sans un bruit, la demoiselle s'accroupit, attendant que l'animal s'expose un peu trop...
Concentrée comme jamais, la jeune femme vit une ouverture, se jetant sur l'animal pour lui trancher la gorge. Mais personne n'est parfait, surtout pas Celestia, et elle se prit un furieux coup de défense dans le ventre. Et, alors qu'elle s'écrouait à terre en se tenant les tripes, le sanglier achevait enfin de se vider de son sang, malheureusement sur la chemise de la jeune fille... Il finit par tomber lui aussi, et Celestia entreprit de reprendre ses esprits... Sa vue était brouillée, son souffle coupé, et: -Aaaaaie...
Une fois difficilement relevée, la jeune femme décrocha le piège, pour tirer la bestiole jusqu'à sa petite crique et s'allumer un feu. La douleur irradiait toujours ses côtes, et un bleu commençait à se former... Elle s'affaira à dépecer la bête, puisque de toutes façons, il était déjà trop tard pour éviter de se salir. Et une fois le travail accomplit, non pas sans quelques galères, alors que le soleil se levait, la jeune femme retira ses vêtements et se glissa dans le petit creux de la rivière pour se laver dans l'eau glacée, elle et ses fringues ensanglantés, et détendre sa blessure qui prenait une teinte méchamment violacée... -J'ai encore pas mal de progrès à faire je pense... Finit-elle par grogner pour elle même en frissonnant, s'affairant à frotter sa chemise teinte d'un rouge sombre...
Vis-à-vis des femmes, on en est réduit par l'ordre social à ne jamais être que mendiant ou voleur.
Le Marchand
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Sujet: Re: Chasse aux sangliers Dim 3 Fév 2019 - 13:55
Rapport de récolte :
Yavik gagne 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier, 5 points métier et 5 points bonus.
Commentaires sur le RP : Rien à dire.
Rapport de récolte :
Neivin gagne 2 défenses de sanglier, 5 points métier.
Commentaires sur le RP : Rien à dire.
Rapport de récolte :
Cylicia gagne 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier, 5 points métier et 5 points bonus.
Commentaires sur le RP : Rien à dire.
Rapport de récolte :
Celestia gagne 1 défense de sanglier et 5 points métier.
une poignée de garennes ... 3 jeunes et maigres garennes ... c'est tout ce qu'il remporta de cette pathétique traque au sanglier. Certes le chasseur ne rentrait pas bredouille avec ces quelques peluches qui agrémenteraient un ragoût où deux ... mais il avait amassé plus de plaies et de bosses que de gloires et de prises. Il faut croire qu'il y avait des jours comme ça. Et même s'il eut été aisé de trouver des prétextes extérieurs à ce fiasco, il était plus raisonnable d'admettre qu'il y avait seulement des jours avec et des jours sans. Même pour un fin limier et traqueur comme yavik le renard la roue tournait en sa défaveur parfois. toujours trop souvent selon lui, d'ailleurs
Malgré ses instincts thériantropes, il accusait une faiblesse légitime face à l’ineffable influence et la supériorité invincible de Dame Nature dans le règne du vivant. Terni de poussières et pigmenté, ça-et-là, de morceaux de litière forestière. Le renard abordait les derniers virages du petit sentier qui menait à travers bois au terrier de la famille Vulpes. C'est pourtant si vaillant et volontaire qu'il le quitta la veille au matin... mais c'est claudiquant d'une patte et soutenant son flanc droit d'une main rougie, que le renard faisait le bilan de sa défaite dans son retour au bercail.
Tout avait pourtant si bien commencé. ...
La piste était fraîche. La boue humide et noire dans laquelle elle s'étirait en forêt n'avait même pas encore eut le temps d'imbiber les petites feuilles mortes noyées sous le passage de l'animal. ça remontait à une dizaine de minutes tout au plus
La piste était profonde, et l'écarts entres les deux doigts du pied de la bête ainsi que la taille des empruntes montrait qu'il s'agissait d'un grand mâle, certainement imposant.
la piste était lente, les intervalles entre chaque empruntes de pieds de sanglier étaient rapprochés et réguliers. Signe que la bête déambulait sans nervosité. Peut être bien un vieux spécimen ...Et plus il remontait cette piste plus il avait le sentiment qu'il allait faire une tréééés belle prise et que ça allait lui rapporter une belle peau et de magnifiques défenses! ça allait certainement valoir une poignée de belles pièces d'or tout ça!... mais vendre la peau du sanglier avant de l'avoir chassé est une regrettable étourderie. Et Messire renard allait en être d'y prendre sa petite leçon.
Car alors qu'il approchait à pas discrets mais hâtifs le long de cette ligne d'empruntes, il fleurait dans l'air un doux parfum de cochon sauvage que le chasseur reniflait goulument en plissant un sourire malicieux de satisfaction. Il s'équipa de son arc et s'apprêtait à être plus à l'écoute de l'endroit même ...
Quand soudain,
Jaillissant de nulle part,mais plus vraisemblablement d'un fourré dans le dos du chasseur, l'énorme sanglier débusqua et charea illico sur le renard qui n'eut cette fois aucune chance, ni même le temps de réagir pour nous faire l'une de ses fameuses cabrioles agiles. Dextres capacités qui le tirèrent de fâcheuse postures bien des fois. Mais pas celle-ci en tout cas !
Une masse noire, véloce, puissante et inarrêtable, fondit sur le prédateur. Cette hure tannée et pelée par les des années de terrassement, avec de puissantes défenses dardées comme des poignards tors et jaunis, un crâne épais et solide comme une souche. Le gros sanglier percuta de plein fouet Yavik qui fut projeté en l'air avant de retomber de travers sur ses pattes dans un craquement d'étirement douloureuse. Sa tête percuta le Et ce fut le trou noir.
Il tomba inconscient pendant une petite heure avant de revenir à lui éberluée et transpercé par la vrille d'une douleur dans les cotes. Examinant son torse il comprit bien vite qu'il devait avoir une ou deux cotes cassées. Grimaçant et couinant de souffrance en se redressant, il ajouta à sa peine, une torsion sensible de sa cheville droite. Il s’effondra d'ailleurs sur cet appui blessé ce qui relança du même coup la douleur de sa blessure au flanc ... Il lui fallut plusieurs minutes pour trouver comment se mouvoir avec une branche en Y Mais une fois qu'il fut convaincu de pouvoir rentrer chez lui .. tant bien que mal certes ... il ramassa son arc et grommela contre ce bougre de porcin qui l'avait perforé comme un sac de grain ... Messire Renard avait été roué et défait.
Mais alors qu'il avançait cahin-caha sur le chemin du retour. Il vit aux pieds d'un buisson, trois lapins qui broutaient naïvement les jeunes herbes perlées de rosé. Presque sans y croire et par un dépit chargé de rancoeur, Yavik prit appui sur sa canne de fortune et se stabilisant. Ainsi il banda son arc chargé d'une flèche pour mettre en joue la triplette à longues oreilles et il attendit ... il attendit le bon moment. Cet instant où les rongeurs de pelouse seraient bien alignés. un , deux, trois .. et là .. Tchak!!
Le projectile fusa à toute vitesse et couvra la courte distance en un clin d'oeil transperçant les trois petites têtes sur le même axe ... Yavik esquissa un sourire de joie molasse. C'était beau comme coup oui. Mais pas assez pour lui faire oublier l'état dans lequel il était. Et le doulouruex revers qu'il avait essuyé.
Le plus dure dans tout ça aura surtout été d'aller les ramasser dans le bas-coté du chemin où des branchages entravèrent cruellement l'avancé du renard blessé. Mais il y parvint malgré tout et regagna la piste du terrier pour ne plus la quitter jusqu'à ce qu'il y arrive enfin.
Il s'arrêta un instant pour reprendre son souffle et tenter de se redonner un minimum de tenue. Il savait très bien qu'une fois la porte franchie, il allait devoir tout raconter à sa mère et que son père allait se moquer de lui et lui faire la leçon -comme toujours- il se serait bien passé d'avoir à se ridiculiser de la sorte , une fois encore, devant ses parents. Mais ses blessures méritaient leur aide. Et la mère du renard connaissait bien les remèdes anciens faient de plantes sylvestres. Elle saurait tres prendre soin de son fils aimé.
Tout juste espérait il que son père remarquerait au moins que les lapins avaient été joliment enfilés ...
Dernière édition par Yavik Vulpes le Lun 11 Fév 2019 - 17:37, édité 3 fois
Neivin
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Sujet: Re: Chasse aux sangliers Jeu 7 Fév 2019 - 17:37
S'enfonçant dans la foret, Neivin était repartie pour une nouvelle chasse magique et chercha des traces d'un quelconque animal. Alors qu'il avait trouver une piste et la remontait comme a son habitude, il entendit un cri perçant faire écho dans la foret. Le katzmann ne fit ni une ni deux et se précipita a toute vitesse vers la source de cri, alors que celui-ci se répétait de plus en plus faiblement.
Très vite, il arriva sur les lieux, un sanglier était en train de piétiner et mordre un chasseur inconscient, ventre au sol. Neivin sortit son arc, encocha une flèche et lâcha la corde. La flèche se plantât dans la tete de la bête qui s'écroula au sol et le chat se rua au chevet du pauvre homme. Les morsures n'avait pas l'air trop grave, mais il remarqua aussitôt une flaque de sang qui commençait a se répandre sous le chasseur. Une fois retourné, il comprit alors la gravité de la situation, le sanglier avait charger et enfoncé ces défense dans le ventre de l'homme, et les plaies grosses comme un poing saignait abondamment.
Il commença tout d'abord par arracher le haut du chasseur et de bander les deux plaies critiques, mais le saignement était trop important et le sang traversait le tissu. Il retira donc le bandage et commença a matérialiser des flammes pour cautériser la plaie. Alors qu'il commença a cautériser la première, le chasseur se réveilla et cria de douleur, Neivin le bloqua donc avec une main pour éviter qu'il se déplace trop et trop le blesser avec ces flammes.
La première blessure cautérisé, il s'attaqua a la deuxième alors que le blessé, souffrant et délirant, le suppliait d’arrêter la cautérisation.
Non... arrêtez... non C'est pour votre bien répondit Neivin avant de cautériser la deuxième plaie alors que le patient se mit de nouveau a crier.
La cautérisation terminée, l'homme tomba une nouvelle fois dans l'inconscience, il ne restait plus qu'a bander les blessures superficielles.
Alors qu'il termina les derniers soin, il entendit des bruits de pas dans la neige juste derrière lui, il se retourna et vit un nordique habillé chaudement, des cheveux châtain, un bâton en forme d'aigle et avec ce qu'il semblait être un raton laveur qui se situait sur son épaule. Neivin pensa tout d'abord qu'il devait être un mage, et le regarda avancer, pensant qu'il avait comme lui entendit le cri.
L'inconnu fit une légère grimace en constatant le cadavre du sanglier, puis il s'avança vers Neivin et l'homme inconscient
Puis je l'examiner? demanda calmement l'homme? Oh euh, oui bien sur répondit t'il maladroitement avant de s'écarter.
Neivin s'agenouilla sur le coté, regardant l'homme qui tendit ces deux mains au dessus des blessures du chasseur et infusa de la magie petit a petit dans ces plaies.
Après cinq bonnes minutes, le mage retira ces mains et se tourna vers Neivin, mécontent. Qui vous a appris la magie? Le chat fut surpris de ce ton soudainement en colère, et répondit sans se poser de question Personne, j'ai appris seul en lisant des livres Vous avez appris seul? Pas étonnant que vous avez fait une telle erreur, vous avez infusé bien trop d'aura dans votre feu ce qui lui laissera de graves séquelles a vie. Neivin resta bouchée bée, il ne pensait pas que ces soins, malgré ces connaissance presque nulle en médecine, aurait eu de telles conséquences et il commença a ressentir de la culpabilité. Toutefois reprit l'homme J'ai bien trop tarder a arrivé sur les lieux, et il serait surement déjà mort vidé de son sang sans votre cautérisation aussi maladroite soit t'elle, je vous en remercie
L'apprentie mage fut tout d'abord soulagée d'apprendre qu'il avait fait plus de bien que de mal, mais il n'eu pas le temps de répondre que l'homme reprit aussitôt.
Bien, venez avec moi, je vais vous apprendre a maîtriser les bases de la magie. Si vous continuez a utiliser de la magie non maîtrisé, vous serez un danger pour vous et pour les autres. Prenez cette carcasse de sanglier avec vous, la laisser pourrir ici serait du gâchis.
Neivin mit la main sur son bras bander, il savait très bien que de la magie mal utilisé est extrêmement dangereux, et il en a fait lui-même les frais. Si cette homme pouvait lui apprendre a réellement maitriser les bases sans rien demander en retour, c'était une offre en or qu'il n'avait aucune raison de refuser.
Et bien j'accepte... maître
Neivin alla ramasser le sanglier pendant que le mage prit l'homme blessé, mis son bras autour de son cou et commença a le transporter alors que le raton-laveur changea rapidement d'épaule. Le chat suivit alors l'homme qui se mit en route.
Vous etes un guérisseur? demanda Neivin Pas exactement, je suis un druide.
L'isolement de Sobek avait pris fin, au bout de plusieurs semaines acharnées passés en compagnie de son nouveau mentor en Spelunca, et il ressentait à ce sujet une certaine tristesse.
L'homme en question était un ancien, aux connaissances séculaires, terrifiantes, et lui avait été présenté parle biais de la maison Gaspiel (que Sobek servait avec grande joie et constance) par une fraîche matinée hivernale. Comme l'humain s'éveillait et prenait un solide petit-déjeuner, composé surtout de charcuterie, il nota le statut effervescent qui régnait dans l'immense manoir où les servants allaient et venaient plus rapidement encore que d'habitude. Tandis qu'une femme en robe terne lui découpait un morceau de jambon, Sobek la questionna sur les raisons de pareille agitation.
- Un invité, Sir Elpoemer, il est arrivé ce matin en compagnie d'une prêtresse Abyssale.
Voyant le peu d'informations dont disposait la domestique, Elpoemer la remercia, termina sa collation, et entrepris de gagner le luxueux séjour où il trouverait meilleur informateur. Sur le chemin, il constatait un remaniement en terme de décoration dans les couloirs du domaine Gaspiel, où les étoffes rouges avaient laissé place à une fresque somptueuse. La tapisserie revêtait les allures d'une scène épique ; sur fond de clair obscur, nichée dans la bouche d'un dragon sombre, brillait une femme voilée et frêle toute d'or vêtue. L'imagerie lui était familière, mais sans toutefois permettre une désignation précise du titre de cette fresque...
Alors que Sobek tentait frénétiquement de se remémorer, et comme il était parvenu aux portes du salon principal, une odeur d'opiacés gagna ses narines. Dans la pièce aux divans confortables, et aux élégantes bibliothèques, se tenait Noé Gaspiel en compagnie d'un Sir qu'Elpoemer reconnaissait ; l'ancien Mestre de Château-Rouge lui même. Il était étonnant pour l'apothicaire de se souvenir les allures de ce domestique aux airs sévères, mais contre toute attente, le gentilhomme n'avait pas pris une ride. Au contraire, il correspondait aujourd'hui encore aux souvenirs de Sobek.
Lorsqu'il fit son entrée, l'humain constata que le clan Gaspiel au complet s'était réuni en l'endroit, et qu'ils devaient traiter d'une affaire importante, car moult papiers s'étalaient sur une table en acajou, l'ambiance et l'air étaient saturés de sérieux. Frappé par l'allure austère et privée de la réunion, l'humain hésitait à rebrousser chemin lorsqu'il fut harponné du regard par Sir Fortuna.
- Les humains et leurs besoins d'apports nutritionnels... tellement primitif. Vous savez vous faire attendre Sobek. Asseyez-vous.
Face à l'intransigeance contenue dans cet impératif, l'humain obtempéra immédiatement. Il prit place aux côtés de Maître Noé Gaspiel, et piqué dans son égo par un ton pareil, jugea bon de rétorquer.
- J'obéis aux Gaspiel, Messire, et je vous suggérerait de...
Lorsque les bougies alentours s'éteignirent, que les rideaux en satins s'embrasèrent, et que la seule lumière environnante fut ce brasero magique dans des ténèbres présidées par les allures démoniaques du majordome, Sobek Elpoemer regretta instantanément son interaction. Un silence oppressant guettait l'assemblée, et Faustus continua d'une voix où ne transparaissait plus qu'une rage infernale.
- Pitoyable idiot ! Comportez-vous dignement et écoutez... Je ne souhaite nullement communiquer avec vous alors réduisons au strict minimum cet échange ; vous et moi avons à faire. Vous allez passer les Rîtes dans quelques mois, et je serais vôtre professeur, les Gaspiel ont déjà approuvé cette mesure.
Bientôt, et après ce numéro d'intimidation, la pièce regagnait son charme avant-gardiste, et Faust reprenait lui-même des airs humains.
- Sommes-nous entendus ?
Sobek hocha timidement la tête, en nage après cette effroyable vision. Pire encore, il lui semblait que la magie de son nouveau «professeur» n'avait rien de naturel. Faustus Fortuna était indubitablement un démon. Mais l'humain était poli, rompu à écouter ses paires et apprendre des meilleurs, et la nouveauté surprenante laissa bientôt place à un certain extase. Faustus Fortuna allait lui servir de Maître !
- Quelle sera ma première leçon, professeur ? - La survie.
En un claquement de doigts, Sobek Elpoemer fut transporté dans des bois qu'il connaissait bien et dans lesquels il chassait souvent. Alors que les dorures hors de prix et le foyer accueillant faisaient place à des feuillages crades de neige et aux vents gelés, l'apothicaire esquissa un sourire. Maître Fortuna était puissant.
Mais son excitation fut bien vite estompée par un tremblement et des vertiges. La téléportation le fit vomir, et il constata en observant ses bras à nu que ses vêtements avaient disparu. Lorsqu'après une bonne dizaine de minutes il put enfin se redresser, Sobek remarqua Faustus, canne au poignet, qui le toisait adossé à un arbre. À ses côtés, un sanglier au regard vitreux et à la bouche écumante se tenait en position d'attaque.
- Un mage ne doit et ne peut uniquement compter sur sa magie pour survivre. Sorciers, arcanistes, démonistes, tous trouvent leur conclusion fatale dans l'art qu'ils tentent de dompter... Vous voilà démuni de votre précieux crâne de fennec, à milles lieux du confort et de la protection de la Maison Gaspiel... revenez en vie, et j'aurais la preuve que vous êtes digne d'intérêt. Hahaha.
Comme Faustus Fortuna disparaissait dans des flammes verdâtres, Sobek Elpoemer s'habillait d'un sortilège de peau-de-pierre et faisait face au sanglier fou, excité sans équivoque par un sort de contrôle du Mestre démoniaque. Pour une raison qu'il ignorait, Sobek voyait en cet instant une nouvelle aventure se profiler.
Il regagna Spelunca trois jours plus tard, couvert de boue, sang séché et les cheveux coupés au couteau collés par la sueur. Il s'était taillé un costume dans la peau de son ennemi porcin, avait découpé et s'était alimenté de ses restes, et avait marché sans s'arrêter pour ne pas mourir de froid. Après tout, comment aurait-il survécu aux blizzards autrement ?
Ainsi débuta-t-il ses leçons auprès de Mestre Faust, magnat immortel des technologies vampires, et des semaines durant ils s'isolèrent dans les laboratoires Gaspiel, les cavernes du massif, et divers coins reculés pour accomplir des sortilèges que beaucoup auraient jugé apostats. Mais les morales et les éthiques sont à proscrire pour tout homme de science, répétaient en chœur Fortuna et Elpoemer.
Sujet: Re: Chasse aux sangliers Jeu 14 Fév 2019 - 19:06
Cette fois-ci la famille Vulpes avait entièrement été mise a contribution pour le plan que Renard Père et fils avaient élaboré. Il allait y avoir besoin d'huile de coude et d'abattre un dur labeur. Quand les deux mâles de la famille avaient annoncé à mère et fille qu'elles allaient devoir participer, elles n'en furent que méfiantes et demandèrent avant toute aide éventuelle de leur part, que le plan et sa solvabilité leur soit exposé en détails.
Bien content que les deux femelles acceptent ne serait-ce qu'un instant d'étudier la proposition des mâles sans les rabrouer d'un refus péremptoire . Il les firent confortablement s'asseoir et Yavik s'occupa d'apporter une sorte de bac carré de faible profondeur, rempli à la moitié de sa hauteur d'un sable fin et blanc. Puis il prit une cuillère en bois dans l'un des pots qui agrémentaient les étagères de la cuisine pour utiliser le manche comme un stylet et dessiner un plan dans le sable. c'est alors que sous les commentaires explicatifs du Père renard, le fils traça le plan d'une sorte de fossé hérissé en son fond d'épieux. Le grand architecte y allait de grande théorie "élémentaires et indubitables" pour donner à cette représentation succincte, l'envergure d'un stratagème parfait qui récolterait l'acceptation par les filles ... car oui il allait falloir creuser ... et ça la mère et la soeur de yavik n'en avait strictement pas envie. Ho certs elles ne remirent pas en cause la probabilité que ce plan soit au final plustot bon .. Mais l'idée même de devoir pelleter des kilos et des kilos de terre pour construire un guet-apens élaboré par le vieux renard ... bah ça leur coupait toute motivation. Mère renard savait très bien à quoi s'en tenir avec les créations et les projets de son mâle ... elle était rodée depuis le temps et elle savait très bien quand il était préférable qu'elle ne s'en mêla pas... Sa fille préférant se fier a l'avis maternelle suivit le même schéma et refusa de jouer les terrassiers.
Le dépit et la déception accablèrent une bonne demi-journée le fils et son père. Mais l'envie de voir naître et briller leur projet les poussa à se retrousser les manches sans l'aide des filles pour s'attaquer à l'excavation de ce trou à proprement parler ... Car oui ce fut fastidieux! Et ils en suèrent plusieurs jours pour enfin parvenir à poser la dernière touche à leur fameux piège. il avait choisi le meilleur endroit, un entonnoir naturel formé par deux sentiers qui se rejoignaient entre d'épais buissons impénétrables. là, ce fossé qui leur demanda tant de temps et qui leur fit verser tant de sueur, se tenait à un bon mètre de profondeur. Ils l'avaient garni de pieux taillés en pointes effilées et érigées. Comme un couvercle dissimulateur, ils avaient déposées quelques fines branches sèches enchevêtrées et couvertes d'un léger tapis de feuilles qui terminaient de fondre discrètement dans le décors, ce profond piège mortel.
Père et fils s'accordèrent un moment de repos en contemplant avec satisfaction et espoir leur oeuvre. Ho oui ils croyaient sincèrement à la réussite de leur entreprise. Mais cela ... seule l'épreuve du test dans le feu de l'action apporterait la réponse à leur interrogation ... mais une bonne chose était faite et enfin prête ... il n'y avait plus qu'à mener la "bête" dans ce traquenard pour en éprouver l’efficacité....
[A suivre]
Sobek E. Grey
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Sujet: Re: Chasse aux sangliers Sam 16 Fév 2019 - 5:50
Hornet Cafte était au service du clan Gaspiel depuis quelques années déjà, trois au total, qu'il décrivaient à qui l'entendait comme exceptionnelles. Pour cause ; son travail en tant que majordome en chef rapportait bien, et les poudreuses de Spleunca, fines et agréables au regard, le remplissaient d'extase sans jamais le lasser. Ainsi avait-il abordé Sobek Elpoemer par une après midi plutôt chaude, pour lui faire part de ses intentions de le courtiser, porté par un courage propre aux bienheureux.
Il avait suivi l'exilé sans dire mot jusqu'aux forêts de Kastalinn, où l'apothicaire se rendait sans date précise et selon les libertés que lui offraient ses travaux. Cafte avait observé celui qui lui avait tapé dans l'œil depuis son arrivé au manoir durant tout le trajet qui séparait les monts vampires de la forêt aux sangliers, assis dans la diligence hippomobile à quelques mètres à peine de l'homme au teint mat, contemplant ses moindres faits et gestes. Peut-être était-ce le fruit de sa consommation de poudres alchimiques, qu'Hornet affectionnait autant que les cimes enneigées, mais a chaque bouffée d'oxygène que prenait Sobek il sentait sa peau s'embraser, ses pupilles se dilater, et redoutait le moment où il lui faudrait se déclarer. À ses yeux, et pour comprendre cette passion ardente, il fallait comprendre que depuis toujours les attraits d'un homme grand et sec, au regard d'émeraude et airs de cobra, le rendaient fou. Qui plus est, il admirait l'instruction et l'élégance de ce Cabaliste mystérieux, lui qui n'avait jamais appris à lire et écrire que par ses propres moyens.
Une fois leur destination atteinte, et ne pouvant faire autrement que s'annoncer au médecin Gaspiel, Hornet Cafte avait lancé un appel timide à Elpoemer, baissant timidement les yeux en attente d'une réponse. Ce geste marqua Sobek, qui connaissait la réputation dure, presque militaire, d'Hornet, si bien qu'il ressentit à son tour une gêne candide à savoir un homme viril se laisser submerger par ses émotions.
Sobek Elpoemer proposait à Hornet Cafte de l'accompagner, n'étant pas habitué aux arts subtiles de la séduction, et les deux compères se trouvèrent très vite à palabrer autour de traces pales et opiums boisés. L'exilé connaissait lesdites poudres alchimiques, en fabriquait occasionnellement même, car elles constituaient un traitement efficace pour les organismes fatigués mais demeurait somme toute dubitatif quant à une consommation régulière et récréative des alcaloïdes. Les effets sur le long terme, comme en attestaient les rougeurs discrètes autour du nez d'Hornet, pouvaient être des plus ravageurs mais il n'était pas du genre à moraliser et comprenait les bienfaits de substances aussi néfastes puissent-elles être. Les deux hommes discutèrent longtemps, après que le chasseur eut installé un piège à ours modifié afin de délivrer à la proie une dose létale de venin, et l'attente se fit courte, d'autant que si le désir ressenti par le majordome Cafte était au départ unilatéral, l'exilé fut surpris de constater qu'ils étaient en osmose dès les premières phrases échangées. Le destin provoquait parfois ces rencontres délicieuses avec des âmes sœurs, mais en amour le phénomène était plus rare, et Elpoemer tout comme Cafte, furent très vite euphoriques l'un de l'autre.
La journée se déroulait bientôt comme dans un songe pour les deux amants, foudroyés par une passion inopinée, insoupçonnée, et lorsqu'un sanglier vint se perdre dans le piège métallique l'amour avait pris le dessus sur la prédation. Dans un fracas métallique deux sourires se perdaient dans l'horizon ensoleillé, curieusement chaud pour un matin hivernal, et le temps qu'ils ne daignent clamer leur trophée le sanglier avait déjà le sang séché.
Ainsi Sobek Elpoemer entamait sa première idylle en Dùralas.
Neivin
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Sujet: Re: Chasse aux sangliers Dim 17 Fév 2019 - 8:38
Cela faisait plusieurs jours que Neivin étudiait sous la direction de son nouveau maître, un druide nordique du nom de Brynolf qui passait le plus clair de son temps dans la foret a protéger l'équilibre, sans être plus clair a ce que cela signifiait exactement.
L'homme qu'il avait sauver suite a une blessure profonde au thorax avait commencer a doucement récupérer malgré son affreuse blessure, la magie druidique fait de vrais miracles. Alors que le chat était en train de s’entraîner a relâcher des flammes contenant des doses de magie plus ou moins concentré a des taux précis, le nordique s'approcha de Neivin pour lui signaler qu'il allait rentrer chez lui après avoir chasser un sanglier comme initialement prévu, et celui-ci décida de l'accompagner. Il était inquiet non seulement parce que le chasseur était dans un état peu enviable, mais aussi car il semblait être peu expérimenté et prudent, aucun chasseur ne se laisserait embrocher ainsi par sa proie. Les deux compères se mirent alors en route a la recherche d'une bête.
Le ciel était nuageux, un léger vent et de petits flocons de neige tombait dans les bois, ce qui pouvait recouvrir assez vite les traces éventuelles d'animaux sauvages. Toutefois grâce a son excellent odorat, il sentit l'odeur d'un sanglier porté par le vent, il n'eut même pas besoin de prendre la peine de cherchée une piste, un coup de chance fort agréable, l'homme blessé pourra rentrée plus vite chez lui se reposer pensa t'il.
Alors qu'ils approchèrent de l'origine de l'odeur, Neivin commença a entendre le son d'un ruissellement, et quelques dizaine de mètre plus loin il aperçut un sanglier en train de s'abreuver dans une rivière a l'eau cristalline. Une cible immobile qui ne bougera pas de sitôt, une proie parfaite.
Le Kastalinnois sortit son arc et encocha une flèche, le katzmann fit de même au cas ou il raterait sa cible, étant donné sa blessure. La flèche fila et manqua complètement sa cible sur la gauche et coula dans la rivière en faisant un "plop" alors que l'animal alerté releva la tête et se prépara a détaler. Neivin tira peu après et toucha l'animal en pleine tête alors que celui-ci allait s'enfuir. Il fut très surpris de ce tir complètement raté de ce soi-disant chasseur, même compte tenu de son état, ce qui lui fit douter de ces réel compétences.
Etes-vous réellement un chasseur?
L'homme se tourna vers Neivin, il ravala sa fierté et lui expliqua la vérité
Non, je suis potier... Il resta muet un instant, cherchant ces mots. Les affaires ne vont pas bien en ce moment, et le prix des défense de sanglier est en forte hausse, alors j'ai pensé me faire un peu d'argent facile. Je voulais chasser au moins un sanglier malgré ma blessure, je ne peut pas rentrer les mains vides, mais je vais m’arrêter la pour la chasse... Il prit une pause puis finassa avec difficulté sa phrase, d'un ton presque douloureux Je n'en suis pas capable
Neivin écouta en silence, et n'ayant rien a rajouté il proposa au potier de rentrer a Kastalinn avec le sanglier. L'homme allait garder les défense et Neivin le reste.
Sur le chemin, ils discutèrent ensemble de poterie, comment modeler l'argile pour en faire des vases, des pots, et autres objets décoratif, précisant toutes les différente méthode pour cela. Une fois arrivé, ils se séparèrent, l'apprentie mage vendit alors son sanglier chez le tanneur puis se mit en route vers la cabane du druide pour reprendre son entrainement.
Sujet: Re: Chasse aux sangliers Dim 17 Fév 2019 - 14:49
Ok, donc, qu'allais-je tuer aujourd'hui? Le climat montagneux de l'est de la contrée m'avait forcé à troquer mes tenues légères en lin contre des grosses bottes en cuir et des fourrures qui me protégeaient du froid et des vents violents. Et donc, j'avais l'air d'une trappeuse, et je marchais dans les forets givrées, mes chaussures crissaient dans la poudreuse, et je cherchais des traces d’animaux. Des lapins par-ci par là, quelques faons, mais rien de vraiment plus concret... Ce n'est pas avec ça que j'allais devenir riche et que j'allais gouverner sur le pays par le fer et le sang... Ou plutôt par le cuir et l'hydromel. Lorsque je soupirais trop fort en constatant que le coin de chasse que j'avais choisis était vraiment tout sauf idéal, des volutes de vapeurs se formaient autour de moi. J'avais taillé un bout de bois grossièrement pour en faire une lance, spartiate, mais assez pour percez la peau d'un animal, avec un peu d'élan et de chance. Je longeais la montagne pour finir par enfin apercevoir un énorme animal sombre au loin. Evidemment, je reconnut un sanglier, probablement une femelle. Je jouais l'approche en finesse, mais dès que j'étais au en amont de lui, je laissé la gravité et mes jambes pour faire le reste: Je me jetais dans la pente, le sanglier le vie très vite, et s’affairât à m'échapper. Mais non, hors de question que je le laisse fuir. Très vite, j'arrivais à à sa hauteur, et je sentit ma rage canine se réveillait, mon instinct de chasseur! Je sautais, toujours sous le poussée de la pente, et saisit ma lance à pleine main dans l'espoir de le transpercer de part en part. C'est ce qu'il se passa. Je sentit mon arme traverses l'animal de part en part, pour ensuite se planter dans le sol. L'animal couina de longues minutes tandis que je reprenais ma respiration, et il finit par perdre assez de sang pour perdre la vie. -Bon, une autre bonne chose de faite!
Vis-à-vis des femmes, on en est réduit par l'ordre social à ne jamais être que mendiant ou voleur.