Les joueurs l'emportent. Ils gagnent 25 points d'expérience et 20 pièces d'or. Le RP peut continuer !

Le jeune stryge esquiva le bison et l'acheva d'une vague d'énergie. Le bison continua sur sa lancée et s'écrasa un peu plus loin, glissant sur quelques mètres. Le jeune stryge était un peu amoché mais dans l'ensemble il avait l'air d'avoir tenu le coup. Djamshid lui proposa sa main pour l'aider à se relever, un sourire qui se voulait poli.

"Ca va l'ami ? Rien de cassé ?"

La chasse avait été bonne, il ne restait plus qu'à dépecer la bête et à ranger tout ça dans un sac hermétique. Le barbare regarda le jeune stryge un instant. Le signe d'une amitié nouvelle ?

Le bison était mort, étalant sa carcasse sur plusieurs mètres, emporté par l'élan. Personnellement, j'avais réussi à sauter loin de la bête, me propulsant un peu avec mes ailes, esquivant ainsi le poids de la bête, qui aurait, inertie aidant pu me tuer sur le coup. J'avais ainsi survécu à deux combats contre des bisons. Le barbare commença à s'approcher de moi, puis me tendis la main me demandant:
-Ca va, l'ami, rien de cassé? Je profitais de mon temps de réponse pour regarde de plus près mon partenaire de combat. L'homme était grand, musclé, brun, une barbe sale. Le combat avait été rude. Cependant, peu d'émotions transparaissaient sur son visage tranquille et quelques peu impavide.

Ca va, et je ne m'appelle pas l'ami, mais Bladr. Mon ton était solonel, cependant, c'était une façon comme une autre de se présenter.Puis, repensant à ce qu'il m'avait dit juste avant le combat:
Et tu peux garder les deux bisons, j'ai à manger en suffisance.

"Ca va et je ne m'appelle pas l'ami, mais Bladr. Et vous ?"

Djamshid sourit à sa réponse. C'était une façon comme une autre de se présenter après tout. Le jeune stryge, nommé donc Bladr, semblait se souvenir de ce que Djamshid lui avait dit plus tôt car il enchaîna :

"Et tu peux garder les deux bisons, j'ai à manger à suffisance."

Djamshid acquiesça et le remercia d'un sourire. Il lui donnait son bison, Djamshid n'allait pas refuser, après tout, un peu de boustifaille en plus n'allait pas déranger. Il s'approcha de la première carcasse, sortit un couteau de chasse de son sac et commença à dépecer tranquillement la bête, habitué à faire ce genre de pratiques chez lui.

"Et bien merci bien l'ami. Il faut découper le tout avant que ça n'attire d'autres bêtes. Moi, même si tu l'as pas demandé, c'est Djamshid, mais appelle-moi Djam'. Et sinon, merci pour l'aide, je m'attendais pas à ce que tu sois aussi fort et je dois dire que je suis agréablement impressionné, Bladr."

Il continua de dépecer sa bête, retirant la peau et la fourrure qu'il enfilait au fond du sac au fur et à mesure. La fourrure lui permettrait d'avoir chaud lors des froides nuits.

Le barbare avait acquiescé, d'un sourire, à mon offre de bison gratuit. Il s'était donc agenouillé, et avait commencé à dépecer l'un des bisons, mettant tout ce qu'il pouvait récupérer au fur et à mesure dans un sac, en ordre, la peau d'un coté, la viande de l'autre. Puis, il me dit:
Et bien merci bien l'ami. Il faut découper le tout avant que ça n'attire d'autres bêtes. Moi, même si tu l'as pas demandé, c'est Djamshid, mais appelle-moi Djam'. Et sinon, merci pour l'aide, je m'attendais pas à ce que tu sois aussi fort et je dois dire que je suis agréablement impressionné, Bladr. Bon, en plus du fait qu'il ne comprenais visiblement pas que je m'appelais Bladr, il me livrait aussi une information sur son nom: Djamshid, et sur son diminutif, Djam. Son compliment me fis prendre un air ridicule, en effet, être complimenté, du haut de ses deux mètres, par un barbare pour ses performances guerrières, avait de quoi me rendre relativement fier. Pendant ce temps-là, Djam, autant utiliser son diminutif, continuait de récupérer sa viande.
De rien, l'ami(en insistant bien sur ce mot)Tu t'es bien battu, toi aussi. Tu n'es pas blessé?

Le jeune Bladr pris un air de fierté, ce qui fit sourire Djamshid intérieurement. Il continua de récupérer la viande, remplissant peu à peu son sac. Il allait être servi ! Il en avait au moins pour une semaine, mais il ne pouvait pas dormir à la belle étoile tous les soirs et il devrait pour cela vendre un petit peu de son bison histoire d'avoir assez d'argent pour aller se reposer dans une auberge quelques temps.

"De rien l'ami, reprit le stryge en appuyant sur le mot "ami". Tu t'es bien battu, toi aussi. Tu n'es pas blessé?"

Djamshid s'arrêta un instant de dépecer, sautilla un peu sur place, regarda rapidement ses membres et lança un nouveau sourire à Bladr et dit sur un ton un peu sarcastique :

"Ma foi non ! Tout me semble en ordre héhé..."

Djamshid se souvint alors que c'est Bladr qui s'était pris toutes les attaques et il réprima un rire. Le pauvre stryge avait subi les foudres des bisons à cause de lui. Il reprit d'une voix mi-compatissante mi-joviale:

"Maintenant que tu me le dis, c'est vrai qu'ils se sont acharnés sur toi... J'en suis navré, je pensais avoir plus de charisme..."

Cette dernière réplique fit ricaner Djamshid d'un rire un peu niais. Il enchaîna:

"Ça fonctionne avec les femmes, mais visiblement pas avec les bisons héhé..."

Il finit en quelques secondes son dépeçage, réunit les carcasses des bisons, s'essuya ses mains ensanglantées et se releva complètement, de toute sa hauteur. Il fit craquer ses articulations et fit un clin d'oeil amical au jeune stryge avant de lui dire:

"Et dit moi Bladr, tu te dirige vers où?"

Djam s'était arrêté de dépecer son bison, avait lestement sautillé sur place avant d'expliquer qu'il allait bien, et que "Tout semblait en ordre...". Puis, il dit:
Maintenant que tu me le dis, c'est vrai qu'ils se sont acharnés sur toi... J'en suis navré, je pensais avoir plus de charisme... Ce à quoi je répondis, d'un ton un peu narquois:
Je suis habitué à ce que les bisons ne m'aiment pas. Djam éclata de rire, disant:
Ça fonctionne avec les femmes, mais visiblement pas avec les bisons héhé...
Disons que ce sont les avantages du fait d'être charismatique, sans les inconvénients. Puis, Djam, changeant de ton, me demanda:
Et dit moi Bladr, tu te dirige vers où? Changeant de ton aussi, je luis répondis:
Personellement, je me rends à Kastalinn, avant de regangner mon "chez moi", à Stellarae. Je sifflais mon Hyppalectryon, m'apprêtant à me mettre en selle, attendant tout de même un peu, le temps de saluer Djam, et autres politesses inutiles.

Djamshid avait acquiescé d'un signe de tête, comment dire; massif. Puis, il m'avait expliqué que lui aussi se rendait à Kastalinn. Il me demanda ensuite si cela m'intéressait de faire une partie du voyage en ma compagnie. Une idée, pas franchement désagréable, ou du moins assez drôle me vint tout de suite à l'esprit. Un sourire sadique s'esquissa sur mon visage. Je répondis donc, l'air de rien, avec une voix lente;
Je serais très heureux de continuer le chemin avec toi. As-tu déjà volé?

Bladr lui répondit tout d'abord par un sourire, puis d'une voix lente :

"Je serais très heureux de continuer le chemin avec toi. As-tu déja volé ?"

Quelle question, bien sûr que non! Djamshid devait avouer qu'il avait un peu le vertige et qu'il n'avait pas conséquent jamais volé. Mais il aimait aussi braver ses peurs et affronter les dangers. C'est ainsi qu'on pouvait se parfaire.

"Jamais, mais ça vaut toujours le coup d'essayer !"

Djamshid s'approcha de l'étrange bête et tenta de lui flatter l'encolure, arrivant au niveau de Bladr. Ce stryge était de taille moyenne, mais contrairement à Djamshid, il était tout petit. Djamshid esquissa un sourire lui aussi, pour cacher un peu son malaise face à son baptême de l'air. Il prit appui sur le dos de la monture et en s'aidant de l'éperon, monta en selle, derrière Bladr. Ca promettait d'être... original.

J'avais vu, dans les yeux de Djam, une certain lueur d'appréhension. Cependant, il l'avait surmontée avec une grande vitesse, chose que j'admirais. Je me souvenais de la première fois que j'avais monté Josh. J'étais mi-terrifié mi fasciné. Cependant, je gardais ce souvenir dans ma tête à chaque fois que je l'enfourchais. Djamshid avait alors répondu:
Jamais, mais ça vaut toujours le coup d'essayer ! Il s'était alors approché de ma monture, qu'il devait d'ailleurs vraiment considérer comme étrange, et s'étais mis à lui flatter l'encolure, arrivant à mon niveau, occasion d'ailleurs à ce que je m'aperçoive que j'étais bien plus petit que lui. Il s'était assis à califourchon sur la bête, et avait attendu. J'étais monté aussi et avait pris les deux rênes. Si leur utilisation était complexe au début, elle révélait toute son utilité lors des figures aériennes. En effet, l'une, attachée autour de son bec, et l'autre dans la peau de sa face, ils servaient respectivement à contrôler la direction et la hauteur. D'une petite pression sur les flancs de mon Hyppalectryon, je le prévins que nous allions partir, et comme il l'avait vu, avec une charge excédentaire sur le dos. Tirant les rênes de son visage, je le laissais s'élever doucement. En quelques secondes, malgré le poids excédentaire, j'avais déjà passé quelques dizaines de mètres, et je demandais:
Ca va, pas trop secoué?

Djamshid se tint à Bladr, qui était, à y regarder de plus près, beaucoup plus petit. D'une part parcequ'il n'avait pas de sang barbare en lui, mais surtout parcequ'il était encore jeune. Une quinzaine d'année, peut-être un poil plus, Djamshid avait du mal à déterminer.

Le jeune stryge blanc prit les deux rênes en main. Djamshid savait monter un cheval, mais pas ce genre de créatures qui nécessitait deux rênes. Il appréhendait mais évitait de le montrer, ce contentant de garder une mine concentré avec un léger sourire en coin, sourire habituel. La créature décolla alors de quelques mètres, et Djamshid plissa les yeux. C'était son moyen de cacher son appréhension. A y réfléchir, la sensation de voler n'était pas désagréable, mais il n'était qu'à une dizaine de mètres du sol.

"Ca va, pas trop secoué?" lui lança Bladr.

"J'ai l'air chamboulé?" répondit Djamshid en resserrant son étreinte.

Djamshid agrandit son sourire. Il sentait qu'il n'était même pas au quart de ses peines.

Djam me répondit, un petit sourire au lèvres:
-J'ai l'air chamboulé? "Pas vraiment" Je répondis cependant:
-Oui. Une heure s'écoula. Nous discutions de tout et de rien, surtout de tout, euhh, non de rien. Djam était un bon compagnon. C'était quelqu'un d'assez drôle. Les murs de Kastalinn apparurent; tache noire sur le monotone de la plaine d'Aràn. J’atterrissais. C'était un des plus durs des exercices volants. Premièrement, à cause du fait que, pour atterrir sans casser les pattes de l'Hyppalectryon, il fallait descendre en spirale. Deuxièmement, il valait mieux s'accrocher à ses tripes. Je ne le prévins pas, lorsque j'entamais la descente. Après moins d'une minute, j'atterris, juste devant la porte de la ville; juste devant une charrette à boeufs, qui s'arrêta in extremis. Je descendis, et lui expliquais:
-Bon, je vais devoir te quitter, j'ai une missive à apporter.
Je me retournais et lui tendais la main.

[H.R.P.]:

Il répondit "Oui" à la question de Djamshid et entama le voyage. Voyage qui dura environ une heure et au cours duquel Djamshid discuta de tout et de rien avec Bladr, toujours aussi marrant, et au final ce fut une discussion amusante. Puis, sans crier gare, alors que Kastalinn aparassait dans l'horizon, tâche noire dans les plaines verdoyante de l'Aràn, Bladr fit une descente en spirale qui lui fit arracher un coup de frayeur. Il s'aggripa un peu plus fort à Bladr jusqu'à enfin arriver au sol. Un peu blanc, Djamshid mit pied à terre et Bladr fit de même. Puis il se retournit et tendit sa main:

"-Bon, je vais devoir te quitter, j'ai une missive à apporter."


Djamshid lui serra vigoureusement la main et acquiesça puis ajouta:

"Et bien vraiment heureux d'avoir fait ta connaissance, Bladr... Au plaisir de te revoir !"

Puis il remit son sac droit d'un geste de l'épaule et entama sa marche vers Kastalinn, afin de vendre sa viande et trouver un coin où dormir.

[FIN DU RP]