Hevoria, s'aventurait une fois de plus dans les forêts bordant Kastalinn. Sa précédente traque avait bien faillie mal tourner et lui avait coûté sa lance. Elle s'était donc équipée en conséquence. Une fine et souple armure en fibre végétale, une dague acérée et une faucheuse de tête. Elle n'aimait pas l'idée d'emprisonner son corps dans un carcan mais c'était un mal nécessaire. La chasseuse avançait à pas furtifs dans les bois, l’œil hagard, à la recherche d'une nouvelle proie. Les arbres étaient plutôt espacés ici, offrant une bonne visibilité pour la chasseuse mais également pour la proie.

Hevoria passa un bosquet et pénétra dans une petite clairière parsemée de buissons à baies. Elle observa autour d'elle à la recherche de pistes. Le sol avait été retourné...Plus loin des empreintes de pas étaient incrustées dans la terre. Et enfin, quelques déjections porcines gisaient à coté d'un buisson... Et bien pour une fois ça sera plutôt simple on dirait, plus qu'à lui mettre le grappin dessus.

Hevoria s'approcha de l'un des buissons. Certaines tiges avaient été sectionnées par une puissante mâchoire. Il ne doit plus être très loin et...et...Hevoria se figea devant le bosquet qu'elle venait d'examiner et plissa légèrement les yeux. Attend une secon...La chasseuse n’eus le temps de finir sa phrase qu'un sanglier surgit du buisson à baie, renversa Hevoria, avant de s'enfuir en trombe à travers la forêt dans un nuage de poussière.

Aaaah l'espèce de petit ****** ! dit-elle en toussant. Furibonde, celle-ci se redressa avant de se lancer à sa poursuite.

Alors en pleine course, Hevoria siffla. En l'espace d'un instant, son destrier Aaron accouru à elle au pas de course. Dans ses yeux brillait une singulière lueur spectrale. Sans s'arrêter, Hevoria l'enfourcha avant de s'élancer à la poursuite du gibier au triple galop. Le sanglier avait déjà beaucoup d'avance, il faudrait du temps pour le rattraper.

Les arbres, bien qu'assez espacés, restait une contrainte handicapante à dos de cheval. Mais Hevoria ne s'arrêtait par pour autant. Les troncs filaient extrêmement près tandis que le vent faisait flotter sa chevelure. Cependant la jeune femme continuait inexorablement sa traque de l'animal alors qu'elle s’agrippait toujours plus à la crinière de sa monture. La forêt devenait étonnamment dense, ajoutant de nombreux obstacles sur la route d'Hevoria et d'Aaron. C'est alors qu'une une épaisse branche lui arriva au niveau du visage. Elle mit ses bras devant son visage avant que celle-ci ne vienne se briser dessus. Elle fut à peine remis du choc qu'un gros rocher se dirigeait vers eux. À cette vitesse, la jeune femme n'aurait pas le temps de l'éviter. Ses tatouages virèrent au rouge tandis qu'elle se mit à entonner rapidement une incantation. Projetant sa main en avant, un cercle runique apparu sur la pierre qui vola immédiatement en éclat.

À une dizaine de mètres devant elle se tenait le sanglier qui tentait d'échapper à ces poursuivant. Aaron, surgissant de la fumée dégagée par l'explosion, accéléra une nouvelle fois et finit par le rattraper. Hevoria se mit à sa hauteur, empoigna sa dague et, malgré la vitesse, lui sauta sur le dos.

Cette fois tu ne m'échappera pas !

Le sanglier vit l'ombre de la chasseuse lui fondre dessus avant de recevoir le poignard de la jeune femme dans le crâne. Chasseuse et chassé firent une série de tonneaux dans les feuilles tapissant la forêt, avant de heurter violemment un arbre…

Aaron vint bouger le corps de sa maîtresse, inconsciente au pied d'un arbre avant de s'allonger à ses cotés. Hevoria sorti lentement de sa torpeur, avec l'impression d'avoir été piétinée par un troll. La première image qu'elle vit fut Aaron blottit autour d'elle. Le jeune femme sourit avant de lui caresser le museau. À coté d'eux, affalé sur le sol, gisait le cadavre du sanglier, la dague encore plantée dans le crâne.

Tiens Aaron..et si t'allait le dépecer hein ? Moi je te regarde faire. Dit-elle en riant. Le cheval poussa un hennissement en guise de réponse. *Soupir* Bon et bien je suppose que je n'ai pas le choix.

Ali Un appel à la chasse. Voilà ce pourquoi autant de chasseurs étaient réunis dans ce petit village de bûcherons. Pourtant réputé paisible, les habitants ont connu une tragédie plus tôt dans la semaine ; une meute de sangliers avait attaqué l'équipe des bûcherons et en avaient harponné la moitié. Deux étaient morts, et l'autre dans un état critique. L'assaut qu'ils venaient de subit avait porté un coup fatal à leur activité et les menaçait d'extinction ; avec leurs effectifs réduits de moitié, ils n'avaient plus qu'à espérer un miracle pour relancer la machine.
Ali Ainsi, une traque avait été demandée. Justice devait être rendue, et les sangliers devaient souffrir comme ils avaient faire souffrir le village. Leurs têtes devaient être arrachées et exhibée dans la taverne pour que tout le monde se souvienne de cette période noire de sang. Une belle récompense avait été promise pour la chasse, et la nouvelle s'était bien répandue aux alentours. On trouvait alors une demi-dizaine de traqueurs prêts à en découdre avec les bêtes sauvages assoiffés de sang. Parmi eux, on trouvait un Stellarois. Personne ne savait qui il était, il n'était pas connu dans la région, mais sa tenue en disait long sur ses activités militaires : la Garde. Mais malgré ça, il fut accueilli dans le groupe de chasseurs comme l'un des leurs. Après tout, ils avaient besoin de bras, et un petit gars inexpérimenté pouvait les aider, dans la vie comme dans la mort...

Ali Les chasseurs partirent en fin de matinée, après avoir fait le plein de provisions pour le déjeuner : viande séchée et fruits secs. Chacun avait sa petite méthode personnelle pour la traque, mais ils suivaient tous la même technique, histoire de ne pas trop aider les concurrents. Ils trouvèrent facilement la piste qui les mènerait jusqu'à leur butin, il fallait dire qu'il s'agissait d'au minimum trois sangliers, ça faisait des traces quand ça se déplaçait en groupe, surtout s'il ne s'agissait que de mâles.
Ali Dougal repéra des traces de lutte à divers endroits. Les animaux étaient plutôt bagarreur et ne semblaient pas accorder la moindre importance aux potentielles poursuites. Ils avaient fait leur coup, et ils partaient joyeusement et fiers. Cette remarque en fit rire plus d'un, mais le rôdeur se méfiait ; ces animaux n'étaient pas aussi ignorants que l'on pouvait le penser, comme si une emprise extérieure mettait son grain de sel, par moments...
Ali Confiants en leurs capacités, les chasseurs ne tardèrent pas à ricaner et à s'échanger des gourdasses de boissons plus ou moins fortes (toutes, bien sûr, inadaptées pour une telle entreprise) et à s'échanger des anecdotes de chasse. L'un d'eux avait pisté un ours qui l'avait coincé dans un arbre pendant deux jours et deux nuits et qui l'avait veillé sans dormir. Ce n'était que lorsque l'animal se rendit compte de la présence d'une ruche pas très loin que le chasseur put descendre et prendre son épieu à ours pour lui transpercer la tête. La petite histoire fut accompagnée de nombreux éclats de rire et quelques volées et vin. Mais Dougal restait aux abois. Les traces se faisaient de plus en plus grotesques et visibles, on aurait pu traquer les sangliers même durant la nuit. Ce détail annonçait quelque chose de mauvais pour le groupe de chasseurs, mais le jeune homme n'eut pas le temps de les avertir qu'ils se firent attaquer par les bêtes sauvages.

Ali La troupe ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait, même lorsque l'un d'entre eux fut transpercé et balancé par un sanglier. Ce ne fut que lorsque le Gardien décocha sa flèche qu'ils reprirent leurs esprits. Ils étaient désorganisés et bien éméchés ; c'était comme se battre à l'aveuglette. Mais ils n'avaient pas perdu leur rage et ils donnèrent tout ce qu'ils purent pour vendre chèrement leur peau. Le sanglier blessé par le rôdeur fut le premier à tomber ; il reçut un coup de pieu sur chacun de ses flans, il ne se relèverait pas de sitôt. L'un des chasseurs se jeta sur l'une des bêtes et lui planta sa dague. Mais son état ne lui permit pas assez d'aisance pour enfoncer le cuir du sanglier et les mouvements de ce dernier lui firent rapidement jeter prise avant de se faire piétiner par le monstre. Les deux autres sangliers exécutèrent de nouveau leur technique avec leurs pieux et vengèrent leur camarade, en le recouvrant du sang et des tripes de son assassin. Cependant, un dernier était encore en état de se battre, et il chargea ses ennemis. Une lance vola dans les airs avant de se perdre dans les branches d'un arbre, et la deuxième se brisa contre le cuir du monstre. Apparemment, celui-ci était d'un tout autre calibre.
Ali Dougal décocha deux flèches qui vinrent se planter dans le corps de la bête, mais ne lui firent pas d'effet, à part l'énerver un peu plus. Il essayait de renverser le chasseur qu'il avait dans le collimateur, mais il n'y parvenait pas ; son camarade l'aidait à se débarrasser des défenses de l'animal. Le rôdeur décocha de nouveaux traits qui eurent le même effet que précédemment. Mais cette fois, l'animal fut plus fort et éviscéra le corps de sa cible. La blessure était grave, mais pas mortelle. Néanmoins, les traqueurs devaient faire quelque chose s'ils ne voulaient pas perdre l'un d'entre eux. Le Gardien décocha une nouvelle flèche qui se planta dans l’œil de la bête. Celle-ci grogna de douleur et entreprit de se charger de ce nuisible, de toute façon les deux autres ne présentaient plus de menace. Elle avait du mal à voir son adversaire, mais ce petit gringalet allait connaître son courroux.
Ali Il sauta, au-dessus de la créature. Cette dernière freina sa course, mais tomba à terre sous le poids de l'humain lorsqu'il retomba sur elle, l'épée plantée au niveau du cou. Son cuir était très épais, mais la blessure n'était pas superficielle. Des grognements rauques et étouffés s'échappèrent de la gueule de la bête, sûrement des insultes envers ce moustique. Une autre piqûre vint la faire taire à jamais. Elle avait commis ses derniers méfaits...

Ali Dougal se tourna vers les deux survivants. Il aida le blesser à s'en remettre tandis que le deuxième le regardait avec respect et admiration. Sans ce jeunôt, il ne serait plus qu'un tas de viande comme deux de leurs camarades. Sans le sérieux de ce jeune, il serait en train de se vider de son sang et nourrir de nouvelles créatures démoniaques de Dame Nature. Sans l'expertise de cet homme, il ne pourrait rentrer chez lui et embrasser sa femme et ses enfants.
Ali Le rôdeur finit d'examiner la plaie et la banda solidement. Il ne dit pas un mot et s'en alla récupérer quelques trophées sur ses victimes. Après quoi, il s'en alla et prit la direction opposée au village. La récompense ne l'intéressait pas ; il avait chassé un sanglier et lui avait pris ce dont il avait besoin de prouver sa chasse. Maintenant, il allait vendre ces objets et mettre sous silence ses exploits. Une chasse comme une autre, aucune histoire n'avait besoin d'être contée, pas par lui en tout cas...

Rapport de récolte :

Styx remporte 2 défenses de sanglier, 5 points de métier et 1 os dorés et 5 points métier bonus pour un très bon rp.

Commentaire : Rien à redire !



Hevoria remporte 2 défenses et 2 cuirs de sanglier, 5 points de métier et 1 os doré et 5 points métier bonus pour un très bon rp.

Commentaire : Rien à redire !



Dougal remporte 2 défenses et 1 cuir de sanglier, 5 points de métier et 1 os doré et 5 points métier bonus pour un très bon rp. Tu passes apprenti !

Commentaire : Rien à redire !

Wound était parti à la rencontre du troisième type, dans son cabanon poussiéreux mais très certainement rempli de plein de belles choses. Nova s'en approcha rapidement, jeta un œil à l'intérieur. Il s'agissait de l'antre du bougre, un cabane de mec, pas entretenue, en bordel. Pas très vendeur tout ça. Toutefois, il semblait que le gars était plutôt bien fourni en matos, mais pas question de suivre le blanc bec jusqu'à là, et comme ils en avaient convenu, le but était de ramener rapidement un bon gros butin de chasse.

Nova se contenterait du matos qu'elle possédait déjà, c'est à dire son gros gourdin et sa super dague de l'assassin. Impec' pour faire la peau d'une bestiole.

« Celui qui ramène le plus gros butin gagne. Si tu gagnes, c'est moi qui paye l'hôtel. Sinon, tu devras admettre que ma tenue n'est pas ridicule. Prête ? »

Les paroles de Wound trottaient dans la tête de la verte, elle prit la route en rebroussant chemin en ayant prit la peine quelques secondes plus tôt de faire un signe de son départ imminent à son futur compagnon de route. C'était le genre de deal à la bonne franquette qui branchait bien Nova. Un nuit à l'hôtel ou devoir complimenter un gars sur ses jolies petites fringues ? Challenge accepted...

S'éloignant un peu trop de la cabane, les jambes de la verte commençaient à fléchir, 'faut dire que ça faisait déjà quelques semaines qu'elle enchaînait les kilomètres et qu'il était grand temps de prendre repos dans un vrai lit.

A l'idée d'un lit confortable, les yeux de Nova étaient à la limite de se fermer, alors elle s'allongea quelques minutes sur un tapis de bois. Le soleil commençait également à faiblir, il ne devait pas être très tard, mais suffisamment pour que les oiseaux commencent à cesser de chanter. Le silence invita la verte à s'endormir comme une crotte.

Une petite heure plus tard...

Alors que dans les rêves de la verte il se passait plein de belles choses, une sensation assez étrange vint caresser la jambe nue de Nova. C'était à la fois chaud, liquide et une odeur commençait à titiller les narines de...

- QUOI ? BORDEL ! Elle s'était retournée rapidement, une branche imprimée dans la joue, un filet de bave sur le menton, le gourdin dans les mains, elle tomba nez à nez avec un sanglier en train de se soulager sur elle. T'as cru que j'étais un tronc connard ?! Il n'avait pas eu le temps de décamper, surement un brin impressionné et surprit

Et BIM... dans la tronche de la bestiole.

Satisfaite, elle n'avait plus qu'à vendre sa proie après l'avoir épluché. Toutefois, elle prit le temps de vider une partie de sa gourde sur sa jambe, frottant avec un peu de mousse trouvée sur un tronc moisi, et reprit son chemin en direction de la cabane.

La voici partie. Ma collègue venait tout juste de faire demi-tour face au cabanon, jugeant que sa simple masse ferait l'affaire. Je n'avais aucune idée de la façon dont elle s'en sortirait, mais je m'efforçai de ne pas y penser. Me laisser distraire par sa chevelure rouge serait premièrement une perte de temps, secondement une possible occasion ratée de mettre la main sur une proie.

De ce fait, j'imaginais un plan me permettant de capturer l'un de ces sangliers sans pour autant les blesser, sachant pertinemment qu'une viande animale, principalement d'un suidé, dont le stress pourrait contracter leurs muscles dans le but de se défendre, rendant la viande aussi dure que de la pierre. Par respect, personnel et envers le vendeur d'outils à qui j'avais emprunté les fournitures, je décidai d'agir en connaissance de cause pour lui offrir un butin conséquent, mais surtout de qualité.

Alors, les premiers plans de mon piège venaient à se mettre en place. Je cherchais une partie de la forêt en pente, y installant mon filet en prenant le soin de tresser sa corde, comme pour faire un quadrillage, monopolisant trois mètres de corde pour ne faire qu'un mètre de piège, de diamètre. Les quinze mètres, à vue de nez, restants me permettaient d'avoir une prise sur le piège, que je m'empressais de lancer dans les airs, à plusieurs reprises faute de maladresse, afin de la faire passer au-dessus d'une branche, et retomber de l'autre. Il ne me restait plus qu'à mettre en place l'appât.

Je disposais quelques petits biscuits salés tout autour du piège pour forcer les bêtes à venir, tout en prenant soin de surcharger de biscuits l'intérieur du piège, quitte à y laisser le sac. De ce fait, j'espérais théoriquement que les bêtes joindraient l'intérieur du filet pour se nourrir; ne me restant qu'à tirer la corde pour actionner le piège, et suspendre la proie. Le petit couteau de chasse ne me servirait pas, si ce n'est en cas de charge ou si le plan venait à échouer. Au mieux, à découper son cuir.

Puis, j'attendais. Longtemps. Cinq minutes semblaient longues, à rester assis, tapi derrière un arbre, à ne pas bouger, retenant son souffle, sans bruit, sans gestes. Dix minutes étaient à peine surmontables, pour quelqu'un d'actif comme je l'étais. Heureusement que je me remémorai d'une mélodie de  violoncelle apaisante (♫) qui me permit de passer le temps agréablement; et ce, jusqu'à entendre de petits pas méfiants approcher de mon mécanisme.

J'ouvris les yeux, encore dans le vague de mes pensées. Voir un sanglier me fit reprendre conscience, notamment en le remarquant placer ses petites pattes fines à travers les mailles de mon filet. À en juger par sa taille, il n'était pas très âgé, sa chair devait encore être délicieusement constituée du lait maternel, lui donnant une tendreté inoubliable que les plus fins gourmets pourraient apprécier. Il me fallait encore attendre un peu, voyant que l'appât lui plaisait, à en juger par les pas de moins en moins prudents qu'il entreprenait jusqu'au sac de gourmandises.

C'était le moment. Afin de me donner de la force pour soulever l'animal, je pris appris contre l'arbre qui me servait de couverture, me propulsant en avant en me jetant littéralement, poussé par la longueur de ma jambe appuyée contre le tronc. Je ne pus entendre que le bruit de quelques biscuits tomber au sol, ainsi que quelques gémissements que je pourrais imiter de "muff muff muff". Dans le doute, bien que sachant avoir attrapé ma proie par le simple poids du piège, je continuais de tirer sur la corde, si bien que je pus me retourner, voyant la scène.

Tout avait marché comme prévu, même mieux. Le sanglier était suspendu par les pattes, la tête en bas, cependant le sac de biscuit lui tombait littéralement dessus. S'il ne souffrait pas, l'afflux de sang jusqu'à son cerveau le tuerait; une mort délicate lorsqu'on conçoit que ce dernier aura passé les plus beaux instants de sa vie dans les airs, à se goinfrer de friandises salées.

Quelques minutes plus tard, je le reposais délicatement à terre, prenant garde de ne pas meurtrir la chair du gibier fraîchement attrapé. Il me fallait désormais le porter sur mon dos jusqu'à la cabane, chose possible malgré le lourd poids mort de la bête, qui semblait presque endormie. À mon arrivée, je remarquais ma comparse, qui semblait m'attendre depuis un bon bout de temps. Le vendeur, quant à lui, paraissait heureux de trouver face à lui un si beau festin. Toutefois, j'étais dérangé par une odeur, venant probablement du sanglier de ma partenaire.

"Le sanglier que tu as attrapé a une drôle d'odeur. On pourrait croire qu'il s'est uriné dessus à sa mort. Quelle triste fin. Mais ce n'est pas là l'essentiel ! Le plus important, c'est de savoir qui a gagné !"

Spoiler:

Rapport de récolte :

Nova Avon remporte 1 défense de sanglier, 5 points de métier et 5 points de métier bonus pour un bon rp.

Commentaire : Rien à redire !



Wound remporte 1 défense de sanglier, 5 points de métier et 1 os doré et 5 points métier bonus pour un très bon rp.

Commentaire : Rien à redire !

La douce forêt de Kastalinn. J'aimais réellement venir ici de temps en temps. Il s'agissait, sans nul doutes, de la forêt dans laquelle il faisais le temps le plus agréable pour chasser. Mon père avait chassé dedans pendant de longues années et m'avais cartographié une carte qui découpait la forêt en diverses zones : 4 plus précisément. Ces quatre zones abritaient une faune et une flore bien différente. Une fois arrivé à l'orée du bois, je fis exactement comme d'habitude : j’attachais mon cheval à un arbre, pris mon matériel de chasse et m'enfonça en direction de la forêt. Après une bonne demie-heure de marche, j'arrivais enfin dans la zone recherchée : celle des sangliers.

Je m'arrêtais quelques instants, profitant du doux vent qui passait à travers les feuillages et qui se saisissait des doux contours de mon visage. Je soupirais de bonheur. Comme quoi, pas besoin de grand-chose pour être satisfait de la vie : un peu de bonheur, une activité qu'on aime pratiqué et un temps clément… J'arrivais enfin dans la clairière. A partir de là, je décidais de m’enfoncer un peu vers l'est. Je savais qu'il y avait beaucoup de sangliers dans cette zone, et c'était ici que j'avais abattu mon premier sanglier : cette zone avait une place importante dans mon coeur.

Une fois positionné dans un endroit plutôt discret, je sortis autre chose que mes habituels couteaux de lancer : je voulais essayé des choses nouvelles. Ce fut cette fois-ci d'un arc que je me saisis. J'attendis patiemment l'arrivé d'un des nombreux gibiers de cette forêt. Je dus attendre mon troisième sanglier avant de réussir à en abattre un. Finalement, la maîtrise de l'arc était plus compliqué que ce que je croyais. Cependant, c'était très amusant et bien plus facile que les couteaux de chasse une fois que l'on avait compris le truc.

Je m'occupais de dépecer l'animal et de le ranger avant de regagner mon cheval et de partir au pas de courses : d'autres occupations m'attendaient.

Notre jeune géant était las de cette chasse aux sangliers, un butin certes nourrissant mais aussi redondant, il lui fallait une chose plus féroce, avec plus de force, plus de muscle!
c'est donc naturellement qu'il se mit à chasser les bipèdes, et si en plus de cela ils avaient des vivres c'était mieux.
Il n'avait pas besoin de se cacher, les humains en manque d'aventure venaient à lui simplement, et quelques fois il pouvait même ramasser des armes, jamais très utiles surtout vus sa taille mais en le vendant il pouvait en tirer un bon prix.
il attendit la nuit avant de partir à la chasse, il se mit à suivre les feux, l'un d'eux dégageait une odeur de viande cuite, du sanglier, mais ce qui l'intéressait c'était celui qui l'avait attrapé.
Vim couru dans la direction du feu à grande enjambée, sa hache entre les mains et son cheval derrière lui il fonçait vers le campement sans même savoir s'il y avait une ou plusieurs personnes.
Il arriva en sautant, la hache en avant:

- YAAAAAAAAAAA

Au passage il écrasa un Orc qui était allongé, il décapita un autre avec sa hache et se dirigeât vers un autre qui avait sorti son épée bâtarde, il la brandissait devant lui comme un bouclier séparant l'homme du prédateur.
Vim lui mit un énorme coup de pied dans la hanche et prit le sanglier avec la broche (allez-y rigoler maintenant, vous vous doutez bien de ce qui va se passer), il attrapa l'homme d'une main et avec l'autre le frappa à grand coups de sangliers.
Une fois la tuerie terminée il s'assit devant le feu, remit le sanglier en place et le mangeât.

Rapport de récolte :

Qazea remporte 2 défenses de sanglier, 5 points de métier et 5 points métier.

Commentaire : Bon RP, rien à dire !


Rapport de récolte :

Vim remporte 2 défenses de sanglier, 5 points de métier et 5 points métier.

Commentaire : Bon RP, rien à dire !

Vraiment, parfois j'en viens à me demander l'utilité de certains êtres vivants. Parce que bon, sérieusement, avouez que ce porc-épic m'attendais depuis le jour de sa naissance ! Je suis persuadé que lorsqu'il est arrivé en age de comprendre le langage des siens, le dieu hérissons lui est apparue et lui a dit " Mon garçon, tu est jeune et brave, alors va te positionné sur le chemin qui rejoint le sentier juste après le Roc. Là, un jour viendra où tu aura ton rôle a joué !" Et voila que je me retrouve avec une dizaine d'épine de trois pouce de long enfoncé du talon et remontant jusque au genoux ! C'est donc dans un état de calme et d'harmonie total avec la nature que je partie à la chasse, avec déjà un gibier dans le sac, égorgé dans les quelques secondes qui ont suivie son entrée en contact avec mon pied. Et que l'on ne vienne pas me parler de mes cousins sylvains, qui eux passent leur temps à caresser des poney et qui couchent avec tous ce qui se tient à quatre patte ! Ah, tient, elle est belle la nation elfique !

Apres plusieurs heures à rechercher des traces m’indiquant la présence d'un quelconque animale, j'en vains à la conclusion que soit tous les animaux de la forêt étaient parties en vacance, soit un prédateur très dangereux rodait dans les parages. Et ce n'est pas les trois cadavres de sangliers en putréfaction devant lesquels je me trouvait qui me diraient le contraire ! Donc, pour résumer, je me trouver seul dans les bois, boiteux, avec une bestioles très dangereuses qui ne tarderait certainement pas à me tomber dessus. Mais qu'avais-je donc fait pour méritais cela ! Ah, oui c'est vrai, j'ai été avide de pouvoir, j'ai pénétré dans le temple du basilic et je me comporte comme un parfait connard avec la moitié de la population connu de Duralas. Oui ce sont de bon argument en vérité, mais j'ai quand même été maudits s'il vous plait ! Et en plus le craquement des tronc qui s'effondre et le sifflement que j'entends juste derrière moi me font comprendre que le prédateur dont il était question un peu plus tôt était de retour ! Je me retournais donc vivement et me jeté dans les fourrés se trouvant juste à mes côtés. Ho tient des orties...

C'était très grand et très vert, voilà ce que je retient de ce qui surgit de là où je me situais plutôt. Plus grand que tous les hommes, la vouivre était d'un vert émeraude, et comportait toute les caractéristique de son espèce: Une longue queue et une tête reptilienne ainsi que deux patte arrière assez épaisse au lieu de pattes avant, une jolie paire d'aile. Sa crête était bien sûr hérissait de piquant et les dent de sa mâchoire inférieur ressortait et venaient lui caresser les naseaux.

 Face a un tel monstre, un grand élan de stupidité héroïque me vint, et je regardais au loin, de l'autre côté du dragon, pour vérifier ma situation géographique, ainsi que le position du piège des bandit que j'avais croisé plus tôt (et tué, pour la forme ). Je m'élançais et parcourus la distance me séparant de l'autre côté du dragon le plus vite possible. Ce dernier réagis plus vite que je ne l'aurais penser et sa mâchoire fendit l'air quelques centimètres derrière moi, emportant une touffe de cheveux avec elle. Le fracas qui s'en suivit lorsque la vouivre se mit a ma poursuite fût insensé et la course qui s'en suivie effréné. Arrivé a l'orée du bois, le monstre sur mes talon, pestant et crachant sa rage sous forme de jet acide violent, je vis ce que j'avait aperçut plus tôt, sois le sus nommé piège: un monticule de gravât, qui une fois éboulé, bloqué la route au voyageur. La suite est prévisible. Je décochait un trait vers le talus, qui s'effondra sur la vouivre, lui fracassant le crâne sur le coup. Je ne pus guère m'attardé sur le monstre, je m'occuperais juste de signaler à d'autre sa position, je décidais donc de rentré bredouille au camps, avec en réalité une seule et maigre prise, le porc-épic. Mais il faut croire que la chance tourne, et en revenant sur mes pas, je suis tombé nez a nez avec le garde mangez encore vivant de la bête... En faites, cette journée ce finissait plutôt bien ... .



Ps: ce message aurait du être posté hier, pourrais je donc en refaire un cette semaine ? 

Une semaine déjà que Nova n'était pas partie chasser le sanglier.
Le porte-monnaie commençait à faire grise et il était temps de le renflouer de quelques piécettes en ramenant une belle petite proie au marchand.

Nova et les membres de sa famille s'étaient déjà adonnés à des battues. Celles-ci consistent en général à établir plusieurs étapes afin d'avoir une meilleure chasse. Dans un premier temps, il faut « faire le pied », en général, il s'agit d'être à plusieurs chasseurs et de parcourir les bois, les chemins et les bons endroits les uns à quelques mètres des autres afin de ratisser la zone. Dans l'idéal, on fait le pied en cercle afin de ramener les sangliers au centre. Beaucoup de ses chasseurs possèdent un chien avec un bon flair.
En général, l'étape suivante décident ensemble de l'ordre par lequel ils vont procéder pour attaquer. Ils décident des armes utilisées, la manière, les règles, les conditions d'hygiène...

Pour une fois, Nova était chanceuse, et lors d'une de ses parties de chasse, elle tomba nez à nez avec un groupe de chasseurs. Ce n'était pas chose fréquente, mais un p'tit bonhomme d'à peine 7 ans s'approcha d'elle sans gène et sans peur.

Tu sais chasser ? Parce que moi oui, j'suis un cow-boy !

Puis le p'tit bonhomme dégaina une belle petite dague brillante.

T'as vu, t'as vu ? Elle est belle hein, c'est ma maman qui me l'a forgé !

Elle est très belle oui, répondit Nova de son ton le plus doux. Elle s'était agenouillée pour être à une hauteur convenable pour entretenir une conversation avec un môme.
Mais tu crois que tu peux réussir à tuer un sanglier à mains nues ? Ce n'est pas une chose facile...

Non, moi je tue pas, je lui enlève la peau !

Tu sais comment on appelle ça ?

Tu m'as pris pour qui ? On dépèce la bête, on la coupe en plein de petits morceaux !

Nova sourit mais avec une once de gène. Un petit garçon déjà avide de meurtres...
Le petit garçon lui attrapa la main et se mit à courir, essayant de tirer dans son sillage l'orc.

Vite, vite, viens avec nous, on fait la battue ! On a prit du retard, il faut marcher tout droit pour mettre les sangliers au milieu. Après, on attaque ! Le petit bonhomme mima alors un sanglier fou qui venait de se faire prendre au piège. C'était une scène très désagréable, Nova avait envie de mettre un coup derrière la tête du gosse.

Je ne chasse pas pour le plaisir de tuer, je chasse pour avoir de l'argent et subvenir à mes besoins tu sais. Ce n'est pas un acte dont on se vante d’ôter la vie d'un animal ! Le petit garçon cherchait des yeux du réconfort, mais il était seul avec l'orc sûre d'elle.

Hum... le petit garçon rentrait dans un semblant de réflexion, à cet âge là, on est très influençable.

Nova ne pouvait se permettre de refuser de participer, elle avait besoin du gibier, et la forêt en était pleine, il y en aurait assez pour tout le monde, en plus si le petit garçon disait vrai, ils n'étaient que 5 chasseurs. Après 10 bonnes minutes de marche, le petit garçon arrêta l'orc.

On s'arrête là, maintenant, on attaque.

Nova aperçu un sanglier caché derrière un buisson, un peu paniqué. Il voyait bien les deux personnages discuter. Nova posa sa main sur la bouche du gosse (qui au final lui prenait tout le visage), et tira doucement la dague d'assassin  de sa ceinture. Elle lança l'arme droit devant elle.

Le sanglier était mort, la dague entre les yeux.

Heureusement qu'elle avait agit rapidement parce que deux gros bonhommes essoufflés arrivaient en hurlant, leurs armes au dessus de la tête

A L'ATTAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAQUE !

Le garçon vint se coller devant eux en courant.

Il est déjà mort, elle l'a tué.

Les deux hommes ébétés regardaient avec curiosité Nova, une orc, se saisir de l'animal et le mettre sur ses épaules pour travailler sa bête afin qu'elle soit comestible. Ils ne dirent pas mot et rebroussèrent chemin en prenant le petit dans leurs bras. Celui ci, se laissant embarquer fit un salut de ses petites mains à l'orc qui lui rendit son salut d'un sourire.

Rapport de récolte :

Kiloë remporte 2 défenses de sanglier, 5 points de métier et 5 points métier & 1 os doré.

Commentaire : Bon RP, rien à dire !

----

Rapport de récolte :

Nova remporte 2 défenses de sanglier, 5 points de métier et 5 points métier & 1 os doré.

Commentaire : Bon RP, rien à dire !

Je regardais les arbres bouger au gré du vent, qui soufflait comme s'il tentait de chasser cet oiseau noir, apportant le malheur à quiconque souhaiterait croire que sa présence était signe de mésaventure. Tout autour de moi, la vie semblait s'être momentanément absentée; la faune se souhaitait silencieuse, immobile, me laissant pensif quant à la suite des événements.

Je faisais frénétiquement bouger mon visage de gauche à droite, lentement, conservant ces quelques accords en tête, que je n'avais pu jouer depuis bien trop longtemps, ayant quitté ma ville natale alors que je n'étais qu'un adolescent. Je me demande ce que ma famille est devenue, ce que mes plus proches amis ont choisi de faire de leur vie. Sont-ils devenus des truands, des brigands, des meurtriers ?

J'avais besoin de m'exprimer, alors que mes pas pourchassaient un sanglier, apparemment trop attaché à la vie pour laisser la distance entre nous se réduire. Au fur et à mesure que je me rapprochais de lui, dans le seul et unique but de me nourrir égoïstement, je me remémorais tout ce que j'avais pu laisser derrière-moi, principalement ceux qui m'ont jusqu'alors toujours soutenu, pour qui j'aurai pu offrir mon repas tout en mourant de faim.

"Viens, rejoins cet assassin", pourrais-je leur dire en parlant sarcastiquement de moi-même à la troisième personne ─ sûrement pour ne pas me rappeler que l'assassin n'était autre que moi ─, à tous ceux qui me voyaient, sautant sur la bête afin de la saisir au torse en l'étreignant violemment de toute la force de mon bras droit. Les remords et les sanglots ne cessaient de me hanter à ce moment, alors que je tranchais la gorge du sanglier d'un geste horizontal de la petite lame de chasse que j'avais achetée il y a de cela quelques semaines.

"Viens, rejoins cet assassin", pourraient dire ceux qui, s'ils avaient été présents, auraient plaint la liberté de l'animal que je venais de saisir par les pattes arrières, me forçant à le traîner sur le sol tout en songeant aux horreurs que j'avais pu faire ces derniers temps. Le bienveillant petit Stryge Blanc, fils-à-papa et fils-à-maman, qui assassina un Stryge Noir en donnant corps et âme pour se convaincre seul qu'il y avait des raisons; ce même petit ange qui avait auparavant mis fin à la vie d'une autre créature poilue pour "s'amuser", se convainquant une fois encore qu'il s'agissait d'une façon de se sociabiliser avec une orc, probablement chasseresse dans l'âme; encore une fois, ce petit garçon innocent qui usa de ses pouvoirs pour transformer un farfadet inoffensif en un horrible bain de sang.

"Viens, rejoins cet assassin", pourraient dire mes pairs alors que mon couteau ensanglanté laissait des traces rouges sur la terre, tandis que le sanglier sans vie frottait le sol couvert de plumes de gibiers volants, désormais tâchées, tout comme l'étaient les miennes, que j'estimais semblables à ceux de ma race ayant commis des crimes terribles au point de devenir des entachés. Ces monstres que je détestais depuis ma plus tendre enfance, que je n'avais jamais osé croiser du regard jadis, l'étais-je devenu ?

"Viens, rejoins cet assassin". Cette phrase résonnait dans ma tête comme le tambour incessant glacial de la honte, de la haine envers moi-même. Non ! Je ne pouvais être cet homme insensible que j'ai toujours haï. Mes ailes ne sont pas tâchées du sang de mes actes ! Qu'elles soient osseuses, tranchantes, d'un blanc loin d'être immaculé, opposées à l'image douce et merveilleuse des ailes d'un Stryge Blanc, je n'en avais plus rien à faire. Je prouverai à quiconque que ces ailes n'appartiennent pas à un entaché, je trouverais qui je suis actuellement.

"Viens, rejoins cet assassin". Excuse-moi, pauvre animal, d'avoir été ton bourreau. Je te fais la promesse que si je viens à mourir moi aussi, je m'excuserai face à toi d'avoir agi aussi égoïstement. Je ne veux pas que tu conserves cette phrase dans ton esprit jusqu'à la fin. Cette phrase, si injuste.

"Viens, rejoins cet assassin".

Ali Une faible lumière brillait dans la vieille bâtisse. Elle avait de nombreuses années derrière elle et pourtant, elle tenait le choc, malgré les intempéries et les dangers plus "vivants" tels que les animaux sauvages ou les bandits. Depuis de nombreuses décennies, elle avait su apporter une certaine notoriété à la famille du propriétaire. Ce dernier affirmait que son arrière-grand-père avait construit ce bâtiment, après s'être lassé de son métier de bûcheron. D'ailleurs, c'était grâce à son expertise en coupe et à la forêt avoisinante qu'il avait pu instaurer une telle vigueur dans ce monument. Oui, car il s'agissait bien de l'appellation donnée par bon nombre de taverniers en évoquant cette auberge de renom.

Ali Dougal avait eu énormément de chance de tomber sur cet abri des plus coquets et des plus confortables. En effet, il se voyait mal passer la nuit en pleine nature alors qu'il était aussi proche des dangereuses Montagnes de Kanaan, lieu dans lequel il pensait trouver une abondance d'aigles.
Ali Cet espace de détente lui avait apporté un délicieux repas chaud : un velouté de champignons, ainsi qu'un très agréable vin blanc local : un Hvitistel. Le souper avait été accompagné d'une douce musique légèrement répétitive, mais particulièrement reposante. Quant à la soirée, elle s'était faite dans la même ambiance sonore, mais avec une très faible luminosité ; c'était la coutume de l'auberge et elle était des plus adaptées. De ce fait, le rôdeur connut une somptueuse nuit avant d'affronter le froid glacial du Nord et l'humidité de la traque.


Ali Initialement, le Gardien devait rejoindre les petites hauteurs de Kanaan pour trouver des aigles et les délester de leur plumage et autres trophées qu'il pourrait leur ôter. Bien qu'il ne s'était lancé dans cette activité que très récemment, l'humain avait développé une certaine maîtrise assez rapidement. Un savoir-faire acquis essentiellement grâce à ses aptitudes de rôdeur, et ses connaissances sur la géographie locale.
Ali Sa chasse aux fiers rapaces des montagnes devrait attendre ; le jeune homme avait aperçu un bosquet et se doutait de son abondance porcine. Intéressé par l'idée de remplir ses poches plus qu'il n'en fallait, Dougal s'y rendit et resta aux aguets du moindre petit bruit pouvant lui annoncer la présence d'une proie, et plus particulièrement d'un sanglier.
Ali Il balayait les fourrés avec la plus grande discrétion - une aptitude qu'il gérait quasiment parfaitement. Il ne fallait pas que l'une de ces bêtes se rende compte de sa présence, sinon il pourrait dire adieu à son espoir d'ôter défenses et morceaux de cuir à l'un de ces animaux. Bien sûr, il était exercé à ce type de mouvement, mais il demeurait tout de même des variables indésirables.

Ali Alors que le Gardien maintenait toute son attention sur sa droite - un brusque vol d'oiseau avait attiré son attention, un bruissement pataud surgit de sa gauche. L'humain s'immobilisa et réduit sa fréquence cardiaque autant que possible. Un gros gibier avait fait son apparition, et il n'avait pas l'intention de le laisser s'enfuir. Ainsi, il se fit raide comme une tombe et aussi expressif qu'un mort ; tant qu'il n'avait pas la certitude de l'identité de la bête, il ne pouvait pas se jeter sur elle et la réduire au silence. En outre, il ne savait pas s'il avait affaire à une ou plusieurs créatures ; il n'avait certainement pas envie d'être éventré par une défense aiguisée.
Ali Le sanglier, car il s'agissait bien d'un de ces cochons sauvages, émergea des buissons et passa à quelques mètres du chasseur sans s'apercevoir de sa présence. Heureusement que le vent n'avait pas pointé le bout de son nez, sinon la créature se serait sûrement enfuie. La proie de l'humain renifla le sol à la recherche de quelconques aliments pouvant alourdir son estomac. Elle grattait le sol et sortait les racines de la terre avant de les croquer pour récupérer les fibres végétales.
Ali Ce fut durant cet instant que Dougal jugea bon de passer à l'acte. Il dégaina avec vitesse son épée et la planta au niveau du cou de l'animal. Malheureusement il ne fut pas assez vif et ce dernier put modifier l'emplacement de l'impact de la lame. Celle-ci s'enfonça profondément dans le cuir du sanglier et le blessa sévèrement. Cependant, l'animal ne se laissa pas faire et repoussa son assaillant en se remuant dans tous les sens. L'endroit n'était pas des plus agréables pour se mouvoir, et le Gardien finit par lâcher prise. Pourtant, il ne lâcha pas l'idée de ramener avec les les précieux trophées de la créature ; il se saisit de son arc et encocha une flèche qu'il décocha avec une grande vivacité. Le trait se planta dans la cuisse arrière gauche du sanglier, le faisant tomber et l'empêchant de sa mouvoir correctement. Un deuxième trait fila entre les feuilles et atteint l’œil de la bête. Le chasseur s'approcha de l'animal partiellement immobilisé et retira son épée qu'il planta une nouvelle fois. Cette fois, il tua l'animal.

Ali Dougal souffla un bon coup et fut contraint de se poser pour reprendre sa respiration ; son imitation d'un état léthargique avait été des plus éprouvantes, il avait besoin d'un peu de temps pour récupérer. Ajoutez à cela la concentration pour ses deux tirs en tant qu'archer, et vous comprendrez pourquoi il se devait de rester calme et immobile pendant plusieurs dizaines de secondes. Fort heureusement, aucun danger ne pointa aux environs.
Ali Une fois qu'il fut remis de cette expérience, le rôdeur récupéra ses flèches, les examina et en brisa une qu'il plaça soigneusement dans un tube de bois à part. Celle-ci s'était abîmée et ne pouvait plus lui servir à grand chose. Il pouvait toujours récupérer la pointe, mais il y avait peu de chance qu'il puisse la réutiliser comme telle. Maintenant que l'inventaire était terminé, il pouvait s'atteler au dépeçage avant de continuer sa route jusqu'au berceau de nombreux rapaces de la région.

Hevoria observait un groupe de sangliers qui avançait dans la forêt. La jeune femme les suivaient discrètement depuis les hauteurs des arbres, sautant agilement de branches en branches. Elle prenait soin de garder une certaine distance de sécurité afin que les sangliers en contrebas ne perçoivent pas sa présence. Ils étaient six. Celui en tête de file était le plus gros. Il avait un corps trapu et musclé, des défenses massives et un pas lourd; sans doute le mâle dominant. Il était suivit de quatre autres sangliers se déplaçant par paires : les deux premiers étaient de corpulence moyenne. La deuxième paire, quand à elle, paraissaient moins robustes. À en juger par l’absence de défense apparentes, ce devait être des femelles. Enfin, un jeune mâle de bonne constitution fermait la marche.

Décidément, ils se déplacent souvent en groupe en ce moment...

Une fois de plus, Hevoria ne pourrait chasser véritablement qu'une créature. Certes, elle pourrait supprimer cette petite troupe à elle seule mais elle serait dans l'incapacité de ramener avec elle plus d'un animal. Hevoria pensait tout d'abord s'occuper du plus gros des sangliers. Cependant sa peau était abîmée et ses défenses usées. Elle jeta finalement son dévolu sur le dernier sanglier dont les attributs semblaient en excellent état. Il ferait une prise de choix pour la chasseuse.

La jeune femme prit de l'avance sur le groupe afin de lui tendre une embuscade sur le chemin. Elle s'arrêta finalement et attendit l'arrivée des sangliers, accroupie sur une branche. Hevoria attrapa la dague sacrificielle à sa hanche. Elle logea ses crocs sur la lame avant de sécréter et d'enduire celle-ci d'une puissante toxine : elle voulait être sûre de son coup. Soudain, les six créatures arrivèrent et s'engagèrent unes à unes sous la branche où se situait Hevoria, tandis qu'elle attendait le moment propice pour s'élancer sur la proie de son choix, dague en main.

Elle pris son élan puis bondit. Un léger bruissement de feuilles se fit entendre. Le jeune sanglier eu à peine le temps de lever les yeux au ciel qu'il vit qu'une lame effilée se diriger vers lui. Cependant la bête  était vive. Elle réussit in extremis à éviter le coup fatal, gagnant toutefois une large entaille au niveau du cou. La créature recula de quelques pas tandis alors que les autres sangliers prirent un temps certain avant de comprendre ce qui était arrivé à leur congénère. Ils se mirent soudain en position de combat, profitant de leur supériorité numérique pour encercler la jeune femme, alors que le sanglier blessé restait en retrait.

Six contre une...très bien. Dit Hevoria tandis que ses tatouages s'illuminaient

Le gros sanglier mâle du groupe pénétra dans le cercle formé par ses congénères, l'air furieux. Son regard défia celui de la jeune femme, qui ne semblait pas perturbée par la situation. Elle tenait sa dague à la manière d'un poignard, prêt à frapper son opposant à la moindre faute d'inattention de sa part. La créature tournait autour d'Hevoria, jaugeant son adversaire.

Hevoria esquissa un sourire. Allez...amène toi !

Un souffle d'air chaud s'échappa de ses naseaux avant que le sanglier ne se décide à charger. Il s'élança de toute ses forces...avant de se stopper brusquement à quelques centimètres de la chasseuse. Celui-ci était totalement immobilisé. L’incompréhension se lisait dans son regard et celui des autres sangliers.

Tu ne comprend pas ? Tu ne les voit pas ? Les spectres qui te retiennent, les esprits qui t’enchaînent. Deux esprits convoqués par Hevoria entravaient les mouvements de la créature, pétrifiée.

Mais toi, tu ne m'intéresse pas...Et vous autres non plus. Dit-elle en s'adressant aux sangliers qui l'encerclait. D'un mouvement de main, elle appela à elle les deux esprits qui retenaient le gros sanglier, le libérant de son emprise. Ceux-ci rentrèrent dans le corps de la jeune femme, faisant briller de plus belle ses tatouages affiliés à la voie des esprits. Quelque chose se préparait…

Hors de ma vue ! Relâchant l'énergie accumulée, une immense forme spectrale jaillie du corps d'Hevoria en poussant un hurlement aussi puissant que terrifiant. Les sangliers, pris de panique, fuirent à toutes jambes, dans des directions opposées. Ils furent imités par le reste de la faune présente dans le secteur, cherchant seulement à échapper à cette entité inconnue.

Bon et bien visiblement je suis encore capable de lancer des sorts d'épouvante. C'est toujours ça...Mais toutes les créatures ne s'étaient pas échappés. En effet, le jeune sanglier, trop affecté par le poison qui le rongeait petit à petit, n'avait plus la force de se mouvoir. Il était à la merci de la chasseuse. Hevoria s'approcha, dague en main, avant de lui tourner autour.

Alors ? Tu n'est plus aussi sûr de toi maintenant que tes amis t'ont abandonné hein ? La chasseuse lui mit sa lame sous le coup.
Rassure toi, je vais mettre fin à tes souffrances. D'un mouvement sec, Hevoria égorgea sa proie qui tomba lourdement sur le sol de la forêt. La chasseuse pouvait finalement s’atteler à lui retirer ses défenses et son précieux cuir.

La suite la semaine prochaine

Rapport de récolte :

Wound remporte 1 défense de sanglier, 5 points de métier et 5 points métier bonus.

Commentaire : Très bon RP, rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Dougal Keane remporte 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier, et 5 points de métier.

Commentaire : Très bon RP, rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Hevoria remporte 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier, et 5 points de métier.

Commentaire : Très bon RP, rien à redire !

---

Rapport de récolte :

Vim Naturae remporte 2 défenses de sanglier, et 5 points de métier et 5 points bonus.

Commentaire : Très bon RP, rien à redire !

J'étais déjà sur pied lorsque l'aube se leva. Aujourd'hui, nous étions le dernier jour de la semaine, journée dans laquelle je ne cherchais pas à sauver les plus faibles ou à devenir meilleur. C'était le jour de détente ; le jour de la rentrée d'argent ; le jour de la chasse. Accompagné de mon fidèle destrier, je pris la direction de la douce forêt de Kastalinn. Cette forêt était exceptionnelle pour de multiples raisons : le vent se faisait plus ressentir que dans aucune forêt car les arbres ne possédaient pas beaucoup de feuilles. Qui plus est, le gibier était exceptionnel. Je m'étais découvert une passion pour l'arc pendant ma dernière séance de chasse et il s'agissait de l'arme que j'userais une nouvelle fois aujourd'hui. Je pris mon petit sac de peau qui me permettrait de ramener jusqu'à mon cheval le butin que j'aurai amassé et partis en direction du cœur de la forêt.

Une fois sur place, j'attendis une petite heure qu'un sanglier se profile. Je trouvais l'attente encore plus longue que d'habitude mais tint bon : après tout, je n'avais rien prévu d'autre à faire. Bercé par le chant des oiseaux, je me détendis et cru même m'endormir à un moment. Cependant, tout mes sens furent aux aguets dès que j'entendis un petit son : un sanglier venait de pénétrer dans la clairière. Ce fus le bruit de feuilles mortes craquant sur le sol qui me sorti de ma torpeur. Une flèche vint se planter en direction de sa tête et le corps de ma cible s'affaissa après quelques spasmes. Alors que je m’attelais à ma prochaine tâche -dépecer le gibier mort- une jeune femme sortit de derrière
un buisson et vint me parler.

Elle n'était vêtue que de peu : une jupe courte déchirée en deux constituait son bas tandis qu'en haut, quelques morceaux de cuirs protégeait son intimité, laissant cependant entrevoir ses formes généreuses. Je n'en avais jamais rencontré auparavant mais en avait entendu parler : c'était une amazone. Une femme guerrière ayant décidée de ne faire qu'un avec la nature.

- Bravo, tu te débrouille bien avec un arc ! Rendez-vous ici la semaine prochaine à la même heure. Je t'apprendrais quelques astuces pour devenir encore meilleur.

Elle disparut aussi vite qu'arrivée. Je venais d'obtenir, sans même le vouloir, un rendez-vous avec une guerrière chevronnée qui m'apprendrais plusieurs choses. Je souriais, heureux et repartis là ou étais mon cheval une fois que l'animal fut dépecé.

Rapport de récolte :

Qazea Sayou remporte 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sangliers et 5 points de métier.
Tu passes apprenti !

Commentaire : Très bon RP, rien à redire !

Styx était encore un peu plus amoureux de Dame Fortune. Elle lui faisait vivre des aventures de plus en plus folles. Dùralas était décidément une contrée très prometteuse. Surtout après avoir accompli la Marche. 

D'ailleurs! Aujourd'hui Styx partait en expédition. Il avait vu, près de la Perracie, une caverne où trônait quelque chose dont il se devait d'inspecter la nature. C'était le problème avec le Monde Intangible. Jamais les choses n'étaient acquises. Tout reposait sur les sensations, la perception de celui qui franchissait les mondes. Mais l'Arlequin ne comptait pas laisser passer cela. 
Il n'avait aussi rien à faire. 
Il avait donc demandé (exigé) a Idiote de lui préparer son sac à dos. (En fait, il avait exigé qu'elle remplisse un sac de cailloux, dans le seul but de l'oublier avant de partir). Il fallait bien l'occuper, cette procrastinatrice! Elle passait ses journées à baver, après fait ses tâches ménagères, et a contempler le néant. Misérable créature, et cependant attachante. 

Styx soupira, puis son corps disparut dans la nuit. Il voyageait vite, aussi vite que les ombres. En un instant il fut devant la caverne. 
Il pouvait sentir une aura très particulière qui en émanait. 
Une aura qu'il connaissait. 

Il entra dans la grotte, et son éternel sourire disparût. Tout comme sa démarche dansante, qui se fit rigide, militaire. Ses griffes se déployèrent et crissèrent contre les parois rocheuses. 
«- Mère? Tu es censée être morte. Je n'aime vraiment pas les coup de théâtre surtout quand il s'agit de MON histoire!
Pour seule réponse, son visage fut fouetté par les vents souterrains. Il continua à marcher, et tandis qu'il s'enfonçait plus profondément, les Esprits se mirent à se tordre de douleur. Ils hurlaient, se cabraient, si bien que Styx dû déployer un effort considérable pour les maintenir dans ses cartes. Mais qu'est-ce qu'il se passait, au nom des Enfers?!
Une voix impériale trancha le silence.
- Bonsoir, mon enfant. 
Une dizaine de torches s'allumèrent simultanément d'un feu violet, et il put aisément reconnaître celle qui se trouvait assise sur un trône de pierre, un sanglier géant en guise d'animal domestique. 
- Toujours aussi condescendante. Et mal accompagnée. Je t'ai éventrée de mes propres mains, alors par quelle magie es-tu là?
Elle eût ce rire qui la caractérisait si bien. Un rire froid, net, moqueur. Styx porta machinalement sa main au paquet de cartes. 
- Le Comte Motch'Hollow est bien généreux mon enfant. Quelle ironie! Ceux que tu tues s'allient finalement contre toi. Je t'ai déjà envoyé un de mes amis porcins. Te souviens-tu?
Elle sortit son porte-cigarette et s'en alluma une. La bouffée décrivit une hydre dans les airs fades de cette grotte. 
- Hum. Oui. Faible créature que tu as envoyée. Une truie qui envoie d'autres truies. La logique des choses, tu ne crois pas?

Mais elle ne semblait plus vouloir discuter. Elle fonçait sur son fils à une vitesse ahurissante, ses griffes étaient les plus grandes et les plus tranchantes qu'il n'avait jamais vu. Et s'il n'avait pas rapidement baissé la tête, son cadavre joncherait le sol, tenant compagnie aux os disposés par terre. 
Il lui décocha un revers sur la joue droite, et sa mère alla valser avant d'atterrir lourdement quelques mètres plus loin.

Une ouverture! 
Il lança plusieurs cartes qui, tel un essaim furieux, la pourchassèrent avant de se fixer à elle. Son sourire macabre revînt sur son visage. 
- Ce qui est mort doit le demeurer, femme. Tu n'as même plus d'âme. Alors je vais simplement te démembrer. 
Son index traça un cercle invisible dans l'air et la vampire fut prise de nombreux spasmes, avant de s'écrouler, inconsciente. Les cartes étaient décidément au top de leur forme! Styx embrassa son deck. 

Mais alors qu'il s'approchait de la ressuscitée inanimée, il y eût un craquement au niveau de son dos.
Il avait oublié ce foutu sanglier! 
Se redressant tant bien que mal, il parvînt à lui bondir dessus, en effilochant l'un de ses yeux. La créature, à demi aveuglée et apeurée, chargea au hasard, si bien qu'elle fit s'affaler un mur de la caverne. Styx complètement surprit par la stupidité de la créature, attendit que le nuage de poussière soulevé, se pose. 
Un esprit lui murmura quelque chose.
Oui..
Le sanglier était affublé d'un sortilège. Son poil était aussi dur que l'acier, et le frapper serait inutile. Il fallait jouer intelligemment. Il lança une carte qui produisit un bruit métallique sur la toison de la créature, avant de revenir vers lui. C'est bon, il avait son attention. 
Il se mit à courir, revenant sur ses pas. Le sanglier commença à charger. Encore un peu. L'animal le rattrapait. Encore... L'une de ses défenses pénétra le dos de Styx. Mais ils se trouvaient là où l'Arlequin l'avait souhaité. 
À l'exact milieu du cercle formé par les torches. 

Pyrae, Pyrae, Irae, Pyrae! 

Les cartes sortirent toutes de sa poche, troupeau fou et furieux. Elles étaient toutes devenues des boules de feu plus ou moins grandes, et s'abattirent sur la bête avec une synchronisation que seule la magie permettait. 
Le sanglier s'embrasa. Mais ses défenses étaient toujours logées dans le dos du vampire, et lorsqu'il chargea en direction d'une paroi, bien que ce fut sa dernière action, il réussit tout de même à faire perdre connaissance à l'Arlequin. 

Lorsqu'il se réveilla, Styx ne vît le cadavre de sa mère nulle part. Mais le sanglier, lui, était bien mort. Il le dépeça. Un rugissement lui échappa. 
- Par les milles flammes de l'Enfer! Qu'est-ce que c'était que ça?! 

Mais la réponse se trouvait sous yeux. Sur le trône où était assise sa mère quelques instants avant sa syncope, se trouvait un petit cube. Il s'en saisit et l'inspecta. 
Un Illusium. 
Une création que seuls quelques mages noirs très puissants étaient capables de fabriquer. Motch'Hollow était devenu réellement dangereux. Styx s'empara du petit cube, il allait être un catalyseur de grande qualité pour ses prochaines aventures, et se fondit dans la nuit à nouveau.

Il jura de mettre un terme à la vie de ce despote d'opérette. Il avait créé un monstre.

Rapport de récolte :

Styx remporte 2 défenses de sanglier, 1 cuir de sanglier et 5 points de métier et 5 points bonus.

Commentaire : Très bon RP, rien à redire !

Depuis la semaine dernière Vim n'avait pas chaumé, il avait traqué les assaillants de la dernière fois et voila qu'il se retrouvait face a un campement, il y avait des vigie tout le tour et certains soldats faisaient des tours de garde.
Comment je vais faire? (Hors RP: Option n°1 il se met en mode furtif et tue seulement ceux qui lui barre la route. Option n°2 il fonce comme un bourrin et mattraque tout les etres vivants du camp, je vous laisse réffléchir dix petites secondes........)
Le géant se retourna et partit en silence, arrivé loin du camp, la ou ils ne pouvaient pas l'entrendre, il sorti ses armes et commença a découper un arbre, puis un autre et encore un, cela lui prit beaucoup de temps et d'énargie.
Il plaça des colets modifiés a Baldor heim pour attraper des sangliers, il plaça une pomme au millieu de chaque piège et retourna a son petit campement.
deux heures plus tard il décrocha des sangliers a coup de marteau et fit son diner, le lendemain allait etre difficle, mais c'est pour ses souvenir, il serait prêt a tout pour s'en rappeller.


Le lendemain lorsque le soleil montrait le bout de son nez et que la rosé était fraichement apparue vim était déja debout, il avait ramassé ses morceaux de bois et en avait gardé un grand sur son épaule, son cheval n'en pouvait plus, il était a bout de souffle, mais ils arrivèrent entiers au camp ennemi.
Il alluma un feu en lisière du camp et plaça tout les bouts d'arbres dedans, le géant attendit que le bois prenne feu et hop!
Il pris un morceau et le lança dans le camp ennemie, et un autre, et encore un, il lança tout les morceaux qu'il avait mis dans le feu, le camp ennemi était en morceau, des branches de feu entière venaient détruire les tentes et des garde manger, les moins chanceux se prennaient la branche directement dans la tête.
Vim prit le grand tronc qu'il avait gardé de la veille et fonça le tronc en avant:

-HAAAAAAAAAAAAAAA

Il écrasa presque tous les êtres vivants de camp, homme , femme, enfant ou même animal de compagnie, il tua sans même se poser de question, ils lui avait volé sa vie!
Une fois le massacre terminé il prit a bout de bars un soldat:

-OU EST TON CHEF? RÉPOND!!

l'homme bégueta:

- il il il est pas la, il il il est pas loin

- amène moi a lui

Rapport de récolte :

Vim Naturae remporte 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier et 5 points de métier.
Tu passes apprenti !

Commentaire : Très bon RP, rien à redire !

La nuit venait de tomber. C'était à cette heure-ci que Nova choisit de sortir ses armes afin d'exécuter un sanglier à des fins personnelles. Rien ne servait de se le cacher, si l'orc pacifiste (ou presque) en arrivait là, c'était bien parce qu'il fallait qu'elle puisse se remplir la panse (et elle est grosse !) et également le porte-feuille. Tout en marchant en direction d'une petite forêt boisée, elle se remémora sa dernière partie de chasse et le petit garçon qu'elle avait rencontré.

C'était de ces moments, que Nova appréciait. Aucune hiérarchies entre les races, l'innocence d'un enfant, la non-gêne qu'il éprouvait face à une grande créature à la peau grisâtre (toujours mieux que ses parents, verdâtres). Le fait que les femmes soient aussi bien vues dans ce domaine de chasse que les hommes. Ça avait apaisé la conscience de la peau-verte.

Pour en revenir à cette nuit là. Le ciel était particulièrement dégagé. On pouvait observer, si on s'y connaissait un brin en astronomie, quelques constellations remarquables. Ces petits points lumineux, comptés par milliers. Et dire que les constellations n'étaient qu'une successions de lignes imaginaires dessinant des figures géométriques que les êtres de ce monde s'amusait à nommer.
Dans la campagne comme celle où se trouvait Nova, il n'y avait aucune pollution visuelle. Ni lampadaires, ni feu de camp, ni taverne...

Elle avait apprit à utiliser sa main pour évaluer l'angle apparent que ces astres font dans le ciel. Trois positions de main : Fermée (qui équivaut à 10 degrés), la main avec le pouce ouvert fait environ 15 degrés, et la main avec les 5 doigts écartés le plus possible fait au maximum 20 degrés. Mais rapidement elle conclu qu'avec ses mains d'orcs, les données des humaines étaient un peu faussées, mais elle se réjouissait d'avoir apprit quelque chose dans le domaine naturel.

Ses petites connaissances lui permettait de se repérer dans l'espace. Elle savait qu'en cette saison, elle pourrait observer la constellation qui avait été appelée « Pégase ». Elle se trouvait au Sud-Est. Hélas, un pin géant lui cachait la vue.

Et alors qu'elle rêvassait et tentait d'esquiver de se prendre une branche dans la tronche, elle tomba sur des traces fraîches, ancrées dans une terre encore humide de la pluie de la veille.

Nova attrapa sa ceinture d'os qui faisait un petit bruit lorsqu'elle marchait et suivi à pas de félin le tracé. Elle tomba sur un gros buisson bruyant.

Pour une fois qu'elle n'était pas surprise, mais que c'était elle qui risquait de surprendre l'animal, elle attrapa sa dague d'une main, un caillou dans l'autre.

Elle lança le caillou de l'autre côté du sanglier pour leurrer celui-ci afin qu'il se pense piégé derrière lui. Il sortit du buisson en pleine face de Nova qui d'un revers de main, égorgea l'animal qui n'eut pas le temps de s'apercevoir de son sort.

Tout ceci n'est qu'une pensée. Un songe. Une mélodie d'opium, qui rongeait mes nerfs comme un souvenir lointain tentant de me hanter de nombreuses années plus tard. L'esprit de la chasse m'était revenu comme un moyen mnémotechnique, sans crier gare, frappant mes tempes de sa lourde masse. Il était là, coincé dans ma tête, m'immobilisant de douleur alors que seules mes mains, bien trop occupées à rejoindre mes tempes pour agir d'une quelconque autre façon, décidèrent de se poser sur mes tempes.

"À en juger par les décors, la forêt n'étant pas si luxuriante de nos jours, cette mémoire doit avoir... une bonne dizaine d'années" dis-je, remarquant que je prononçais mes mots, contrairement à beaucoup de souvenirs. Il fallait croire que mes blessures actuelles me poussaient à recréer mon histoire passée que je souhaitais pourtant conserver telle qu'elle.

Si je pouvais m'exclamer, il m'était impossible de contrôler mon corps qui se dirigea de lui-même en direction des fourrés les plus profonds, rejoignant par la suite mon oncle, un homme moustachu de petite taille constamment orné d'un chapeau noir à ruban gris, qui ne cesse de critiquer et titiller quiconque pourrait apprécier son style d'humour burlesque principalement porté sur les femmes.

"Allez ch'tieu, on n'est pas là pour s'rômner des cuburcitadés !
- Des cucurbitacés...
- Ouais, c'est ce dont j'te cause, des cuburcitadées !"

Quelle honteuse déprime. Le sang qui coulait dans ses veines était le même que le mien, pourtant, je surclassais de loin son quotient intellectuel alors que je n'avais dépassé les dix ans que depuis peu. Dix années qu'il prit d'ailleurs le soin de me féliciter par l'offre d'un fusil de style tromblon, davantage créé pour plomber un homme de balle que pour chasser le lapin.

"On y va mar'mô, on va y mett' du plomb dans l'crâne à ces gonz' !

Par "gonz", mot qu'il savait que je haïssais, il entendait "les animaux sans défense". Chaque fois qu'il osait prononcer ce mot, je pouvais sentir son envie de sauter sur eux comme un prédateur, la bave aux lèvres. C'est à peine s'il ne se mettait pas à tenter une ridicule imitation de la bête jusqu'alors traquée dans le but de la surprendre. Je me remémore même, si je ne dis pas de bêtise, l'une de ses chasses au cours de laquelle il m'expliqua que les filles étaient cool, surtout quand elles se trouvent sans culotte; un sujet qui lui vint à l'esprit par un renard abattu, dont il estimait la peau usée pour le textile. À ce moment, il m'avait même trouvé le surnom de "succube" ─ dont je ne pris pas la peine de lui expliquer que pour un homme, il était d'usage de parler d'incube ─, lorsqu'il m'expliquait que si le renard ─ femelle ─ ne s'était pas approché de moi pour me faire une caresse, il n'aurai réussi à s'en prendre à l'animal en lui plombant littéralement la tronche de morceaux de métal. Un carnage dont il m'eut été complexe de me débarrasser.

"BANG", entendis-je, glas mortel représentant la mort de l'animal que mon oncle tenait dans sa main gauche par le crâne, sans aucune forme de pitié, qu'il avait apparemment pris soin d'éclater à mains nues contre une énorme roche recouverte de sang. Le sanglier était mort, inerte, laissant derrière lui une petite ombre cristalline probablement sur Dùralas depuis longtemps. Alors, il s'approcha de moi, traînant les pattes de l'animal contre le sol sans vergogne ni remords, avant de me le tendre.

"Tiens, c'est pour toi 'l'gosse ! Comme ça tu pourras l'donner à ta blonde, tu sais, ta Bella quoi ! Crois-moi qu'elle va t'en faire des coquineries la Simone si tu lui ramènes d'belles bêtes comme ça à la maison."

Elle ne se nommait pas Simone, s'avérait être végétarienne, haïssant la chasse tout comme moi, de plus, nous n'avions que dix ans.

Je réussissais enfin à reprendre mes esprits, encore un peu flous. Je me sentais partir en avant et en arrière alors que la fatigue venait à noyer mes pensées, que mon crâne tombait lorsqu'il osait se pencher sur le côté, mais aussi lorsque je le baissais de honte; comprenant que si je pensais avoir eu une éducation calme et douce, certains membres de ma famille n'en avaient même pas le centième, que ces gênes de meurtriers séjournaient dans mon ADN comme un fléau que je ne pouvais contenir, alors que lorsque je puis finalement ouvrir complètement les yeux, je remarquais avec stupeur et tristesse un sanglier que je tenais par la tête, dont le visage avait préalablement était meurtri contre une énorme pierre.