On m'avait de nouveau confié une mission. La première partie de la mission n'était pas extrêmement complexe. Il s'agissait simplement d'aller sur Wystéria. La seconde consistait dans le fait de trouver un vieux fou dans un temple "Kashay". Mais bon, il me fallait d'abord m'y rende. Le voyage ne promettait pas vraiment une difficulté sans pareille, étant donné qu'en volant, j'évitais une bonne partie des monstres et autres créatures. Le seul risque étaient les tempêtes, qui, à cette altitude pouvait me souffler comme un simple fétu de paille.

Pour l'instant, je me trouvais simplement dans le village d'Ishtar, ou j'avais simplement besoin d'acheter des provisions. Il était encore trop tôt dans la journée pour partir. Le temps s'annonçait beau, froid mais beau. Je me promenais dans le port. J'entendis alors une douce mélopée. Une voix profonde, accompagnée d'un luth. Une seule voix. C'était comme un doux baume. Cette voix venait d'un des bateaux. J'avançais encore, suivi de mon fidèle Josh. Le barde me tournait le dos. Le bruit de mes pas était couvert par la musique. Je restais jusqu'à la fin de la chanson. Puis, lorsque le dernier accord s'évanouit doucement dans l'air frais du matin, je me raclais la gorge et lui dis:
Quel superbe morceau. Je souris. J'attendais la réponse.

HRP:

HRP2:

HRP3:

Perché sur un duc d'albe émergé en grande partie, Wyrm jouait de sa mandoline. Il avait finalement troqué son lut brisé pour cet instrument cousin mais au son toutefois différent : et là, juché comme un hibou sur sa branche, il la faisait chanter doucement. Non loin, Geri l'observait, le museau sur les pattes croisées, la queue balayant le sol du quai.
Le matin se levait tranquillement sur cet air qui se mêlait à la légère brume. Les embruns se froissaient à ses pieds sans l'interrompre. Ci et là quelques silhouettes vaquaient à leur dur labeur avec le sourire, lui jetant parfois des salutations auxquelles il répondait d'une nouvelle envolée de notes. L'air était doux...

"Dans la brume matinale... J’entrevois encore ta silhouette qui doucement s’éloigne de la mer, du port, de moi…

O nymphe de beauté !
Ecoute cette vieille mandoline, écoute donc son chant, écoute-la qui se languit de toi…
Mais sans te retourner, tu viens te confondre à cet horizon inaccessible…

Ne pourrai-je jamais caresser tes courbes et connaitre tes nuances ni tes saveurs ?
Ecoute donc, Muse de mes rêves, la complainte d’un homme solitaire…"

Il murmurait ce chant à d'invisibles fantômes, pour tout public le flot de la mer et cette belle brume... Doucement la mandoline continuait d'accompagner le ressac de l'eau avant de venir mourir comme une vague sur le sable. Il ferma les yeux, appréciant cet instant de silence et de communion avec la nature...

"Quel superbe morceau."

Le ménestrel étouffa un soupir et sans se donner la peine d'ouvrir les yeux, il répondit de façon laconique. Il voulait profiter de la solitude et s'envoler par l'esprit vers ces firmaments lointains, mais toujours, toujours la réalité finissait par le rattraper...

"Merci."

Geri accueillit l'importun avec un peu plus de chaleur : il lui lança un regard amical avant de ponctuer sa pensée d'un aboiement. Pendant ce temps, les bateaux continuaient de venir et de s'en aller. Et les marins de s'affairer. Le moment de se rendre à Wystéria s'approchait petit à petit...

HRP:

Le trouvère, ou barde, je ne savais pas vraiment comment l’appeler, avec un air assez las, sans même se retourner, sans même, me semblait-il ouvrir les yeux, me répondit:
-Merci. Son chien, juste à coté, m'acceuilit avec plus de chaleur. Il me lança ainsi un regard sympathique, et aboya, comme pour me saluer. Le trouvère, n'ayant pas formulé une quelconque objection à mon approche, je montais sur le bateau et lui demandais, plusieurs choses, dans l'ordre:
-Ou allez vous donc?
Puis, après une petite pause, je lui redemandais:
Qui êtes vous?

Le stryge soupira.

"Je ne suis qu'un ménestrel qui s'en va vers Wystéria : comme toute personne qui emprunterait ce bateau" fit-il en désignant du menton l'embarcation sur laquelle l'autre importun avait posé le pied.

Etouffant un nouveau soupir, Wyrm se releva et d'un saut, gagna le pont de l'embarcation. Il y avait dans ses mouvements une sorte de facilité sinon de grâce. Il rangea dans le même mouvement son instrument et rabattit sa capuche sur le visage. Peut-être qu'ainsi l'autre stryge blanc le laisserait tranquille...
Geri qui avait emprunté le pont afin de le rejoindre se posa sous sa main, tout contre sa jambe. Il aboya, excité comme jamais. Le chien appréciait les voyages après tout.

Wyrm ne le connaissait que depuis peu mais il s'était vite lié d'amitié avec lui : s'il ne trouvait de réel attachement aux êtres doués de paroles, il éprouvait beaucoup de tendresse pour les animaux. Ceux-ci dépendaient tant des hommes tant que de la nature. Au final, ils se contentaient de vivre sans se plaindre... Et quand des liens se tissaient, ces derniers ne se brisaient pas aisément. Il savait qu'il pourait compter sur Geri au besoin -et vice-versa.

Un cri et le bateau quitta le port.
Bientôt, l'embarcation fendit les flots. Wyrm souriait derrière son masque. Il trouvait dans la navigation une sensation très proche du vol... Son regard glissa sur les ailes du stryge blanc. Connaitrait-il un jour la joie de goûter à nouveau au ciel ?

Mon interlocuteur avait soupiré, ostensiblement, presque comme pour me dire que ma présence n'était clairement pas la bienvenue. Malgré tout, je me sentais comme attaché à lui. Pas attaché comme à un ami, pas attaché comme à Alissa, c'était moins clair. Je les appréciais, lui, son chien et sa musique; bien que l'un des trois ait passé son temps à me rembarrer depuis que je l'avais rencontré. Sa réponse ne se fit pas vraiment attendre:
Je ne suis qu'un ménestrel qui s'en va vers Wystéria : comme toute personne qui emprunterait ce bateau J'étais sur le bateau lorsque le cri retentit. J'avais avancé de quelques pas. L'embarcation, poussée par le courant, et par un vent fort avait déjà commencé à naviguer. Il s'était déjà éloigné de quelques encablures lorsque mon cerveau me dit: "Il serait peut-être temps de partir, non?".

.Je pouvais certes monter sur ma monture, et suivre le bateau qui me mènerait vers Wystéria. Le seul inconvénient était que ce navire devait probablement être affrété par la Garde Stellaroise. Et on m'avait clairement signifié que si je faisais encore des remous, ils seraient contraints à me mettre un certain temps en geôle. Or, je ne tenais pas spécialement à y aller, en geôle, justement. Résigné, j'allais jusqu'à la cabine du capitaine, payer un voyage jusqu'à l'île. Après avoir frappé, je fus invité à rentrer.

C'était une homme grand, barbu, musclé. Le stéréotype même du vieux marin qui a navigué sur toutes les mers, et qui après une vie aventureuse, se voit contraint d'arrêter ses frasques et de faire un travail ennuyeux à souhait, pour payer la vie non moins délurée de ses enfants. Je luis expliquais que je voulais me payer un trajet. La réponse ne se fit pas attendre:
Tout bien compris, ça fera cinquante-cinq pièces d'or...
C'est du vol.
Peut-être, mais je vous laisse la choix, ou être mis à la cale, et avoir affaire à la Garde, ou payer. Bien que la première menace ne m'inquiétait guère, pouvant m'échapper, je ne tenais pas spécialement à la prison, pleine de cafards. A contrecœur, je sortis l'argent en question, et le jetant sur la table, je sortis en coup de vent.
Profitez bien de votre voyage.
Profitez bien de mon argent.

Remontant sur le pont, je cherchais une place tranquille. Malheureusement; le bateau était plein à ras bord de gens ayant versé cinquante-cinq pièces d'or. Le seul endroit calme que je trouvais fut la figure de proue, sans sculpture, simple bois dur en forme de pic. Je m'assis, regardant la mer. Je ne craignais pas de tomber. J'avais toujours eu beaucoup d'équilibre, et mes ailes pouvaient me servir de balancier. De plus, le cas échéant, je pouvais toujours voler pour me rattraper. La mer était si belle. En fait, la navigation ressemblait dans beaucoup de points au fait de voler.

H.R.P:

Wyrm, le regard vers l'horizon, plissait des yeux. Ce ciel... Ce ciel lui paraissait un brin trop sombre pour signifier un beau temps : il pariait plus sur une averse voire une tempête d'ici la fin du voyage. Geri s'agitait près de lui, ce qui eut pour effet de confirmer ses inquiétudes. Mais le bateau sur lequel il se trouvait avait-il au moins les capacités de braver un orage ? Il avait sur ce point quelques doutes, songea-t-il en coulant un regard vers le mât élégant mais fin.
Il aurait dû tenter sa chance chez les pirates en fait. Certes, il y avait aussi des risques toutefois la probabilité de survie était déjà plus grande... Il soupira. De toute façon, il était coincé ici.

Les heures passaient sans que le moindre événement ne survienne. Les nombreux passagers vaquaient à leurs occupations, babillant sur des futilités telles que leurs tenues, la mode, les derniers potins... Enfin pour ce qui était de ce dernier, Wyrm prêtait une oreille fort attentive. S'il devait perdre son temps sur ce bateau, autant profiter des informations qui se murmuraient.

Soudainement, l'embarcation tangua. Fortement.
Des cris plus surpris qu'effrayés s'élevèrent : que se passait-il ? Le ménestrel suivit en courant Geri qui avait aussitôt rejoint le grand pont.
Les vagues avalaient les poutres, quelques affaires... et dévoila un regard marin, plein de colère.
Bordel.

"Allez tous dans vos cabines ! C'est un Kelpi !" hurla-t-il.

Etre ménestrel avait quelques avantages dont celui d'avoir une voix qui portai naturellement et restait claire. Aussi, nombre voyageurs l'entendirent et se ruèrent se mettre à l'abri. Sur le pont, il ne restait que ceux capables de se battre, l'équipage... et le stryge blanc de tantôt.
Wyrm ne lui porta pas plus d'attention et après vérifié que sa mandoline était au sec dans son étui, il dégaina une dague. De l'autre main, il attrapa un harpon qu'un marin lui avait lancé...

Début du combat Wyrm, Bladr VS Kelpi

Les joueurs commencent

---------------------------------

Vitesse des joueurs : 672
Wyrm : 405
Vitesse: 415
Dégâts: 102

Bladr : 1263
Vitesse: 257
Dégâts: 45% (568)

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Vitesse des ennemis : 500

Kelpi des mers : 1100
Vitesse : 500
Dégâts : 200

Je restais plusieurs heures assis sur "ma" figure de proue. Peu à peu, le temps se dégradait. La tempête risquait d'arriver rapidement. Je doutais un peu de la capacité du bateau à affronter des intempéries violentes. Cependant, en vol, la tempête aurait été bien plus dangereuse. Le navire était gracieux, son mât fin et sa coque légère favorisait la rapidité, mais rendait plus difficile le passage dans une tempête. Il restait plusieurs heures avant le début des ennuis.

Le bruit commença à ce moment précis. Une sorte de 'BOUM, BOUM'. Quelque chose tapait sur la coque. Il me semblait même entendre quelques craquements. L'embarcation tangua. Je n'avais pas encore identifié la menace lorsque j'entendis distinctement:
"Allez tous dans vos cabines ! C'est un Kelpi !"
Le ménestrel de tout à l'heure. Sachant probablement se battre, il resta sur place, arrachant même un harpon des mains d'un marin. Le combat ne bougeait pas, et le Kelpi ne tarderait pas à faire des victimes. Il manquait quelqu'un: le capitaine. Les marins étaient amassés sur le pont, prêts. En dehors d'eux, il ne restait que le ménestrel, et moi. Le commandant d'équipage ne semblant pas vraiment vouloir arriver, tentant d'évaluer la situation, je montais sur un des hunes du mât. Je décidais de m'arroger commandant. Je tenais à vivre. Et le maître légal du vaisseau n'arrivant pas, je me préparais à donner l'ordre d'attaquer. Je n'étais pas quelqu'un de grossier, mais je savais m'adapter à mes interlocuteurs.
"SORTEZ VOUS LES DOIGTS DU ***, ET ALLEZ ME MARAVER CE ****** DE KELPI DE MES ********"
Mes paroles avaient eu un certain effet, sortant les marins de leur apathie. Pour donner l'exemple, j'attaquais en premier.

Courant sur la hune où j'étais perché, et arrivant au bout de cette hune, je sautais. Éternité furtive. L'impulsion me permettrait d'arriver plus ou moins sur le dos du monstre. Plusieurs mètres au dessus de la mer, j'ouvris les ailes en grand, pour stopper plus ou moins ma chute. D'un coup, je me retrouvais sur son dos. Accroché à sa crinière, je commençais à faire usage de mes pouvoirs. L'énergie du Kelpi était puissante, mais je me sentais capable, avec l'aide de tous les marins, et du musicien de le terrasser. Tout à coup, je fus expulsé de mon inconfortable position. Prenant impulsion sur son dos, je tentais, aidé par mes ailes de rejoindre le navire, et mes compagnons d'armes. Douleur dans mon dos. Il m'avait donné un coup de queue. Je tombais dans l'eau; froide. La dernière chose qui disparut sous l'eau fût ma main.

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'Attaque - Corrompu' :

Wyrm vit le stryge de tantôt couler, après une tentative de se rendre intéressant plus que de porter un véritable coup au monstre. De ce qu'il avait pu voir, le stryge était tout à fait capable de blesser gravement la bête mais par manque de chance ou d'attention, il se retrouva à l'eau. Il lui jeta toutefois une corde rattachée à la rambarde -question de conscience. Plus de que réelle envie d'aider.
Cela fait, il revint au combat et lança à l'instar des autres marins, son propre harpon : il alla se perdre quelque part dans la vaste mer. Mais il ne se démonta pas et alla chercher un nouveau projectile, en espérant que celui-ci atteindrait sa cible -le temps que le stryge ne revienne à bord...

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'Attaque - Stryge B' :

Kelpi attaque à 200 sur Wyrm

Début du combat Wyrm, Bladr VS Kelpi

Les joueurs commencent

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Vitesse des joueurs : 672
Wyrm : 205
Vitesse: 415
Dégâts: 102

Bladr : 1263
Vitesse: 257
Dégâts: 45% (568)

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Vitesse des ennemis : 500

Kelpi des mers : 430
Vitesse : 500
Dégâts : 200

L'eau était froide. Je me sentais proche d'étouffer. D'un ample geste, je remontais jusqu'à la surface, juste devant la coque. Penché sur le bastingage, je vis le musicien de tantôt. Il me lançait une corde. Je la prenais à pleines mains. M'appuyant avec mes pieds sur le bois de la coque, je me retrouvais vite sur le pont supérieur. Les marins, ayant écouté mes ordres, commençaient enfin à se battre vraiment...

Maintenant que je conaissais mieux l'énergie du Kelpi, je pourrais enfin l'atteindre d'une distance de plus de cinquante centimètres. C'était un phénomène étrange. Je savais que, maintenant, je pouvais atteindre mon Hyppalectryon à une distance de presque cent mètres. J'avais déjà tenté l'expérience. J'étais à seulement une dizaine de mètres du Kelpi. En restant un peu concentré, je n'aurais aucun mal à l'atteindre. Un arc d'énergie apparut dans ma main, et, prestement, une flèche tout aussi impalpable atteignit le monstre, revenant sous la forme d'un fluide. Le Kelpi était mort. Le voyage pourrait continuer, en espérant que la tempête n'achèverait pas le bateau après que nous ayons vaincu un Kelpi de mers.

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'Attaque - Corrompu' :

Félicitations, votre accès à Wystéria est désormais débloqué ! Vous gagnez 100 points d'expérience et 100 pièces d'or !