Wystéria, une ile qui cache beaucoup de mystère à ce qu'on put lui raconter, on l'on pourrait trouver des choses nulle part ailleurs, comme des plantes, des animaux, ou encore des choses qui ne n'ont pas été découvertes. De par les récits qui lui ont été dit, elle se pencha sur la potentielle présence de son tortionnaire sur ces terres, là ou une personne normale ne puisse pas le trouver, et expliquerait donc que personne ne sait ou il est, et n'en étende parler.
Elle se rendit donc au port qui lui était le plus proche d'où elle se trouvait, qui se situait à l'ouest des montagnes de Spelunca, une moyenne ville portuaire vivant très bien de la pêche, plaisante à découvrir et sans trace d'activité d'un informateur, qui lui aurait permis de ne pas chercher plus longtemps pour un bateau.

À force de demander au passant, elle comprit très vite que personne ne voulait entreprendre ce voyage, que tout le monde considérait comme très périlleux, voire suicidaire. Elle aurait aussi bien pus louer un bateau et se lancer à l'aventure, mais cela serait tourné au désastre dans les premières minutes, elle ne savait ni naviguer, ni se repérer en mer, une cause peine perdue.
Il lui fallut un miracle pour que la chance s'offre à elle, une marchande lui indiqua un bateau sur le port qui pourrait l'emmener sur l'ile des mystères, contre une assez forte somme d'argent, mais n'en faisant pas le retour. La réflexion ne se fit pas attendre, peu importe si elle devait rentrer par ses propres moyens, elle irait à wistéria.

Arriver près du bateau, où des bateaux pour être plus précis, elle en chercha un qui correspondait à la description de la marchande. Après un peu de recherche, elle tomba sur un dilemme un peu bête, deux bateaux de pécheur se ressemblant comme des goutes d'eau se trouvaient assez loin de l'autre, ne donnant pas l'endroit où ils partaient, en étant bien conformes à la description, elle avait peut-être oublié de lui préciser ce que cote du port se trouvait le bon bateau, ou ne soupçonnait pas que ce bateau avis un jumeau dans les parages. le choix ne se fit pas rapidement par rapport au précédent, aussi bien il se joua à pile ou face, ou face en ressortit visible. Elle se dirigea donc sur le bateau le plus à droite du port, donna la somme indiquée par le capitaine, et regarda la mer par la proue de l'embarcation qui allait l'emmener ... malheureusement aux mers maudites, but dont elle n'inspirait guère .

Le bruit des vagues, des mouettes et des gens qui travaillent sur un quai était très particulier. C'est un bruit très commun pour une ville portuaire, mais inhabituel pour quelqu'un qui a vécu à la capitale. Et c'est ce genre de bruit qui réveilla Sargas, qui dormait non loin du port, dans un petit jardin public, adossé contre un arbre. Peu de personne ne passait par là ou il était, donc il a pu dormir assez tranquillement, et de toute manière, peu de gens s'amuseraient à s'approcher d'une armure qui ronfle, épée en main.

Sargas se leva, ajusta son armure et dépoussiéra l'arrière de son armure. Il avait devant lui des tas de bateaux, la mer et au fond, une île dont il ne connaissait pas le nom. Il était loin d'être ignorant, il n'avait jamais été en mer. Tomber au fond de l'eau avec son armure n'est pas un problème, il arrive à marcher au fond sans problème, vu que l'oxygène n'est plus vraiment un besoin pour lui. Mais il n'avait jamais eu l'occasion de monter dans un navire.

Il descendit vers le port et vit deux navires quasiment identiques. Sargas accosta un homme au hasard qui passait devant lui.

- Dites, pouvez vous me dire ou vont ces deux navires ?

- Euh, ils.. ils vont à Wysteria. Vous pouvez monter, mais il faudra payer le prix au capitaine la bas.

Le marin pointa du doigt un espèce de marchand assez laid.

- Merci du renseignement.

Sargas s'avança vers le marchand et lui demanda le tarif. L'homme trop occupé à compter ces caisses en bois, ne daigna même pas lancer un regard vers Sargas.

- Non, on ne prends personne. Allez vous en, et foutez moi la paix.

Sargas prit le marchand par le col et approcha son casque de son visage gras.

- Je réitère ma demande. Quel. est. le. tarif ?

L'homme, complètement décontenancé, avoua enfin le prix. Sargas lâcha le marchand et jeta les pièces d'or par terre.

- Je vous remercie de votre coopération.

Sargas embarqua dans l'un des bateau et vit une fillette de dos à l'avant. Il ne pensait pas trouver es enfants dans le coin, mais peu importe. Au moins, il avait un moyen de transport.

Je marchais à grandes enjambées, mon chat sur l’épaule. Le bout de sa queue assurait de garder un contact physique. Ainsi, sans que quiconque ne s’en doutât, nous menions une conversation silencieuse.

« Penses-tu que cela est avisé de gagner Wystéria, quand encore tant d’hérétiques se promènent ici là ?
- Silence, comment veux-tu Le servir efficacement si tu n’as encore saisi toute l’importance de ta mission ? Il te faut comprendre tout le malheur du monde, assister au désespoir de ces infidèles, pour espérer éveiller leur esprit à Son culte. »

Alwin –c’était ainsi qu’il se prénommait- était devenu mon compagnon de voyage il y a de cela près d’un mois : j’avais fait sa rencontre au bord des quais du vieux port d’Ishtar, alors que j’allais chez une connaissance, depuis l’Hukutav.
Il se tenait droit, étrangement calme face à la mer. Quelque chose dans son attitude un brin trop humaine m’avait interpellée. Puis sans trop comprendre mes raisons, j’étais venue m’asseoir à son coté. Un long moment s’étira avant qu’il ne se retourne vers moi et me dévisage de ses yeux dorés ; prise d’une certaine intuition, j’osai le caresser. Et sa voix résonna dans mon esprit.

« Je me demande si notre rencontre est un autre de ses miracles…
- Qui sait ? Ses voies sont impénétrables. J’ose y croire toutefois. Que deux télépathes se trouvent ainsi est une sacrée coïncidence. Peut-être nous sommes nous attirés mutuellement.
- Peut-être… Enfin, dépêchons avant qu’au port ce ne soit la débâcle. »

Nous arrivâmes finalement à notre destination : le port était encore peu peuplé mais déjà plusieurs bateaux embarquaient. Alwin m’indiqua d’une pensée un navire sur ma gauche. Il était plutôt modeste mais bien entretenu. Le genre à ne pas craindre le temps. A son bord, trois silhouettes qui ne semblaient pas être des marins se détachaient ; j’espérais donc que ce bateau acceptait les passagers.
J’en eu rapidement la confirmation au près d’un marin quand celui-ci me renseigna sur le prix de la traversée. J’embarquai donc, Alwin avec moi.

Les trois silhouettes de tantôt se révélèrent fort intrigantes : un grand guerrier tout en armure, un homme plus trapu mais qui laissait croire en une certaine force physique malgré son air quelque peu négligé, et une petite fille encapuchonnée. Mais peu importait ma curiosité, je n’avais pas vraiment l’envie de les aborder. Après tout mon incapacité à parler de vive voix rendrait sans doute les choses aussi agaçantes que compliquées.
Après les avoir salués d’un hochement de tête, je restai donc non loin, appuyée sur la rambarde à contempler les eaux. Le navire ne tarderait à partir.

- Hé, Sargas ! Toi aussi, tu viens batailler du monstre exotique ?

L'armure ambulante se retourna et fut surpris de voir Dilon. Il ne s'attendait pas à trouver son compagnon d'armes sur ce genre d’embarcation. Ils s'étaient souvent croisés à Stellaraë, au quartier général de la Garde Royale.

- Bonjour Dilon ! En effet, j'ai besoin de voir d'autres paysages, j'ai l'impression de connaitre les terres de Dùralas comme mon armure.

A ce moment, une dernière personne s'invita sur le bateau. Une femme aux vêtement d'une couleur étrange. Une couleur que Sargas avait déjà vu, mais il n'arrivait pas à se souvenir où et quand. Un chat l'accompagnait aussi, posé sur son épaule.

Une cloche sonna et l'embarcation se mit à bouger. Le voyage vers Wysteria venait de commencer.

- Bonjour Dilon ! En effet, j'ai besoin de voir d'autres paysages, j'ai l'impression de connaitre les terres de Dùralas comme mon armure.

C'est ce qu'avait répondu Sargas à la demande de l'humain. Celui-ci lui répondit en hochant la tête, et un sourire dissimulé sous sa barbe. Ca allait être une joyeuse épopée.

Une personne arriva sur le bateau, une femme vraisemblablement. Celle-ci portait un chat sur son épaule. Elle se mit en retrait. Dilon comprenait sa réaction : lorsque l'on était dans un nouvel endroit, et que l'on ne connaissait pas les personnes, le premier réflexe n'était pas forcément d'aller vers eux, mais plutôt de rester distant. Il se dit qu'il irait lui parler en cas de nécessité mais que pour l'instant, il n'avait pas envie de la déranger.

Un tintement se fit entendre : la petite embarcation partait vers Wystéria.

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Cela faisait une vingtaine de minutes, voire une trentaine, qu'ils étaient partis. D'après le temps, et l'agitation des vagues, ils devaient s'approcher des fameuses mers maudites. Dilon ne voulait pas vraiment passer par cet endroit, parce que même en étant un valeureux guerrier, il savait que l'eau n'était pas le meilleur endroit pour se battre en cas de danger.. Et puis.. Les créatures y étaient grosses. Certains parlaient d'un kraken.

Les voyageurs ne disaient rien et Dilon, pensif, se prit à regarder l'eau. Au début, il ne voyait que les petites vagues agitées qui cognaient contre la coque de l’embarcadère. Puis à un moment, il vit un aileron apparaître, puis un deuxième. Ses ailerons sortaient de l'eau, puis y pénétraient de nouveau, en faisant d'ondulations. Clairement, les aventuriers étaient surveillés par des créatures aquatiques. Pour l'instant, celles-ci semblaient inoffensives, mais il anticipait déjà si l'une d'elle venait à les titiller, voire à vouloir renverser le bateau..

Arwin ne cessait de faire des allers-retours entre moi et le pont où il pouvait humer l'air marin. Même s'il était capable de télépathie, il restait un chat -et donc comme tous ses congénères, il appréciait le poisson sous toutes ses formes. Je voyais en sa démarche une sorte de masochisme mais cela me regardait.
Au lieu d'observer plus longtemps mon compagnon excité, je me décidai à plutôt porter mon attention sur les autres passagers. Nous étions quatre personnes ne faisant pas partie de l'équipage : si la petite fille semblait être partie se réfugier dans sa cabine, les deux autres apparaissaient régulièrement dans mon champ de vision.

Je réprimai un haut-le-coeur alors que le bateau tanguait. Les vagues se faisaient de plus en plus hautes, l'air de plus en plus hostile et les eaux s'emplissaient de toutes sortes de créatures. J'hésitai entre deux malaises. Devais-je retourner dans ma cabine et m'allonger comme la fillette devait le faire actuellement ? Ou bien aller scruter ces horizons que je devais rallier au Basilic ?

Finalement, une vague puissante coupa court à mes réflexions : l'eau s'écrasa avec fracas sur le plancher du bateau. Le ciel menaçait de s'assombrir au loin... J'ouvrais de grands yeux sur ces prémisses au chaos. S'Il devait un jour venir sur notre monde... Je n'imaginais pas un autre paysage éclatant. Un brouillon, un désordre où les cris encore déterminés finiraient bien par sombrer dans la peur...
Je restai là, appuyée contre un mât, à contempler la scène sans rien trahir de ma douce joie.

HRP:

Le voyage commençait à se faire long et Sargas s’ennuyait fermement. Mais quelque chose trahit son calme légendaire. Il voyait bien que Dilon et la jeune inconnue n'avait pas l'air bien à l'aise, surtout depuis l'arrivée des différentes bestioles qui traînaient autour du bateau. Sargas savait bien que si une attaque commençait sur le bateau, riposter allait être compliqué pour lui. Léviathan est puissante et tranchante, mais elle est compliqué à manier. Surtout avec autant de cordages et de voiles autour. En un coup d'épée, Sargas pourrait signer la fin de tout les passagers.

Un long soupir passa au travers du casque de Sargas. Le fait de se retrouver dans un situation d'incertitude était très déplaisant. Il fallait trouver un plan pour contrer une attaque possible. Puis, tournant la tête machinalement, Sargas posa les yeux sur un petit présentoir ou figurait plusieurs harpons. L'armure ambulante s'approchait de ces armes de fortunes, mais fut figé par quelque chose.

Un sinistre hennissement provenant des abysses se fit entendre. Sargas s'approcha du bord, et vit au loin une ombre foncer vers le bateau. Mais ce n'étais pas le plus inquiétant, car le bateau était entouré d'autres ombres silencieuses depuis le départ. C'était simplement les autres créatures marines. Mais cette chose sous l'eau qui fonça à toute vitesse ne slaloma pas entre les autres créatures, elle se contenta de passer au travers, laissant un nuage rouge foncé derrière elle.

Un Kelpi. "Un pourfendeur de navires", voilà comment il se faisait appeler par quelques marchand que Sargas avait croisé la veille. Sargas n'hésita pas et fonça vers les harpons.

- Dilon, j'espère que tu es prêt pour un peu d'action..

L'armure ambulante prit un harpon qu'il lança dans les mains de son collègue. Il en prit deux autres et s'avança vers la femme au chat.

- Mademoiselle, je vous propose de vous battre à nos côtés. Ou alors, vous pouvez vous mettre à l'abri dans votre cabine. Vous avez le choix.

Sargas posa le harpon contre le mat, juste devant l'inconnue. Toute aide était bonne à prendre, même s'il ne connaissait pas les compétences de cette femme. Mais si c'est une chose que Sargas à bien apprit, c'est qu'il ne faut pas se fier aux apparences..

Début du combat Dilon, Silence, Sargas VS Kelpi

Les joueurs commencent

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Vitesse des joueurs : 735
Dilon : 925
Vitesse: 366
Dégâts: 1018
Bonus : Hydro cyno (231)

Silence : 285
Vitesse: 122
Dégâts: 212

Sargas : 1110
Vitesse: 247
Dégâts: 252
Bonus : dégâts /2

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Vitesse des ennemis : 500

Kelpi des mers : 1100
Vitesse : 500
Dégâts : 200
Bonus : peut taper 2x Silence !

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'Attaque - Humain' :

Si je le pouvais, j'aurais poussé un bien long soupir pour marquer l'ampleur de ma déception. Un Kelpi. Un simple kelpi... Je sentis, dans ce chaos, une boule de poil humide se frotter contre ma jambe. Arwin.

"Ne reste pas là. Si tu ne les aides pas un tant soit peu, tu risques d'y passer.
- Peu me chaut.
- Répète-le moi lorsque tu agoniseras dans les profondeurs, échouant avant même qu'Il ne soit revenu...
- Comme toujours mon ami, tu sais trouver les bons mots..."

Je repris plus fermement le harpon qu'un marin m'avait remise et m'avançai vers les deux autres voyageurs : eux aussi avaient tiré les armes au clair et déjà celui à l'allure la plus négligée avait lancé son projectile. Le Kelpi hurla de douleur et s'agita de plus belle...
Je tentai à mon tour de toucher la créature, mais avec le balancement du bateau, je n'y croyais guère...

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'Attaque - Naga' :

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