*Trois, quatre...cinq, non six ! Mais il y en a combien comme ça ?!* Hevoria avait suivit de nombreuses traces de sangliers dans une forêt non loin de Kastalinn. En remontant leur piste, elle découvrit une petite clairière traversée par un ruisseau. Les sangliers étaient là. Deux d'entre eux profitaient de la chaleur des rayons du soleil qui illuminaient l'endroit. Trois autres mangeaient diverses baies dans les buissons. Un dernier était à coté du cour d'eau. *Je ne pourrais jamais tous les avoirs d'un coup, ils sont trop nombreux. Et foncer au beau milieu de la clairière dans l'espoir d'en attraper un est un pari risqué...* Tapis dans l'ombre, Hevoria cherchait un angle d'attaque face à une situation visiblement à son désavantage.

L'espace était à découvert, pas un rocher pour se cacher ni un arbre à portée. Il lui restait bien les buissons mais les sangliers renifleraient son odeur avant qu'elle ne puisse les atteindre. Il y avait trop de créatures, une attaque frontale se révélerai, au mieux inutile car les animaux s’enfuiraient dans la cohue, au pire dangereux s'ils décidaient de la charger tous en même temps. *Il faut que j'arrive à en séparer un du reste du groupe mais pas moyen de m'approcher sans me faire repérer…*

Les rayons du soleil étaient fort. Poussé par la soif, l'un des sangliers s'approcha du ruisseau. L'eau n'était pas des plus limpide mais la créature ressentait le besoin de se réhydrater. Elle s'approcha de l'eau et commença à boire. Un ondée à la surface stoppa le sanglier dans son action. Il observa l'eau du ruisseau, calme, tranquille, s'écoulant lentement et reflétant son image : un sanglier massif, dans la force de l'âge avec une violente balafre sur l’œil droit. Tandis qu'il la scrutait, celle-ci se troublait peu à peu...pour finalement prendre la forme d'un visage. Avant qu'il n'ai eu le temps de réaliser la situation, Hevoria jaillie hors de l'eau, planta sa dague dans la trachée de l'animal avant se s'accrocher à lui et de la faire basculer avec elle dans le ruisseau.

La bête se débattait, même avec la lame en travers de la gorge. Hevoria la retira avant de lui asséner deux nouveaux coups dans la nuque, mais le vieux sanglier tenait bon. La rivière prenait une teinte rouge sang au fur et à mesure du corps-à-corps tandis que le courant s'intensifiait. Malgré le tumulte des eaux, Hevoria réussie à monter sur le dos de l'animal, enserra ses jambes autour de son cou tout en empoignant sa dague à deux mains. Elle leva les mains au ciel et lui enfonça la dague dans l'occiput. Cette fois-ci le sanglier succomba à ses blessures.

Le cadavre s'échoua sur l'un des bords de la rivière. Hevoria se hissa avec difficulté hors de l'eau avant de s'allonger à coté du corps du sanglier, sa peau couverte du sang de l'animal. Elle tourna la tête vers lui *Tu ne m'auras pas facilité la tâche toi* dit-elle d'une voix haletante. Elle releva les yeux au ciel avant de sourire, puis pris un profonde inspiration avant de se relever, bien décidée à extraire de la créature le fruit de ses efforts.

Rapport de récolte :

Hevoria remporte 2 défenses de sanglier et 5 points de métier.

Commentaire : Rien à redire, bon RP.

Un ciel gris et nuageux. La pluie battait son plein et le vent soufflait fort. Hevoria s'arrêta un moment. Sur son masque de démon ruisselait les larmes de mère nature. Au loin, elle distinguait la ville de Kastalinn. Comment des gens pouvaient-ils s'entasser par milliers dans un endroit aussi confiné. Le concept d'espace vital leur était-il étranger ? C'est ce qu'ils appellent la « Civilisation » ? Hevoria, elle, préférait rester à l'écart. Ici, dans la nature, elle avait tout l'espace dont elle désirait. Aucune entraves, aucune contraintes…

Elle inspira un grand coup. L'air était chargé d'humidité. Pour un chasseur, ce temps est à double tranchant. Le bon coté est qu'il masque l'odeur corporelle du chasseur et atténue le bruit lorsque celui-ci approche de sa proie. Le mauvais est que la plupart des indices sur lesquels le chasseur compte pour traquer l'animal sont lessivés par la pluie.

Hevoria repris sa route, avançant sur un sol boueux. Un bruit la fit soudainement sortir de ses songes. La jeune femme se jeta à terre et s'immobilisa. Quelques arbres plus loin, une créature s'ébattait dans une mare d'eau saumâtre. C'était un sanglier, plutôt jeune, qui devait sûrement profiter du chagrin du ciel pour pour faire sa toilette...dans une flaque de boue.

Hevoria, son coutelas entre les dents, rampait prudemment en direction de l'animal. La boue et les feuilles mortes lui collaient à la peau tandis que l'odeur fétide du sol lui embaumait le nez. Arrivée à quelques mètres de l'eau, caché dans un petit bosquet, la chasseuse s'arrêta. Elle attendit que le sanglier détourne le regard...puis se laissa glisser sur la boue avant de s'engouffrer subtilement dans la mare.

L'eau était peu profonde et étonnamment tiède. Hevoria hésita un instant à profiter de ce bain de boue puis chassa rapidement cette pensée. L'eau était remplie de limon, rendant la visibilité quasi-impossible. Hevoria cherchait donc à tâtons, les yeux fermés et les bras en avant en quête de l'animal. Sa main rencontra soudain un pelage mouillé. Elle l'empoigna fermement et bondit hors de l'eau avant de donner un violent coup de dague dans le corps du sanglier.

La bête était lourdement blessée. Une large plaie ornait dorénavant son flanc droit, mais elle vivait toujours. L'animal titubât mais il lui restait assez de force pour tenter de charger son assaillante. Il fallait en finir vite. Hevoria, prenant de vitesse le sanglier, se rua sur lui avant de le faire basculer dans la boue, dague en main. Se débattant dans l'eau stagnante, l'animal encaissait les nombreux coups de couteau de la chasseuse. Enfin...blessé, exténué, il rendit son dernier soupir, son cadavre gisant au milieu de la mare boueuse. Hevoria le fixa un moment, puis le tira hors de l'eau avant de commencer à y prélever les éléments de valeur.

J'étais partis de chez moi depuis quelques temps à présent, une bonne semaine. Cependant, je n'avais plus réellement chasser depuis tout ce temps, ne pensant qu'à devenir plus fort. Seulement, il était totalement impossible de vouloir économiser pour acheter de l'équipement et acheter de la bonne nourriture en ayant peu d'argent. Une seule solution s’immisçait maintenant dans mon esprit : l'art que j'avais appris enfant, la chasse. En chassant, je pourrais ainsi me nourrir gratuitement en faisant cuir la viande obtenue ET revendre les parties précieuse du corps de l'animal. Deux en un, tout bénéfique, me remettre à la chasse paraissais à présent la chose la plus évidente à faire. Je décidais donc de bifurquer de ma position en direction de Kastalinn. Non loin de là, il y avait une forêt ou nombres de gibiers vivaient.

Après une petite heure de route, j’aperçus la forêt. Grande et majestueuse, elle me déstabilisa un court instant. Les branches es arbres dansaient au rythme étrenné du vent et bientôt les feuilles se mirent à tomber, annonçant l'arrivée prochaine de l'automne malgré la chaleur omniprésente. Je descendis de selle et attachai mon fidèle destrier au tronc d'un arbre centenaire indiquant le début de la forêt. Je me permis de laisser toutes mes affaires ici : l'endroit était peu fréquenté et je ne disposais d'aucun autre objet de valeur que mon équipement, constitué d'une épée commençant à rouiller ne quittant jamais mon dos et de mon matériel de chasse que je pris avant de m'engouffrer dans la forêt. J'avais également pris deux peau de bête tendue dont je me servirais pour ramener mes trouvailles.

Lorsque je me mis à courir discrètement tout en recherchant une trace exploitable, je me rappelais pourquoi j'adorais chasser. Ce que provoquait cette activité en moi était incroyable. Ce sentiment de ne plus être un être que le destin manipulait à sa guide mais d'être soit-même puissant, ce sentiment cette adrénaline se ressentant encore plus en sentant le vent fouetter son visage… Ce sentiment était indescriptible. Lorsque enfin je trouvais une trace, je la suivis discrètement pendant une petite demie-heure. Je trouvais non loin de là un beau spécimen : Un beau sanglier en train de se nourrir d'une carcasse d'un animal mort. C'était l'occasion ou jamais. Déballant un couteau de lancer de mes accessoires, je le lançais en direction du sanglier. Il se planta dans son flanc et s'écroula, encore en vie. Le voyant souffrir, j'abattis mon épée sur son cou pour mettre fin à ses souffrances. Je nettoyais ma lame ensanglantée dans du tissu et sortis mon matériel à dépecer. Une fois la viande et ce qui était revendable séparé, il ne restait plus que quelques ossements et organes. Je dus retenir un haut-le-cœur : ce spectacle était abominable, mais malheureusement nécessaire à ma survie. Je partis en sens arrière et rangeais mes affaires avant de reprendre la route.

Rapport de récolte :

Hevoria remporte 2 défenses de sanglier et 5 points de métier et 10 points bonus pour un bon RP

Commentaire : Rien à redire, bon RP.

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Rapport de récolte :

Qazea remporte 1 défense de sanglier et 5 points de métier et 10 points bonus pour un bon RP

Commentaire : Rien à redire, bon RP.

Rapport de récolte :

Vim remporte 1 défense de sanglier et 5 points de métier.

Commentaire : Rien à redire.

Styx se leva une fois l'astre lunaire ayant éclipsé son ennemi solaire. Il sortit de la petite chaumière qu'il avait... empruntée. (Aux deux cadavres qui lui avaient permis un bain de sang divin, pour lequel ses pores le remerciaient encore.) 

Dehors, la nuit s'était abattue sur Dùralas. Les arbres balançaient leurs branches doucement, au gré du vent. Les feuilles valsaient lentement, portées par la brise nocturne. Ô comme ce tableau lui plaisait. 
Mais le temps n'était pas à la contemplation. Non. Styx secoua la tête et se lécha les canines. Il lui fallait un sanglier. Leur sang était un composant essentiel dans les arts divinatoires. (De surcroît, la bête produisait des bruits fort cocasse lorsque l'on l'égorgeait). 

Oh l'appel du sang! Oh l'appel de la traque! Oh... 

Il se fondit dans la nuit. Son corps partit en une épaisse fumée noire. Il ne faisait désormais plus qu'un avec la faune ayant porté allégeance aux vampires. Les loups hurlèrent. Les corbeaux croassèrent. Les serpents sifflèrent. Ils lui indiquaient la position du sanglier le plus proche. 
Et comme il se matérialisait près de l'animal, (une bête d'au moins 120 kilos. Impressionnante. L'hémoglobine allait couler!), la bête décidait de le charger. 

Il esquiva agilement, ne faisant qu'un avec les bourrasques, et planta ses yeux dans les orbites noires du porcin. Il fût parcouru de plusieurs spasmes nerveux et tomba au sol. Un mince filet de sang ruisselait de son nez.  
Le rire de Styx résonna dans la nuit, comme un rire fauve, de dément, un rire sanglant. Ses griffes tranchaient, scalpaient, perforaient. 
Il se délectait.

Rapport de récolte :

Styx remporte 1 défense de sanglier et 5 points de métier.

Commentaire : Rien à redire, bon RP pour un début .

Je m’éloigner des sources, tandis que Shakti prenait un bain. Bon sang, et dire que j’empestai encore l’eau croupie des marais ! J’aurais bien besoin de me délasser moi aussi sous l’eau chaude, mais ma propre intimité et celle de la femme serpent me l’interdisant, je fis le chois de partir chassé en attendant mon tour. Mon esprit était encore embrouillé des sortilèges du naga, et c’est dans le vague que je fis les plus grosses erreurs que je ne me serais jamais permis.

Le jour tiré indéfiniment sur ça fin, mais la nuit restait à l’affût. Il n’existe pas de meilleur moment pour partir à la recherche de gibier ! Mais malgré cela, mon esprit ne voyait pas clair, et un nuage de fatigue dansait devant mes yeux. Un elfe, s’il le veut, peut être aussi silencieux que la plus totale absence de bruits, et ces flèches plus rapides que les animaux qu’elles pourchassent. Mais il existe un cas très rare, où les plus stupéfiants peuvent devenir les plus médiocres. Et c’est précisément ce qu’il se passa ce jour-là.

J’avançais tranquillement sur le sol de la forêt, à l’affût de la moindre trace, tous les sens en alerte. Ce qui ne m’empêcha pas de trébuché le plus lamentablement du monde sur une racine qui trainé par terre. Je me redresser, le genou douloureux, et regardé ceux qui « avais déséquilibré, en rageant et en pestant contre mes coéquipiers qui se trouvé dieux seuls sait où. Et qu’elle ne fût pas ma surprise lorsque je découvris un jeune marcassin, affalé en travers de mes jambes ! J’avais chût sur un marcassin ! Je me relever brusquement et ausculté rapidement le bestiau. Ce n’était bon, aucune blessure apparente. Heureusement que ses parents n’étaient pas proches... Après un certain, je calculai qu’un jeune marcassin en si bonne santé n’avait très certainement pas pu être abandonné par ses parents, et je fis un rapide bond de coté pour éviter la double charge, mené par des sangliers de plusieurs centaines de kilos chacun.

C’est donc dans le plus grand et le plus total effarement que je me retrouver a courir comme un dératé dans la forêt, poursuivie par deux sangliers visiblement très en colère, ou en tout cas suffisamment contrarié pour me donner la chasse, et ceux jusqu’à ce que mort s’ensuive. La sueur commencée a perlé sur mon front (je pense que toutes ces tribulations dans les marais m’avaient refilé une jolie fièvre) et je désespérais de trouvé une voit de secours. Et c’est là que je le fis, un magnifique arbre aux branches basses, filant sur moi à toute allure.. Je pris appui sur mes jambes et fis un grand bond afin d’atteindre la branche la plus basse. Le sanglier qui me suivit de plus près m’érafla sur dix centimètres la jambe gauche, et à quelques millimètres près, compte tenu de son élan, il emportait ma jambe. Le deuxième eut le temps de s’arrête tandis que son compagnon cogna violemment sa tête dans le tronc de l’arbre, y enfonçant le plus profondément possible ses défenses. Je l’abattis d’une dague dans la nuque, alors que sa compagne (car je ne pouvais tuer la femelle, telles étaient nos règles de chasse, surtout s’il avait encore progéniture) prenait la fuite.

Et voilà, c’était fini ! Plus qu’à dépecer le sanglier, et essayer de récupérer au moins une défense avant de retourner aux sources me relaxer.


Ps: est ce que ce style d'écriture reste assez léger, ou est ce trop lourd ? Je voulais testé, alors dites moi ce que vous en pensés

Rapport de récolte :

Kiloë remporte 1 défense de sanglier et 5 points de métier et 5 points métier bonus

Commentaire : Non, au contraire, c'est un style très sympa à lire de par la disposition . Par contre, il y a juste quelques fautes à régler, et ce sera vraiment parfait

Une semaine que le géant avait chassé la pauvre créature, créature qui était devenue invendable vu l'état, mais une fois la marchand attrapé par le col et monté a un mètre du sol il était devenue beaucoup plus coopératif et lui avait acheté la carcasse sans discuter le prix.
Cette semaine Vim était parti a la chasse mais pour lui-même, pour manger de la bonne viande de sanglier, il avait posé toutes ses fourrures et sa hache sur son cheval pour être plus rapide en cas de course.
Vim avait prit son attirail de chasse, collet, dague a dépecer et couteaux en tous genres, et partit a la chasse
Il plaça un piège a un emplacement et fit le tour a la recherche de proie, il ne lui fallut pas longtemps pour trouver une famille de sanglier, il se lécha les lèvres et sauta en pleins millieu en criant:

-RAAAAAAAAAAAAAAA

Les animaux partirent a toute vitesse, heureusement que vim avait tout posé sur son cheval, il couru aussi vite qu'il pus et les guida en criant derrière eux pour leurs faire peurs.
L'un des sangliers se prit la patte dans le piège, vim arriva a toute vitesse et lui donna un coup de pied dans la tête pour l'achever d'un coup.
Il l'accrocha a un arbre et commença a lui couper des défenses, ensuite un prit son couteau a dépecer et ouvra la peau de l'animal de haut en bas, puis il fit l'autre coté.
une fois fini un prit les bouts de peau et tira dessus SHRACK!!!! la peau enlevé elle laissait place a une chair rosé.
Il changeât de couteau et lui ouvra le ventre pour sortir tout ce qui n'est pas mangeable (vessie, intestins, foie, cœur etc), une fois cela fini il enroula sa prise dans une fourrure et la plaça sur son cheval.
La prise était bonne, il pourrait manger ce soir sans se soucier de sa prise.

Ali Les rayons du soleil couchant pointaient derrière les arbres. La fraîcheur nocturne commençait à gagner du terrain et recouvrerait bientôt les immenses terres nordiques de Dùralas. Et une fois la nuit maîtresse de ces lieux, les dangereuses créatures pointeront le bout de leur museau pour fondre sur les voyageurs inconscients.

Ali Appuyé contre un arbre, le Gardien Dougal Keane observait deux chasseurs en pleine traque. Ils cherchaient quelques sangliers pour ôter leurs attributs naturels et les porter à un collectionneur afin d'obtenir un peu d'argent. Le rôdeur restait discret et masquait sa présence. C'était bien plus simple qu'avec des animaux, mais il ne devait pas baisser sa garde pour autant. Sa filature devait lui permettre d'en apprendre un peu plus sur les techniques de chasse, tout en éliminant deux individus nuisibles. Car les deux chasseurs étaient en réalité des braconniers agissant pour le compte d'un groupe de brigands que l'humain combattait depuis un bon moment. Il se félicitait d'avoir gardé quelques cibles en vie durant ses anciennes missions pour le compte de la Garde, au moins il pouvait découvrir des détails très intéressants.
Ali Les braconniers avaient commencé par suivre les empreintes d'un groupe de sangliers. Ce n'était certes pas l'activité la plus intéressante pour la récolte d'informations du Gardien, mais il savait qu'ils finiraient par lui montrer, inconsciemment, d'autres techniques de pistage. Il y avait eu une certaine humidité ces derniers jours, ce qui favorisait le pistage des empreintes, mais le rôdeur savait que cette forêt présentait une certaine imperméabilité en son cœur, un endroit que semblaient rejoindre les sangliers. Il avait donc toutes ses chances d'élargir ses compétences. Et au pire, ils pouvaient l'informer sur les manières de dépecer l'animal au cuir robuste.
Ali Dougal s'approcha furtivement, le plus doucement possible. Ses cibles étaient aux aguets et le moindre bruit les alerterait. Bien que l'humain savait qu'il n'avait pas du tout le profil qui les intéressait en ce moment. Le rôdeur se glissa dans des fourrés, tendit l'oreille et ne lâcha par leurs mouvements du regard. Ils s'étaient arrêtés et semblaient rechercher de nouvelles traces. Ils allaient entamer la conversation :
- Les empreintes ont disparu, fit remarquer le premier.
- Je le vois bien, je ne suis pas encore aveugle, lâcha le deuxième sur un ton sec.
- Oh. Dois-je te rappeler pourquoi on doit chasser alors que la nuit tombe ? renchérit le premier qui n'avait pas apprécié la remarque acerbe de son collègue.
- La ferme ! D'après les branches on a affaire à une jolie brochette. On va se remplir les poches, je te le dis.
- Trois p'tiots et leurs parents. Si tu regardais correctement les empreintes, tu saurais qu'ils vont pas nous rapporter autant que tu sembles le désirer. Et franchement, je n'aurai pas envie de me frotter à toute une meute avec nos équipements.
- T'avais qu'à en prendre davantage. Si t'étais pas aussi poltron on se serait fait des couilles en or depuis belle lurette !

Ali Ignorant la remarque de son compagnon, le premier brigand se releva et inspecta un buisson à proximité. Il cassa des branches et les montra à son collègue. Il s'agissait d'une piste que le rôdeur devait analyser, elle lui donnerait sûrement de nombreuses informations complémentaires. Il attendit que les brigands prennent un peu d'avance avant de sortir de sa cachette et récupérer les branches que le chasseur avait laissées. Un bout semblait avoir été arraché de chacune d'entre elles, pas par le braconnier, mais par une créature. On reconnaissait les empreintes des dents d'un animal. Le rôdeur jeta un coup d'oeil sur le buisson et vit qu'il comprenait de nombreuses baies fortes alléchantes. Les sangliers avaient eu un petit creux qui cèlera malheureusement leur destin. Dougal reprit sa traque et garda en mémoire chaque mouvement de ses "amis".


Ali Ils finirent par trouver l'endroit où s'était installée la petite famille animale. La laie et ses marcassins se tenaient les uns contre les autres dans une tanière de fortune. Le chef de la famille buvait l'eau du ruisseau qui se tenait juste à côté d'eux. Il devait sûrement veiller sur sa fratrie pour s'assurer que l'endroit soit sûr. Mais sa gourmandise l'empêcha de les protéger du danger : deux humains, assoiffés de richesses, s'approchèrent de lui le plus furtivement possible. L'un était armé d'une lance et le deuxième de deux dagues. Le sanglier ne passerait pas la nuit...
Ali Dougal trouva un poste d'observation des plus adéquats et se régala du spectacle. Le lancier se jeta sur la créature et enfonça son pieu dans le cuir de l'animal. Ce dernier grogna et se débattit pour faire tomber l'assassin, mais son camarade utilisa ses dagues pour le faire taire à jamais. La famille fut réveillée par les cris du père, mais le lancier fondit sur eux pour embrocher la mère. Elle réussit à éviter une blessure mortelle, mais trop de sang coulait de blessure ; elle serait trop handicapée par le combat à venir. Elle essaya tout de même de protéger ses petits et semblait leur murmurer de s'enfuir et de ne jamais revenir. Deux d'entre eux prirent la poudre d'escampette et l'un fut égorgée par le deuxième malandrin. L'autre réussit à s'enfuir et à rejoindre un abri qu'ils ne pourraient jamais trouver. Les derniers membres furent massacrés par des créatures avides de leurs trophées. Nuit macabre pour cette famille...
Ali Le rôdeur ne perdit pas une miette de l'affrontement, ni de la séance de dépeçage d'ailleurs. L'utilisation de l'épieu l'intéressait grandement, il devait l'observer plus en profondeur pour pouvoir utiliser une variante de cette arme presque indispensable. Les outils de récolte des chasseurs attirèrent son regard perçant, ils n'avaient pas l'air de galérer à récupérer le cuir de l'animal.

Ali Une fois les informations voulues enregistrées, le rôdeur récupéra son arc et encocha une flèche. Il visa le lancier et décocha un trait qui vint se planter dans la gorge du brigand. Son camarade le regarda se vider de son sang avec stupeur. Il n'arrivait pas à éloigner ses yeux du spectacle macabre dont il était témoin. Heureusement pour lui, l'archer ne décocha pas de nouveau. Et lorsqu'il arriva, épée à la main, le braconnier reprit ses esprits et se prépara à affronter cet adversaire. L'épéiste contra sans peine les coups de poignard que lui assénait le brigand et, à la manière d'un escrimeur, fendit et planta sa lame dans le corps de son adversaire. Il tituba et tomba aux côtés de son camarade, mêlant son sang au sien et nourrissant ainsi Dame Nature d'une justice fort désirée.
- Que les témoins prennent acte...


PS : C'est normal que la récompense bonus ne soit plus un os doré ?

Rapport de récolte :

Vim Naturae remporte 1 défense de sanglier et 5 points de métier et 5 points métier bonus

Commentaire : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Dougal Keane remporte 2 défenses de sanglier et 5 points de métier et 1 os doré.

Commentaire : Rien à redire !

Ah. Il se sentait beaucoup mieux.

Rapport de récolte :

Styx remporte 1 défense de sanglier et 5 points de métier et 5 points métier bonus

Commentaire : Rien à redire !

Hevoria se baladait dans une épaisse forêt de Kastalinn. Elle évitait soigneusement de s'approcher de la ville, trop étouffante à son goût. L'endroit lui fit penser à sa terre natale. Kalumbra, Etheria, Kharuga, Morphys...Tout cela était si loin maintenant. Hevoria ressassait les aventures qu'elle avait vécue avec nostalgie.

Soudain, un tremblement sur sa gauche la fit sortir de ses pensées. Elle eut à peine le temps de sortir sa lance qu'un énorme sanglier fonçait sur elle. Hevoria n’eut pas le temps d'esquiver. Agissant sur instinct, elle mit sa lance entre elle et lui pour tenter d'amortir la charge. Mais la puissante musculature du sanglier brisa la garde de la chasseuse. La lance se rompit sous la violence de l'impact tandis qu'Hevoria se retrouvait projetée contre un arbre. Son corps percuta violemment le tronc. Mais Hevoria avait appris à encaisser. Au loin, elle distinguait la créature.

C'était un sanglier massif, le plus gros qu'elle ai vue. Son corps était trapu et bardé de cicatrices, sa peau épaisse, ses défenses aiguisés, son regard féroce. Hevoria avait déjà vu des sangliers aiguiser leurs défenses sur des rochers, mais celles-ci étaient hors-compétition. Un coup dans le torse lui serait fatal.

L'animal se remit en place et s’apprêta à charger de nouveau. Hevoria tenta de remettra debout quand une douleur familière lui brûla la poitrine. *Oh merde, pas maintenant !* Elle se souvint d'une phrase d'Etheria : * Ton kaerta se reformera de lui-même. Cependant, cela prendra du temps et à chaque fissure qui se résorbera la douleur sera intense *

Hevoria mit un genoux à terre, essayant de ne pas s'évanouir. *Bouge, bordel mais bouge !* Mais son corps ne répondait pas tandis que le sanglier se rapprochait dangereusement. L'instinct de survie la fit saisir sa dague...avant de se la planter dans la cuisse. Son visage tira une grimace tandis qu'un hurlement retentit dans la forêt.

Se relevant avec une rage nouvelle, la chasseuse s'avança de plus en plus vite vers son assaillant malgré ses blessures. Certains tatouages sur sa peau dégagèrent une lueur violette, une lisse et solide carapace noire vint remplacer la peau de ses avant-bras. Ses doigts s'éfilèrent pour devenir semblable à des aiguilles mortelles. Le sanglier s'apprêtait à la percuter une seconde fois, quand celle-ci glissa en dessous lui au dernier moment. Elle planta ses griffes dans son abdomen, là ou la peau était la moins épaisse. Ses doigts firent une profonde entaille sur toute la longueur de son ventre, vidant les organes internes de l'animal sur le sol.

L'animal poussa un cri rauque alors qu'il oscillait entre la vie et la mort. Hevoria passa deux doigts sur ses lèvres avant de secréter de sa bouche un fil de soie fin, extrêmement fin. Elle s'approcha du sanglier avant de lui passer le fil autour du cou. Elle le fit coulisser légèrement. Du sang se mit à perler de la gorge de l'animal amorphe. Puis elle empoigna les deux extrémités du fil de soie et tira d'un cou sec dessus. La chair du sanglier n'opposa aucune résistance et sa tête, dorénavant détachée de son corps vint lourdement toucher le sol, tandis que du sang se mit à gicler par intermittence.

Essoufflée, blessée, éreintée, Hevoria devait encore dépecer son trophée de chasse avant d'aller panser ses plaies.

Rapport de récolte :

Hevoria remporte 2 défenses de sanglier, 2 cuirs de sanglier et 5 points de métier et 5 points métier bonus. Elle passe apprentie chasseuse !

Commentaire : Rien à redire !

J'avais, la semaine derrière, chassé un sanglier dans les bois de Kastalinn. Réputée pour la faune florissante dans le coin, Kastalinn était vraiment une ville splendide. Après mes divers combats tous plus épiques les uns que les autres dans l'arène de BolderHeim, j'avais besoin de me détendre et j'avais appris de la bouche de quelques citoyens qu'il y avait un bois dans les montagnes du Baldor et qu'un sanglier qui n'avait rien à faire ici avait parvenue à traverser les montagnes. Seulement, il terrorisait à présent la faune plus réduite de cette forêt-ci, en chassant les écureuils et autres petits gibiers. La mission m'était alors toute attribuée : me détendre en chassant et en profiter pour soulager les paysans de ma ville natale.

Après une petite demie-heure de cheval, je me retrouvais à présent devant la forêt, située au pieds de l'imposante Montagne du Baldor. Je pouvais remarquer que la forêt était constitué essentiellement de sapins, tous recouverts par de la neige : il faisait toujours froid dans ma contrée natale. Attachant mon cheval à l'entrée de la forêt, je pris le même matériel que la dernière fois : mes outils de chasseurs et deux sacs en peaux d'animaux pour transporter mon butin.

J'arrivais, après mettre perdu quelques fois, au centre de la forêt. La clairière était très dégagé mais permettait pourtant de se cacher à la pénombre des arbre, dans ses abords. Je commençais par lancer un couteau de chasse sur un écureuil. Je nettoyais mon couteau et plaçais l’écureuil au centre de la clairière. J'installais quelques pièges à effets divers tout autour et me cachais, allongé sur le ventre. Lorsque le sanglier passera dans le coin, il viendra forcément, attiré par l'odeur de la nourriture.

Une heure plus tard, le sanglier vint, attiré par l'odeur. Je pris mon couteau de lancer le plus aiguisé et attendis. Le sanglier avança prudemment jusqu'à sa proie mais marcha sur un de mes pièges et aussitôt, une mâchoire d'acier se refermait sur sa patte, l'empêchant d'avancer. La faible distance me permit de mettre mon couteau entre ses deux yeux puis je m'occupais de séparer la nourriture, les matières premières et les « déchets ». Une fois à mon cheval, je repartis au galop plus profondément dans la montagne pour voir ce que je pouvais trouver.

Rapport de récolte :

Qazea remporte 2 défenses de sanglier et 5 points de métier et 5 points métier bonus.

Commentaire : Rien à redire !

Ali Dougal regardait la charmante ville de Kastalinn s'éveiller sous les rayons solaires apportant une chaleur des plus agréable. On était loin de l'étouffant soleil du Désert, relié à Stellaraë, et pourtant il s'agissait du même. C'était un phénomène des plus étranges et des plus magnifiques. La nature était bien faite, quand on y repensait.
Ali Mais malgré toute cette beauté, le visage du rôdeur s'assombrit. Il soupira de regret face à la vision d'une ville qui lui rappelait de mauvais souvenirs. Il soupira de regret face à la vision d'une ville qui lui était inaccessible. Il soupira de regret face à la vision d'une ville qui pouvait à tout moment devenir son ennemie. Il soupira de regret, car son amour n'était plus de ce monde.

Ali Des larmes coulèrent sur sa joue ce qui lui provoqua un certain étonnement. Il avait tiré un trait là-dessus depuis tellement longtemps qu'il avait oublié sa douleur. Peut-être qu'il n'avait pas fini ses adieux et que son cœur le lui faisait savoir. Mais qu'à cela ne tienne, il n'avait pas le temps de s’apitoyer sur son sort alors qu'un peuple demandait à être protégé. Il avait une mission qui s'étalait depuis quelques semaines déjà, et il devait y répondre. Il n'avait pas encore assez de trophées de chasse et ce n'était pas en accueillant à bras ouverts de telles futilités qu'il allait remplir sa mission.
Ali Il tourna le dos à la cité nordique, il ne s'en rapprocherait, ou plutôt il n'y penserait, que lorsqu'il aura rempli sa tâche. Il avait un acheteur sur les bras, et il comptait bien lui apporter les marchandises voulues. Il fallait juste trouver un autre sanglier.


Ali Le soleil était bien haut lorsque le jeune homme commença sa traque à travers la végétation humide des contrées du Nord. Il avait passé un peu de temps avant de choisir son terrain, et il avait passé encore plus de temps à trouver un vendeur chez les chasseurs professionnels de la région. Il s'était procuré un vrai couteau de chasse qui lui permettrait enfin de récolter ses carrés de cuir de la peau robuste de l'animal chassé. Ses dernières tentatives n'étaient pas des plus intéressantes et il ne voulait pas offrir de la piètre qualité à son acheteur ; sa réputation, et celle de la Garde, étaient en jeu. De plus, il pouvait toujours faire de ce commercial une potentielle source de renseignement, il en manquait cruellement, même s'il en avait plus que l'ensemble de la Garde réunie.
Ali Mais bien évidemment, avant de penser à son réseau d'information, le rôdeur devait chasser le cochon de guerre sauvage. Et justement, il repéra des traces sur un tronc d'arbre. Apparemment, l'un de ces animaux avait frotté ses défenses contre l'écorce d'un vigoureux chêne. Il était en mauvais état - le chêne hein - ce qui pouvait signifier que la cible du Gardien n'était pas des plus communs. Il pourrait peut-être lutter comme il l'avait fait pour l'une de ses proies. L'idée d'un combat l'excitait, certes c'était très dangereux, mais le jeune homme avait beaucoup apprécié l'adrénaline et la sensation de mourir à n'importe quel coup. C'était peut-être pour cette raison qu'il suivait de prêt le championnat de BaldorHeim.

Ali Quoiqu'il en soit, le sanglier le balada pendant une bonne demi-heure. Il était rusé le fourbe, il camouflait certaines de ses traces et n'hésitait pas à donner de fausses pistes. Cette façon de faire inquiéta le jeune homme ; il n'avait pas envie de tomber face à des brigands qui cherchaient à piéger les chasseurs. D'un autre côté il pourrait faire disparaître de nouvelles menaces de ces terres, mais il n'empêche qu'il pouvait perdre son temps. Après, le fait d'avoir été repéré par la créature ne le dérangeait pas, ce serait bien plus amusant. Il y avait une autre option, le sanglier pouvait être tout simplement prudent. Mais quelle que soit l'une de ces deux dernières possibilités, l'animal perdait du temps à le faire et ça, ce n'était pas rien.
Ali Après avoir gambader tout autour d'une clairière, le chasseur novice finit par trouver la bête. Elle semblait particulièrement féroce, de par sa taille imposante, ses rugissements et les cicatrices que le jeune homme apercevait. L'animal se tenait bien droit, présentant toute sa taille pour intimider son adversaire qu'il avait repérer il y avait quelques minutes. Dougal ne vit là qu'un moyen de s'exercer au dépeçage, il avait plus de toile, donc plus de chance de réussir à récupérer un morceau de cuir plus que convenable.
Ali Le jeune homme s'extirpa des fourrés et se présenta face à la bête. Elle grogne de façon plus rauque en le voyant et semblait faire sortir de ses nasaux une fumée inquiétante. Le Gardien resta calme et stoïque, il faisait un peu froid alors il n'avait pas besoin d'impressionner qui que ce soit avec sa buée. D'ailleurs le jeune homme l'imita et lui présenta un spectacle plutôt déplorable. Ça demandait un certain entrainement, mine de rien...

Ali Bref, il avait assez joué comme ça, et il devait passer aux choses sérieuses. Le sanglier avait l'air d'être du moment avis puisqu'il commença à gratter la terre. Dougal sourit, imaginant qu'il pouvait s'agir d'un jardinier réincarné en gros cochon noir, mais ne relâcha pas ni sa vigilance, ni sa combativité. Il fit glisser son arc dans sa main gauche, récupéra rapidement une flèche et la banda avec vivacité. En quelques secondes à peine, l'humain avait armé son arc et mettait sa proie en joue. Celle-ci ressentit le danger puisqu'elle commença sa charge, mais la flèche fut décochée et atteignit son flan gauche. Elle pénétra profondément le cuir, sans pour autant apporter une certaine gravité à la blessure, mais c'était suffisant pour l'handicaper et le déséquilibrer. Les flèches du rôdeur présentaient une pointe particulière afin qu'elles s'adaptent à sa cible. Certes, ce n'était pas parfait, mais c'était mieux de celles qu'il prenait avant.
Ali Continuant sa charge - avec néanmoins quelques difficultés, le sanglier était bien décidé à embrocher cet impertinent qui pensait pouvoir le mettre à terre aussi facilement. Il descendait d'une longue et puissante lignée de sangliers de guerre, et il comptait bien vendre chèrement sa peau. M'enfin, il aurait pu être le fils d'un ours, ça n'aurait pas plus inquiété Dougal. Après tout, il avait combattu un taureau géant bien plus coriace et dangereux que ce cochon des bois. Alors pour lui, ce n'était que du menu fretin.
Ali Dougal jeta son arc sur le côté, histoire de ne pas l'abîmer, et fit une roulade sur la droite. L'animal n'avait pas pensé affronter un tel acrobate ; il devait sûrement penser que son prédateur avait tout misé dans sa flèche qui avait complètement raté. Erreur. Étant donné qu'il passa juste à côté de lui, le rôdeur s'agrippa au projectile plutôt bien enfoncé, et se hissa sur le dos de la bête. Il dégaina son épée et la planta avec précision au niveau du cou ce qui fit chuter la créature et l'envoya vers un monde de ténèbres assez rapidement. Le jeune homme se releva, récupéra ses effets et entama la récolte.
- Je pense que je pourrais devenir sangliador, dit-il avec amusement.

Rapport de récolte :

Dougal remporte 2 défenses de sanglier, 5 points de métier et 1 os doré et 10 points métier bonus.

Commentaire : Rien à redire !

Styx commença par tirer les cartes. 
Deux nouvelles âmes s'ajoutaient à l'échiquier. L'une d'elles possédait une arme à laquelle elle tenait particulièrement.
Les Esprits lui murmurèrent un nom. 
(WOUND)
Puis un dessein. Le chaos, la tempête, la chute. Quelle douce agonie que Styx allait offrir à ce Wound. Mais pas encore. Il avait perdu beaucoup de ses forces depuis son arrivée dans cette contrée. 

Il avait besoin d'or. Parce que l'or fait tourner le monde. Il attire les regards, les convoitises. Et là où il y a convoitise il y a conflit. Et les conflits génèrent l'aliment favori de Styx... la Mort. 
Il sortit de chez lui en riant. 
Un sanglier dépecé pouvait lui rapporter quelques pièces... oh... et puis non. Il avait envie d'autre chose. 
Mais... Le destin lui força la main. Sortit de nulle part, un énorme sanglier, gros et hirsute, bondit au milieu du sentier verdoyant. Sa peau était emplie de cicatrices et il grognait sans cesse. 
Styx vit clair, cet animal était possédé. Par quelqu'un qui connaissait bien, puisqu'il était son «fils». Il l'avait créé et voilà que son aura corrompait ce qui l'attaquait. Le jeune Comte autoproclamé.. quel était son nom déjà? 

Le sanglier chargea sans laisser Styx finir son moment de réflexion. Surpris, le vampire mis quelques pastilles de chewing-gum à la bouche et bondit sur un arbre. Il s'assis à l'horizontale sur le tronc droit. Si le sanglier était humain, il aurait compris que son adversaire n'était pas un simple bipède, mais ce n'était pas le cas. Il chargea à nouveau.
Adroitement, Styx bondit de nouveau tandis que l'arbre volait en éclat. Il cracha quelques bulles et celles-ci grandirent de façon hallucinante. On eût dit de petits astres au milieu d'une clairière. Le vampire se trouvait assis en tailleur sur l'une des planètes mangeables. Il arborait un sourire sinistre, et ses yeux flamboyaient. 

«-Tu vas me servir de messager. Par ta mort, je lui dirais que son temps est révolu! Je lui crierais ma Haine et l'expiration de son contrat! Par ta mort je serais si supérieur à lui qu'il viendra lécher mes bottes. Se blottir contre moi comme un bébé! 

Même si j'ai oublié son nom...

Le sanglier semblait écouter ses paroles. Mais il ne répondit qu'en chargeant la bulle géante où était assis l'être étrange. 
Cette dernière implosa, mais la pâte à mâcher resta en l'air. Défiant l'apesanteur. Pleins de petites bulles se formèrent et restèrent quelques moments en l'air, avant de former un amas bleu et pâteux. 

-Comme c'est malpoli de ta part. Hééé mon vieux! Que dirais-tu de découvrir ce que je peux faire avec cette pâte? 

Comme il finissait sa phrase et se posait sur l'autre boule géante (celle-ci rose), le vampire envoya une carte dans l'amas précédemment créé. 
Le tout s'anima subitement. Se mit à bouger. À grouiller. On eut dit une marée qui venait et allait. Puis un serpent s'enroulant. NON! Un homme qui agonisait et se tordait. 
Au final, il ne restait qu'une sorte de bête bipède, de la taille d'un homme mais avec une carrure digne des géants. 

-Le gros porc à-t-il comprit à quoi il a affaire? Non? Dommage, tu n'auras pas de bon point. C'est un... Goleeeeeeeem. Et le mieux? Il peut être mastiqué. Fantastique non? Golem, charge le toi aussi.» 
La créature bleue électrique fondit sur l'animal gargantuesque avec l'élasticité propre à sa matière. Il englua sans peine le corps poilu et sale. Styx comprit que c'était la fin. La bête était morte étouffée.

Oh Styx se souvenait du nom de son fiston maintenant! Les meurtres et leurs vertus thérapeutiques! Ahaha! Mais pourquoi spoiler une surprise si digne des plus grandes tragédies? Hihihi. Il garderait le secret encore un petit moment. En attendant, il dépeça la créature, après tout elle était de belle carrure.

Hevoria, s'aventurait une fois de plus dans les forêts bordant Kastalinn. Sa précédente traque avait bien faillie mal tourner et lui avait coûté sa lance. Elle s'était donc équipée en conséquence. Une fine et souple armure en fibre végétale, une dague acérée et une faucheuse de tête. Elle n'aimait pas l'idée d'emprisonner son corps dans un carcan mais c'était un mal nécessaire. La chasseuse avançait à pas furtifs dans les bois, l’œil hagard, à la recherche d'une nouvelle proie. Les arbres étaient plutôt espacés ici, offrant une bonne visibilité pour la chasseuse mais également pour la proie.

Hevoria passa un bosquet et pénétra dans une petite clairière parsemée de buissons à baies. Elle observa autour d'elle à la recherche de pistes. Le sol avait été retourné...Plus loin des empreintes de pas étaient incrustées dans la terre. Et enfin, quelques déjections porcines gisaient à coté d'un buisson... Et bien pour une fois ça sera plutôt simple on dirait, plus qu'à lui mettre le grappin dessus.

Hevoria s'approcha de l'un des buissons. Certaines tiges avaient été sectionnées par une puissante mâchoire. Il ne doit plus être très loin et...et...Hevoria se figea devant le bosquet qu'elle venait d'examiner et plissa légèrement les yeux. Attend une secon...La chasseuse n’eus le temps de finir sa phrase qu'un sanglier surgit du buisson à baie, renversa Hevoria, avant de s'enfuir en trombe à travers la forêt dans un nuage de poussière.

Aaaah l'espèce de petit ****** ! dit-elle en toussant. Furibonde, celle-ci se redressa avant de se lancer à sa poursuite.

Alors en pleine course, Hevoria siffla. En l'espace d'un instant, son destrier Aaron accouru à elle au pas de course. Dans ses yeux brillait une singulière lueur spectrale. Sans s'arrêter, Hevoria l'enfourcha avant de s'élancer à la poursuite du gibier au triple galop. Le sanglier avait déjà beaucoup d'avance, il faudrait du temps pour le rattraper.

Les arbres, bien qu'assez espacés, restait une contrainte handicapante à dos de cheval. Mais Hevoria ne s'arrêtait par pour autant. Les troncs filaient extrêmement près tandis que le vent faisait flotter sa chevelure. Cependant la jeune femme continuait inexorablement sa traque de l'animal alors qu'elle s’agrippait toujours plus à la crinière de sa monture. La forêt devenait étonnamment dense, ajoutant de nombreux obstacles sur la route d'Hevoria et d'Aaron. C'est alors qu'une une épaisse branche lui arriva au niveau du visage. Elle mit ses bras devant son visage avant que celle-ci ne vienne se briser dessus. Elle fut à peine remis du choc qu'un gros rocher se dirigeait vers eux. À cette vitesse, la jeune femme n'aurait pas le temps de l'éviter. Ses tatouages virèrent au rouge tandis qu'elle se mit à entonner rapidement une incantation. Projetant sa main en avant, un cercle runique apparu sur la pierre qui vola immédiatement en éclat.

À une dizaine de mètres devant elle se tenait le sanglier qui tentait d'échapper à ces poursuivant. Aaron, surgissant de la fumée dégagée par l'explosion, accéléra une nouvelle fois et finit par le rattraper. Hevoria se mit à sa hauteur, empoigna sa dague et, malgré la vitesse, lui sauta sur le dos.

Cette fois tu ne m'échappera pas !

Le sanglier vit l'ombre de la chasseuse lui fondre dessus avant de recevoir le poignard de la jeune femme dans le crâne. Chasseuse et chassé firent une série de tonneaux dans les feuilles tapissant la forêt, avant de heurter violemment un arbre…

Aaron vint bouger le corps de sa maîtresse, inconsciente au pied d'un arbre avant de s'allonger à ses cotés. Hevoria sorti lentement de sa torpeur, avec l'impression d'avoir été piétinée par un troll. La première image qu'elle vit fut Aaron blottit autour d'elle. Le jeune femme sourit avant de lui caresser le museau. À coté d'eux, affalé sur le sol, gisait le cadavre du sanglier, la dague encore plantée dans le crâne.

Tiens Aaron..et si t'allait le dépecer hein ? Moi je te regarde faire. Dit-elle en riant. Le cheval poussa un hennissement en guise de réponse. *Soupir* Bon et bien je suppose que je n'ai pas le choix.

Ali Un appel à la chasse. Voilà ce pourquoi autant de chasseurs étaient réunis dans ce petit village de bûcherons. Pourtant réputé paisible, les habitants ont connu une tragédie plus tôt dans la semaine ; une meute de sangliers avait attaqué l'équipe des bûcherons et en avaient harponné la moitié. Deux étaient morts, et l'autre dans un état critique. L'assaut qu'ils venaient de subit avait porté un coup fatal à leur activité et les menaçait d'extinction ; avec leurs effectifs réduits de moitié, ils n'avaient plus qu'à espérer un miracle pour relancer la machine.
Ali Ainsi, une traque avait été demandée. Justice devait être rendue, et les sangliers devaient souffrir comme ils avaient faire souffrir le village. Leurs têtes devaient être arrachées et exhibée dans la taverne pour que tout le monde se souvienne de cette période noire de sang. Une belle récompense avait été promise pour la chasse, et la nouvelle s'était bien répandue aux alentours. On trouvait alors une demi-dizaine de traqueurs prêts à en découdre avec les bêtes sauvages assoiffés de sang. Parmi eux, on trouvait un Stellarois. Personne ne savait qui il était, il n'était pas connu dans la région, mais sa tenue en disait long sur ses activités militaires : la Garde. Mais malgré ça, il fut accueilli dans le groupe de chasseurs comme l'un des leurs. Après tout, ils avaient besoin de bras, et un petit gars inexpérimenté pouvait les aider, dans la vie comme dans la mort...

Ali Les chasseurs partirent en fin de matinée, après avoir fait le plein de provisions pour le déjeuner : viande séchée et fruits secs. Chacun avait sa petite méthode personnelle pour la traque, mais ils suivaient tous la même technique, histoire de ne pas trop aider les concurrents. Ils trouvèrent facilement la piste qui les mènerait jusqu'à leur butin, il fallait dire qu'il s'agissait d'au minimum trois sangliers, ça faisait des traces quand ça se déplaçait en groupe, surtout s'il ne s'agissait que de mâles.
Ali Dougal repéra des traces de lutte à divers endroits. Les animaux étaient plutôt bagarreur et ne semblaient pas accorder la moindre importance aux potentielles poursuites. Ils avaient fait leur coup, et ils partaient joyeusement et fiers. Cette remarque en fit rire plus d'un, mais le rôdeur se méfiait ; ces animaux n'étaient pas aussi ignorants que l'on pouvait le penser, comme si une emprise extérieure mettait son grain de sel, par moments...
Ali Confiants en leurs capacités, les chasseurs ne tardèrent pas à ricaner et à s'échanger des gourdasses de boissons plus ou moins fortes (toutes, bien sûr, inadaptées pour une telle entreprise) et à s'échanger des anecdotes de chasse. L'un d'eux avait pisté un ours qui l'avait coincé dans un arbre pendant deux jours et deux nuits et qui l'avait veillé sans dormir. Ce n'était que lorsque l'animal se rendit compte de la présence d'une ruche pas très loin que le chasseur put descendre et prendre son épieu à ours pour lui transpercer la tête. La petite histoire fut accompagnée de nombreux éclats de rire et quelques volées et vin. Mais Dougal restait aux abois. Les traces se faisaient de plus en plus grotesques et visibles, on aurait pu traquer les sangliers même durant la nuit. Ce détail annonçait quelque chose de mauvais pour le groupe de chasseurs, mais le jeune homme n'eut pas le temps de les avertir qu'ils se firent attaquer par les bêtes sauvages.

Ali La troupe ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait, même lorsque l'un d'entre eux fut transpercé et balancé par un sanglier. Ce ne fut que lorsque le Gardien décocha sa flèche qu'ils reprirent leurs esprits. Ils étaient désorganisés et bien éméchés ; c'était comme se battre à l'aveuglette. Mais ils n'avaient pas perdu leur rage et ils donnèrent tout ce qu'ils purent pour vendre chèrement leur peau. Le sanglier blessé par le rôdeur fut le premier à tomber ; il reçut un coup de pieu sur chacun de ses flans, il ne se relèverait pas de sitôt. L'un des chasseurs se jeta sur l'une des bêtes et lui planta sa dague. Mais son état ne lui permit pas assez d'aisance pour enfoncer le cuir du sanglier et les mouvements de ce dernier lui firent rapidement jeter prise avant de se faire piétiner par le monstre. Les deux autres sangliers exécutèrent de nouveau leur technique avec leurs pieux et vengèrent leur camarade, en le recouvrant du sang et des tripes de son assassin. Cependant, un dernier était encore en état de se battre, et il chargea ses ennemis. Une lance vola dans les airs avant de se perdre dans les branches d'un arbre, et la deuxième se brisa contre le cuir du monstre. Apparemment, celui-ci était d'un tout autre calibre.
Ali Dougal décocha deux flèches qui vinrent se planter dans le corps de la bête, mais ne lui firent pas d'effet, à part l'énerver un peu plus. Il essayait de renverser le chasseur qu'il avait dans le collimateur, mais il n'y parvenait pas ; son camarade l'aidait à se débarrasser des défenses de l'animal. Le rôdeur décocha de nouveaux traits qui eurent le même effet que précédemment. Mais cette fois, l'animal fut plus fort et éviscéra le corps de sa cible. La blessure était grave, mais pas mortelle. Néanmoins, les traqueurs devaient faire quelque chose s'ils ne voulaient pas perdre l'un d'entre eux. Le Gardien décocha une nouvelle flèche qui se planta dans l’œil de la bête. Celle-ci grogna de douleur et entreprit de se charger de ce nuisible, de toute façon les deux autres ne présentaient plus de menace. Elle avait du mal à voir son adversaire, mais ce petit gringalet allait connaître son courroux.
Ali Il sauta, au-dessus de la créature. Cette dernière freina sa course, mais tomba à terre sous le poids de l'humain lorsqu'il retomba sur elle, l'épée plantée au niveau du cou. Son cuir était très épais, mais la blessure n'était pas superficielle. Des grognements rauques et étouffés s'échappèrent de la gueule de la bête, sûrement des insultes envers ce moustique. Une autre piqûre vint la faire taire à jamais. Elle avait commis ses derniers méfaits...

Ali Dougal se tourna vers les deux survivants. Il aida le blesser à s'en remettre tandis que le deuxième le regardait avec respect et admiration. Sans ce jeunôt, il ne serait plus qu'un tas de viande comme deux de leurs camarades. Sans le sérieux de ce jeune, il serait en train de se vider de son sang et nourrir de nouvelles créatures démoniaques de Dame Nature. Sans l'expertise de cet homme, il ne pourrait rentrer chez lui et embrasser sa femme et ses enfants.
Ali Le rôdeur finit d'examiner la plaie et la banda solidement. Il ne dit pas un mot et s'en alla récupérer quelques trophées sur ses victimes. Après quoi, il s'en alla et prit la direction opposée au village. La récompense ne l'intéressait pas ; il avait chassé un sanglier et lui avait pris ce dont il avait besoin de prouver sa chasse. Maintenant, il allait vendre ces objets et mettre sous silence ses exploits. Une chasse comme une autre, aucune histoire n'avait besoin d'être contée, pas par lui en tout cas...