Le Monde de Dùralas
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| | Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] | |
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Tempérance AlrielEnsorceleur
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| Sujet: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Ven 25 Juil 2014 - 21:24 | | | [RP précédent : http://lemondededuralas.forumactif.org/t580-le-sept-de-pique-la-dame-de-coeur-et-le-joker-pw-temperance-alriel-alrun]
Tempérance marchait difficilement dans le sable du Désert de Harena. Le soleil n’était pas encore haut dans le ciel : Alrun et elle avaient quitté les remparts de Stellaraë à l’aube. Il y a maintenant plusieurs semaines, dans les montagnes du Baldor, Alrun avait fait comprendre à Tempérance la nécessité pour elles deux de voyager ensemble. Elle avait fait part de son besoin de joindre les Terres Désolées, non loin de Spelunca. L’érudite avait alors proposé à la vampire un détour par Stellaraë, afin de récupérer quelques affaires et prévenir ses proches d’un voyage aux perspectives plus floues. Les deux femmes avaient profité du voyage pour mieux se connaître, même si l’essentiel de leur périple n’avait été pas été prolifique en dialogues. Néanmoins, elles se comprenaient déjà un peu mieux, ayant pu observer l’une et l’autre les comportements de chacune. Arrivées dans la ville du désert, Alrun avait témoigné à Tempérance un intérêt particulier pour ses recherches. De bonne grâce, après avoir rencontré sa famille et récupéré quelques affaires plus adaptées pour leur expédition, l’érudite avait fait entrer discrètement la Siegfried dans les archives de la Bibliothèque de Stellaraë : cette dernière avait ainsi eu la confirmation que Tempérance était bien celle qu’elle prétendait être. Ce qui arrangeait grandement la femme au teint mate. Qui sait, la vampire se livrerait peut-être plus volontiers au carnet de notes de la docte ? Tempérance avait noté l’inconfort que ressentait Alrun face au Soleil lors de la première partie de leur voyage. Il s’avérait bien handicapant pour traverser de grandes étendues de désert, comme elles s’apprêtaient à recommencer… Mais la vampire était forte : elle affrontait son ennemi, aussi astral fût-il. Finalement, cette femme inspirait l’érudite. Elle lui montrait des qualités nouvelles… Oui, elle profitait d’un savoir ancestral en observant la Siegfried. Elles marchaient depuis maintenant près de deux heures quand, avec un plaisir non dissimulé sur son visage, Tempérance crut apercevoir une oasis. Elle fit part de sa vision à Alrun, en espérant ne pas avoir eu affaire à un mirage. Mais non, l’oasis était belle et bien réelle : de l’eau reposait au creux d’une roche lisse, sûrement érodée par le temps. Les deux femmes l’atteignirent en quelques minutes, et s’assirent avec bonheur, profitant de l’aubaine pour remplir leurs gourdes. Plus détendues, elles partageaient le plaisir qu’accordait une telle pause : après tout, elles n’étaient pas dans l’urgence ; il se révélait inutile de presser le pas jusqu’à tomber à terre, las d’exténuation. Cependant, Alrun manifestait toujours cette gêne par rapport au soleil du désert. Tempérance imaginait avec amusement qu’une suite de souterrains l’aiderait sans doute à supporter la marche… Les mots « souterrains » et « désert » s’entrechoquèrent violemment dans sa tête. Une légende remonta dans son esprit : la Caverne Mystérieuse. Qui portait bien son nom : elle n’en connaissait que quelques mythes. Selon la légende, racontée le plus souvent aux enfants de Stellaraë, il existait une grotte « sans fin », à quelques heures de marches au sud de la ville, de laquelle on ne ressortait jamais. Mais cette grotte débouchait, dans les contes les plus optimistes, sur une sorte de monde sous le monde, peuplé de créatures diverses et variées, souvent extrêmement colorées. L’érudite sourit : après tout, les contes contenaient souvent une part de vérité ! Du haut de ses centaines d’années d’existence, la vampire avait peut-être entendu parler de cette histoire… Enjouée, elle s’adressa à sa compagne de voyage : « Connaissez-vous l’histoire de la Caverne Mystérieuse ? » |
| | | AlrunPersonnage décédé
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Sam 26 Juil 2014 - 0:14 | | | Elle essuya avec humeur la sueur qui gouttait sur ses cils. Quand bien même il ne s’agissait de son premier voyage sur les terres arides du centre, elle ne s’accommoderait jamais de cette omniprésence du soleil. Comment pouvait-on avoir cette folie, celle de choisir de vivre tous les jours sous son joug ? Pourtant, la vampire n’était pas née de la dernière pluie : ces grandes étendues de sable, tout comme une grande partie de Dùralas, lui étaient familières. Elle en connaissait quelques secrets, avait appris à apprécier sinon du moins tolérer les mœurs de chaque peuple, avait vu des beautés d’architecture comme les pires atrocités. Et toute expérience, ce savoir qu’elle eût ne lui permettait de s’affranchir de cet agacement.
Finalement… Elle mit cette songerie de coté. Ainsi qu’Altair le soutenait lorsqu’il jouait les philosophes : « le sang explique bien mieux les choses que l’esprit ne le peut ». Elle était vampire. Déprécier le soleil devenait donc naturel. Mais cela ne l’empêchait de chercher une explication rationnelle.
Un sourire vint s’esquisser sur ses lèvres. Alrun observa la silhouette gracile de Tempérance en se disant que ce bout de femme commençait à déteindre sur elle, petit à petit. Au fur et à mesure que leur voyage s’allongeait, elle avait appris à la connaitre et de là, l’apprécier. Les esprits vifs et intelligents lui avaient toujours inspiré plus d’intérêt que de crainte : leur compagnie était souvent agréable, enfin si un ego surdimensionné ne venait pas assombrir le tableau. En effet, en discutant avec Tempérance, elle se sentait libre de se confier à une oreille attentive et non complaisante –bien que la vampire soit en position de force, le tempérament de l’humaine semblait lui permettre de partager son avis critique sans s’en inquiéter plus que cela.
Alrun soupira d’aise lorsqu’elles firent halte au près d’une oasis repérée par Tempérance. Il y avait peu de choses dans la vie capable de lui inspirer de la joie : ces aires de repos disposées ci et là dans le désert en faisaient partie. Elle en profita pour se rafraichir et surtout, s’abreuver en sang. Il serait fort inconvenant que sa compagne de voyage le soit avec une furie assoiffée. Et si elle s’apercevait de son régime, Tempérance ne commentait pas pour autant. Une qualité que la vampire avait remarquée. L’heure de déjeuner approchait, et elle sortit d’une besace des vivres : il y avait principalement des fenaisons achetées à Stellarae mais deux ou trois fruits avaient survécu. Faisant de tout cela leur maigre repas, les deux femmes reprenaient des forces. Le chemin jusqu’aux Terres désolées était encore long, aussi Alrun espérait-elle croiser sur leur route quelques bêtes –pour leur viande mais surtout leur sang. Il lui était arrivé de ne pas arriver à satisfaire sa soif lors d’un précédent voyage ce qui avait eu comme fâcheuse conséquence de la rendre particulièrement irascible ; elle avait des doutes quant à la survie de Tempérance si cela venait à se produire.
« Connaissez-vous l’histoire de la Caverne Mystérieuse ? »
La question la tira subitement de ses pensées. Elle devait sans doute avoir suivi le cours de ses réflexions, elle aussi. Alrun prit donc le temps de revenir à la présente situation, laissant un bref silence s’installer. La Caverne Mystérieuse… Pourquoi l’érudite lui parlait-elle de cette fable pour enfant ?
« Des multiples variantes de ce mythe, j’en connais les principales. Pourquoi m’en tenir propos ? »
Tempérance s’expliqua donc ; alors la vampire lui partagea ses connaissances. Au-delà des simples contes, elle avait entendu quelques faits plus réalistes : voyageurs, badauds, bardes…
« Cela me rappelle une rencontre… Il y a de cela plusieurs années, un jeune ménestrel me partagea une de ses histoires : rien de concret à première vue, mais nombre détails le rendait plus crédible » fit-elle songeusement avant de balayer le désert de son regard vermeil.
Son âge devint plus transparent sur son visage, comme à chaque fois qu’elle se plongeait dans ses vieux souvenirs. Puis elle récita, d’une voix douce et quelque peu lointaine :
« Un voyageur au nom égaré par le temps, depuis maints jours foulait le sable de Harena. Sous la chaleur trompeuse, son esprit peinait et lentement se laissait dévorer par l’angoisse de ne jamais plus trouver son chemin. Le soleil se jouait de lui : oasis éphémères, froid glacial en son absence nocturne, pensées brûlantes… Peu à peu, il devint animal. Stryge, vampire, humain, orc ou bien encore elfe, qu’importe ce qu’il fut : la raison perdue, les frontières entre races ne sont plus. Il ne croisa durant son périple nul autre voyageur. Livré à lui-même, il se laissait guider par son instinct qui seul le maintenait encore en vie. Puis sous la lumière du soleil le narguant, une silhouette étrange lui apparut : massive, désarticulée… »
La vampire se tut soudainement. Ses yeux fixaient l’horizon. Elle reprit, visiblement et audiblement troublée.
« … sombre et silencieuse comme une entité de l’ancien âge. Désespéré et sans plus trop de raison, sa curiosité le fit avancer vers cette grotte mystérieuse… »
Alrun avait fini sa phrase dans un murmure. Rêvait-elle ? Imaginait-elle cette grotte au loin ? Ne sachant que penser, elle se tourna vers Tempérance en quête de certitudes. |
| | | Tempérance AlrielEnsorceleur
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Sam 26 Juil 2014 - 8:52 | | | La question de Tempérance parut surprendre Alrun, qui l’interrogea sur son intérêt soudain pour ce conte. Tempérance lui exposa, avec humour, tout sourire, qu’elle préférait de loin que sa compagne de route soit apte au combat et non pas souffrante sous le soleil de plomb. La vampire ne se formalisa pas de ses propos et commença à lui conter une histoire sur cette caverne, jadis colportée par un ménestrel. À mesure que la Siegfried récitait la fable, son teint semblait devenir de plus en plus grisâtre : son expérience et son âge s’affichaient sur son visage. Son regard, perdu au loin, perdait sa dureté pour afficher plus de sagesse. Puis vint un moment de trouble, elle parut étonnée de quelque chose. Tempérance fronça les sourcils tandis qu’Alrun finissait son récit : elle avait presque murmuré la dernière phrase. Elle ne semblait plus avoir le regard perdu dans le vague, mais elle était concentrée sur autre chose. Elle tourna la tête vers l’érudite, cherchant visiblement un soutien quelconque. La docte détourna ses yeux de la vampire et observa la zone qui troublait tant sa compagne de voyage. Elle ne vit d’abord que les étendues de sable jaune, balayées par le vent, qui façonnait ainsi de grandes dunes. Puis une forme attira son attention. Ténue, elle semblait irréelle : un monticule brun qui déchirait la continuité du désert. Était-ce un mirage ? Sans doute non, c’était vraisemblablement ce qui avait déconcerté Alrun. D’un simple regard, accompagné par un hochement de tête, les deux femmes se levèrent et avancèrent vers cette chose inconnue qui les avait interloquées. À mesure qu’elles marchaient, le vent semblait vouloir se faire plus fort, plus violent. Tempérance se protégea le visage de sa cape, imitée par Alrun. Elles avançaient difficilement, mais finirent par atteindre l’objet de leur attention. Entourée de deux dunes, l’entrée d’une grotte trônait là, rompant l’harmonie désertique. L’érudite avança la main jusqu’à la pierre : elle était bien réelle. Cette caverne, au milieu de nulle part, n’était pas un jeu que leur jouait leur esprit : elle existait réellement. Alors… Avaient-elles trouvé la Caverne Mystérieuse des légendes ? La vampire et elle échangèrent brièvement leur curiosité du regard. L’atmosphère était empreinte d’un calme inouï : seul le souffle du vent se faisait entendre. « Allons-y », chuchota presque Tempérance. Alrun acquiesça, toujours silencieuse, et elles pénétrèrent dans l’inconnu. L’érudite d’attendait à perdre en visibilité assez tôt, mais il semblait que la lumière diffusait dans la grotte. Un sol rocheux remplaça vite le sable, tandis que le couloir s’élargissait à mesure qu’elles descendaient dans les entrailles de la caverne. Depuis combien de temps marchaient-elles ? Tempérance n’avait aucun moyen de le dire : aucun marqueur temporel ne pouvait rien lui indiquer. Mais elle et Alrun continuaient malgré tout, curieuses de voir ce qui les attendait : trouveraient-elles un lieu comparable aux légendes qu’elles avaient chacune entendues ? À deux reprises, les femmes s’arrêtèrent pour se restaurer, étudier les murs et chercher à comprendre quel était cet endroit. Mais aucun indice ne leur parvenait. Elles continuaient donc d’avancer, d’un pas toujours plus incertain. De temps à autre, Tempérance sortait l’un de ses calepins et notait quelques détails qu’elle remarquait. Dans ces moments où elle devait faire face à l’inconnu, ses habitudes d’érudite reprenaient le dessus. La lumière naturelle commençait à décliner : les femmes avaient marché d’un bon pas, mais la caverne semblait toujours sans fond… Mais alors que la docte allait proposer une nouvelle pause, elle remarqua quelque chose : de la mousse. De la végétation avait commencé à envahir la roche ! Alrun fit la même constatation. Les femmes continuèrent, pressant le pas, impatientes de venir à bout de la grotte. - HRP:
Excuse-moi, finalement je ne mettrai pas le « Oh une grotte », trop dur d’enchaîner sérieusement derrière !
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| | | AlrunPersonnage décédé
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Sam 26 Juil 2014 - 14:01 | | | La vampire fronçait les sourcils tandis que sa main caressait la pierre à peine humide. Elle qui avait passé des jours entiers dans les mines de Baldorheim savait palper la roche et en distinguer les différents types : mais celle-ci la déconcertait. Elle n’était semblable à nulle autre qu’elle eut connue... Mais en profondeur, la mousse ne poussait qu’à proximité de cours d’eau, tels qu’une nappe phréatique. Sous le désert de Harena, cela lui paraissait tellement… incongru. Même sous terre, elle percevait encore la chaleur du soleil bien que plus ténue. Elle inspira. L’air sec était devenu plus lourd, chargé d’humidité. Au fur et à mesure qu’elles avaient avancé dans la grotte, le doute avait tranquillement agacé sa raison : n’était-ce pas une folie d’ainsi se lancer dans l’inconnu sans plus se préparer ? Toutefois… Comment se préparer pour quelque chose que l’on ignorait ? Elle avait donc chassé ses appréhensions, et à la manière de Tempérance, laissé sa curiosité la guider.
Elle regarda avec un sourire dissimulé l’érudite. Celle-ci s’activait ci et là, griffonnant dans son carnet avec passion, parfois humeur, notant sans doute mille et un détails dont Alrun ne percevrait l’utilité –ou les aboutissants. Pressant le pas, elles découvrirent bientôt un sol terreux, dense et sombre. Riche. La roche disparaissait peu à peu, tandis qu’une végétation de plus en plus luxuriante s’offrait à leur regard ébahi… La vampire en oubliait qu’un désert surplombait leurs têtes. Puis la lumière déclinante leur revint subitement, avec une force aveuglante : leurs yeux s’étaient accoutumés à l’obscurité sans qu’elles s’en aperçoivent vraiment.
Une seconde s’écoula, bientôt suivie d’autres. La vue se rétablit et enfin elles purent admirer, bouche bée, le spectacle s’étendant devant elles… Une végétation digne des forêts de Sylfaën emplissait le paysage de teintes vives, pleines de vie, sans obstruer un ciel de lumière : elle n’arrivait à distinguer le bleu céleste mais nul doute qu’il s’agissait des rayons du soleil. Le sol d’un brun sombre avait permis à la flore de s’épanouir et donc à quelques petits animaux de vivre. D’étranges créatures d’ailleurs, en quelques points différents des bêtes connues, qu’en plus de six siècles d’existence elle n’avait encore rencontré…
La vampire en était émue. Elle pensait que plus rien ne la surprendrait vraiment, que Dùralas lui avait dévoilé tous ses secrets. Elle pensait que la vie ne serait plus qu’un enchainement de variables connues, reconnue… En proie à une douce joie, elle ne pouvait briser le silence depuis quelques minutes instauré entre les deux femmes. Tempérance devait sans doute être plus qu’étonnée. Ce spectacle défiait la raison après tout et en ces lieux régnaient une sorte de magie… Sinon comment la lumière pouvait-elle leur parvenir si bas sous terre ? Comment l’air pouvait-il être si humide et chaud, tropical, sous un désert aride ? Comment l’existence de cet endroit n’était-il plus connu que cela ? Bien des questions inexplicables sans une dose de surnaturel.
Alrun inspira profondément, avant d’expirer en silence. Elle se tourna comme auparavant vers Tempérance pour s’assurer de la réalité du moment puis les deux femmes quittèrent tout à fait la grotte pour ces inconnus si enchanteurs. |
| | | Tempérance AlrielEnsorceleur
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Ven 1 Aoû 2014 - 19:19 | | | Des parfums aux consonances tropicales chatouillaient les narines de Tempérance, tandis que les rayons du soleil caressaient sa peau brune. L’érudite ne savait quoi penser du spectacle qui s’offrait à elle : une jungle luxuriante, sous un désert ? Par quel artifice cela était-il donc possible ?
Elle ferma les yeux, cherchant des témoignages de tels tableaux dans sa mémoire. Mais rien ne lui revint. Elle était néanmoins persuadée que ce lieu n’était pas apparu naturellement : la magie avait ici été à l’œuvre. Et l’était peut-être encore. Les deux femmes allaient devoir redoubler de prudence… Aucun lieu n’était porteur de légendes sans raison.
La vampire et la docte avaient commencé leur marche, ralentie par la végétation trop abondante. De temps à autre, sous le regard neutre d’Alrun, Tempérance s’arrêtait pour identifier quelques végétaux. Si elle était parvenue à reconnaître quelques pousses et autres fleurs, de nombreuses espèces lui étaient totalement inconnues. Elle notait donc quelques descriptions dans un carnet, en vue de pouvoir classifier cette flore si elle se révélait inédite.
Tandis que se succédaient de larges troncs noueux, des lianes pendantes, Tempérance se faisait la réflexion que les deux femmes n’avaient pas encore rencontré la faune de l’endroit. Tout semblait étrangement calme. Trop, sans doute. Ainsi, quand elles arrivèrent dans ce qui pourrait s’apparenter à une clairière, l’érudite fit halte et brisa le silence :
« Que pensez-vous que nous trouverons ici ? »
Sa question avait quelque chose de stupide : aucune des deux femmes ne pouvait savoir ce que renfermait un tel lieu. Mais Tempérance ressentait le besoin de parler de cet endroit, de débattre de son existence. En lui-même, il était si… incompréhensible ! Qu’un souterrain soit creusé sous le désert, ça, l’érudite pouvait l’accepter. Que ce souterrain soit aussi luxuriant que les plus grandes forêts de Dùralas… C’était trop improbable. Elle avait donc posé sa question, aussi simplette soit-elle. Sans attendre de réponse d’Alrun, elle continuait :
« Ces parfums, ce climat, tout est incompatible avec le désert que j’ai pu connaître au cours de ma vie… Et d’où vient cette lumière ? En avez-vous une idée ? Je ne trouve aucune explication. Hormis l’action d’une magie puissante. Mais dans ce cas, ne devrions-nous pas rebrousser chemin ? Qui sait ce que nous trouverons si nous continuons ainsi… »
À mesure qu’elle parlait, elle se rendait compte qu’elle exposait ses doutes de vive voix. Comme elle le faisait — presque quotidiennement — à la Bibliothèque de Stellaraë, il y a encore quelques mois. Mais cette fois quelqu’un l’écoutait. Pourquoi parlait-elle autant ? Sans doute à cause de ce trop-plein d’informations qui lui parvenaient d’un seul coup. Toutes ces inconnues perturbaient son esprit d’ordinaire si ordonné…
Elle inspira une grande bouffée d’air humide et chaud, et expira lentement. Sous le regard interrogateur de la vampire, elle se trouvait maintenant plutôt sotte. Elle s’excusa rapidement pour sa saute d’humeur. Après tout, elle était érudite. Elle devait faire face à ce nouveau monde qui s’offrait à elle. Elle devait apprendre à le comprendre, et le dompter. Rassembler ses connaissances, en obtenir de nouvelles, arrêter de douter. Devenir plus forte, simplement. |
| | | AlrunPersonnage décédé
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Ven 8 Aoû 2014 - 17:00 | | | Alrun reprenait peu à peu ses esprits, avant de se rendre compte que la voûte, bien qu’elle laissait filtrer une lumière solaire, ne l’incommodait pas. Une magie maitrisait-elle la source de gêne ou tout simplement s’agissait-il de magie et non du soleil ? Tempérance se posait tout autant de questions. A la différence de la vampire, l’humaine ne se préoccupait pas de discrétion… Peut-être était-elle trop méfiante, prudente. Mais comme le souleva peu après la docte, le risque de ces lieux inconnus n’était pas nul malgré le cadre enchanteur, ou plus relativement, juste inhabituel. Extraordinaire. La vampire éluda les inquiétudes de Tempérance d’un geste distrait de la main, ses excuses également. Si elle était tout aussi appréhensive, le temps ou l’expérience –un mélange des deux sans doute- la rendait plus entreprenante. Elle voulait en savoir plus sur ces mystères. Et si jamais un danger survenait… Elles s’en iraient : ses sorts devaient suffire à garantir leur fuite. « Ne vous excusez pas, il y a de quoi être… décontenancé sinon franchement effrayé. Mais… n’êtes-vous pas plus curieuse, Tempérance ? s’enquit la vampire avec un sourire en coin. Imaginez un peu ce que nous pourrions découvrir en beautés ou même en choses utiles pour la médecine, la magie ! (Alrun tempéra ses émotions et reprit sur un ton plus calme) Si nous quittions immédiatement cet endroit, qui sait si nous sera jamais donné à nouveau l’occasion de revenir. » Elle leva les yeux vers la cime des arbres hauts dont l’allure lui rappelait ceux de la Mazonie et poursuivit sans laisser le temps à la savante d’intervenir. « Au-delà de cela, à votre avis, pourquoi ces lieux apparaissent aux yeux du monde plus comme un mythe, un conte qu’une réalité ? Et pourquoi tout concorde parfaitement à ce que nous avons vu, avant de lentement différer au cœur de cette forêt éparse ? Tempérance, ne pensez-vous pas que les quelques rares visiteurs ont aussitôt rebroussé chemin par peur pour finalement ne rapporter qu’un semblant rêve éveillé aux ménestrels, comme si le soleil n’avait que trop chauffé leur tête ? Et si personne n’en sait plus… C’est qu’ils n’ont pas pu revenir. » Ou en revenir –alors la puissante magie de cet endroit aurait œuvré, songea Alrun en reprenant son souffle. Elle ne parlait autant qu’en de rares occasions, mais mue par un instinct incompréhensible, elle avait senti nécessaire de convaincre Tempérance de l’accompagner. Quelque chose dans ce souterrain… Il y avait quelque chose à trouver, à découvrir. Elle en avait la conviction. « Après, ceux qui se sont aventurés plus loin sont sans doute morts, ajouta-t-elle avec un rire dans la voix. Je ne suis pas suicidaire –malgré mon âge, il me reste des choses à accomplir, mais je pense que nous devrions continuer. Reposez-vous sur ma magie pour fuir au besoin. » Elle espérait avoir réussi à rassurer un peu l’érudite, enfin cela n’était pas son fort. Par ce long discours, elle avait cherché à se convaincre elle-même aussi et rendre plus tangible le fruit de ses réflexions. Tempérance avait un peu déteint sur elle apparemment. Alrun sourit. « Avançons, amie aventurière. » *** La nuit bientôt s’installa. Les deux femmes avaient trouvé un endroit où bivouaquer et reprendre des forces après plusieurs heures de marche. Alrun avait rapidement cartographié les lieux au fur et à mesure de leur avancée pour ne pas se perdre autant que pour ramener de précieuses informations "en haut", pendant que Tempérance griffonnait avec emphase dans son carnet. A présent, elles se reposaient sous le couvert d’un arbre aux branches basses, discutant de leurs découvertes. Elles se sustentèrent de quelques venaisons achetées à Stellaraë qu’Alrun accompagna d’une rasade de sang. La vampire sentait le besoin de sang frais et non de sang stocké depuis longtemps mais si cela était source de déception, elle maitrisait ses humeurs sans problème, même si elle n’était pas au mieux de sa forme. D’un coté, heureusement qu’elle avait prévu de quoi faire un long voyage : dans l’autre cas, elle n’aurait jamais pris le risque de s’aventurer dans cette mystérieuse caverne géante. Elle avait besoin de toute sa raison et sa concentration pour agir en cas de danger. « Dormez un peu, je prendrai le premier tour de garde. » Elle se leva pendant que sa compagne installait une couche sommaire de feuilles et de branches. La vampire s’assit non loin de l’humaine, battant une dizaine de cartes dans la main, le regard attentif sur les environs. |
| | | Tempérance AlrielEnsorceleur
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Dim 24 Aoû 2014 - 15:43 | | | Tempérance avait bu les paroles d’Alrun comme on boirait à la source d’une fontaine d’eau fraîche après avoir marché des heures durant dans le désert de Harena. Ses réflexions faisaient mouche dans l’esprit de l’érudite, qui trouvait dans chacun des mots de la vampire de quoi raviver la flamme de sa curiosité. Oui, il était certain que l’exploration plus approfondie de ce lieu empli de mystère les aiderait à comprendre beaucoup de choses sur leur propre monde. Comme si ce nouvel espace n’appartenait pas vraiment à leur réalité. Singulière sensation que celle d’affronter le pur inconnu ! Les derniers mots de la vampire finirent de mettre en confiance la docte, malgré leur aspect singulier. Amie aventurière… Non, Tempérance ne s’attendait pas à une familiarité aussi évidente. Mais en ce moment précis, elle était bienvenue : les deux femmes devaient se soutenir face à cette jungle. Sous peine de ne jamais en ressortir. *** La lumière déclina, laissant place au règne de la nuit. Alrun avait repéré un grand arbre aux branches basses sous lequel Tempérance et elle pourraient faire halte pour la nuit. Elles se sustentèrent rapidement, et Tempérance regardait ses dernières notes dans son carnet. La docte fut impressionnée du nombre de végétaux qui lui avaient été inconnus. Elle n’avait certes pas suivi un enseignement d’herboristerie, mais elle avait lu suffisamment d’ouvrages sur le sujet pour connaître la plupart des plantes du continent. Elle se fit également réflexion que les deux femmes n’avaient jamais rencontré la faune qu’abritait la forêt luxuriante. Elle imaginait bien que celle-ci devait être diverse et certainement dangereuse. Inquiète, elle opina simplement quand Alrun proposa des tours de garde. C’est ce qu’elles avaient de mieux à faire, après tout : se reposer et continuer leur exploration. Une boule dans le ventre, l’érudite réunit rapidement des feuilles tombées de l’arbre qui leur servait de refuge et plaça par-dessus un drap. Elle s’allongea ensuite sur son lit de fortune. Malgré son esprit tourmenté par ses dernières pensées, elle sombra assez vite dans un sommeil agité. *** Tempérance émergea de son sommeil avec difficulté : l’arrière de sa tête la lançait et les brumes du sommeil encombraient encore son esprit. Elle ouvrit simplement les yeux, la tête toujours posée sur les feuilles drapées. Puis, doucement, elle se releva. Alrun était toujours à l’affût, sur ses gardes, et elle accueillit l’érudite d’un simple geste de la main. Le silence était leur meilleure arme en ces heures nocturnes. Tempérance prit rapidement la place de la vampire qui alla se coucher sans mot ni regard. La docte parcourut le paysage du regard. La nuit était étonnamment claire : une lumière blanchâtre donnait leurs ombres aux arbres de la jungle qui entourait les deux femmes. L’atmosphère aurait pu être inquiétante, ou l’aurait dû, mais un sentiment de quiétude gagna Tempérance. Le calme de cette nature la reposait. Des parfums inconnus, mais doux, gagnaient ses narines : étaient-ils à l’origine de sa détente ? L’érudite agita sa tête : son esprit avait retrouvé sa vivacité, mais quelque chose semblait essayer d’endormir ses sens. La luxuriance était bel et bien la pire ennemie des aventuriers. Elle fouilla dans son sac et en sortit une petite pochette. Elle y choisit une tige qu’elle commença à mâchonner doucement. Elle avait pris l’habitude de consommer l’Ephedra quand ses forces la quittaient et qu’elle voulait poursuivre ses recherches plus loin encore, sans avoir à s’interrompre. La plante lui permettrait d’être vigilante. Déjà, elle sentait son cœur s’accélérer légèrement. Elle sourit en scrutant l’horizon : son savoir se révélait encore une fois sa meilleure arme. *** Finalement, la lumière éclaira progressivement les arbres. L’humidité s’était condensée à la fin de la nuit de manière remarquable : elle craignit qu’Alrun ne se réveille trempée, mais la laissa émerger d’elle-même. En outre, les deux femmes n’avaient toujours pas eu à se confronter à la faune de ce lieu mystérieux… Et Tempérance n’y voyait que mauvais présage. |
| | | Le JugePersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Lun 25 Aoû 2014 - 3:53 | | | Début du combat Alrun, Tempérance VS Archéoptéryx L'ennemi commence ! Vitesse joueurs : 574 Alrun : 1925Vitesse: 447Dégâts: 605Bonus : -30ts stats ennemis/tour | régénération si -25% de vieTempérance : 120Vitesse: 127Dégâts: 49Vitesse ennemi : 600 Archéoptéryx : 900Vitesse : 600Dégâts : 200Bonus : Peut attaquer deux fois Tempérance
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| | | AlrunPersonnage décédé
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Mar 26 Aoû 2014 - 7:09 | | | Alrun ouvrit soudainement les yeux. Elle se redressa dans la seconde, le regard balayant les alentours. Ce n’était pas la pluie naissante qui l’avait ainsi éveillée mais son instinct –le même qui l’avait gardée en vie depuis plus de six siècles. Son attitude n’avait pas dû rassurer Tempérance qui affichait déjà un visage lugubre… Les deux femmes avaient eu de la chance jusque là et elles savaient que tôt ou tard, le danger arriverait. Elles n’avaient pu qu’appréhender ce moment, maintenant que leur décision de continuer avait été prise. Sa main caressait nerveusement le dos de son paquet de cartes, dans sa poche. Si Alrun conservait un visage neutre et concentré, elle ne pouvait tout à fait cacher sa tension. Milieu inconnu, faune ignorée… Il y avait de quoi effrayer le plus téméraire. Et le manque de sang frais pesait lourd dans la balance de son esprit.
La vampire se leva, sans dire quoique ce soit : Tempérance n’était pas idiote pour qu’elle prenne la peine de lui partager son inquiétude. Aussi Alrun scrutait-elle les alentours, en quête du danger. De longues minutes s’écoulèrent. Et rien ne survenait. Alors que la vampire remettait en question son jugement, un bruit attira son attention. Un… sifflement. Léger, presque inaudible. Mais qui devenait de plus en plus distinct. Un bourdonnement. Comme quelque chose qui fendrait le vent. Elle leva les yeux et ne put crier un avertissement avant qu’un gigantesque oiseau ne l’attaque, dans un bruissement désordonné d’ailes et de feuilles.
Sans prendre le temps d’admirer le magnifique plumage de cette sorte d’aigle, la vampire protégea son visage de son bras. Les serres acérées du volatile lui déchirèrent la peau. Si Alrun laissa entrevoir un rictus de douleur, elle la supportait assez pour songer à une riposte, sa main allant prestement chercher ses propres armes. L’oiseau ne cessait de la harceler, de ses serres, de son bec, de ses ailes. Elle plissait les yeux pour ne pas être aveuglée. Bientôt, sous les attaques répétées, la vampire bascula sur le dos : mais elle profita de cet instant pour se libérer de son assaillant, et enfin lui porter le premier coup. Alrun colla une carte contre ce qui semblait être son torse. Avec l’humidité ambiante, ce sort devrait finir par le geler en l’espace de quelques minutes. D’ici là, il verrait sa mobilité réduite ; ne restait plus aux deux femmes qu’à résister à ses attaques. L’oiseau piailla, en colère, pendant qu’elle prenait ses distances. La carte semblait l’incommoder tout à fait, si bien que son attention portée sur la vampire s’était relâchée. Elle en profita aussitôt. Deux nouvelles cartes fusèrent vers lui, d’un noir aussi tranchant que l’obsidienne.
Elle coula un bref regard vers l’érudite, s’assurant de son état. Tempérance semblait mieux se porter qu’elle-même en tous cas. La bestiole n’était pas à prendre à la légère : les blessures qu’elle lui avait infligées étaient profondes, et la vampire ne pourrait sans doute plus utiliser son avant-bras pendant un moment…
Dernière édition par Alrun le Mar 26 Aoû 2014 - 7:13, édité 1 fois |
| | | Le DestinPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Mar 26 Aoû 2014 - 7:09 | | | Le membre ' Alrun' a effectué l'action suivante : Actions'Attaque - Vampire' : |
| | | Tempérance AlrielEnsorceleur
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Jeu 28 Aoû 2014 - 22:14 | | | Alrun s’était réveillée soudainement.Très vite, sans mot dire, elle avait commencé à scruter son environnement de ses yeux vifs. Tempérance saisit immédiatement le sens de ce comportement. La vampire, à l’affût, semblait prête à bondir et utiliser ses cartes. Oui, le moment redouté approchait. Il allait falloir se battre.
L’érudite se redressa et se concentra soigneusement. Ses mains vinrent d’elles-mêmes au contact, rassurant, de ses lames. Elle commença par ignorer la fine pluie qui avait commencé à s’abattre sur la jungle, caressant son visage, et faisant bruire les feuilles. Si Alrun ne montrait aucun signe affichant qu’elle connaissait la menace qui les guettait, il leur fallait redoubler de prudence. Leur vigilance serait d’un grand secours. Alors la docte essayait de masquer ce qui encombrait son esprit, de se concentrer sur les anomalies qui pouvaient subsister dans la nature proche.
Les minutes s’égrenaient lentement, l’eau ruisselait maintenant sur le visage des deux femmes. Leur tension était presque palpable. Puis, un sifflement. Discret, quasiment insaisissable. De nouveau, le son de l’air qu’on tranche. Tempérance se concentra sur le ciel, fléchit les jambes, prête à réagir. Et, soudainement, une créature impressionnante apparut, fonçant sur Alrun. Les serres de l’animal s’abattirent la vampire, qui accusa le coup d’une grimace douloureuse.
Déjà, dans l’esprit de Tempérance, des plans affluaient. Vite ! Comment aborder stratégiquement l’ennemi ?
Méthodiquement, ses pensées se déroulèrent tel un exposé qu'elle se présenterait à elle-même. D’abord, lui vinrent en tête les images du volatile. Extrêmement imposant, il ressemblait à une sorte d’aigle. Ses plumes bariolées contrastaient avec la brutalité dont il faisait preuve. Elle extirpa de ces observations et de ses anciennes lectures les zones où ses attaques pourraient être efficaces. Puis, doucement, discrètement, Tempérance commença à se mouvoir. Attaquer cette créature de revers, voire même de dos, aurait très certainement une efficacité souveraine.
Alors, tandis que l’arlequin plaçait une carte sur le ventre de l’animal, l’érudite se déplaçait, comme une ombre, sans même regarder où elle mettait les pieds. Elle utilisait pour cela sa fine observation des alentours qu'elle avait pu faire les heures où Alrun se reposait.
De son côté, la vampire s’était extirpée de l’étreinte de l’oiseau et avait sorti deux cartes sombres. Une autre, brillant de reflets bleus, était accrochée sur le poitrail de leur assaillant. Celle-ci semblait incommoder l’animal, qui ployait sous une sorte de poids. La Siegfried n’attendit pas que leur agresseur ne riposte. Les deux cartes obsidiennes fusèrent et firent mouche. Alors, Tempérance s’élança. Elle était désormais dans le dos du volatile. D’un bond, elle se retrouva, dagues en avant, prête à trancher la chair de la bête à plumes.
Dernière édition par Tempérance Alriel le Jeu 28 Aoû 2014 - 22:15, édité 1 fois |
| | | Le DestinPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Jeu 28 Aoû 2014 - 22:14 | | | Le membre ' Tempérance Alriel' a effectué l'action suivante : Actions'Attaque - Humain' : |
| | | Le JugePersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Ven 29 Aoû 2014 - 1:21 | | | Suite du combat Alrun, Tempérance VS Archéoptéryx L'ennemi poursuit ! Vitesse joueurs : 574 Alrun : 1725Vitesse: 447Dégâts: 605Bonus : -30ts stats ennemis/tour | régénération si -25% de vieTempérance : 120Vitesse: 127Dégâts: 49Vitesse ennemi : 600 Archéoptéryx : 216Vitesse : 570Dégâts : 170Bonus : Peut attaquer deux fois Tempérance
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| | | AlrunPersonnage décédé
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Ven 29 Aoû 2014 - 2:11 | | | Tout autre personne aurait esquissé un sourire victorieux mais la vampire, expérimentée, savait que la moindre faille dans sa concentration pourrait lui être fatale face à un ennemi aussi dangereux. Elle ne quittait son adversaire des yeux, où dansaient une lueur écarlate dans le flot vermeil. Elle tentait de prédire son prochain assaut, qui risquait d’être particulièrement violent. Il souffrait de ses attaques : ses ailes étaient dans l’incapacité de le porter dans les airs, et sur son poitrail, la carte continuait de dispenser son aura bleutée. Encore quelques minutes… !
Soudain, Alrun vit une silhouette sauter sur l’oiseau, dagues au clair. Tempérance transperça l’animal promptement, profitant de sa focalisation sur la vampire. Si celle-ci salua son courage, elle allait devoir intervenir rapidement : à l’agonie, leur adversaire s’en trouvait bien plus dangereux et bien moins prévisible. Il s’agitait inutilement, tantôt vers l’humaine, tantôt vers la vampire sans leur laisser le moindre répit –cela rendait Tempérance dans l’incapacité de se battre puisque ses dagues étaient des armes offrant que peu d’allonge. Et il était hors de question de les lancer, sous peine de se retrouver sans défense. Alrun ne se risquait pas non plus à parer les attaques, préférant les esquiver, bien que certaines réussirent à lui causer des blessures mineures.
Elle jura en silence. Ne s’offrait à elles que deux possibilités : soit elle achevait avec un dernier sort leur ennemi soit elle le distrayait assez longtemps pour que Tempérance ne lui assène le coup fatal.
... Elle bondit en arrière, évitant de peu un coup de bec tranchant.
Elles pouvaient également miser sur son endurance mais la vampire craignait que d’autres prédateurs attirés par l’odeur du sang ne s’invitent aux festivités. L’oiseau saignait de par les plaies causées par les dagues. Toutefois, la carte sur son poitrail avait l’inattendu effet d’endiguer un peu le débit… Elle nota son observation dans un recoin de son esprit : dériver son sort pourrait lui être utile à l’avenir.
... Une aile atteignit son épaule. Elle grimaça sous la force du coup mais maintint son équilibre.
Pour le moment, elle se devait de choisir la carte appropriée mais surtout, ne pas rater sa cible. Elle élimina donc ses sortilèges de zone guère efficaces avec tant d’obstacles aux alentours, ainsi que ceux faisant appel au feu. L’humidité ambiante demanderait trop d’énergie pour maintenir une flamme. Sa main glissa dans sa poche pendant qu’il attaquait Tempérance, et en ressortit cinq cartes : deux sorts, trois noires. Elle allait tenter la magie et si jamais cela échouait, elle utiliserait ses lames personnelles à nouveau.
Alrun souffla bruyamment tandis que les cartes se gorgeaient de son énergie, prenant rapidement une teinte bleue et verte. Aussitôt prêtes, elles fusèrent vers le dos tourné de l’imposant oiseau, libérant leur magie : un souffle glacial se dirigeait vers sa cible, menaçant de le geler plus tôt que prévu. |
| | | Le DestinPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Ven 29 Aoû 2014 - 2:11 | | | Le membre ' Alrun' a effectué l'action suivante : Actions'Attaque - Vampire' : |
| | | Le JugePersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Sam 30 Aoû 2014 - 16:33 | | | Fin du combat Les joueurs l'emportent ! Ils gagnent chacun 30 d'or et 20 d'expérience. Le RP peut continuer ! |
| | | Tempérance AlrielEnsorceleur
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Mer 3 Sep 2014 - 14:00 | | | Sous l’arbre qui les avait protégées la nuit, Tempérance pansait les blessures de la vampire. Alrun avait manifesté sa volonté de s’occuper seule d’elle-même, mais à force de détermination et de ténacité, l’érudite avait obtenu gain de cause. Les blessures ne se révélèrent que légères, mais un traitement était nécessaire. Sans quoi une infection aurait vite fait d’emporter la Siegfried dans une fièvre inconfortable. Dans cet univers hostile et inconnu, la pleine forme des deux femmes était plus que nécessaire. C’était là un élément vital.
Tempérance avait douté de sa volonté de poursuivre leur expédition. Toutefois, leur progression dans ce monde était déjà importante : elles avaient marché un jour entier. En outre, l’érudite était certaine de faire encore beaucoup de découvertes. Ainsi, le cœur lourd d’appréhension, leur périple continua.
Une journée passa sans qu’elle ne rencontre aucun animal. Seuls leurs cris attestaient de leur présence. La forêt se voulait toujours aussi dense, les parfums toujours plus entêtants et complexes. Tempérance commençait à s’inquiéter de la quantité d’eau qui restait dans sa gourde, tandis qu’Alun devenait chaque heure un peu plus pâle, si cela était encore possible. Était-ce là le contrecoup de sa blessure ? Mais, avec ce teint livide, d’autres symptômes apparaissaient : la vampire lui semblait plus distante, et leurs brefs échanges révélaient une agressivité jusque là inconnue. La docte se contentait donc de la laisser tranquille, tout en observant des modifications dans son comportement.
Le surlendemain, aux alentours de midi, Tempérance comprit l’état de son acolyte. Cette dernière avait sorti de son sac une gourde sombre, dont, une fois le bouchon ôté, elle avait reniflé le contenu. Une grimace de dégoût lui était apparue sur le visage, et, contenant difficilement sa frustration, elle avait rangé son outre. Quand elle s’inquiéta enfin de son état, elle eut une réponse presque acrimonieuse. Elle conclut enfin que son hypothèse était la bonne : Alrun était une vampire en manque de sang. Et tout être en manque peut devenir imprévisible. La docte se jura de redoubler de prudence. Il allait falloir user de diplomatie, de finesse. Elle avait trop besoin de la force de l’arlequin pour que celle-ci ne devienne une ennemie. Sanguinaire.
L’esprit sombre, elle repoussa un fourré et s’arrêta, abasourdie. Un nouveau spectacle s’offrait à elle. Devant les deux femmes, plus de jungle. Une immense plaine, bariolée de nombreuses couleurs chatoyantes, s’étendait à perte de vue. L’érudite s’avança de quelques pas et une brise chatouilla son visage. L’atmosphère était toute autre : la chaleur moite de la jungle avait perdu presque toute son intensité. Tempérance balaya ce nouvel environnement du regard. Sur les côtés, elle pouvait distinguer de grands pans de pierres : ainsi étaient-elles réellement dans une grotte qu’une magie animait de couleurs exotiques. Puis, regardant au loin, un sourire apparut sur son visage : un grand lac miroitant. Promesse d’un rafraîchissement amplement mérité. |
| | | AlrunPersonnage décédé
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Mer 3 Sep 2014 - 14:57 | | | Elle alignait les pas dans une sorte de torpeur brumeuse. Tout lui paraissait si... flou. Lointain. Mais le manque n'était pas assez fort pour chasser son esprit. Pas encore. Elle avait maintes et maintes fois poussé sa tolérance jusqu'à ce que tout ne vole en éclats sanglants et peu importe les remords que son état engendra : ainsi, elle pouvait déterminer combien de temps durerait l'ascension avant la grande chute. Une semaine. Deux tout au plus. Mais l'insatiabilité ne venait point seule : fatigue, irritabilité, impatience... Tempérance risquait de faire les frais de son absence de sociabilité toutefois, valait mieux cela que mourir, sans doute. Alrun inspira doucement l'air pur de la mystérieuse caverne tandis que sa comparse jouissait du plaisir simple d'une eau fraîche.
Si elle avait été dans de meilleures conditions, sans doute aurait-elle pris le temps de contempler ce paysage : mais pour le moment, son esprit était entièrement voué à garder le contrôle. Ses yeux balayaient rapidement les environs, guettant le moindre mouvement qui aurait pu trahir un animal. Sang. Du sang. Elle en avait foutrement besoin pour garder les idées claires ! La vampire éprouvait des remords vis à vis de Tempérance, à vrai dire. C'était elle qui avait voulu se lancer dans l'aventure, elle qui lui avait assuré que tout irait bien. Mais si un danger survenait... Elles auraient toutes leurs chances de mourir.
Alrun se massa les tempes. Puis enfin ! Dans un buisson à la lisière de la clairière, un animal de petite taille menait sa vie -ou les épiait. Peu importe : il finirait dans son gosier. Elle avança furtivement, sans le moindre bruit. Malgré sa faiblesse, l'instinct et les gestes par mille fois répétés la soutenaient encore. Elle sourit doucement. Ils ne la trahiraient pas. Arrivée à proximité du buisson, la vampire dégaina sa carte noire et attendit... Un mouvement. Sa main propulsa aussitôt la lame vers sa cible et un petit couinement lui indiqua qu'elle avait fait mouche. Une sorte de grosse souris au faciès de serpent gisait dans une flaque de sang noirâtre. Elle fronça les yeux : était-il malade ou en était-ce la couleur naturelle...? Pas le choix. Elle n'avait foutrement pas le choix ! Alors elle porta l'animal vers ses lèvres et se sustenta. Le liquide encore chaud coula comme du miel dans sa gorge asséchée...
Contrairement au gros volatile qu'elles avaient abattu, ce sang là était convenable. Elle arrivait à le boire sans éprouver la moindre brûlure, ou douleur. Toutefois... Il n'était pas assez riche. Quelque chose dans le sang permettait aux vampires de se régénérer : elle ignorait quoi mais là n'était la question. Elle savait simplement que cette chose n'y était que partiellement présent. Sa migraine, sa torpeur : tout était encore là.
Peu après, elle partagea ses découvertes avec Tempérance, lui confirmant son état. Alrun avait chassé pendant deux heures durant sans trouver aucune satisfaction ; si jamais elle venait à trop s'approcher de ses limites, elles devront alors se séparer et qui sait, se rejoindre plus tard. La vampire admirait l'humaine d'une certaine façon. Il y avait dans sa simple présence un bien grand courage...
Elles reprirent ensuite leur avancée, contournant le lac de tantôt, jusqu'à retrouver un paysage familier à deux jours de marche. Devant elles, un monticule roche où se découpait une large entrée : serait-ce une sortie ? Alrun l'espérait -pour Tempérance. |
| | | Tempérance AlrielEnsorceleur
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| Sujet: Re: Pérégrinations absconses et "fanfaronesques" de deux muses [PW Alrun] Sam 6 Sep 2014 - 15:16 | | | Revigorées, les deux femmes continuèrent leur avancée. Alrun avait pu chasser rapidement et se ravitailler en sang frais, même Tempérance sentait que la vampire n’était pas satisfaite de son « repas ». Son teint semblait toujours plus pâle qu’à l’accoutumée et son regard fatigué. Deux jours passèrent encore. La journée, les femmes poursuivaient leur route, toujours étonnée de la diversité de ce lieu. La nuit, il fallait se reposer, mais rester sur ses gardes. Cependant, elles ne subirent aucune nouvelle agression.
Et, enfin, elles atteignirent ce qui semblait être le bout de la grotte. Devant elles, une ouverture béante déchirait le mur de pierre qui mettait fin au paysage luxuriant dans lequel elles avaient évolué pendant tout ce temps. Cet immense trou laissait passer un courant d’air doux. Les gouttes de sueur qui perlaient sur la peau de Tempérance eurent vite fait d’être balayées, ne lui laissant qu’une impression de fraîcheur. D’un regard entendu, l’érudite et la vampire pénétrèrent dans le tunnel qui s’ouvrait à elles.
Les questions qu’avaient fait taire Tempérance lui revinrent à l’esprit. Son cahier était plein d’éléments à étudier, à comparer avec ce qu’elle connaissait, à mettre en relation avec les livres de Stellaraë. Un travail considérable en perspective. Elle savait qu’il serait difficile de comprendre ce qui animait ce monde souterrain. Beaucoup de questions risquaient de rester sans réponse. Et y songer la frustrait. Une nouvelle fois, elle chassa ses interrogations et se concentra sur ce qui les entourait. Elle marchait depuis plusieurs minutes maintenant dans un tunnel tout à fait semblable à celui qu’elles avaient emprunté la première fois. La végétation, témoin de l’humidité de l’environnement, était d’abord riche, puis perdait progressivement de sa superbe pour disparaître tout à fait. Un silence pesant s’était creusé entre les deux femmes, et c’est soulagée que Tempérance distingua ce qu’elle pensait la sortie. Enfin elles allaient respirer l’air du Dùralas qu’elles connaissaient et pouvoir reprendre leurs repères, après tant de jours de dépaysement.
Les deux femmes sortirent donc de la grotte oppressante. Du sable du désert qui parsemait l’entrée de la caverne des jours auparavant, rien ne restait. Le sol sous leur pied, craquelé, était recouvert d’une fine poussière. Autour d’elles, désolation, mort. Aucune âme ne semblait vivre. Des arbres morts, desséchés, ponctuaient tristement le paysage. Alrun s’étira rapidement et fit signe à Tempérance de la suivre. Désormais, c’était à la Siegfried de les mener à bon port, au travers des dangereuses Terres Désolées. |
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