La salle commune vous permet de venir vous asseoir avec les autres Daemociens (ou même les Kratiens invités avec ou sans votre consentement), et d'échanger librement de manière RP.

Elizabeth était bien contente d'avoir trouvé refuge à l'institut de magie. Mais elle devait bien avouée qu'elle s'y sentait bien seule. Une grande partie des élèves n'étaient en réalité que de passage tandis qu'elle, et bien, elle n'avait tout simplement nul part où allez. C'était un peu comme habité une gigantesque maison vide qui décuplait l'impression de solitude. Oh, certes, l'acoustique était parfaite pour la chansonnette, mais il y'avait tout de même quelque soir comme celui-ci, où Elizabeth sentait qu'un sentiment bizarre s'emparait d'elle. Dans son petit coeur fait de joie et de bonne humeur, s'était glissé un grain de solitude.

Là, attendant désespérément que quelqu'un passe le porte de la salle commune, elle observait le ciel étoilé de Sylfaën au travers de la grande fenêtre vitrée de l'institut. Et, comme l'on se gratte pour faire disparaître une gêne, Elizabeth laissa s'échapper ses sentiments en espérant pouvoir les faire disparaître.


Les branches meurtries de l'automne semblaient, sous la lumière de la lune, compatirent à la tristesse de notre sorcière. Il en était de même pour les représentants les plus primitifs de la gente animale qui, envouté par les mélancoliques vibrations magiques d'Elizabeth, étaient venu écouter la complainte comme guidé par un sentiment compassionnel primitif.


Petit à petit la faune locale retourna à ses occupations tandis qu'Elizabeth comprenait que chanter, cette fois-ci, ne l'aiderait pas à régler ses soucis.

-Salut. J’espère que je ne dérange pas ?

Abracadabrantesque apparition qui surprit si bien notre sorcière qu'elle faillit tombée à la renverse, elle qui rêvassait tranquillement sur le rebord de la fenêtre fut interrompue par un nouveau venu. A croire que le ciel avait entendue ses lamentations et lui avait envoyé l'ami qu'elle recherchait. Loin de toutes ces pensées métaphysiques, Elizabeth répondit avec son naturel habituel.

- Oh, bonsoiiir! ♫ Non, non, du tout!

Elle se leva pour s'approcher de l'individu. Il semblait fort comme un buffle mais pas méchant et, comme il s'agissait sans aucuns doutes d'un nouvel élève, Elizabeth le reçu à bras ouverts.

- Moi c'est Elizabeth, Elizabeth Pot-en-Beurre! Et toi?

Tout de suite, elle fouilla dans sa poche pour en sortir une espèce de boule enroulée dans une feuille végétale.

- Tu veux un bonbon? J'en ait fait pour la Convergence, mais j'ai oublier qu'c'était pas cette année...

La sorcière tira alors une moue de déception avant de rajouter :

- Tiens goutes, ils sont bons!

En effet, ils l'étaient, mais assez spéciaux, il faut en convenir. Une boule de caramel dur fourré au sirop de citrouille, lui-même préparée avec un soupçon de peur. Cela procurait un léger frisson d'effroi à celui où celle qui le dégustait. Pour Elizabeth, qui était loin d'avoir une nature inquiète, la sensation était délicieuse et inlassable.

- La Convergence, c'est une fois tous les deux ans, c'est quand t'as le bout des pieds qui frétille.

Elizabeth avait un peu écourtée sa réponse, impatiente de savoir ce que Corbeau pensait de sa création, mais c'était tout de même une bonne partie de ce qu'elle savait de la Convergence.

- Merci pour le bonbon... C'est euh...C'est toi qui l'a fait ?

- Bien sûr que c'est moi qui les ait faits! Alors, ils sont bons hein?...

Quelques secondes plus tard, Elizabeth comprit à son visage qu'il avait enfin atteint le coeur de la friandise.

- Houla! C'est bon mais c'est plutôt bizarre comme sensation...

- Hihihi! Bizarre? Oui un peu, mais si tu veux voir un truc bizarre, il faut vraiment que je te montre un truc!

La sorcière prit son balais et se dirigea alors vers la sortie, ouvrant la porte avant de se retourner vers son nouveau camarade.

- Tu viens, Corbeau?

Un peu plus loin dans le couloir, Elizabeth meubla la conversation de questions en somme fort banale mais qui aurait probablement dut se poser bien avant.

- Alors dit moi, qu'est-ce que tu viens faire dans l'institut de magie? T'es nouveau non? Tu viens d'où?

Tout en espérant ne pas trop l'embêter avec ses questions, Elizabeth scrutait l'humain comme si il s'agit d'une curiosité, chose bien ironique de sa part. Il faut bien dire que la solitude ne sied pas bien longtemps à la sociabilité, cette réalité était tout aussi valable pour notre homoncule que pour n'importe quel autre humanoïde classique.

-Je suis nouveau oui. Je viens des sombres montagnes de Kanaan. Très loin au Nord Est au delà du désert et de la Perracie. Pas un coin très sympa globalement. Surtout par rapport à la forêt et l’institut. Je descendais au sud avec des amies, et quand on s’est arrêté à l’oasis pour la fête on est tombés sur des mages de l’institut qui testait les capacités magiques des gens…

Et la suite semble assez couler de source pour ne pas la développer. Comment refuser de développer un don fraîchement découvert comme celui de la pratique de la magie ? Il y a des chances qui ne se refusent pas quand elles vous tombent dessus.

Corbeau hésite une seconde à la proposition de la demoiselle et puis décide de suivre. Elle n’a pas l’air de lui tendre un piège spécial bizutage de nouveaux, et même si l’effet final du bonbon était plutôt inattendu ce n’était pas vraiment désagréable. Plutôt étrange. Alors pourquoi pas ? Et puis. Elle a plutôt l’allure de la solitaire un peu en marge. Emboîtant le pas et rejoignant la sorciere, Corbeau remarque aussi le gros chat noir qui leur emboîte le pas, et allonge une main pour le caresser au passage.

-C’est ton chat ?

Mowgl’ia étouffe un long bâillement. Elle avait passé une bonne partie de la nuit perdue dans les livres. Elle passe une main sur son visage encore ensommeillée et elle laisse ses pas la guider vers la salle commune de l’académie. Elle avait eu envie de changer d’air, de délaisser les quatre murs de sa chambre pour voir d’autres visages, entendre des sons différents que le son familier des flammes, de la cire qui fond et des pages de parchemin qu’on tourne doucement. Son estomac grommèle un peu, lui rappelant qu’elle n’avait pas eu de vrais repas depuis… Depuis quand ? Elle se souvenait vaguement d’Uvilda qui était venu lui porter un plateau repas… Hier soir ? Hier après-midi ?

« Humm… Je devrais sûrement passer à la cuisine pour quelque chose à manger… » Marmonne-t-elle pour elle-même.

Elle tourne un coin de couloir, puis tombe face à face avec Corbeau qui est visiblement accompagnée de quelqu’un. Tout en se rapprochant des deux humains, elle offre un chaleureux sourire à Corbeau, puis un sourire plus timide à la blonde.

« Bonjour Corbeau, je me dirigeais justement vers la salle commune, vous en venez ? Puis-je demande où vous allez ? » Glisse-t-elle quelque peu curieuse. « Oh ! Je m’appel Mowgl’ia et vous ? » Demande-t-elle à l’inconnue.

Son visage s'illumine, comme si elle se souvenait quelque chose... Elle fait une étrange moue doublé d'une grimace.

« Je suis désolée, je viens de me souvenir que j'ai un rendez-vous avec ma mentor... On ce reprend une autre fois...» Dit-elle avec un air désolée.

Après une salutation désolée, elle s'éloigne rapidement pour aller retrouver son mentor.

- C'est ton chat? Demanda alors Corbeau tandis que sa main se perdait dans l'illusion.

- Ohohoh! Non! Désolé... Allez, ouste!...

Elizabeth prit son ballet à deux mains et en donna un grand coup sur le chat comme s'il s'agissait d'une vulgaire touffe de poussières. En un instant l'animal disparut sous forme de vent magiques dorés qui s'évanouir dans les airs.

- C'était juste un souvenir de mon père, je le laisse prendre l'air des fois, quand il me manque. Enfin, je sais pas trop d'où tu viens mais ça a l'air loin en effet! Moi je viens de...

Quelque chose détourna l'attention de la sorcière, quelqu'un s'en venait en leur direction, et visiblement plus dans la direction de Corbeau que dans la sienne. C'était une orque un rien plus grande qu'Elizabeth et qui, elle ne sait pour quelle raison, lui inspirait une confiance naturelle. Son style lui rappelait ceux des marchands du déserts mais pas tout à fait, après tout elle n'avait vue que des humains du désert et non encore des orques, alors elle se dit qu'il devait y'avoir de petites différences malgré leur terre commune.

- Bonjour Corbeau, je me dirigeais justement vers la salle commune, vous en venez ? Puis-je demande où vous allez ? Glisse-t-elle quelque peu curieuse. Oh ! Je m’appel Mowgl’ia et vous ?

- Bonjour! S'enthousiasma Elizabeth qui n'avait plus vue autant de nouvelles têtes à l'institut depuis quelques semaines. Moi c'est Elizabeth, Elizabeth Pot-en-Beurre, enchanté! J'allais montrer la trapenvers à Corbeau, d'ici c'est là à droite puis à gauche puis la troisième à droite puis sous-l'escalier de la cinquième fenêtre juste en dessus du tapis sous le tableau du troll, pas celui du gnome. Vous vous connaissez depuis longtemps?

Bizarre ce chat. Enfin, tous les chats sont des animaux bizarre, mais c'est quand même le premier que Corbeau aperçoit en train de se changer en poussiére. Probable que ce soit le propre des chats de sorcières. Comme pour le bonbon, il est probablement plus prudent de ne pas poser de questions.

-Salut Mowgl'ia, tout baigne ?

Sourire à la jeune orque tout en esquissant un haussement d'épaules et un haussement de sourcils assorti d'un discret mouvement de tête qu'il espère significatif en direction d'Elizabeth juste devant lui. Une façon de signifier à Mowgl'ia qu'il n'a pas la moindre idée de l'endroit ou il va, mais qu'il espérer qu'elizabeth le sait, et en tout cas, que c'est elle qui mène. Heureusement, celle ci reste plutôt volubile, et ne tarde pas à s'expliquer un peu plus, tout en laissant les deux compagnons aussi peu informés qu'avant.

-La Trapenvers ? Qu'est ce que c'est ?

Un truc qui serait caché sous un tapis ? Un passage secret ? Une zone secrète ? Un endroit réservé aux élèves ? Ou au contraire tout à fait interdit ?

La femme parle vite et l’Orque sourit doucement. Quelque peu perdu après qu’elle se soit présentée, elle échange un regard avec Corbeau, pour voir s’il avait compris quelque chose, mais elle revient très vite sur Élisabeth quand elle lui pose une question.

« Oui, je suis nouvelle de quelques semaines à peine, mais je vais avoir que je suis peu sortie de ma chambre… Je me suis perdue dans les livres… »

Elle repasse dans sa tête les paroles sur la direction qu’Élisabeth avait donnée. À droite puis à gauche puis la troisième à droite puis sous-l'escalier de la cinquième fenêtre juste en dessus du tapis sous le tableau du troll, pas celui du gnome… Le tableau de troll ? Tableau de gnome ? Il y avait des tableaux comme ceci ici ? Elle avait fait plusieurs fois les couloirs, mais elle n’avait jamais remarqué des tableaux de ce genre…

« C’est une très bonne question Corbeau, est-ce que ça dérange si je vous accompagne ? Je dois dire que tu as piqué ma curiosité ! »

Alors qu'Elizabeth apprenait avec effroi qu'il était possible de se perdre dans un livre, Corbeau posa la question que les deux comparses semblaient visiblement partagés.

- Oui, bien sûr Mowgl'ia! Plus on est de fou... Plus on est de fous! Comme je le disais, c'est par ici, si vous voulez bien me suivre, dit-elle avec des airs de servante. Vous verrez bien vous-même, c'est un phénomène étrange que je ne m'explique pas!

Ils passèrent alors à droite, puis à gauche, et empruntèrent ensuite la troisième à droite. Là, ils descendirent l'escalier qui était sous la cinquième fenêtre et, en dessous de celui-ci se trouvait d'étranges tableaux. Si vous n'avez jamais vu un troll en costume, l'Institut de Magie est un endroit pour vous. Sous ce tableau particulièrement étrange, même au milieu des autres, se trouvait un tapis qu'Elizabeth souleva.

- La voilà...

Une trappe, en sommes toute banale, se trouvait là. Elizabeth la souleva a son tour et celle-ci débouchait sur une pièce qui n'avait rien d'extraordinaire en apparence. Un sceau, un balai, une armoire et d'autres objet incongrus lui donnait une impression de débarras.

- J'y vais en première, il n'y'a rien à craindre regardez!

Elizabeth sauta dans la pièce accompagnée de son balai et invita les deux amis à la rejoindre. Là, elle indiqua l'unique fenêtre de la pièce, curieuse de voir leur réaction quand il verra qu'il venait de gagner quatre étages de hauteur en en descendant d'un seul.

- Il y'a plein de bizarreries comme ça ici! L'autre fois, en pleine nuit, j'ai bien cru apercevoir une poule géante! Enfin, je pense qu'il s'agissait plutôt d'un rêve, même si ça expliquerait d'où viennent les omelettes du matin... J'essaye de découvrir de nouvelles étrangetés, mais c'est assez difficile. N'en avez-vous pas vu? Corbeau? Et toi Mowgl'ia tu disais t'être perdue dans des livres?

HRP:

Plus on est de fou... Plus on est de fous ? Le visage de l’Orque se fige, puis des points d’interrogation apparaissent dans son regard doré. L’expression n’était pas plutôt plus on est de fous, plus on éprouve du plaisir ? Elle allait poser la question quand elle se fit la réflexion qu’elle ne devrait peut-être pas le faire, elle ne voulait surtout pas froisser la sorcière devant elle. De toute façon, elle avait bien hâte de découvrir ce dit lieu magique. Sans plus attendre, elle suit le trio, ils prennent un tournant à droite, puis le couloir de gauche, et ensuite un autre à droite et finalement un, ils descendirent un escalier qui se trouvait bien sous la cinquième fenêtre du dit couloir.

L’Orque s’arrête un instant, les yeux rivés sur le tableau qui est une vision des plus étrange. Elle en vient à imaginer Lana enveloppée de ce genre de costume et elle ricane un peu. La vision était terriblement délicieuse. Ensuite, vient le sifflement impressionner de Corbeau qui vient l'a ramené au moment présent. Elle pose à son tour les yeux sur la trappe et tourne quelque peu la tête sur le côté. Pourquoi avait-il caché quelque chose du genre ? Est-ce que c’était seulement quelque ‘’exclusif’’ qui étaient choisi ? Devait-elle se sentir spéciale ? En silence, ils s’introduisent dans la trappe et marchèrent un peu avant d’arriver dans ce qui ressemblait à la plus banale des pièces de débarras.

Mowgl’ia fait la moue, incertaine de bien comprendre. Est-ce que c’était une blague ? Avait-elle perdu son temps pour ceci ? Elle plisse un peu les yeux sous les actions d’Elizabeth qui ne semble pas être découragée. Ils se trouvaient tout de même à l’institut de Magie, elle pouvait s’attendre à tout. Elle échange un regard avec Corbeau puisse soulève les épaules avant de s’avancer à son tour dans la pièce. Elle observe autour d’elle, s’attendant à un miracle magique, mais il ne se passe rien. Élizabeth lui pointe finalement la fenêtre et elle s’approche. Il lui faut quelques secondes avant de réalisés qu’ils sont plus hauts qu’ils ne devraient l’être. C’est à son tour de laisser échapper un sifflement d’impressionné.

« Comment est-ce possible ?!? Nous avons monté d’étage. » Souligne-t-elle en le révélant à Corbeau.

L’humain se rapproche, n’en croyant pas ses oreilles, il le vérifie de ses propres yeux. Après cette même réalisation, il semble secouer par la nouvelle. Au même moment, la rouquine pose des questions, visiblement curieuses de savoir s’il avait eux-mêmes vécus ce même d’expérience. Toutefois, à peine avait-elle terminé sa phrase, que Corbeau prenait la fuite, repartant en sens inverse comme s’il venait de réaliser qu’il avait oublié d’éteindre le feu dans sa chambre. Mowgl’ia échange un regard avec Élizabeth avant d’oser les épaules, incapable de répondre à la question silencieuse de l’humaine.

« Humm… En fait pour mon cas c’est plutôt étrange… Je croyais que je m’étais endormie en lisant, mais il était tellement vivide, comme un rêve dans une rêve ? Toutefois, je commence à croire que le livre est une distorsion magique… Comme cette pièce… Il faudra que je fasse des tests… Tu dis que tu en cherche d’autres ? En as-tu trouvé d’autres ? Et si oui, est-ce qu’il y a une manière de les reconnaitre ? Ou ils sont complètement aléatoires ? » Demande-t-elle en étudiant un peu plus la pièce.

La sorcière fut autant ravis de l'effet produit sur ses nouveaux camarades, que perplexe face à la soudaine disparition de Corbeau.

- Mh... Peut-être n'aurais-je pas dut remettre aussi brutalement en cause toutes ses notions de la réalité... Murmura-t-elle imperceptiblement, plus pour elle-même qu'autre chose.

Enfin, voyant que Mowgl'ia ne semblait pas inquiète à son sujet, mais tout aussi surprise de ces faits, elle reporta son intention sur elle.

- Humm… En fait pour mon cas c’est plutôt étrange… Je croyais que je m’étais endormie en lisant, mais il était tellement vide, comme un rêve dans une rêve ? Toutefois, je commence à croire que le livre est une distorsion magique… Comme cette pièce… Il faudra que je fasse des tests… Tu dis que tu en cherche d’autres ? En as-tu trouvé d’autres ? Et si oui, est-ce qu’il y a une manière de les reconnaitre ? Ou ils sont complètement aléatoires ?

Elizabeth fit la moue, se demandant par quoi répondre en premier de cette avalanche de questions. Après un instant de réflexion, elle dit :

- J'ai bien demandé aux professeurs, mais ils me répondent tous à peu près la même chose : "Elizabeth, fit-elle d'une voix aigrie, si tu ne sais pas ce que c'est, n'y-tou-che-pas!". On m'a aussi dit que, comme beaucoup de grands mages sont passés par ici, il est normal de tombés sur certaines expériences de leur temps, mais m'est avis que ces cachotiers de professeurs gardent quelques secrets pour eux! Surtout papy Tungstène qui ne répond toujours que pars des énigmes... Pour ce qui est de ce que j'ai découvert, c'est étrange mais j'ai bien l'impression que certaines pièces apparaissent et disparaissent de temps en temps, et que le chemin de la veille n'est parfois plus celui d'aujourd'hui. Mais la Trapenvers est ma seule découverte sûre, bien que je suis sûr que nous pourrions découvrir bien d'autres mystèèères si nous travaillons de paiiir! ♫ Qu'en dis-tu? On pourrait commencer par ce livre dont tu parlais? Alors? Amies? Finit-elle avec un grand sourire en tendant sa main vers l'orque.

Elizabeth était aux anges. C'était comme si son souhait de trouver une amie avait été exhaussé aussi vite qu'elle l'avait prononcé. En plus, se disait-elle, elle a des yeux super chouettes! Mais, bien qu'elle sentait que les effluves magiques de l'orque n'étaient pas maléfiques, elle n'aurait sut dire si l'orque en question lui faisait confiance. Généralement, les personnes en dehors de l'institut la voyait plus volontiers sur un bûcher que dans leur cercle d'amis.

Momo réalise qu’elle parle trop, ne laissant pas la femme devant elle le temps de répondre. Elle ralentit le rythme puis finalement se tait complètement. Elle prend une grande respiration, mais cette découverte l’excite un maximum. Tout ceci avait une science complètement fascinante. Que ce soit par erreur ou par but, il fallait absolument qu’elle en découvre plus, sa curiosité en demandait plus. Sa compagne de fortune se tait, ce qui fait croire à l’Orque qu’elle a peut-être trop parlé, mais l’humaine finit par s’exprimer.

De nouvelles informations sont expulsées de la bouche de la femme et l’enthousiasme de Mowgl'ia ne fait qu’augmenter. Son regard s’illumine de mille feux et elle hoche la tête face à tout ceci. Il y avait donc d’autres endroits et il ne tenait qu’à elles de les trouver et de découvrir leurs fonctions. Elle pouffe de rire face à son imitation (plutôt réussi) d’un certain professeur qu’elle ne nommerait pas. Un large sourire s’étire face à la question suppliante de la demoiselle et elle hoche la tête positivement. Elle attrape la main de la blonde et la serre doucement.

« Avec plaisir Elizabeth, je ne vois aucune raison de ne pas nous associer et de lier des liens par la même occasion ! Je suis sûre que nous allons découvrir plein de choses ensemble. Je travaille actuellement sur différentes théories de l’Arcane. J’ai découvert tellement de choses fascinantes sur cette énergie volatile ! Si tu veux, nous pouvons en parler en chemin, j’ai trouvé beaucoup de choses qui m'ont quelque peu éclairé et aidé avec le cours arcanique qui est offert ici. Est-ce que tu connais les théories de Delnoch et de Hevoria ? Des lectures très intéressantes ! » S’exclame l’Orque qui est à nouveau emporté par l’enthousiasme.

Il y eut comme des étincelles dans le coeur de notre sorcière lorsque Mowgl'ia lui serra la main. C'était la première ami qu'elle se faisait depuis Lucie. Et, qui plus est, elle semblait drôlement intelligente au vue des références qu'elle employait.

- Oui! Mais je n'y est abs... olumeeent ♫ rien compris!

Elizabeth avait une grande connaissance de l'alchimie mais, lorsqu'il s'agissait des arcanes, cela la bloquait complètement. C'était pour elle, un peu comme si à la place de vous mouvoir naturellement, vous décortiquiez chacun de vos mouvement avant de le faire et y ajoutiez une somme monstrueuse de calculs complexes. La magie faisant partie d'elle aussi bien que la chaire et le sang, toutes ces théories ne faisaient que l'embrouiller plus qu'autre chose. Cela étonnerait peut-être Mowgl'ia au vue de la facilité déconcertante avec laquelle Elizabeth l'utilisait pourtant, créant l'illusion du chat et volant à ses côtés sur son balais direction la bibliothèque, mais il en était bien ainsi.

- C'est plutôt l'alchimie mon truc, et le chant surtout! Si tu veux, je t'aiderais pour les cours d'alchimie, et toi tu pourrais m'aider pour les cours sur l'arcane, ça te dit?

Elizabeth rajouta, une fois que Mowgl'ia lui eut répondu :

- Et sinon, d'où tu nous viens comme ça dis moi?


Face à l’honnêteté de la sorcière, Momo laisse échapper un rire franc. Il était rare qu’elle rencontre des gens qui admettaient aussi ouvertement qu’il ne connaissait pas la réponse ou qu’il n’avait pas la connaissance en question. Le ton joyeux et la note musicale que lui offre Elisabeth souffle à Mowgl’ia que la sorcière est une âme facile à vivre et vibrante de joie. Cette nouvelle amitié allait sûrement apporter bien des surprises à l’Orque. Tout en plus emboîtant le pas vers la bibliothèque, elle lui répond d’un ton enthousiasme ;

« Avec plaisir, je suis sûre que nous aurons du plaisir à échanger nos connaissances respectives. » Encourage l’Orque.

Momo réfléchit un peu à la question. D’où venait-elle ? Parlait-elle de son lieu de naissance ? De l’emplacement de son ancien clan ? Ou l’endroit de son dernier voyage ? Tout ceci portait un peu à confusion, à la vue du côté très vague. Toutefois, l’Orque ne se décourage pas, essayant d’y répondre au mieux qu’elle le croyait.

« Je viens de très loin, du désert d’'Harena, j’y ai vécue une bonne partie de ma jeunesse et quand j’ai été en âge de partir, j’ai accompagné quelques voyageurs. De fil en aiguille et de rencontres, je me suis lié d’amitié avec Corbeau et particulièrement Lana, une géante. Nous nous sommes retrouvées ici, à la recherche de savoir. Je suis très curieuse, alors j’aime voyager et découvrir des choses et toi ? » Demande l’Orque en lui retournant la question.

Souhaitez une bienvenue à @Lariela et @Melhyndil !