NeyrelleNouvel(le) habitant(e)
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| Sujet: Des racines jusqu’aux fruits Dim 3 Nov 2024 - 17:52 | | | - Les racines - Famille de Neyrelle ❀ Roseline (Mère de Neyrelle - Décédée)Roseline était originaire d’Ishtar. Sa mère était apothicaire, son père négociant. Leur niveau de vie était décent ; aussi apprit-elle à lire et à écrire. Alors que Roseline venait tout juste d’atteindre son quinzième printemps, sa mère fut condamnée à mort pour avoir assassiné son père en l’empoisonnant. Orpheline, Roseline reprit les activités de sa mère, développant notamment dans son officine la vente de parfums et de cosmétiques.
A ses vingt-et-un ans, elle épousa un homme d’une condition sociale égale à la sienne. Ils eurent rapidement une fille : Neyrelle. Il disparut deux ans plus tard. Dès lors, Roseline profita de son statut d’épouse d’un disparu pour rester libre de toute emprise masculine. D’un esprit brillant et vif, elle reprit les travaux de sa mère en s’intéressant à la confection de poisons. Elle parvînt notamment à concevoir un sérum mortel absolument remarquable. Ce poison incolore, inodore et insipide pouvait causer la mort au bout de quelques gouttes et de quelques jours et ne laissait aucune trace. Il fut la source de sa fortune puis de sa chute. Par le biais de son officine à Ishtar, Roseline commença à vendre ce poison aux femmes qui désiraient se débarrasser de leur époux. Le poison était vendu dans un flacon sous le nom d’une huile curative.
Roseline et Neyrelle quittèrent Ishtar, Roseline ayant suffisamment fait fortune pour installer son officine dans la grande ville de Stellaraë. Elle y poursuivit son œuvre, vendant son poison aux femmes qui aspiraient à échapper à leur époux ou à s’en débarrasser afin de percevoir un héritage. Elle s’associa à d’autres apothicaires, permettant ainsi un commerce à grande échelle du sérum fatal. Par sa fortune, son mécénat et son intelligence sociale, Roseline parvint à se constituer un solide réseau de relations parmi les élites de la ville. Elle éleva cependant sa fille en la gardant à distance de ses activités d’apothicaire et d’empoisonneuse, la poussant vers l’étude des arts et des lettres. Elle veilla aussi à la préserver du mariage, l’incitant à rester libre.
Les activités de Roseline et de son réseau finirent par être révélées à cause d’une cliente qui, dit-on, renonça au dernier moment à sa tentative d’empoisonner son mari, le dissuadant de boire la soupe dans laquelle elle venait de verser du poison. Une enquête fut alors menée et la cliente finit par révéler la provenance du poison. Roseline fut jugée et exécutée.
..❀ Inconnu (Père de Neyrelle - ?)Il est resté marié avec Roseline durant deux années. Est-il simplement parti ? Est-il mort ? Qui est-il ?
Neyrelle n’a aucune information à son sujet. Pour l’heure, elle ne s’en préoccupe pas vraiment.
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« L’art est sans vertu ; la blessure est sans remède. Ainsi meurent les violettes ; ainsi, dans un frais jardin, meurent les pavots et les lis, brisés par le pied du passant. Vainement la fleur reste-t-elle unie à sa tige languissante et décolorée. Elle penche aussitôt sa tête appesantie, elle ne se soutient plus, et son front s’incline vers la terre. » Ovide, Les métamorphoses, Livre X. |
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