Leïa se retrouvait dans la mine, elle passa ses doigt sur les murs irrégulier de la caverne et se remémora la première fois qu’elle avait frappée la roche.

La jeune halfeline avait passée une mauvaise matinée, ses caractéristiques physiques particulières et sa nature halfeline qui faisait qu’elle paraissait plus jeune que ses camarades à cause de ses origines.

elfiques lui valait des moqueries de la part de ses homologues de classes. Heureusement elle avait deux bons amis qui la soutenaient, mais elle prenait beaucoup sur elle. Et puis ses parents étaient toujours là pour l’aimer. L’adolescente avait une grande admiration pour sa mère, une naine forte qui lui transmettait l’amour de son pays.

Leïa l’avait toujours vue partir à la mine, idéalisant cette profession et ne cessant d’harceler sa mère pour la suivre. Erlyndia lui avais toujours interdit, trouvant ce travail trop risqué. Il était trop dangereux d’emmener une enfant dans un souterrain. Ainsi la naine lui avait toujours promis de l’y emmener le jour de son anniversaire de ses 25 ans.

C’étais aujourd’hui. La jeune Leïa avait désormais 25 années d’expérience. C’étais une adolescente très discrète et souriante. Il était très complexe de deviner ses pensées. Elle avait peu d’amis et aimait la solitude, se promenant souvent seul dans les montagnes du Baldor.

Elle déjeuna avec sa mère et partie ensuite vers les mines, sautillant d’excitement.

-Calmes toi. Lui dit sa mère avec amusement. Miner est un art qu’il faut pratiquer avec minution.

-Je sais, je sais, mais je ne peux plus attendre une minute de plus, ça fait des années que j’attends cette événement !

Sa mère lui sourit et lui ébouriffa les cheveux

-Justement, tu peu bien patienter encore un peu, la mine que je veux te montrer est à dix minutes de marche en sortant de la ville. Elle laissa un temps d’attente, les deux femmes passais à côté de l’arène grouillante, une fois le bruit dépassé elle reprit la parole. Ta mâtiné s’est bien passé ?

Non, Liambo m’a encore pris à part à l’academie. Je me fais harceler tous les jours par lui et sa bande, parfois je me demande si je ne devrais pas tout abandonner. Mais elle ne pouvait pas répondre cela, il était inutile d’inquiéter sa mère à se sujet, elle qui faisait si attention pour que les études de sa fille se passe bien. Leïa avait réussit à intégrer une academie d’art, de physique et de magie plutôt renommé à Baldorheim et dans quelques années elle pourrait aller dans la spécialité technophile. Et ce n’étais pas le moment de parler de ses problèmes à sa mère. Mais ce n’étais jamais le moment. Encore une fois elle réaffirmât son sourire.

-Oui, Fraja m’a offert un bracelet et Alphonse une petite flute. Leïa aimait beaucoup la musique, cela lui permettait de s’évader et elle y était très sensible. Elle avait acheté à 12 ans une vieille flute et avait appris à en jouer, il était rare qu’elle en joue devant les autres mais lorsqu’elle était seul au milieu des montagnes l’halfeline commençait à produire des airs parfois de sa propre composition.

-Formidable, tu nous jouerais un air ce soir ? Demanda Erlyndia à sa fille. L’ouverture de la grotte n’étais plus qu’a quelques dizaines de mètres.

Les deux formes s’engouffrèrent dans la cavité et quelques instants plus tard elles émettaient une lueur dorée. Erlyndia tenait une lanterne tandis qu’elle guidait sa fille dans ce labyrinthe rocheux. L’halfeline restait en silence, émerveiller par le cœur de la montagne. Elle avait évidemment déjà vu des murs caverneux mais cette fois ci c’était différent. Elle sentait l’air humide et froid qui venait du bout de ces chemins, sous ses doigts fins défilait la pierre fraiche et irrégulière et elle pouvait entendre au loin le bruit de pioches qui s’abattaient sur la montagne, ce tintement régulier rythmait la marche des deux femmes. Elles s’enfonçaient de plus en plus dans les boyaux sombres.

Après une bonne demi-heure de marche elles arrivèrent au bout d’une cavité. La roche n’était pas très solide par ici et Erlyndia avait voulu débuter facilement. Il y avait déjà deux pioches sur place et une autre lanterne éteinte que sa mère avait préparé à l’avance.

Leïa prit en main une des pioches, le manche en bois était maladroit et le métal qui l’ornait usé. Mais bien décidé à réussir elle donna un premier coup. La roche tinta mais rien ne se produisit.

-Apprend à reconnaitre la roche, certain endroit sont plus propice à être miné. Tient regarde, elle montra une crevasse dans la paroi, et puis fait attention aux coups que tu donnes, chacun est important. Mais tu prendras l’habitude en t’entrainant.

Alors notre jeune héroïne abattit sa pioche à l’endroit précis que sa mère avait désignée. Il était difficile d’accorder la précision et la puissance. Mais ce n’était que sa première journée et elle avait toute la vie pour exceller. Elle s’épuisa vite d’autant plus que son physique sylvestre la rendait faible.

Quelques heures après elle sortie les mains pleines d’ampoules, et se rua vers la source non loin de là pour remplir sa bouteille vide. Sa mère encore très en forme malgré cette session portait le sac de minerais de fer qu’elles avaient réussies à récolter.

-Aller, on rentre, tu te débarbouille et je pense que ce sera l’heure du diner, essaye d’être prête avant que Fraja et Alphonse arrive.


Leïa se souvenais de la suite de la soirée qui fut festive. Clongks Mais aujourd’hui ses parents n’étaient plus et le seul héritage qu’elle avait conservé était leur savoir-faire. Elle avait Clongks abandonné sa maison et sa famille, elle rejetait ce qui venait de sa ville natale mais la mine Clongks et sa balader dedans la réjouissait. Elle prenait un plaisir à frapper sur cette roche. Dépenser son énergie. Ce son Clongks lui rappelait sa mère et sa femme qui minaient toutes deux. Leïa avait une jouissance absurde à se rappeler leur mort dans les souterrains des montagnes du Baldor.

Elle donna un dernier coup de pioche Clongks et ramassant le fruit de sa récolte elle fut pris d’un rire dément :

-Hahahahaha!

@Leïa Alhyü : tu deviens mineur. Tu gagnes 5 points métier pour le RP et profiteras de la promotion suivante :
Récolte fructueuse : Votre premier RP de métier vous fait gagner 40 minerais de fer et 20 points de métier.

@Veronia Pyraethus : tu deviens chasseuse et gagne 5 points métier pour un bon RP.
Pas de promotion pour ce métier.

Les deux orcs étaient juchés sur leurs loups. Depuis les hauteurs de la dune, l’on pouvait voir à plusieurs centaines de mètres sans aucun souci. L’endroit était idéal pour attendre l’arrivée d’un troupeau de buffles. Il y avait non loin de cette dune un petit plan d’eau, bordé de verdure, un endroit rare dans un lieu tel que celui-ci.

« Es-tu sûr de toi Dranosh ? »

«Oui. »

« Pourtant, je ne vois rien. »

« Patience, il n’y a pas d’autre plan d'eau dans les environs, si les bêtes que nous avons vus veulent s’abreuver, elles n’ont pas d’autre endroit où aller. »

Morrosh n’avait jamais été très patient, c’était un bon chasseur, mais uniquement quand il ne fallait pas attendre. Dranosh décrocha sa lance de la selle pour la planter dans le sable, puis quitta le dos de son loup. Il fit quelques pas dans le sable avant de s’accroupir. Il ne faisait pas encore nuit, mais il pouvait d’ores et déjà sentir une petite brise fraîche sur son visage. Son frère l’imita quelques minutes plus tard pour venir s’installer à côté de lui.

« Tu penses qu’on pourrait les toucher d’ici ? »

« Avec un arc, et une bonne vue, peut-être bien. »

Les minutes s’écoulèrent tandis que les deux orcs continuaient de scruter l’horizon jusqu’au moment où ils apercevraient des formes brunâtres se déplacer sur le sable. Morrosh fut le premier à les voir, il donna une petite tape sur l’épaule de son frère pour attirer son attention. Dranosh se redressa puis retira sa lance du sable.

« On va envoyer nos loups, ils vont effrayer les buffles et les rabattre dans notre direction. »

Le loup attendait sagement, son regard braqué vers le troupeau dont il pouvait déjà sentir l’odeur, Dranosh s’en approcha et posa une main sur sa tête pour le caresser.

« Je compte sur toi, va. »

Son compagnon se redressa et descendit la dune avec précaution, contournant celle-ci pour prendre les buffles à revers, il était suivi de près par celui de Morrosh. Les deux orcs quant à eux descendirent de leur perchoir pour s’arrêter en contre bas. Ils étaient dissimulés derrière une dune moins importante que la première, mais suffisamment haute pour cacher les deux orcs accroupis. Leurs lances fermement maintenues, ils attendaient. Le supplice ne fut pas long, l’agitation venait tout juste de gagner le groupe de buffles, suivit des grognements des deux montures. Les deux loups n’eurent aucune difficulté à orienter la fuite des buffles dans la bonne direction. Morrosh fut le premier à quitter l’ombre de la dune pour jeter sa lance. Celle-ci atteignit une bête à l’abdomen qui s’effrondra aussitôt. À son tour Dranosh sortit de l’ombre et envoya sa lance sur un second buffle qui continua sa course sur quelques mètres avant de s’affaler à son tour.

« Ne laisse pas ta proie souffrir. »

Dit-il en sortant de sa ceinture en peau un couteau fait à partir d’un ossement. L’orc s’agenouilla près du buffle souffrant et posa une main sur sa lourde tête.

« Ce n’est pas par plaisir que je te chasse noble animal, mais par besoin, grâce à ta viande, les miens pourront manger à leur faim, je te remercie. »

Le buffle soupira une dernière fois.

@Dranosh : tu deviens chasseur et gagne 5 points métier pour un bon RP.
Pas de promotion pour ce métier.

Razja glissait sur le sol, silencieux et vif. Sa fuite n'avait certainement pas dû passer inaperçu, et toute la couvée devait être à sa recherche. Les entités supérieures sont parfois bien exigeantes. Après avoir demandé qu'il renonce à sa famille, voilà qu'il devait non seulement quitter ses frères et soeurs de croyance, mais qu'il devait en plus les fuir. Quelle belle ironie du sort... Mais si c'était là les projets que le Grand Basilic avait pour lui, qu'il en soit ainsi.

Alors le naga filait à travers la végétation. Traînant son corps massif dans la boue et les marais, il avait traversé les marécages Hukatav jusqu'à la pointe sud. Le voyage avait été relativement tranquille, sans mauvaise rencontre. Quoique, il y avait eu une fois... En pleine nuit, un rire de dément l'avait réveillé en sursaut. Il s'agissait d'une voix aiguë, très étrange, et qui tenait des propos incohérents. Sans chercher à en connaître l'origine, Razja avait poursuivi sa route.

Toujours était-il que ses pérégrinations le menèrent bien loin des marais. Rapidement, la végétation changea, l'air devint plus respirable. Plus important encore, les vibrations dans l'air qu'il sentait avait cessé. C'était le signe que le nombre d'âmes proches diminuait. Les marais sont une zone dangereuse, même pour les initiés. Un terrain remplis de cadavre, que l'ophidien avait régulièrement utilisé pour ses entraînements à la psychémancie. Leur raréfaction n'avait qu'une explication possible : il quittait les marais Hukatav pour entrer dans la forêt de Sylfaën.

Après s'être enfoncé plus profondément dans les bois, Razja ralentit. Il était suffisamment loin, il pouvait s'accorder une pause. Elle fut bienvenue, et accueillie par un gargouillement. Le naga avait faim. Il faut dire que la fuite l'avait épuisé, et il n'avait pas spécialement eut le temps de manger. Mais il comptait bien remédier à ce problème. Sortant sa langue bifide, il ferma ses quatre yeux, et analysa les vibrations du sol qu'il ressentait par son corps. Des coups secs, vifs, et à un rythme régulier. Un quadrupède. Razja darda l'air : il sentait la fourrure, et le goût du gibier. Probablement une biche.

Repliant sa collerette, il s'allongea au sol, et entreprit de suivre sa cible à l'odeur. Cela ne lui prit que quelques minutes. L'animal s'abreuvait tranquillement, innocemment, à un petit étang. Indétectable, le naga avançait contre le vent pour cacher sa propre odeur. Une fois à quelques mètres, Razja bondit de sa cachette, et tomba de tout son poids sur le cervidé. Le pauvre animal tenta de se débattre en donnant des coups de sabots, mais l'ophidien avait connu bien pire. À trois reprises, il enfonça ses crocs dans son coup, pendant que sa queue s'enroulait autour de sa proie pour l'immobiliser. Une minute plus tard, l'étang avait pris une teinte rougeâtre.

- N'aie crainte, ton sacrifice n'est pas vain, et ta mort sert un plus grand dessein.

Une fois sa prière terminée, il récolta l'âme de la biche, avant de se préparer à un festin.

@Razja : tu deviens chasseur et gagne 5 points métier pour un bon RP.
Pas de promotion pour ce métier.

Louchant presque sur son pinceau, Doemino s'échinait à écrire d'un tracé aussi propre que possible le texte à recopier. Tenant le manche entre ses petits doigts, elle était debout sur son tabouret plutôt qu'assise et tirait la langue de côté, concentrée. Lorsqu'enfin elle arriva en bas de sa page, la gnomette souleva le fruit de son labeur qu'elle contempla avec fierté.

Passant derrière elle au même moment, sa mère s'arrêta, du linge plein les bras. Il fallait dire, bien qu'adulte leur fille n'était pas vraiment un modèle d'autonomie. Et elle venait de revenir de patrouille au "grand lac du Sud et ses deux tours".

- Hmm mm, marmonna-t-elle en examinant le document tout récent. C'est pas mal, tu continues à t'améliorer, tes courbes sont de plus en plus belles !
- T'as vu ! fanfaronna l'apprentie. Bientôt tu pourras prendre ta retraite, je me chargerais de toutes les commandes !
- Peut-être. Mais avant cela, il faudra que tu continues à améliorer ton orthographe : le verbe "chenter" s'écrit avec un A, pas un E.

Là-dessus, Callie prit la direction de l'extérieur pendant que sa fille collait son nez au papier pour identifier la faute dont elle parlait. Lorsqu'enfin elle la trouva, elle poussa un cri désespéré.

- Crotte de biques ! jura-t-elle en déchirant en morceaux le document calligraphie.

Puis elle déchira les morceaux à leur tour. Puis les morceaux des morceaux. Puis les jeta par terre et entreprit de les piétiner. Lorsque, enfin défoulée, elle remarqua que son "p'tit papa" l'observait depuis l'entrée, un sourire en coin, elle lui tira la langue puis reprit contenance. Sans un mot, elle alla ajouter les miettes de son travail aux autres documents à brûler.

- J'ai du bois à couper, déclara Zook. Je t'attends ?
- Ho que oui ! s'écria-t-elle en accourant.

Ses chaussons volèrent dans l'entrée comme elle se précipitait à l'extérieur pieds nus. Ayant retrouvé le sourire, elle courut jusqu'au portique permettant d’accéder au jardin de ses parents où, déjà, l'attendait son père.

- Doemino ! l'interpella sa mère depuis l'étendoir. Tu oublies encore ta hache !
- J'en ai plus besoin m'man !

Après quoi elle décocha un grand sourire complice à son père : son pendentif enchanté rebondissait sur sa poitrine à chacun de ses pas.

@Doemino : Tu deviens bûcheronne. Tu profites de la promotion suivante : Timber : Votre premier RP de métier vous fait gagner 40 rondins de sureau et 20 points de métier.et tu gagnes 5 points métier bonus pour le RP.

-Oh, encore de la camelote ! fit l'homme masqué dans la ruelle en jetant par dessus l'épaule un vieux couteau rouillé. Il fouilla le sac qu'il tenait dans sa main encore quelques secondes puis, la mine déçu, le lâcha au sol. Décidément, ces Gardiens n'avaient pas toujours des équipements de qualités ! Rowtag était à la recherche d'un meilleur attirail pour ses...comment dire...ses collectes d'objets divers et variés et il peinait à trouver de quoi remplacer sa dague miteuse. Elle avait bien servi, jusque là, mais le djölluflin s'était retrouvé plusieurs fois dans de beaux draps et il devait pouvoir compter sur ses armes.

Il en allait de même pour les mousquetons lui servant à grimper les murs. Qu'une corde craque, cela peut arriver au bout d'un certain temps, mais ses harnais n'étaient vraisemblablement pas sûrs. Bien sûr, l'illusionniste avait essayer maintes et maintes fois de subtiliser les pièces recherchées mais cela lui semblait finalement bien plus difficile que ce qu'il pensait.

C'en était trop, le lendemain, il irait à la forge régler cette histoire d'équipement bidon. Ah ! Et hors de questions d'aller acheter quoi que ce soit à ces escrocs de marchands puisqu'il ne pouvait faire confiance aux objets volés de leurs clients ! Comme quoi, ils s'étaient tous fait avoir dans l'histoire, à part ces vendeurs de pacotilles ! Cette fois-ci, il veillait à ce que ses pièces soient d'une qualité irréprochable en apprenant à les forger lui-même, peu importe le temps que cela lui prendrait !

(Rowtag devient forgeron d'arme)

@Rowtag  : tu deviens forgeron d'armes. Tu gagnes 5 points métier bénéficie de la promotion suivante : Le labeur du paladin : Votre premier Flé'Haur'Tensia crafté ne vous demandera aucun matériau.

Désormais, c'est à vous de remplir nos stocks d'armes

Le premier depuis plus d'un an

Le bruit des vagues, l'appel de la mer, les mouettes tournent autour des bateaux à la recherche de victuailles. Où est donc passé le jeunot qui doit s'occuper de sa bicoque ? Roxanne faisait les cent pas, énervée par l'attitude désinvolte de son plus jeune équipier. Ce ne serait pas la première fois qu'il aurait un coup de pied au cul. Cependant, elle savait qu'il était une recrue exceptionnelle. En mer, c'est un tout autre homme. Bien qu'il soit jeune, il apporte un soutien moral à l'équipage, toujours prêt quand on lui demande d'accomplir une tâche et il est bien le seul capable de monter jusqu'au mât sans avoir la peur au ventre. Par contre, dès qu'on touche la terre, le jeunot devient le plus minable des pirates. Il apprendra.

Au final, Roxanne prit son courage à deux mains et commença à astiquer la coque du bateau, munit d'un couteau a reboucher de peintre, mouiller bien évidemment, elle racla avec une bonne dose d'huile de coude la coque afin d'enlever une partie de la verdure et des coquillages. Après une heure de dure labeur, en ayant une simple petite chemise grise rentrée dans son pantalon ample pour la tâche, elle observa du coin de l'oeil un endroit du port. Ni une, ni deux, Roxanne dépose son bric à brac et détale en direction de l'entrepôt. Le jeunot se tenait là, étreint avec une jeune femme à l'embrasser. Sans même l'avertir, elle tire le jeunot par sa chemise et le repousse sur le sol, dégageant la jeune femme au passage. Sans très bien comprendre ce qu'il se passait, celle-ci détale en piaillant tandis que son matelot allait connaître la chanson.

On entendait la voix de Roxanne a travers tout le port. Le jugement était arrivé. La sentence, irrévocable. Les deux pirates s'installèrent près de la bicoque et continuèrent donc le travail, dans un silence de mort. Le jeunot savait qu'il ne devait rien dire sinon, il se recevrait un sceau d'huile de coude sur le sommet du crâne. Avec un coup de botte, bien entendu. Puis, comme ce n'était pas suffisant, le jeunot sera de corvée de ménages pendant deux semaines. Encore. Il finira par comprendre, elle l'espère.

(Roxanne devient Sculpteur.)

@Roxanne Aubépine : Tu deviens sculptrice. Tu profites de la promotion suivante : Branche de protection : Votre premier TonFatsia craftée ne vous demandera aucun matériau, et tu gagnes 5 points métier bonus pour le RP.

Sval tournait en ma direction un regard dépité tandis qu'il recevait le fruit de sa transaction avec un chasseur itinérant ; une pauvre cuisse de lapin.

- On est fauchés, j'ai la dalle, et ce connard me donne que ça pour une pièce d'or.
- Je suis juste là, derrière vous.
- De facto, et vous ne nous servez pas plus que précédemment, veuillez vous taire. Continuons, Sval.

Je soupirais, ne sachant trop quoi répondre. La route en direction de Stellarae avait été plus longue qu'anticipée, et les températures également sous-estimées par nos soins. Le chemin, en soi, m'étais tout à fait plaisant car Sval s'avérait toujours de bonne compagnie tant qu'il n'abusait pas de ses galettes lunaires.

Nous décidions de faire halte sur un rocher un peu plus loin, à l'ombre de quelques sapin. Le point de la situation était catastrophique ; une cuisse de lapin, de l'or en juste quantité pour ne pas mourir en traversant le continent, et un contrebandier qui consommait plus qu'il ne vendait. Je me plaçais en tailleur et méditais à la suite des événements. Ma vie de reclus en compagnie d'Aloysius Sharpnel ne m'avait rien enseigné du monde et de cette vie là, celle qui vous plaçait à la merci de bandits, de la famine, et vous obligeait même à redouter un groupe de crabes. Je me tournais donc vers celui qui avalait une Galette Lunaire, les yeux rivés sur le ciel de fin d'après-midi.

- Comment vivent les tiens, Sval ? Je veux dire, monétairement. La pauvreté commence à peser, ne trouves-tu pas ?
- Bah... t'es un peu des nôtres maintenant Ziggs. T'es fauché, perdu près d'une forêt, et sans travail on ira pas bien loin... Hé mais mec, on est con ! On file à Stellarae le plus vite possible, tu deviens forgeron d'armes et...
- Je vais t'arrêter là, je ne sais pas... ooooh. mon regard se portait sur ma plume et mon carnet. L'un des principes alchimiques de base veut que pour chaque sort une quantité de matière égale soit offerte. Si j'avais de quoi effectivement, créer une arme, en termes de matériaux, je pourrais utiliser ma plume enchantée pour qu'elle ne forge à ma place ! Regarde !

Libérant la chaîne d'or qui scellait le livret, j'écrivais :


Le pot en fonte dans mon baluchon faisait un "pouf" fatigué et se téléportait sur le sol, pour aller se placer sur un petit nid de brindilles apparues là par enchantement, avant que le tout ne s'embrase en dégageant un délicieux parfum.

Sval semblait en proie à quelque hallucination bienheureuse et déclarait presque en hurlant, d'une voix grave :

- MAIS T'ES UN PUTAIN DE GÉNIE ! REFAIS-LE !
- N'as-tu pas prêté attention ? Sans lapin, ou viande équivalente pour le procédé magique, je ne pourrais que faire de la soupe. Il me faut les ingrédients pour... Hé ! Ne mange pas tout, pourceau !

@Ziggy Zolero  : tu deviens forgeron d'armes. Tu gagnes 5 points métier bénéficie de la promotion suivante : Le labeur du paladin : Votre premier Flé'Haur'Tensia crafté ne vous demandera aucun matériau.

Désormais, c'est à vous de remplir nos stocks d'armes

Mon voyage à travers le monde promettait d’être intéressant. Malheureusement pour moi, ma petite bourse remplit d’or, bien que contenant une coquette somme, ne suffira jamais à subvenir à nos besoins. Surtout avec une petite griffonne affamée à longueur de journée dans les pattes.

Nous fîmes escale à Stellaraë, première ville sur ma longue liste de lieux à visiter. Mes grandes ailes blanches fichaient dans mon dos n’impressionnaient pas plus que ça les passants. Après tout, nous étions dans une grande ville où de nombreuses races devaient se côtoyaient.

Une fois installé dans une petite auberge calme, ma mission se résuma à trouver un travail digne de ce nom afin de renflouer mes richesses. Allons voir dans cette librairie, peut-être auraient-ils besoin d’une bibliothécaire ? Hum… Non. Je ressortis du bâtiment bredouille.

J’enchaînais ainsi les commerces, avant de viser les artisans, puis les plus petits et encore les plus petits pour finalement arriver devant la façade délabrée d’une vieille forge. Le vieux forgeron travaillait d’arrache-pied dans la fournaise des feux.

« Faudrait bien retaper cte vieille bicoque. » Maugréa-t-il devant mes yeux étonnés tout en faisant fonctionner un soufflet. « Si seulment j’avais l’temps d’quitter les fourneaux, j’partirais à la recherche de beaux bois pour arranger la façade. Mais jpeux pas, qui ferait marcher les forges si j’étais pas là, hein ? Alors elle tombe en morceau ptit à ptit…

-Je pourrais peut-être vous aider ! Demandais-je au vieil artisan sans vraiment réfléchir à ce que ça impliquerait. Je ne sais peut-être pas faire marcher une forge, mais je pourrais peut-être faire pleins d’autres choses utiles ! »

L’artisan poussa un drôle de son, un hoquet de surprise mélangé à un soupir.

« Eh bien, s’tu m’trouve d’quoi réparer ma boutique, j’pourrais p’têtre t’offrir quelqu’pièces. C’bien ça qu’tu veux ? Jeune Stryge ? ç’fait longtemps qu’j’avais pas vue quelqu’un comme toi d’ailleurs, ç’fais plaisir en tous cas. J’mappelle Roc au passage.

-C’est exactement ça que je cherche, quelques pièces d’or pour pouvoir continuer mon voyage. Cet accord me convient, Roc. Mon nom est Alienor, enchantée. »

J’accompagnais ma présentation par une petite révérence de la tête, une main sur le cœur.

« Très bien Alienor, ça m’va, j’serais là à ton r’tour. »

Je fis demi-tour, fier d’avoir trouvé mon premier travail hors de la Tour Blanche. Me dirigeant vers la sortie de la ville, je trouverais bien du bois quelque part.

Au bout de plusieurs heures, je repassais les grandes portes de Stellaraë, un chariot rempli de troncs d’arbres tiré à bout de bras. Le front en sueur, couverte de poussière et de terre de la tête aux pieds, j’étais pourtant contente d’avoir mené ma mission à bien.

« J’ai tout ce qu’il vous faut, Roc, des troncs de premier choix !

-Mais comment as-tu fait ? Ils sont énormes ces troncs ! S’exclama le forgeron ébahi de ma performance.

-Je suis plus costaud que j’en ai l’air, voilà tout. » Répondis-je avec un grand sourire.

Roc prit le bois en échange des pièces d’or promises, récompensant la tâche plus que fatigante que je venais d’accomplir. Trouver les arbres adéquats avait été difficile, je ne voulais pas couper n’importes quels spécimens, surtout dans une région où ils étaient déjà assez rares.

J’avais réussi à trouver deux arbres morts dont les troncs étaient déjà sec depuis longtemps. Sec et en parfaits états qui plus est. Évidemment, je m’étais procuré les outils nécessaires à la découpe du bois, une bonne scie et une hache. Je les avais découpés en plusieurs morceaux avant de les entreposer sur mon chariot.

Cette activité, bien que difficile pour mon petit corps, m’avait beaucoup amusé et il était possible que d’autre personnes comme ce forgeron en recherchait, du bon bois.

@Alienor : Tu deviens bûcheronne. Tu profites de la promotion suivante : Timber : Votre premier RP de métier vous fait gagner 40 rondins de sureau et 20 points de métier.et tu gagnes 5 points métier bonus pour le RP

Bonjour !

Je voudrais que Veronia devienne Bûcheron, siouplé.

Demande de métier pour Ladialoukyoriataka : forgeron d'armures.
Parce que je la vois mal couper son ami sureau en 37 rondelles pour s'en faire un sceptre. Donc elle laisse les autres s'en occuper et s'en va casser des cailloux pour faire des armures.

@veronia pyraethus : Tu perds ton ancien métier et tu deviens bûcheronne !

@Ladia : je ne comprends pas ta demande. Tu souhaites être forgueronne d'armure, c'est OK pour moi, mais je vois que tu as posté un rp métier ici : https://www.lemondededuralas.org/t138-mine-de-fer?view=newest

Il faut savoir que tu as le choix entre 6 métiers (chasseur, mineur, bûcheron, forgeron d'arme, armurier ou sculpteur), mais il n'est pas possible d'en cumuler deux à la fois... Parce que tu verras qu'à partir d'un certain niveau ça rapporte BEAUCOUP de sous.

Du coup, tu souhaites continuer dans ta lignée en tant que mineuse ? Ou partir sur forgeronne d'armure ?

Euh... Je vois ce qui cloche. Je pensais qu'il était possible de cumuler un métier officiel (l'un des 6) et un métier rp (au choix) sauf que j'ai choisi un métier officiel comme métier rp. D'où la confusion.
Au temps pour moi.

Non, je vais rester sur mineuse et choisir bijoutière comme métier rp.

C'est modifié !

S'il y a bien une chose d'aussi importante que les champignons pour moi, c'est l'argent ! Hors... Je n'en ai quasiment pas ! À peine une bourse remplie ! Comment je vais faire pour me baigner dedans, actuellement ? Je vous le demande ! Et à quoi ça servira que j'agrandisse ma grotte, si je ne peux pas la remplir ? C'est inadmissible ! De ce fait, il ne me reste qu'une seule chose à faire : trouver un moyen d'en gagner. Mais de quelle façon ?

Comme ça fait quelques semaines maintenant que j'ai établi mon nouveau chez moi dans ce magnifique endroit, j'ai déjà eu l'occasion de me perdre plusieurs fois dans cette horrible forêt à proximité. Heureusement, grâce à l'indication approximative que j'avais obtenue d'un drôle d'individu à ma toute première sortie, j'ai réussi plus ou moins facilement à retrouver ma grotte, et heureusement ! Grâce à ça, j'ai bien agrandi ma collection de délicieux champignons, qui poussent tranquillement dans un coin aménagé spécialement pour eux... Et qu'il faudra que j'agrandisse également. C'est qu'elle n'était pas forcément très grande de base, cette caverne ! Mais un autre point positif, c'est que je commence à avoir quelques repères, et aussi connaissance de quelques villages. Je ne les ai pas approchés, bien sûr, car je ne voulais pas les faire fuir par ma magnificence, mais actuellement, c'est peut-être ma solution !

Ainsi, je prends le risque de laisser à nouveau mon chez-moi seul, n'ayant pas trouvé de créature assez intelligente pour monter la garde, et de repartir en vadrouille. Une petite rasade d'une décoction de ma création... Hoooouu, c'est bon ! Mon panier, car on sait jamais, je peux tomber sur une espèce de champignon que je ne possède pas, et me voilà parti ! N'empêche... Cette forêt, que je rejoins après un certain temps de marche, est vraiment trop verte à mon goût. Imaginez que vous avez vécu pendant des siècles dans un tout autre genre de décors, morts, hantés, et que vous êtes comme celui-ci, d'ailleurs... Et bien, ça casse complètement ! Partout où je pose mon regard perçant, il n'y a que de la vie ! C'est peut-être une simple question d'habitude... Mais ça ne sera jamais mon milieu préféré, j'ai l'impression de faire tache !

Depuis combien de temps je crapahute, déjà ? Boarf, au pire je m'en moque de toute façon, je ne ressens pas la fatigue. Ce que je sais, c'est que je me rapproche d'un petit hameau, les signes ne me trompent pas sur la direction. Là, l'arbre en forme d'homme champignon plié en deux, certainement malade d'en avoir abusé. Et ici, ce végétal qui ressemble à un perrack tenant une bourse bien remplie ! J'ai bien enregistré ces repères, je ne peux pas me tromper ! La preuve en est, lorsque j'aperçois les premières maisons. Je reste néanmoins silencieux, et veille à ne pas me montrer. Je fais le tour, contenant de mon mieux mes rires naturels, à l'abri des fourrés, tentant d'écouter une discussion qui pourrait me mettre sur une piste, et que je pourrais aussi comprendre. Problème de langue, tout ça...

« … Dit, grand-père ? Comment es-tu devenu sculpteur ?...

- Pour une raison toute simple, mon garçon, j'avais besoin d'argent pour vivre. »

Cette réplique me stoppe net, et j'essaye de m'approcher légèrement pour mieux entendre. Il s'agit d'un vieil homme et de son petit-fils, certainement. Adorable... Mais pas plus que le mot qui vient d'être prononcé !

« Vois-tu, j'étais encore jeune, sans expérience, et quasiment sans un sou en poche, alors je vivais comme je pouvais, en rendant des services par-ci par-là, en voyageant et trouvant des trésors que je revendais, par exemple. Mais ce n'était pas la vie dont je rêvais, ni ma tasse de thé. Alors, comme je savais que je me débrouillais bien en sculpture sur bois, je me suis trouvé un maître, pour qui je suis devenu l'élève. Grâce à cela, je suis devenu celui que je suis aujourd'hui. »

Le gamin l'écoute, pendu à ses lèvres, ça curiosité contentée... Et moi aussi !

« Il te suffit d'un simple bout de bois pour en faire un bâton robuste que tu pourras vendre. Et si tu as besoin d'autres matériaux, ils te coûteront bien moins chers que le résultat final, ce qui fait que tu seras toujours gagnant. C'est grâce à ça que j'ai pu m'offrir cette belle vie dans le coin, et que j'ai le plaisir de t'offrir autant de cadeaux.

- Ouiiii, des cadeaux !!

- Ouiiii, des bénéfices !! ... Euh... Bonjour ? »

J'ai été tellement absorbé par ces miraculeuses informations, et par mes pensées qui partent dans tous les sens, imaginant mille et une manière de profiter de celles-ci, que j'en ai oublié que je dois rester discret, pour le bien de tous ! C'est malin ça tien ! Sans attendre de savoir si mon bonjour des plus aimable a empêché la catastrophe, je file sans regarder en arrière, à toute vitesse, avec un énorme fou rire m'accompagnant. Merci ma bonne humeur constante, même en cas de catastrophe de ce genre ! Mon nouvel objectif est simple : rentrer chez moi, tout en ramassant un bon bâton sur le chemin, ce qui ne va pas être difficile vu où je me trouve, et le transformer en argent grâce à mes doigts agiles ! Ah, et peut-être échapper à mes poursuivants...

@Toz : Tu deviens sculpteur. Tu profiteras de la promotion suivante : Branche de protection : Votre premier TonFatsia craftée ne vous demandera aucun matériau, lors de ton prochain RP métier (si tu souhaites crafter un TonFatsia) et tu gagnes 10 points métier bonus pour ton RP.