Guidé par la vieille dame de Stellaraë, Komor se mit en route pour la ville fortifiée, Kastalinn.

Après avoir longuement marché et traversé le désert d'Harena ainsi que les plaines plus humides d'Aràn. Le chemin fût long et semé d'embuches mais Komor fini pas arriver à bon port.
Une fois en ville il se dirigea à l'auberge afin de demander l'adresse de ce fameux monsieur Hassin [personne ayant vu une jeune vampire selon la vieille], information qu'il obtenu en échange de quelques piécettes d'or.

-Marc ? Mmmm... Oui bien sûr, vous le trouverez à deux rues d'ici sur la gauche. Bon courage mon ami. Et n'ésitez pas a venir dormir ici quand vous serez de passage.

-Merci de ces informations.

Le sauvage agrippa l'autre par le col et le rapprocha à quelques centimètres de sa tête tout en le regardant droit dans le fond des yeux.

-Ton avidité conduira à ta perte...

Il tourna le dos et sorti s'en ajouter un mot de plus, le voila parti à la rencontre de l'homme qui allait peut être lui réveler les informations sur la personne recherchée. Arrivé à l'endroit indiqué Komor vit une porte en planche pourries, il plaça sa bouche juste devant un trou et appela "Marc", la porte fini par s'ouvrir et un tout petit vieux en sortit, il plissa les yeux et regarda longuement le vigoureux homme qui se tenait devant lui.

-Tu dois être le Komor dont m'a parlé Berthe ? Elle m'a envoyé un courrier à ton propos, elle m'a dit que tu cherchais une jeune femme vampire, j'en ai effectivement vu une en ville l'autre jour, elle avait l'air amoché et se rendait dans la boutique d'arme, je ne peux hélas rien vous dire d'autre mon cher ami.

-Vous m'avez étés d'une bien grande aide. Merci monsieur

Il tendit une poignée pleine de pièces au vieux que ce dernier refusa. Komor partit pour la boutique d'armes. Et y apprit que la vampire aperçue par le vieillard n'était pas la bonne.

Comme il était tard et que son fidèle ami Veolvus n'avait pu pénétrer les murailles de cette cité Komor décida de sortir le rejoindre et de dormir à la belle étoile sur un lit d'herbe fraiche.
La nuit était paisible, rythmé par les rondes nocturne des miliciens.  Jusqu'à ce qu'un bruit de chute vienne rompre le silence de mort. tout en restant caché dans les hautes herbes Komor essaya de voir ce qui ce passait, les miliciens semblaient chercher quelque chose, quelque chose ou quelqu'un. Komor attendit un bon moment caché afin de voir ce que cherchaient les gardes sans succès jusqu'à ce que Veolvus se dresse et, tapis dans l'ombre, s'approcha de l'angle de la muraille, je ne sais pas ce qui est tombé là mais c'était vivant et ça cherchait à fuir.

Discrètement Komor s'approcha de l'endroit indiqué par le loupet se coucha afin de voir s'il y voyait quelque chose, et il y vit effectivement quelque chose, des pieds. Il suivi alors la direction de ces pieds qui se lançaient dans la gueule du loup puisque la milice était aussi de l'autre côté.

Le Komor était bien surprit par sa découverte, il s'attendait a trouver un prisonnier qui tenterait vainement de fuir tomba, au vu de la taille des chaussures et de la voix qui s'adressait a lui, sur une fillette en mal d'aventure.

 
- Un seul mot d'alerte et j'en finirai avec vous.Vous êtes de la Milice ?

Komor ne put  s'empêcher de sourire en entendant ces mots mais ria au éclats dans sa tête. Depuis quand les fillettes sont elles aussi entreprenantes ?

- Finis en donc avec moi, je t'offre la peau de celui qui a résisté a la guerre ainsi qu'a une attaque vampire. Je t'offre celui qui a vécu parmi les loups et les ours durant près de quinze ans. Sache une chose petite, J'ai beau être aussi sauvage qu'indiscret mais je ne suis pas de ceux qui se sentent le besoin d'être douze pour battre a mort un lépreux et qui plus est qui se sentent fort de l'avoir fait.

Encore une fois il ria. Il ne savait comment mais pour le menacer de la sorte les buissons devait être piégés, il resta donc en dehors dans l'attente d'une réaction.

À force de gesticuler dans tout les sens, la gamine a bien fini par échapper aux mains de Komor.

Un petit moment d’inattention et elle était parterre, ses cris avaient bien entendu alertés tout les gardes du coins qui se ruèrent sur Komor, il eu juste le temps de regarder en arrière pour voir la petite fille filer à toutes vitesse. L'homme était pris au piège, il ne pouvait fuir, il ne pourrait pas courir aussi vite qu'une fillette pleine d'endurance, même pas plus vite que ces gardes. En temps normal il n'aurait pas eu besoin de fuir puisqu'il était bien assez responsable pour savoir s'il peut ou non dormir dehors mais ce sont les cris d'une jeune enfant que les gardes avaient entendus.

Après avoir brièvement réfléchis Komor décida de suivre la jeune fille, il couru comme il le put et la vit dévaler la pente en roulé-boulé, heureusement si toutes ces années n'avaient guère permis à Komor d'apprendre à courir mais la forêt l'avait pourvue d'un parfait équilibre. Équilibre dont il se servit afin de s'élancer dans de gigantesques pas, dévalant une pente interminable il dût s’arrêter car ses jambes avaient du mal à suivre et il sentait la chute proche.

En regardant plus bas il vit la gamine par terre... en fait non, elle était atterrie au pieds d'un immense Hibours, ces animaux rares sont assez calmes mais il peut arriver lorsqu'ils se sentent menacer qu'ils deviennent agressifs, Komor pris une grande inspiration en couru du plus vite qu'il  le put afin de s'interposer entre l'immense bête et la gamine encore étourdie, le nez dans la terre.

Komor fit craquer ses doigts