Maître de Pâques (Event)
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Dim 5 Mar 2023 - 9:06
@Alyena Ombrenuit : Tu deviens Assassin, tu gagneras désormais 10 points de vitalité, 25 points de vitesse et 25 points de dégâts/tour. Tu peux utiliser toutes les armes. En outre, tu pourras fabriquer les potions de type poisons. Tu gagnes enfin 60 points d'expérience et 20 pièces d'or pour ton RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Mer 8 Mar 2023 - 20:10
L'héritage des Bëor :
Les Bëor est la plus ancienne famille de Nitaes. On savait peu de chose à leur sujet, hormis le fait qu'ils ont toujours était là. De nombreuse histoire circulaient à leur sujet, des rumeurs qui se racontaient autour du puit entre deux mégères surveillant de loin leur marmaille. Ils seraient descendant d'elfes qui aurait était bannis de la forêt Sylfaën pour avoir fait quelques expériences interdites. Bien sûr, si cela était arrivé, une telle histoire remonterait à plusieurs siècles. Tirer le vrai du faux serait une pure perte de temps, surtout qu'une grande partie de cette histoire est surement fausse.
Il y a 112 ans, naissaient dans cette famille Aerin, une jeune fille dont la beauté n'avait d'égale que son tempérament difficile. Elle était en conflit avec les siens pour une raison qui paraissait obscure pour leur voisin. Personne ne comprenait pourquoi, Aerin était aimé et les Bëor sont tous ce qu'il y a de plus respectable. Tout le monde se dit qu'Aerin avait probablement un tempérament rebelle et personne ne se posa plus de question.
****
Lors d'une nuit pluvieuse, des bruits de course se fit entendre sous la pluie. Une chevelure rouquine chargé par l'eau virevolte au grès de la course de ses bruits de pas. Aerin, à l'aube de ses 17 ans, habillé d'une simple robe fuit dans les montagnes de Spelunca. Derrière elle, au loin, les lueurs dansantes de quelques torches faiblement allumé vole dans la nuit. La jeune fille court a en perdre haleine, tentant de mettre le plus de distance possible entre elle et les torches. Sous les rares arbres, deux chemins se présente à elle, un prenant sur sa droite et l'autre sur sa gauche. La rousse ne sait pas lequel choisir, c'est alors que des arbres, une voix masculine s'élève.
"- Et bien, ma jolie, où cours tu comme ça ?"
Aerin a à peine le temps de lever la tête qu'elle voit un jeune homme au teint pâle tomber devant elle. Il est plutôt beau, de courts cheveux noirs, un visage fin, deux grands yeux rubis, une belle musculature bien taillée a peine dissimulée sous une chemise humide finement brodé, caché sous une cape pourpre. Méfiante, la jeune fille sort sa dague et menace le jeune homme.
"- N'approchez pas !"
Le jeune homme se mit à sourire, visiblement amusé. Il ouvre ses mains pour montrer qu'il ne lui veut aucun mal.
"- Je ne suis pas armé, jeune fille, tu n'as rien à craindre de moi."
Ses yeux se tourne vers les torches au loin, son sourire se ternie.
"- Mmmh donc tu fuis."
La jeune fille sert les dents, elle reste sur ses gardes.
"- Ce ne sont pas tes affaires. Laisse-moi passez !"
Mais le jeune homme se rapproche rapidement et désarme la jeune fille d'un geste de la main. Aerin ferme les yeux, elle sent l'homme passer dans son dos, son souffle se plaque contre son cou. Elle attend à chaque instant qu'il ne l'a tué ou pire, mais au bout de plusieurs longue seconde, elle sent un poids se posé sur ses épaules. Elle ouvre les yeux pour découvrir que le jeune homme venait de poser sa cape sur ses épaules. Avec un grand sourire, il lui demande.
"- Comment te nommes-tu, ma Beauté ?"
Aerin reste un temps sans bouger, puis elle répond.
"- Aerin Bëor et vous ?"
Le jeune homme se mit à sourire.
"- Tu n'as pas vraiment le temps d'avoir ta réponse, court, je retiendrais tes poursuivants. Je te promets de ne leur faire aucun mal, mais toi, fuit sans te retourner."
La jeune Aerin ne comprend pas, mais elle se retourne.
"- Merci."
Puis elle part dans la nuit sans se retourner.
****
Après cette nuit, Aerin parcouru Dùralas, non en tant qu'aventurière, mais simple voyageuse. Personne ne sait vraiment pourquoi elle c'était lancé dans un tel voyage, elle n'a jamais rien confié à personne à ce sujet. Une seule chose demeure, soi-disant par curiosité, elle posait beaucoup de question sur la magie, au sens large, sans oser être plus précise. Puis un jour, prit certainement du mal du pays, ou ayant abandonné ou réussie son but, elle revint à Nitaes. Elle pensait que ces parents allez la rejeter après quelques années d'absences, mais ce fut tout le contraire. Sa mère l'a pris dans ses bras, quant à son père, il accueilla avec joie, une petite larme à l'œil. Il a cru qu'un vampire l'avait dévoré.
La rouquine, assagi par ce voyage, retrouva sa place dans sa famille. Elle prit la suite de sa mère et devint herboriste. Elle eut de nombreux prétendants, mais aucun ne parvint à ravir son cœur. Jaloux, certains de ses anciens soupirants se mirent à lancer sur elle certaine rumeur, afin que si eux ne puissent pas l'avoir, personne ne l'aurait. Mais un jour, un aventurier qui chassait aux abords de Nitaes fut blessé. Il fut confié à Aerin dont il tomba sous le charme, ce qui fut réciproque, puisque la jeune femme fut la première à lui faire la cour. De leur union naquit Anario, puis deux ans plus tard, Circë.
La vie pour Torin était assez douce à Nitaes, mais du jour au lendemain, il sentit le regard inquiet de sa femme se poser sur leurs enfants en train de jouer dehors. Il se rapprocha d'elle dans son dos et couvra son ventre de ses mains.
"- Chérie, que t'arrive-t-il ?"
La femme resta silencieuse, elle posa ses mains sur celle de son époux.
"- Rien, je suis juste inquiète à cause de vieille histoire."
Son marie intriguait demanda à sa femme.
"- Ah oui. Laquelle ?"
Il berça tendrement sa femme, qui mit un temps avant de lui répondre. Elle pinça ses lèvres.
"- Celle selon laquelle une ancienne magie coule dans nos veines. Je pensais à cela en observant nos enfants et s’ils avaient hérités du talent de cette magie ?"
Torin observa ses enfants, il n'était pas homme à croire aveuglément au rumeur, Aerin non plus et c'est cela qui l'inquiète.
"- Aerin, dit moi les choses clairement. Cette histoire est vraie ?"
La mère marqua une pause, elle se pinçait encore les lèvres. Puis finalement, elle répondit.
"- Partiellement, mes parents m'en avait parlé depuis tout jeune, un de mes aieul avait des recherches sur cette forme de magie afin de soigner. Mais ça a toujours était un tabou, c'est pour cela que l’on n’en parle jamais."
Elle baissa la tête attristée.
"- C'est pour nous une grande honte sans que je comprenne pourquoi."
Le mari ne rajouta pas un mot de plus. Il se contenta de bercer sa femme. Cela lui avait déjà beaucoup couté de dire cela. Ils prirent tous deux la décision de ne rien dire à leurs enfants. Ils ne porteront jamais le nom de Bëor, d’ailleurs, plus personne ne le portera. Ce nom disparaitra et son héritage sombrera avec lui dans l’oubli.
****
Les années sont passé, Anario et Circë avait bien grandit et il fut temps pour eux de fondé une famille. Anario quitta Nitaes et Circë prit la suite de sa mère, offrant a Aerin une petite fille. Un bel avenir se présenta à eux, une vie normale certes, mais paisible. Jusqu’à une belle nuit d’été où tout bascula, le village de Nitaes fut rayé de la carte par un assaut d’un clan vampirique. Torin fut tué, Circë et son mari emmené, Aerin reste avec sa petite fille. L’émeute gronde, attisé par la peur et le désespoir face aux funestes destins que les vampires préparent pour les villageois. Dans un dernier sursaut, Aerin profite de l’émeute pour fuir avec sa petite fille, abandonnant derrière elle Circë et ses voisins. Elle utilisa le peu de savoir sur la magie étudiée par les Bëor, une magie coulant dans ses veines, la magie de sang. Sur la route, poursuivis par les vampires, elle rencontra à nouveau la route du beau jeune homme aux yeux rubis qui n’avait pas changé. Il eut à peine le temps de lui faire un clin d’œil et de lui lancer qu’il va encore s’occuper de ses poursuivants, qu’il disparut à nouveau dans la pénombre. Aerin, sans réfléchir, partit le plus loin possible et comme promis, aucun vampire ne l’avait poursuivie.
****
Bien des années plus tard, la végétation avait recouvert Nitaes. Plus aucune âme ne passez jamais dans le village abandonné de peur que le mal qui c’est abattu il y a six décennie ne frappe à nouveau un éventuel visiteur. Pourtant, une femme encore traverse régulièrement les champs de rose et de céréales laissé à l’abandon. Cette âme solitaire, n’est autre que Circë, la fille d’Aerin, son corps épargné par le temps, mais à l’esprit bien lourd. Dans sa tête résonne encore le rire des enfants qui grandissait dans le village, elle se rappelle encore de ce temps bénie pour le village, avant sa déchéance. Au milieux des maisons endommager, c’est vers la maison qui l’a vue faire ses premiers pas qu’elle se dirige. Dans cette maison en ruine, la vampire cherchait surement un moyen de faire raviver la flamme de ses premiers souvenirs. Elle avance dans la pièce qui servait de boutique d’herboristerie, et rentre avec prudence dans l’arrière-boutique. Le temps est passé, les outils sont rouillés, mais toujours là. Tout est identique au souvenir, bien que différent. La rousse avance jusqu’au bureau où sa mère et elle faisait les comptes. Son regard est à la fois nostalgique et lourd de tristesse. Elle se rappelle encore quand elle était enfant, sa mère lui empêcher de traverser la porte en bois du bureau seule. Maintenant, elle donnerait tout pour entendre à nouveau les réprimandes de sa génitrice. Elle rentre dans la petite pièces, en temps normal, c’était une pièces lumineuse, avec sa grande fenêtre à l’arrière qui donne une allure chaleureuse au bureau. La saleté à couvert les carreaux, obstruant toute lumière, l’endroit est sale, lugubre, froid et vide. Les pas de la vampire nostalgique résonnent dans la pièces vides. Un sourire étrange aux lèvres, elle fait le tour du bureau, ouvrant un à un chacun des rangements. Cela aurait rendu sa mère folle, elle détestait que sa fille fouille comme ça dans ses affaires. En ouvrant un des tiroirs vide, elle voit alors un étrange carnet à la couverture de cuir souple rouge vive. Cela attire son attention, serait-ce le journal intime de sa mère ? Un bout intime d’elle qu’elle ne connait pas ? Un morceau du passé qui la rapprocherait d’elle ? La rousse hésite quelques secondes, puis prend le carnet et ouvre la première page. Elle y voit inscrit en encre noir, dans une fine écriture. « Traité de guérison en sanguinomancie, l’art d’utiliser la magie de sang pour soigner par Edrahil Bëor ». Son esprit cogite, Bëor, c’est le nom de famille de sa mère. Mais dans sa famille, il n’y a jamais eu de sorcier, sa mère lui avait toujours dit cela. Elle feuillette rapidement le carnet, cela parle effective de mana et de magie à travers le sang. Elle étudiera cela plus tard, beaucoup trop de question sont en suspends et le simple fait de se les posé est déjà un énorme coup dans les dents de Circë. Sa mère lui aurait-il caché quelques choses ? Et pourquoi ? Serait-ce pour son bien ? La dernière des roses de Nitaes le sent, elle a mit le doigt sur quelques choses, un lourd secret qui hante comme elle les rues du village abandonné. Elle quitte son ancienne maison, avec plus de question que d’apaisement. Au loin, quelqu’un veille, Circë ne peut le voir, mais le beau jeune homme qui a autrefois protéger sa mère l’observe, un sourire satisfait illuminant son visage.
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Mer 8 Mar 2023 - 20:38
@Circë Andirral : Tu deviens Guérisseuse, tu gagneras désormais 10 points de stats/niveau. Tu pourras désormais utiliser le dé soin à la place d'un dé d'attaque, et utiliser deux porte-bonheur au lieu d'un au cours d'un même combat. Tu peux utiliser les sceptres, tonfas, épées, dagues, boucliers et les équipements défensifs standards. En outre, tu pourras fabriquer les potions de type remèdes en te rendant dans l'atelier des remèdes. Tu gagnes enfin 80 points d'expérience et 20 pièces d'or pour ton RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Mar 4 Juil 2023 - 0:22
Le choix de l'avenir
Que choisir ? Mage ? Cela lui permettrait de peaufiner son talent avec la magie de l’Air. Guérisseuse ? La renarde n’avait pas un don pour cela, mais elle aimait prendre soin des autres, et ce métier ne serait pas nuit par son handicap. Arlequine ? Voilà qui plairait fort probablement à m’sieur Azriel, le maître du Cirque. Son talent de cartomancienne et taromancienne serait alors mit de l’avant. Que faire ?
Eyara en était là de ses réflexions. Ses jumelles retenues à elle par des foulards, la maman parcourait les rues de la ville, perdue dans ses pensées. La thérianthrope se baladait d’échoppe en échoppe, regardant ce que les trois métiers pouvaient lui offrir, bien que les boutiques pour les Arlequins lui soient interdites. Il fallait croire que ce travail était plus secret que prévu. Pour les mages, la jeune femme se rendit bien compte rapidement qu’elle pourrait par la suite développer d’autres forme de magie, comme celle du feu ou de la terre. Cela pouvait être utile, mais en même temps, plus d’apprentissage pouvait être long, et la maman avait deux enfants en plus à la charge. Pour les guérisseurs, comme pour les mages, c’était de nouveau une autre forme de magie, mais cette fois, la jeune femme n’y connaissait strictement rien. Et il y avait la possibilité d’apprendre à faire des remèdes sur le tas. Encore une fois, mieux valait prendre un métier où il y aurait une affinité. Elle écarta donc le travail de guérisseur. Ne restait que mage et arlequin. La nuit tombant, Eyara rentra donc à sa roulotte au Cirque, désirant être seule pour réfléchir. De toute façon, son mari et Sélina étaient bien trop concentrés dans leurs recherches familiales, et Nysali avait une boutique à diriger, personne ne remarque son absence ainsi que celle des filles.
La soirée était bien avancée quand la renarde se remit à la réflexion de son avenir. Les filles étaient couchées dans leur panier suspendu près de son lit, et la maman était assise à table non loin. Elle avait sorti ses jeux de cartes et de tarot de ses outils de divination et les avaient posés devant elle. Toujours hésitante, elle fit un premier jet de tarot. Trois cartes, et que des Bâtons. Un tirage au niveau professionnel donc, il fallait s'y attendre. D’abord l’As de Bâton, qui symbolisait bien son passé, avec sa signification de la naissance d’un ou plusieurs enfants et/ou d’une entreprise. Son regard se porta vers Jamila et Loona. Les filles n’avaient que trois semaines et déjà, la maman se disait tous les jours que c’était ses trésors et qu’elle ne les échangerait pour rien au monde. Et son entreprise, c’était le Cirque de l’Éclipse, bien évidemment. La renarde y avait rencontrée de nouveaux amis, une nouvelle famille, et elle s’y plaisait. La jeune femme s’y sentait à sa place, comme si elle était prédestinée à les rejoindre. La renarde reposa ses yeux sur son tirage. Le Six de Bâton était la carte représentant son présent. Et bien, voilà encore une fois que son jeu lui montrait une réalité réelle, avec une carte symbolisant une perte de confiance, des doutes et un amour déçu. Eyara soupira. Certe, la jeune femme s’était mariée rapidement, à peine deux jours après avoir rencontrer “l’heureux élu”, mais c’était par respect de ses traditions familiales. Son seul bonheur dans tout ça, c’était ses filles, encore une fois. La carte symbolisant son futur était le Deux de Bâton. Une séparation ou des départs à venir, mais un bon choix malgré tout.
- Tiens, ça je m’y attendais pas …
Rangeant son tarot, la jeune femme prit son jeu de carte classique et retenta l’expérience. Sensiblement le même résultat, mais axé plus sur la profession, sans le côté sentimental. La jeune renarde rangea de nouveau son paquet de cartes et en sortit un autre, cette fois, celui nommé “L’Oracle sacré”. Elle en sortit trois, afin de voir les trois très principaux de son avenir proche.
- Passion, désir et liberté … Voilà qui est intéressant.
Dernier jeu de cartes, les “Anges protecteurs”. Avait-il un dernier message pour valider son choix ?
- ”À chacun sa vocation : l’important, c’est d’en faire une passion.”
Voilà qui résumait entièrement son choix. Toute sa vie, sa mère l’avait poussée involontairement dans cette voie. La divination et les cartes étaient son monde, son type de vie. La renarde les exploiteraient à fond. Arlequine. Voilà son choix de vie.
Étoile montante et Trésorière du Cirque de l'Éclipse • Disciple Daemocienne • Dragonnière d'Argent
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Dilon Deraborne
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Mar 4 Juil 2023 - 0:57
@Eyara Kilab : tu passes Arlequine. Désormais, tu gagneras 10 de vitalité, 20 de vitesse, et 5 de dégâts/niveau. Tu utiliseras les decks et tu pourras acheter tes équipements dans les boutiques spéciales de BaldorHeim. Tu remportes également 90 points d'expérience et 20 pièces d'or pour un bon RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Ven 25 Aoû 2023 - 14:15
La colère du Lycan
Spoiler:
Une semaine été passée après cette terrible morsure infligée par un loup en ce soir de pleine lune près de Kastallin… une semaine de douleurs atroces et de fièvre intense. Jack était allongé dans le lit de cette cabane de chasse sur la domaine de la famille qui l’employait depuis quelques années maintenant. Ludmila restait chaque nuit à son chevet, un seau remplit d’eau fraîche au pied du lit et un linge humide qu’elle appliquait consciencieusement sur son front pour faire descendre la fièvre avec un regard inquiet… elle lui avait proposé de faire venir un guérisseur car elle ne savait plus quoi faire. Mais Jack lui, avait catégoriquement refusé. « Ça va passer… » répétait il sans cesse pour calmer son inquiétude. La douleur ce soir là était à son paroxysme. Ludmila paniquait un peu alors que la respiration de son amant se faisait de plus en plus rauque. Sa poitrine se gonflait et se dégonflait de plus en plus rapidement alors qu’une moue de douleur venait déformait son visage. Ses yeux étaient encore fermés à ce moment là pendant que Ludmila s’activait à lui appliquer le torchon humide sur le front.
« Jack… »
C’est à ce moment là que ses yeux s’ouvrirent laissant place à des yeux jaunes prédateurs et que des crocs commencèrent à pousser à la place de ses dents. Ses vêtements se déchirèrent peu à peu laissant place à des poils sombres commençant à recouvrir son corps. Ses os craquaient et son corps commençait à prendre des postures ridicules et étranges… la transformation s’opérait sous le regard terrifié de Ludmila qui se recula vivement contre la porte cherchant frénétiquement la poignée de sa main sans le lâcher du regard. Il pouvait entendre les battements rapides de son cœur dans sa poitrine. Une colère aveugle commença à gronder en lui alors qu’il quittait le lit l’observant de son regard prédateur.
« Jack… ça… ça va?… »
Mais Jack avait disparu… laissant place à un homme à la forme lupine énorme et assoiffé de sang. Enfin elle trouva la poignée. Elle ouvrit la porte rapidement pour sortir en courant et la refermer derrière elle dans un claquement. Mais rapidement cette dernière explosa sous l’impact violent du Lycan. Grognant de rage, ses yeux se posèrent sur sa proie… sa fiancée n’avait aucune chance d’échapper au prédateur qui s’élança pour la rattraper la plaquant au sol. Un hurlement déchira le silence de la nuit puis… plus rien… si ce n’est du sang et des entrailles jonchant le sol… la carotide tranchée, le cœur dévoré, Ludmila était la première victime d’une colère aveugle et incontrôlée… mais la soif de sang du Lycan était encore forte… son museau ensanglanté se releva et huma l’air de la forêt. Il y avait encore de la chair humaine à proximité. Il le sentait… si bien qu’à grandes enjambées, il se dirigea vers le vaste Manoir du domaine après avoir lâché un hurlement. Presque allongé derrière un buisson, son regard jaune emplit de rage scruta l’habitation. Le père de Ludmila était sortit voir attiré par le hurlement épée à la main. C’est alors qu’il capta ce regard jaunâtre derrière un buisson…
« Un loup… tu vas voir… »
Pas après pas il s’approchait du buisson pour le faire au minimum fuir. Mais le loup ne bougeait pas le laissant approcher en grondant. C’est alors qu’il se redressa de toute sa hauteur sous le regard écarquillé du chef du domaine. Un Lycan d’un bon mètre quatre vingt dix se dressait face à lui à présent alors qu’il reculait vers sa demeure doucement. Et finalement, Jack s’élança vers lui rapidement. Il essaya bien de lui mettre un coup d’épée mais fut purement et simplement projeté avec force sur le côté, perdant son épée au passage, avant que le Lycan ne court de nouveau sur lui pour l’éviscérer. Un nouveau cri déchira la nuit… sa femme subira le même sort… les chevaux dont il s’occupait furent des dernières victimes… ce n’est que quand il n’y eut plus âme qui vive sur le domaine que sa colère fut apaisée…
Jack souhaite devenir Barbare
Forme lupine de Jack et de Rosy
Dilon Deraborne
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Sam 26 Aoû 2023 - 16:55
Félicitations @Jack Moinow tu deviens Barbare. Tu gagnes 10 de vitalité, 5 de vitesse et 30 de dégâts par passage de niveau. Tu n'auras désormais plus que deux places dans ton inventaire, mais grâce à ton Aura du berserker, à chaque Échec Critique en combat, tes dégâts augmenteront de 50% de tes dégâts initiaux. Bonus qui durera alors pendant toute la durée du combat, et cumulable à l'infini. De plus, les armes à deux mains ne prendront qu'une place dans ton inventaire.
Tu te vois également attribuer 75 points d'expérience et 20 pièces d'or en bonus pour le bon RP !
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Ven 1 Sep 2023 - 10:52
Aider autrui, voilà une chose qui lui parlait. Elle l'avait toujours fait, en concoctant des plats adaptés à tous les goûts et appétits, prenant plaisir à découvrir de nouveaux aliments et de nouvelles recettes, improvisant, innovant, apprenant, et appréciant voir ses convives apprécier le fruit de son travail. Néanmoins, cela ne lui suffisait plus. Elle voulait plus. Elle voulait être vraiment utile, et plus seulement faire plaisir. Après l'épisode des ents, elle avait réalisé que, seule, elle ne s'en serait probablement pas sortie. Et que d'autres personnes dans ce monde avaient probablement moins de chance qu'elle, tous les jours.
Cela couplé à sa passion pour la magie et l'apprentissage... C'était décidé, elle se rendrait utile en tant que guérisseuse ! Elle avait entendu dire que de telles personnes existaient. Si c'étit vrai, elle en trouverait un et prendrait des cours à ses côtés. Après tout, la magie, ça s'apprenait, non ? Ainsi que l'art de soigner autrui... Elle le faisait d'ailleurs déjà plus ou moins, en modifiant les assaisonnements, elle savait que certaines herbes avaient des vertus. C'était un bon début, non ?
Ainsi elle partit en voyage, suivant les indications que lui donnaient les inconnus croisés sur la route, passant quelques jours auprès de chacun des guérisseurs qu'elle parvenait à trouver, juste le temps d'apprendre d'abord les bases, puis un peu de leurs spécialités. Chacun savait mieux soigner un type de pathologie que les autres. Bien sûr, elle ne restait jamais assez longtemps pour leur voler leurs secrets et payait son séjour en cuisinant pour tous les repas qu'elle prenait sur place.
Ainsi, chacun avait sa spécialité ? La sienne serait donc de connaître toutes les affections possibles sans pour autant savoir les guérir complètement. Elle le savait, un jour, elle aussi aurait sa spécialité. Mais elle voulait la découvrir avec l'expérience, trouver sa propre technique, afin de ne pas avoir l'impression de la voler à ses professeurs.
À son retour, elle était plus riche non seulement de connaissances, mais également, elle en avait plein les yeux, ayant découvert des lieux où elle ne se serait probablement jamais aventurée autrement. Finalement, l'aventure, ça avait peut-être du bon... Voilà qui méritait de plus amples réflexions.
Lariela désire devenir guérisseuse.
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Sam 2 Sep 2023 - 19:25
@Lariela : Tu deviens Guérisseuse, tu gagneras désormais 10 points de stats/niveau. Tu pourras désormais utiliser le dé soin à la place d'un dé d'attaque, et utiliser deux porte-bonheur au lieu d'un au cours d'un même combat. Tu peux utiliser les sceptres, tonfas, épées, dagues, boucliers et les équipements défensifs standards. En outre, tu pourras fabriquer les potions de type remèdes en te rendant dans l'atelier des remèdes. Tu gagnes enfin 60 points d'expérience et 20 pièces d'or pour ton RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Lun 8 Jan 2024 - 2:25
Le choix d’une vie
feat. Hilda
Voilà, elle se sentait enfin assez puissante pour tenter de créer un lien plus fort avec un Esprit Gardien. Les cours à l'Institut de magie ne lui avaient été que bénéfique. Confiante, la nordienne commença ses préparatifs afin d'accomplir le rituel d'unification. Cette cérémonie traditionnelle ressemblait grandement à la totémisation, mais elle était bien évidemment plus poussée. Heureusement, la jeune femme avait emmener quelques composantes avec elle. Et Hilda savait avec quel Esprit Gardien elle voulait désormais combattre. Elle fit donc ses bagages, s’attendant à être partie quelques jours. Bien entendu, la demi-Elfe fourgua dans son sac sa tenue de cérémonie, quelques flacons d’herbes et champignons séchés, mais aussi un sachet contenant quelques os et autres parties animales. La nordienne ajouta également à la liste son ensemble de runes, un sachet de fragments de pierres précieuses et semi-précieuses, un ensemble mortier et pilon en pierre, quelques bols de bois et quelques vêtements de rechange. Hilda ajouta aussi entre deux sangles un petit chaudron ne pouvant contenir plus d’un litre de liquide. Elle attacha ensuite son épée à la ceinture et mit son paquetage sur le dos, avant de prendre son bouclier et son bâton à trophées. La jeune femme laissa le reste de ses outils chamanique dans sa chambre de l'Institut.
Hilda dirigea ensuite ses pas vers la salle du cours de potions. Il lui manquait de l'aloès rouge pour son rituel, et heureusement, sa professeure en possédait et accepta de lui en vendre quelques branches contre un peu de pièces d'or. Elle quitta ensuite le bâtiment et prit la route du nord. Deux jours durant, elle chercha l’endroit idéal, avant de le trouver : une grande clairière recouverte d’une herbe verte et non loin d’une rivière à l’eau claire et pure. "Parfait", songea-t-elle.
Le soleil plongeait déjà à l’horizon, alors la demi-Elfe se prépara aussitôt. D’abord, la nordienne planta son bâton au centre de la clairière. Elle alluma ensuite un petit feu, après avoir préalablement désherbé la zone et fait un cercle avec de grosses pierres. Puisant l’eau de la rivière, la nordienne plaça ensuite son chaudron au-dessus du feu. Fouillant dans son sac, Hilda sortit tout le nécessaire pour son rituel d’unification. En premier lieu, elle prit un éclat de sodalite de son sachet de pierre et le réduisit en poudre grossière, avant de mettre la poussière de pierre dans un premier bol de bois. La nordienne sortit ensuite une griffe d’ours de son sachet d’ossements et autres babioles. Des souvenirs lui revinrent en mémoire en la voyant, puisqu’il s’agissait de l’une des griffes de l’ursidé qu’elle avait affronté et vaincu pour son épreuve. La demi-Elfe secoua la tête pour revenir au présent, puis transforma également la griffe en poudre et transvida celle-ci dans un second bol. De l’un de ses flacons d’herbes, elle fit subir le même traitement, tour à tour, à de l’écorce de châtaignier, quelques brins de sauge, et dégagea la chair de l’aloès rouge du reste de la plante. Ajouté à celà, quelques feuilles de jusquiame noire et un peu d’amanite tue-mouche cueillit en chemin. Enfin, Hilda sortit la rune Teiwaz de son ensemble. Graduellement, la volvä ajouta chaque ingrédient à l’eau de la marmite.
Avant même de poursuivre, la jeune femme alla d’abord ce purifier en prenant un bain dans la rivière non loin. Elle défit également ses nombreuses nattes dans ses cheveux, en plus d’enlever breloques et plumes toujours accrochées là. Nullement gênée par sa nudité, Hilda poursuivit ensuite son rituel, se plaçant assise sur ses talons, les genoux posés au sol devant le feu et s’inonda de la fumée provenant d’une branche de sauge qu’elle jeta dans les flammes. La volvä sécha ses cheveux en même temps d’une douce étoffe. Déjà, la demi-Elfe récitait quelques prières, comme un mantra, afin de se mettre en transe. Son étrange mixture bouillonnant dans le récipient de métal, elle prit une louche de bois et versa le liquide dans sa chopine en corne. Ne lui laissant pas le temps de refroidir, Hilda bu la boisson d’un trait. Prenant la tenue qu’elle avait sortit, la nordienne s’habilla enfin. D’abord, une simple robe noire à la jupe suffisamment ample pour faire de grands pas de danse et sans fioriture. La volvä attacha ensuite un petit ceinturon sur lequel une imitation de queue de corbeau à sa grandeur, faite de cuir et de plumes noires, se trouvait. La nordienne plaça ensuite sur sa tête un cerceau de cuir tressé, sur lequel des lanières de cuir, tressées également, descendaient en cascade. Ces bandes de cuir étaient ornés de perles et de plumes de corbeau. Hilda installa ensuite un demi-masque de plumes et de cuir sur son visage, simulant un bec d’oiseau charognard au niveau du nez. Comme touche finale, la jeune femme revêtit une cape, elle aussi de plumes noires, qui descendait jusqu’à ses genoux. De chaque côté, deux tiges de bois avaient été cousues du côté intérieur. Quand Hilda les prenaient en mains et levait les bras, sa cape donnait l’impression que la nordienne avait des ailes déployées. Pieds nus, la chamane se positionna devant le feu. La mixture commençait à faire effet, car la demi-Elfe sentait son esprit vouloir se connecter avec Teiwaz, l’Esprit Gardien de l’ours.
La nuit était finalement tombée et un léger brouillard s'était montré. La clairière n’était plus qu’éclairée par le feu en son centre. D’abord timidement, puis de façon plus assurée, Hilda entama le chant en nordien et la danse allant de pair avec le rituel. Ansur, l’Esprit Gardien du Corbeau, s’était perché au sommet de son bâton à trophées tandis que Muninn virevoltait avec elle dans sa danse. Son seul regret était d’être seule, sans musiciens pour l’accompagner de leur tambour ou de leur voix.
J'en appelle aux dieux nordiens Ainsi qu'aux Esprits Gardiens Afin qu’aujourd’hui comme demain Soit créé un nouveau lien
D’abord les éléments Le feu, l’air, l’eau et la terre Qui tel un assortiment Donne vie à l’éther
Feoh, Nauthiz, Jara, Berkana, Inguz Gardien de vie profuse Cerf, Huître, Lapin, Écureuil, Bouquetin Animaux plein d’entrain
Thuris, Ansur, Mann, Laguz,Daaz Gardiens du savoir des sages Scorpion, Corbeau, Renard, Truite, Coq Animaux plein de compatriotes
Hagal, Is, Perthra, Sowelo, Wyrd Guide du destin aride Moustique, Marmotte, Rat, Aigle, Corneille Animaux plein de merveilles
Teiwaz, l’Ours symbole courage Offre moi ton aide aujourd’hui Afin de déverser ta rage Sur nos adversaires aguerris
Essoufflée et le cœur battant la chamade dans sa poitrine, la nordienne tomba à genoux devant le feu mourant. La demi-Elfe retira son masque et posa son front sur le sol, devant un ours spectral imposant qui était apparu devant elle. Toujours sous l’effet du jusquiame et de l’amanite tue-mouche, Hilda pu apercevoir les autres Esprits Gardiens auxquels elle était liée par la réussite de ses défis. Mais son choix s'était porté sur l’Ours pour sa symbolique et sa puissance.
La jeune femme se redressa et fit un pas vers l’ours spectral. Il ne restait plus qu’une étape à accomplir pour que le lien renforcé s’installe. Prestement, la demi-Elfe porta sa main droite à sa bouche et mordit jusqu’au sang la peau entre son pouce et son index. La volvä inclina ensuite sa main ensanglantée vers l’animal, paume vers le haut. L’ursidé s’approcha à son tour et posa son museau dans le creux de la main blessée, teintant son nez de couleur vermeille. Une lumière bleutée enveloppa le duo. Après quelques secondes, la jeune femme cessa de voir les autres esprits, et seul l’ours restait. L'ursidé fit quelques pas en arrière et s'asseya. La blessure de la jeune femme ne saignait déjà plus, bien que toujours visible. Le lien était maintenant établi, et se serait Teiwaz qui combattrait avec elle et Muninn.
[Hilda souhaite devenir animiste]
Cheffe de la maison Anârcienne * Dragonnière de Bronze
*Hilda s'exprime en #096a09 lorsqu'elle parle le dùralassien, en #26c4ec lorsqu'elle parle en nordien, et le #ad4f09 lorsqu'elle baraguine l'elfique*
Maître de Pâques (Event)
Sauveur de Dùralas (Event)
Destructeur de l'Ombre (Event)
Combattant de l'alliance des quatre (Event)
Citrouille de la Convergence (Event)
Pourfendeur de Skarniens (Event)
Chasseur de poules (Event)
Jack'o'Pinata (Event)
Héros de l'Est (Event)
Hommage de FrörHeim (Event)
Sculpteur de citrouilles (Event)
Demi-finaliste du tournoi de Stellaraë (Event)
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Lun 8 Jan 2024 - 3:11
@Hilda Alfdóttir : Tu deviens donc Animiste, tu gagneras désormais 10 points de stats/niveau. Tu pourras désormais invoquer une ou plusieurs âmes (selon ton niveau) qui pourront t'aider et te protéger en combat. Tu peux utiliser les sceptres, tonfas, épées, dagues, boucliers et les équipements défensifs standards. Par ailleurs, Ton inventaire est désormais pourvu d'un récolteur d'âmes, qui te fait gagner 10 points/stats toutes les 100 âmes récoltées. Tu n'as néanmoins plus que deux places dans ton inventaire d'armes. Tu gagnes enfin 80 points d'expérience et 20 pièces d'or (utilisées pour le rang) pour ton RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Sam 27 Jan 2024 - 10:14
Le vent se lève et amène dans son sillage quelques grains de sable. Elle et ses sœurs marchent depuis de nombreuses heures aux abords de Stellaraë. Le soleil décline à l’horizon et l’atmosphère soudainement s’alourdit. Elles sont une dizaine à se regarder, à se jauger tandis que le pas se fait plus lent avant de finalement cesser. Les soeurs-sorcières revêtissent toutes ce que bon leur semble. L'apparence importe peu à l'entre-deux et seule la force mentale prime. Pas de répit pour les faibles ! Néanmoins toutes portent sur elles de quoi cheminer, voyager, au travers du Monde Spirituel.
Au sein des paniers de pique-nique qu’elles transportent est dissimulé soigneusement, sous les épais tissus des nappes, de l’herbe elfique, des talismans et autres grigris magiques. Au sein de leurs poches sans fond se trouvent des bonnets de fou et leur poche contenant des spores au gaz psychotrope ou encore des fioles de liqueur cornedémoniaque. Les premières torches s'allument et se plantent dans le sable. Les grandes dames assurées viennent étendre les premières nappes au sol. Entre les quelques cactus qui parsèment le désert de Stellaraë les sorcières s’installent à l’abri des regards. Elles forment un cercle au sein duquel trône de la nourriture, des boissons et tout un tas de possessions diverses et variées. L’une d’entre-elles saisit de quoi tenir à l’écart du groupe les fennecs curieux, jetant au loin des restes de nourriture de la veille. Le chemin jusqu’ici a été long, éreintant et les femmes puisent dans leurs dernières ressources physiques pour s’allier, festoyer. Doucement, l’ambiance s’élève. Une pâle fumée se dessine par-dessus leurs têtes. Elles chantonnent et au travers de la plaine déserte résonne :
« Gardez la tête haute, bougez vous Levez la tête, bougez vous Gardez la tête haute, bougez vous Levez la tête, bougez vous Gardez la tête haute »
Quelques rires fous émanent du groupe. Les psychotropes font doucement effet tandis qu’elles se saisissent mutuellement les mains. Elles s’ancrent ainsi à la réalité avant de se laisser transposer vers un monde d’Ailleurs. Le temps semble se suspendre tout autour d’elles. Les minutes s'écoulent doucement au sein du cercle vertueux. Elles se plongent dans cette bulle de béatitude qui leur appartient et rapidement, toutes parviennent à solliciter l’attention d’un esprit. Les corps s’agitent et tremblent. Les corps se tordent mais les mains restent fermement attachées entre elles. Toutes à l’exception de Nina se mettent à murmurer, souffler, communiquer avec le Monde Spirituel. Toutes ont montré patte blanche avant de s’immiscer dans ce monde où seuls de rares invités peuvent franchir le seuil de la porte.
Jetant un regard en biais à ses consœurs, Nina observe la transe de certaines. Elle observe ses sœurs obnubilées par ce qu’elles voient et ressentent. Sous le pâle reflet de la lune, sous les doux rayonnements des lanternes, Nina observe leurs yeux révulsés par les émotions, leurs bouches légèrement entrouvertes et s’imagine les mille et une conversations qu’elles peuvent tenir avec les esprits. L'ex cheffe de meute fronce les sourcils d’incompréhension : pourquoi ? Pourquoi parviennent-elles à cheminer et pourquoi personne ne vient lui tendre la main dans son esprit à elle ? L’envie, la jalousie, se diffusent en son sein. Le cœur présumé pur de Nina se noircit pour de bon. Au sein de son buste, la demi-pierre incrémentée s’échauffe de convoitise. Ses yeux vairons se ferment. Le vide vient cueillir sa vision bien que de petites tâches lumineuses, probablement les lanternes, viennent se dessiner sous son regard. Les lucioles mentales se diffusent, gagnent en ampleur. Un flash-lumineux frappe son esprit. Touchée en pleine tête, elle manque de chuter au sol, propulsée par cette magie qui enfin vient se diffuser et couler au sein de ses veines. Suspendue aux mains de ses consoeurs, Nina claque sa langue contre son palais et libère la spore du champignon qu'elle tenait en otage jusque alors. Ses joues s’emplissent du gaz et une doucereuse fumée s’extirpe d’entre ses lèvres entrouvertes. Juste avant que ses yeux se révulsent elle se réajuste à sa place, assise en ailleurs. Elle ne rompt pas un seul instant le cercle de cheminement qu'elles ont mis en place. Les secondes puis les minutes défilent avant qu’apparaît à ses yeux les treize loups qu’elle a abattu lors de son passage à Château Rouge. ENFIN se dit-elle. Elle les observe et dans son cheminement, tente de les approcher. Tous sont à dos à elle, tous arborent la marque de leur mort violente. A chaque fois qu’elle abat sa dextre vers l’un d’entre eux la silhouette s’échappe, s'efface et lui file entre les doigts en un nuage épars de fumée sombre. Aucun de ces esprits accepte de lui parler et Nina enrage doucement, répétant onze fois :
« Les beaux rêves sont faits comme ça Qui suis-je pour ne pas être de cet avis ? Je voyage dans le monde par-delà les sept mers Tout le monde cherche quelque chose Ne veux-tu donc pas m'aider ? »
Arrivée à la onzième silhouette et au onzième juron d’incompréhension, Nina s'apprête à abandonner l'idée de se trouver un allié. C'est alors qu'apparaît la silhouette du dernier habitant tué au sein de sa meute, à Spelunca : Yvan Duchitte. Elle l’avait presque oublié (oupsi) ! Pourtant le treizième fait volte-face. Yvan est le seul et l’unique à se tourner vers elle, à lui tendre la main. Son visage penche légèrement sur la gauche, sens dans lequel sa tête est tombée lorsque Nina la lui a arrachée. Comme dans ses souvenirs, Nina l'observe, le dévisage lui le bigleux à la bouche entrouverte. Un filet de bave aux coins des lèvres, ses yeux fous ne cessant de faire la navette entre Nina et la pierre nichée entre ses seins. La forme lupine de l'homme était majestueuse, merveilleuse mais sa forme humaine attirait à elle pitié et fausse compassion. Nina disait de Yvan qu'il était un gentil.
Un gentil.
Aucunement un canon de beauté et cette vérité s'applique visiblement au-delà des frontières de la vie. Yvan reste peu désirable, hargneux, fou et colérique. Il est vêtu pour l'occasion de vêtements très colorés, quasi aveuglants pour la jeune femme : il porte un bonnet de fou sur sa tête au crâne subissant une calvitie foudroyante. Une chemise rouge a moitié déboutonnée et un pantalon vert émeraude deux fois trop grand pour lui s’accordent avec son chapeau. A ses pieds, les chausses que l'homme porte ne sont que des liens succincts en cuir qui remontent le long de ses jambes comme s'il s'était échappé d'une camisole. Aller à la rencontre des morts pour les faire parler ou les invoquer en plein combat demande une concentration folle à la jeune louve. En transe, elle tremble, bégaye, peine à rester concentrée. Que peut-elle bien lui demander à lui ? Que peut-il bien lui apporter ? Lui ? Le hasard est facétieux, presque cruel. Les secondes défilent et Yvan ose une danse devant elle. Il balance ses bras devant lui, puis derrière lui en bougeant ses jambes sur un rythme qui lui appartient. Yvan s’impatiente. Yvan n’en peut plus d'attendre. Yvan devient fou, se languit qu'elle lui offre un semblant d'attention. Lorsqu’elle tente enfin et hasardeusement une question, Yvan cesse de danser pour s’approcher d’elle.
« Où se trouve l’autre moitié de mon pendentif Yvan Duchitte ? »
Il glousse, se marre, glissant la paume ouverte de sa main droite tout contre la bouche de Nina. Cette dernière fronce les sourcils tandis que l'air lui manque doucereusement. Il l'étouffe. L'oppresse. Dans sa chimère, elle se revoit battre le sol à l’aide de son pied gauche car elle panique. Passant un doigt contre son ventre rond, comme si ce dernier représentait le monde dans lequel ils évoluent, Yvan porte son index contre son plexus. Son doigt remonte de son plexus vers sa trachée et il relâche soudainement la pression meurtrière sur Nina, aboyant : « Le… Nooooord ! NORD NORD NORD NORD ! » comme le ferait un chien agacé, énervé, en adjoignant quelques grognements à sa frustration. Il disparaît dans un nuage de fumée, laissant à sa suite un hideux crapaud couvert de champignons hallucinogènes.
Au moment même où Nina se voit opiner du chef, son corps s’effondre au sol. Elle relâche les mains de ses consœurs et vient becter la grande nappe devant elle. La jeune femme reconnecte avec la réalité, marquant la fin de son cheminement. De son menton qui rencontre le sol, le bruit de ses dents qui s’entrechoquent est le vestige de ce voyage astral. Sa tête lui tourne, lui paraît lourde. Ses yeux révulsés se repositionnent correctement au sein de ses orbites. Elle est la dernière à rompre le cercle. Sur le plat de ses mains, la sorcière se relève avec prudence. Elle déplie ses jambes devant elle, restant assise au sol durant de longues minutes. L'Animiste comprend immédiatement qu’elle ne tardera pas à rencontrer un hideux crapaud incessamment sous peu. Pour elle, visiblement, une vérité s’accompagne d’une rencontre dans le commun des mortels.
Reste à savoir combien de vérités peuvent lui offrir ses anciens coéquipiers et surtout à quel prix ?...
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Dim 28 Jan 2024 - 7:00
@Nina-Lou Knywett : Tu deviens donc Animiste, tu gagneras désormais 10 points de stats/niveau. Tu pourras désormais invoquer une ou plusieurs âmes (selon ton niveau) qui pourront t'aider et te protéger en combat. Tu peux utiliser les sceptres, tonfas, épées, dagues, boucliers et les équipements défensifs standards. Par ailleurs, Ton inventaire est désormais pourvu d'un récolteur d'âmes, qui te fait gagner 10 points/stats toutes les 100 âmes récoltées. Tu n'as néanmoins plus que deux places dans ton inventaire d'armes. Tu gagnes enfin 85 points d'expérience et 20 pièces d'or (utilisées pour le rang) pour ton RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Mar 26 Mar 2024 - 16:44
Ce jour, Melhyndil regarde son arc, et sans savoir pourquoi des souvenirs reviennent en mémoire, lorsqu'il était encore enfant et qu'il s’entraînait avec son frère et leur père. Il se souvient d'un jour en particulier, celui où il a fait un choix. Ce matin-là, il s'était levé comme tous les jours, et il s'était préparé pour aller à la rencontre de leur paternel en compagnie de son frère pour la leçon du jour. Le jeune elfe avait attaché son arc finement sculpté dans son dos et glissé sa fidèle lame elfique dans son fourreau. Depuis sa plus tendre enfance, Melhyndil avait été élevé dans les coutumes des siens, en traditions, et aussi dans l'art de la guerre. Il avait passé de nombreuses heures à s'entraîner avec son frère et son père, dans les profondeurs de la forêt. Il avait appris à manier l'arc, tout en étant initié également à l'épée, deux armes utilisées par les elfes depuis leur fondation, représentant chacune une voie différente, entre la fluidité de la flèche et la puissance de l'acier.
Alors qu'ils combattaient face à face, son frère et lui, avec des armes factices, leur père les arrêta, les invitant à venir s’asseoir pour leur parler.
"L'épée est une arme noble, elle incarne la force brute, la détermination, la proximité avec l'ennemi. Quant à l'arc, il représente la patience, la précision, la distance qui permet de voir son adversaire venir et de le toucher avant même qu'il ne s'approche.
Vous pouvez vous entraîner aux deux, comme vous le faites, mais viendra un jour où il faudra faire un choix, car si vous voulez exceller, il faut se consacrer à l'une en particulier, au risque d'être moyen pour les deux. Et le plus tôt sera le mieux."
Melhyndil réfléchit à ces paroles, laissant son regard errer parmi les ombres mouvantes de la forêt. Il ferma les yeux un instant, se connectant avec l'âme de la forêt qui pulsait autour de lui. Les chants des oiseaux, le murmure du vent dans les feuilles et le frémissement de la vie animale formaient une symphonie envoûtante. Il se sentait pleinement vivant, en harmonie avec son environnement.
Au fond de lui, il sentait un appel, une connexion presque instinctive avec l'arc, comme si chaque flèche décochée était une extension de son propre être, une manifestation de sa volonté. Ses doigts se resserrèrent instinctivement autour de la poignée, retrouvant la sensation familière du bois sous sa paume. Son arc dansait entre ses mains agiles alors qu'il visait avec précision les cibles qu'il avait disposées à différentes distances. Chaque tir était un pas de plus vers la perfection, une fusion de concentration et de grâce. L'arc était devenu une extension de son être, un instrument de puissance et d'élégance. Il le reposa ensuite à côté de lui.
Il se tourna alors vers l'épée, son regard se posa sur l'épée elfique qui reposait à ses côtés, étincelante à la lueur du soleil. Il la prit avec précaution, laissant ses doigts glisser sur la lame lisse. Melhyndil ferma les yeux, se plongeant dans ses pensées les plus profondes. Elle avait été une compagne fidèle. Il se remémora les heures passées à s'entraîner à l'épée, les mouvements fluides et les combats simulés avec son frère. Il se rappela la passion qu'il avait ressentie alors qu'il exécutait ces gestes, cherchant à atteindre la perfection pour chacun, pouvant donner la mort à chaque instant. Ruisselant de sueur après ces exercices, transcendés par la concentration, il reposa l'épée à terre dans un mouvement fluide.
Il s'assit alors au sol, méditant sur les sensations qu'il venait de ressentir, un signe pouvant l'aider à faire le choix qu'il ne regretterait pas ensuite. Assis en tailleur sur un tapis de mousse, il contemplait les rayons du soleil qui jouaient à travers les feuillages, éclairant de leur lumière chaleureuse les formes ondulantes des plantes et des fleurs. C'est au cours d'une journée particulièrement ensoleillée, alors que le parfum des fleurs emplissait l'air et que les oiseaux chantaient leur symphonie dans les hauteurs des arbres, que Melhyndil prit sa décision.
Il se tourna vers son arc, posé à côté de lui. Il sentit un frisson de certitude lui parcourir l'échine. C'était ici, avec l'arc entre ses mains, qu'il se sentait le plus vivant, le plus en phase avec lui-même et avec la nature qui l'entourait. Il se saisit de son arc. Il sentit un sourire se former sur ses lèvres alors qu'il se préparait à tirer une nouvelle flèche. Les heures passèrent, mais pour Melhyndil, le temps semblait suspendu. Chaque flèche qu'il décochait était un hommage à sa décision, une célébration de sa connexion profonde avec la nature et avec lui-même. Quand le soleil atteignit son zénith et que les ombres commençaient à s'allonger, Melhyndil rangea son arc avec satisfaction. Une nouvelle détermination brillait dans ses yeux verts, une détermination forgée par le choix qu'il avait fait ce jour-là. Il se sentait prêt à affronter les défis à venir, à embrasser son destin avec force et courage. Cette arme redoutable devint son allié le plus proche, son partenaire dans la danse éternelle de la vie et de la mort.
Aujourd'hui, il avait fait un choix qui allait façonner le cours de sa vie. Il choisissait l'arc comme son arme principale, embrassant pleinement son destin en tant qu'archer elfique. Il se tourne alors vers son père qui regardait les deux jeunes elfes.
"L'arc est mon choix, celui qui résonne le plus profondément en moi. Je veux apprendre à le maîtriser, à en faire une arme redoutable."
Ainsi scellé était le destin de Melhyndil, l'archer elfe de la forêt de Sylfaën.
Ce jour donc, sortant de ses souvenirs, le regard sur son arc, il est sur le dos de son griffon Arataurastar, et il se dit qu'une arme à distance est tellement plus adéquate au chevauchement d'un animal volant, lorsque le contact n'est pas facile à avoir. Destin ou quoi que ce soit, il ne regrette aucunement de s'être tourné sur la maîtrise de l'arc.
[Melhyndil souhaite devenir archer]
Spoiler:
Petit rappel pour le fait qu'elfe archer est dans les promotions du moment PS: je suis parti sur un souvenir vu qu'il se sert d'un arc depuis environ 300 ans.
Dilon Deraborne
♦ Guerrier ♦
Messages : 7936 Expérience : 7981 Âge RP : 36
Politique : 300 (MAX)
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Jeu 28 Mar 2024 - 6:23
@Melhyndil : Félicitations, tu deviens archer. Tu gagneras désormais 10 de vitalité/30 de vitesse/5 de dégâts par passage de niveau. De plus, ton inventaire est limité à 1 place (sauf fusion) et tu ne peux utiliser que les arcs/arbalètes/frondes. En contrepartie les dégâts de ton arme sont augmentés de 100% automatiquement. Je t'offre 75 points d'expérience et 20 pièces d'or pour cet excellent rp !
Bons tirs !
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Tu gagnes également la promotion du moment en jouant un Elfe archer.
Voici tes bonus :
Armure Wyvern : 270 de vitalité ; +90 de vitesse ; coût : 424 pièces d'or + Han Kyu : 125 dégâts ; -44 vitesse ; la valeur des Coups critiques est augmentée de 25%
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Jeu 2 Mai 2024 - 23:24
Quelle belle nuit étoilée… d’une démarche souple et discrète, une ombre traversait la forêt Elfique. Pas un bras dans ses pas. Pas un bruissement de feuilles… juste le calme oppressant de la nuit. Les bruits des créatures nocturnes reprenants leurs droits sur les créatures diurnes. Non loin d’ailleurs, Carmina pouvait entendre le chant d’un hibou. Quelques petits yeux l’observait ça et là, mais c’était elle la reine de la nuit. Elle s’était écartée de l’Institut le temps de tester quelque chose. Elle avait bien progressé depuis son arrivée. Ses pouvoir avaient grandit, elle avait pu le sentir. Mais ses pouvoirs étaient ils assez conséquents pour qu’elle puisse arriver à ouvrir ce portail afin de revoir ses chères petites? Elle lui manquait terriblement. Ses chères poupées… ses enfants restées au château… il est toujours très dur pour une mère de laisser ses enfants derrière elle. Mais elle le savait. Ce n’était que temporaire. Le temps que maman ne soit assez forte pour leur permettre de la rejoindre. Et ce temps était peut être arrivé. Elle s’arrêtait au milieu d’une clairière, observant la lune puis commença à tendre une de ses mains vers le ciel en psalmodiant un langage ancien.
« राक्षसी पोर्टल को खोलने और वांछित संस्थाओं को पारित करने की अनुमति देने के लिए बड़ी जादुई शक्ति की आवश्यकता होती है। दूरी जितनी अधिक होगी, कठिनाई उतनी ही अधिक होगी! »
Elle le sentait. Elle le voyait! Un portail rouge commençait à tournoyer au dessus de sa tête alors qu’elle continuait à psalmodier, concentrée comme jamais. Finalement, elle abaissait sa main, déplaçant le portail devant elle doucement. Ce langage impie et guttural continuait à percer ses lèvres alors que le portail se matérialisait. Comme un pont entre le château et elle. Finalement le portail après avoir vacillé plusieurs fois, finit par se stabiliser. Un large sourire ourlait ses lèvres alors qu’elle arrêtait d’incanter. Puis quelques secondes passèrent. Des secondes qui lui parurent une éternité. Mais finalement, une première petite tête fit son apparition par le portail. Puis une deuxième. Et bien d’autres encore! Toute une petite armada de poupées sortait du portail pour se jeter sur Carmina qui les prenait dans ses bras avec une joie non feinte autant que du soulagement. Elle s’agenouillait même pour les serrer fort.
« Mes chères enfants… enfin je vous retrouve! Je suis si heureuse! »
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Ven 3 Mai 2024 - 22:25
"Un grand pouvoir magique est nécessaire pour ouvrir le portail démoniaque et permettre le passage des entités souhaitées. Plus la distance est grande, plus la difficulté est grande !"
@Carmina Von Darken : tu passes Arlequine. Désormais, tu gagneras 10 de vitalité, 20 de vitesse, et 5 de dégâts/niveau. Tu utiliseras les decks et tu pourras acheter tes équipements dans les boutiques spéciales de BaldorHeim. Tu remportes également 50 points d'expérience et 20 pièces d'or pour un bon RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Lun 17 Juin 2024 - 22:04
La voie du Guerrier
Devenir Guerrier
Est ce vraiment la bonne solution ? Toute ma vie, on m’à sculpté, tel un tailleur de pierre sur un bloc malléable, pour devenir un guerrier. Je n’ai jamais rien connu d’autre. On m’a plongé dans un océan de souffrance avec pour seul possibilité d’éviter la noyade que la rage de survivre. J’ai vu bon nombre de mes frères succomber à cette discipline de fer. Je l’ai ai vu nous observer impassible. Intransigeant. Tamisans nos âmes tandis que nous tamisons nos corps face aux épreuves.
Mes frères d’armes et moi-même nous sommes vu octroyer un pouvoir : celui de tuer et de survivre. Celui de l’épée et du bouclier. Protéger et servir. Rongé par la crainte de voir un ennemi supérieur en force et en nombre émerger à l’horizon des plaines de sables de Stellaraë, nous sommes prêt à l’impossible. Sans cesse éprouver dans les abysses de l'injustice, notre détermination est à l’épreuve de Duralàs.
Ces habiletés guerrières et martiales durement apprises, on fait naître l’idée d’une mutinerie chez mes frères. L’esprit peut être acculé, ébranlé et longuement éprouvé, jusqu’à une certaine limite. Limite largement franchit chez nos mentors en charge de l’Agogé. La mutinerie eu lieu. Je me suis contenter de fuir ce carnage, préférant ne pas participer à cette effusion de sang gratuite et déraisonné.
Longtemps, il ma fallu pour panser ces blessures sur mon corps, mon esprit, mais aussi mon âme. Il a fallu comprendre ma peur que ces épreuves dans les Terre du Sud m’avaient légué. Trouver le bon argile à appliquer sur mes tendons enflammés du surentraînement. Surtout, me pardonner d’avoir était cet orphelin innocent et trop sensible au milieu de cet enfer.
Il est vrai que je n’ai pas choisis cette vocation. L’art de la guerre ma été enseigné de force, réquisitionné étant enfant des mains de l'orphelinat de la capitale. Vais-je vivre dans le regret toute ma vie d’avoir vécu ce que j’ai vécu ? Vais-je pleurer éternellement la mort de mes frères ayant succombé à la rudesse de l’Agogé ? Vivre dans la haine éternelle contre mes maîtres, plus tortionnaires que pédagogue ? Non. On nous a appris le stoïcisme là-bas. Philosophie que je continu de cultiver car elle a été la lumière dans cette obscurité.
Aujourd’hui, je suis un jeune homme et je peux choisir quoi faire de ma vie. On m’à peut être imposé cette voie là, à la naissance, mais aujourd'hui, c’est moi qui la choisis : je suis né pour le métier des armes et je désire officiellement d’être un guerrier au service de Stellaraë, un Gardien.
Peut-être, personne ne me reconnaîtra à la Tour Stellaroïse. Mon nom n’interpellera aucune oreille, mais c’est là-bas que je désire faire mes armes. Je suis issu de l’Agogé, qui était tenu secrète, même au sein des Gardiens. Seul les haut dignitaires de l’armée et certainement le Roi Brendan IV en personne étaient bien au fait de ce programme tout à fait spécial et unique.
Je laisserais ma peur me traverser. Si Mercer, le mentor en chef de l’Agogé me revoyait, je ne reculerait pas. J’affronterais son jugement sans sourciller. Si d’aventure, je recroiserais un Agogéen, je l'étreindrais comme ce frère qu’il est.
Une idée est la force la plus tangible que l’esprit puisse détenir. Me concernant, on m’à inculquer l’idée que de mourir en défendant Stellaraë était le plus grand des honneurs. J’ai acquis bon nombre de compétences que j’utiliserais à bon escient.
En fuyant la mutinerie, j’ai enterré mon épée sous un rocher comme le héro de cette vieille légende en me promettant qu’une fois mes blessures pansés et ma détermination retrouvé, je reprendrais cette épée à la terre et à la roche pour continuer ma route.
«Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre.»
Dilon Deraborne
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Dim 23 Juin 2024 - 22:58
@Caelan : Félicitations tu deviens Guerrier. Tu gagneras désormais 10 de vitalité/5 de vitesse/45 de dégâts par passage de niveau et tu utilises les équipements standards.
Tu gagnes également 90 points d'expérience et 20 pièces d'or pour ce bon RP.
Sujet: Le dernier rempart : la voie du devoir et du dévouement. Dim 28 Juil 2024 - 12:23
Le dernier rempart : la voie du devoir et du dévouement.
Ceinwynn regardait les deux jeunes elfes dont elle avait la charge, en termes de protection en tous cas, plongée dans ses pensées.
Elle se souvenait de dures années d’apprentissage militaire, des bivouacs sans le moindre confort en pleine nature, voire en territoire hostiles, de longues gardes sous la pluie, dans le froid ou la chaleur écrasante avec le regard des anciens posés sur elle pour guetter la moindre défaillance. L’entrainement physique qu’elle avait subi en avait découragé plus d’un, tenant ouvertement de la maltraitance. Coups, exercices physiques extrêmes ou les blessures étaient nombreuses, visant à cultiver chez les recrues un caractère essentiel : un stoïcisme à toute épreuve. C’était son but en allant aux arènes, pour subir ces combats contre des adversaires manifestement bien plus forts et entrainés qu’elle et elle pensait l’avoir réussi. Elle repensa au dernier de ces combats, à l’arène. La nordienne Hilda qu’on disait pourtant bienveillante lui avait infligé de grandes souffrances, sans nécessité pour la victoire. Elle n’en connaissait pas la raison, peut être estimait elle que l’arène n’était pas pour les amateurs et que seuls les plus forts y avait leur place, ou était elle naturellement portée sur la cruauté ou qu’elle n’aimait pas sa tête ou tout cela à la fois mais peu importe. Elle avait appris tout ce qu’elle pouvait de ces combats en particulier celui-ci. Toutes ces épreuves s’étaient assemblées dans sa tête pour former un tout cohérent. Depuis petite elle regardait ces gens qui œuvraient dans l’ombre des puissants, ces protecteurs pourtant discrets dont le commun pensait que l’essentiel de leur rôle se bordait à froncer les sourcils et garder les bras croiser en prenant un air intimidant. Elle admirait leur maitrise des armes et leur stoïcisme, leur dévouement et leur loyauté, toutes ces valeurs qui étaient les siennes. Alors elle avait poussé la porte de son ancienne caserne, pour retourner voir son ancien maitre. Il lui avait dit de revenir quand elle aurait vraiment compris le sens de ses enseignements. Il la reçut comme si il l’attendait.
Elle n’était pas prête d’oublier cette conversation, ni l’état dans lequel il l’avait mise, mais ça valait le coup. Pour la première fois elle vit cet elfe sourire, et son ancien maitre lui avait confié le premier bouclier de son père sont elle savait si peu de choses.
***
Ceinwyn veut devenir protectrice !
Ashaisha
Druidesse
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Sam 3 Aoû 2024 - 8:41
Le choix d'une vie
PV. Ashaisha
Voilà un moment qu’Ashaisha cherchait son père adoptif. Mais voilà, aucune trace de lui nulle part. Rentrée à la maison depuis peu, la jeune biche ne savait plus trop que penser de cette disparition. Lui était-il arrivé malheur ? Sans doute, puisqu’il aurait laissé une note pour lui indiquer son temps d’absence sinon. C’est ce que Sipi faisait toujours. Et voilà que les semaines se sont transformées en mois, et l’été était bien entamé, lui qui avait disparu au printemps. Accoudée à la fenêtre, l’élaphaure portrait son regard vers l’extérieur, attiré par la vision du totem non loin de la demeure. Symbole de la culture minoenne, celui de son père d’adoption était simple et nullement imposant. Ayant quitté son clan pour vivre en reclus dans la forêt de sapin, il n’avait transporté que le strict minimum, laissant les autres totems familiaux à ses frères et sœurs. Celui de l’élaphaure, plus petit, trônait à côté. Laissant Tahko, son nouveau chat, dormir dans la maison, l’hybride sortit nettoyer les sculptures de bois.
Elle y mit plusieurs heures, et ce n’est que lorsqu’un son suspect provenant de la maison que la jeune femme s’arrêta. S’y précipitant, Ashaisha remarqua que le petit chat au pelage noire s’était caché dans la chambre de Sipi, renversant un vase sur une commode.
- Tahko ! Tu sais que tu ne devrais pas entrer ici, petite fripouille.
L’animal ne lâcha qu’un petit miaulement pour lui faire savoir sa façon de pensée. Partant à rire, l’hybride sortit doucement le félin, avant de ramasser les éclats de poterie. C’est alors qu’elle remarqua une latte dans le plancher qui pouvait se soulever.
- Tiens, c’est nouveau ça ?
Voulant s’assurer qu’il n’y avait rien en dessous avant de reclouer la planche, Ashaisha fut surprise d’y trouver un paquet. Curieuse, elle délaissa les éclats et déposa sa trouvaille sur le lit de son père. Peut-être y avait-il là enfin un indice sur la situation. Déballant délicatement le paquet, l’élaphaure fut surprise de son contenu : un grand sac de cuir, adapté à sa morphologie, pouvant contenir moults objets, et déjà bien rempli ; fioles, sachets d’herbes médicinales séchées, bandages, rations de nourriture sèche, sans compter l’anneau sur l’une des ganses pour y accrocher une outre d’eau. Et la lettre glissée au milieu de tout ça. Elle était cachetée d’un symbole qu’Ashaisha reconnut très bien : un carré entouré d’arabesques. Il s’agissait là de la face de la seule bague que possédait son père minotaure, sans compter que le prénom de l’élaphaure était écrit en haut à droite de l’enveloppe. La jeune femme l’ouvrit, craintive du contenu.
"Ashaisha,
Si tu trouves ce message, c’est que je n’ai pas pu t’offrir ton cadeau d’anniversaire en main propre. Tu es presque une adulte, et je sais que je ne pourrais te garder éternellement auprès de moi, alors, j’ai voulu t’offrir le même genre de cadeau que mon propre père m’avait fait lorsque j’ai eu ton âge : un ensemble de voyage pour guérisseur. Avec ça, tu pourras voyager sans soucis.
Ton pouvoir est un don de la Dame Étoilée, n’hésite pas à t’en servir, mais n’en abuse pas non plus. Mais je sais que tu sauras faire attention, tu es intelligente. Tu devrais te rendre à l’Institut de magie, sans doute pourront-ils t’aider là-bas à perfectionner ton don. Je suis persuadé que tu arriveras à vaincre ta peur de l’inconnu et que tu te rendras à Sylfaën pour des études magiques.
Tu es aussi la petite la plus douce et altruiste que je connaisse. Je n’aurais pu rêver avoir meilleur enfant et, lorsque Magnésie guida mes pas jusqu’à la clairière où je t’ai trouvé, mon cœur à tout de suis su quoi faire. Et de même, je suis sûre qu’elle te montrera la voie à suivre à l’avenir. Je serais toujours là pour toi également, que ce soit ici à la maison ou dans ton cœur.
Passe un merveilleux anniversaire, ma petite taurillon,
Je t’aime,
Sipi"
Ashaisha essuya les larmes qui coulaient sur son visage. Son père se doutait que quelque chose lui arriverait, à en croire le début et la fin du message, mais il avait tout de même voulu lui préparer un cadeau pour ses trente-quatre bougies. Aucun des deux ne savaient la date exacte de la naissance de l’élaphaure, mais tout portait à croire que c’était au printemps. Sipi avait ensuite estimé approximativement son âge, et puis voilà. Peut-être avait-elle une année de plus ou de moi s, la jeune femme ne saurait dire.
L’hybride replaça tout doucement le message dans son enveloppe, avant de la ranger dans un étui à parchemin, fixé également sur son sac. Elle admira encore son cadeau, puis se décida. Si son père désirait la voir heureuse et quitter le nid pour vivre ses propres aventures, il lui fallait tenter le coup. Ici, plus rien ne la retenait. Même Kawisenta la suivait, preuves en était durant les quelques mois de voyage dans la montagne.
La biche ramassa donc ses bagages, remplissant l’espace qu’il restait dans son nouveau sac avec le matériel manquant : réserve de bois, couvertures et fourrures et autres objets utiles. Demain, l’hybride prendrait la route de l’ouest, à la recherche de cette fameuse Institut. Elle était guérisseuse, il était temps d’en appliquer les principes et de peaufiner son art.
Ashaisha souhaite devenir guérisseuse.
Dilon Deraborne
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Lun 5 Aoû 2024 - 4:07
@Ceinwynn : Tu deviens Protectrice, tu gagneras désormais 15 de vitalité, 5 de vitesse, 5 de dégâts. Tu pourras utiliser tous les équipements standards et les dégâts subis seront réduits de moitié (50%). En contrepartie, ton inventaire d'armes est limité à deux places. De plus, chaque tour, tu pourras désigner une personne dont tu subiras au prochain tour la première attaque subie. Tu gagnes enfin 60 points d'expérience et 20 pièces d'or pour ton RP.
Bonnes protections !
@Ashaisha : Tu deviens Guérisseuse, tu gagneras désormais 10 points de stats/niveau. Tu pourras désormais utiliser le dé soin à la place d'un dé d'attaque, et utiliser deux porte-bonheur au lieu d'un au cours d'un même combat. Tu peux utiliser les sceptres, tonfas, épées, dagues, boucliers et les équipements défensifs standards. En outre, tu pourras fabriquer les potions de type remèdes. Tu gagnes enfin 65 points d'expérience et 20 pièces d'or pour ton RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Jeu 31 Oct 2024 - 14:37
Marcher vers l’Ouest… Et ne pas me retourner… La tour noire avait l’air si immense, vue d’en bas ! Après plusieurs mètres parcourut, j’ai regardé en arrière, afin d’observer une dernière fois la porte des Enfers… Une petite partie de mon âme désirait ardemment retourner à la tour, chercher mes parents, chercher les vestiges d’une famille qui jamais n’a essayé de me retrouver… Qui jamais n’a entendu les cris déchirants de mes milliers de souffrances… Mais les paroles de l’Adepte du Cri résonnaient dans mon esprit. Marche. Ou meurs.
Je ne voulais pas mourir, alors j’ai marché. Je suis arrivée face à une immense étendue d’eau. J’avais soif… Si soif… Je me suis penchée au-dessus de la surface, prenant un peu de cette eau en coupe dans mes mains et je la bus goulûment… Avant de tout recracher. Avant de vomir… Mon estomac protestant. Elle était salée, si salée ! J’ai toussé, je me suis étouffée. J’étais encore plus déshydratée qu’avant… Mais l’aube ne tarderait pas à pointer son nez. Je me suis levée, les pieds en feu, ensanglantés d’avoir marché nu sur des graviers, sur des pierres tranchantes comme des lames de rasoir, alors que toute ma vie je n’avais été que sur du pavage froid et lisse.
Et j’ai continué de marcher vers l’Ouest. Qui avait-il vers l’Ouest au juste ? Pourquoi est-ce que j’ai écouté les paroles d’un jeune exécuteur qui m’avait torturé une journée et une nuit durant ? Car il avait ouvert la porte de ma cage. Car il avait souhaité que je vive. Alors je vivrais. Même si je ne savais pas pourquoi.
Le vieux drap qui me couvrait était à peine assez épais pour me protéger de l’humidité, mais pas du froid. J’étais frigorifiée, mais je marchais, encore et toujours. Trébuchant, les larmes pleins les yeux. Et puis de la fumée s’échappa dans le ciel… Au loin, je vis des habitations… Va vers l’Ouest, et ne te retourne pas… Un village… Il savait que par-là, il y aurait un village. L’espoir sembla rallumer mon âme, déclenché un brasier dans mon cœur, les larmes roulaient sur mes joues et j’ai repris ma route. Et j’ai marché. Jusqu’aux habitations, jusqu’aux villageois qui me regardaient avec pitié. « Cette enfant a vécu l’enfer. »
Il n’était pas rare que des rescapés de la tour noire atterrissent dans ce village, à l’orée du territoire strygien.
Mes ailes encore rachitiques, mes écailles à peine sortit… Ils m’observaient et étaient horrifiés par ce qu’ils voyaient. Un enfant trébucha alors qu’il courait en jouant. Je me suis approchée de lui à l’aide de mes dernières forces et je lui ai pris le poignet de ma main griffue aux écailles blanches. Elles se mirent à briller, et la main du gamin fut abandonnée de toute écorchure. Non loin un animal chouina, et tomba sur le flanc, blessé à la patte. Je n’y fis pas attention. Mais les villageois, si. « Voilà l’œuvre du diable. Elle doit partir. » Les stryges noirs aux ailes immaculées me chassèrent de leur village, trop effrayé par l’abomination que je représentais.
[Singalia devient guérisseuse]
Dilon Deraborne
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Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Mer 13 Nov 2024 - 15:28
@Singalia: Tu deviens Guérisseuse, tu gagneras désormais 10 points de stats/niveau. Tu pourras désormais utiliser le dé soin à la place d'un dé d'attaque, et utiliser deux porte-bonheur au lieu d'un au cours d'un même combat. Tu peux utiliser les sceptres, tonfas, épées, dagues, boucliers et les équipements défensifs standards. En outre, tu pourras fabriquer les potions de type remèdes. Tu gagnes enfin 60 points d'expérience et 20 pièces d'or pour ton RP.
Sujet: Re: Demande de classe/de changement de classe Mar 19 Nov 2024 - 11:30
Le prénom d'un démon contient une puissance innée ; c'est ce qui différencie les espèces dites inférieures comme les diablotins des castes supérieures, cela dit, on trouve à Elphaël, cité démoniaque aux temples d'or et jardins d'émeraude, de nobles infernaux de tous genres.
Si la politique en les Enfers se résume bien souvent à l'acquisition et au marchandage d'âmes à des fins d'acquisition de plus grande force, une autre croyance structurelle expliquerait l'appétence des démons à s'approprier les âmes. On raconte qu'à collecter suffisamment de vestiges d'êtres d'autres plans, les démons pourront se rappeler leur nom. De la même manière qu'un puzzle nécessite des pièces pour être réalisable, emprunter ci et là des fragments d'identités permettrait de s'en forger une ou de se la rappeler. Car, pour les immortels, il est aisé d'oublier.
Celui qui par une effroyable nuit d'hiver a investi le corps d'un Redaka brisé par le froid est un exemple typique d'amnésie démoniaque ; l'incube se souvenait de ses enseignements au service de la Mère des Merveilles, et pouvait nommer la cinquantaine d'espèces florales qui ornait les grandioses Jardins de la Cité, mais n'avait jamais envisagé pouvoir avoir perdu sa véritable identité.
Jusqu'ici, des rues bondées, électriques, de Stellaraë où il avait entraîné dans des ombres fauves nombre de corps ardents de désir jusqu'au village Djöllfulin et son aveugle dévotion, Redaka avait été sur des rails imperceptibles. Mécaniquement, il allait au rythme de sonorités diaboliques, traçant ses runes damnées, invisibles, à l'aide de mouvements de danse aussi vifs que l'éclat de dagues affûtées, sans que plus de questions n'effleurent sa conscience.
Néanmoins, par des soirs où la Lune semblait se dupliquer, chevauchée par une jumelle plus froide que l'hiver, grâce aux onguents des sorcières dont il appréciait la festive compagnie, le démon tournait subrepticement son esprit vers de lointaines sphères. Il lui semblait parfois que dans ses contemplations hallucinées, alors que l'herbe sous sa peau nue paraissait se fondre dans les pores de chacune de ses fibres, il était sur le point de saisir quelque révélation foudroyante. Il lançait parfois ses doigts diaphanes vers l'occulte satellite comme pour s'en accaparer les secrets.
Mais les épiphanies sont insaisissables à qui les recherche, et il y a dans leur expectative un abysse dangereux ; se bercer d'illusions dans des coïncidences ombrageuses. Celle de Redaka survînt par une soirée banale comme il officiait dans une auberge aux abords de Kastalinn, tandis qu'il se produisait pour un public composé essentiellement de poivrots. Alors qu'il effectuait des mouvements mille fois répétés, et que l'exhortation des désirs poussait deux individus à vouloir s'arracher la gorge, la lumière d'un flambeau submergea ses prunelles. Ses oreilles se couvrirent d'un orage éclair, et l'instant d'après, sans déroger à sa sauvage danse, c'était toute l'auberge qui cherchait à s'entretuer. Les prétextes n'importaient plus, car Redaka, dont la chevelure d'argent nageait en un fleuve agité jusqu'à ses sveltes épaules, exerçait sur eux une emprise similaire à l'influence de la Lune sur les marées.
Son nom lui était revenu en des images infinies d'autres vies, d'autres mondes, d'autres amours.
Au milieu de la mêlée générale, où des tessons de bouteilles servaient à trancher aussi bien qu'on se servait de pieds de tabourets pour planter, l'incube avait cessé de danser pour les Hommes. Au sol, il s'étirait et se prélassait, laissant le bout de ses doigts caresser la pierre dure, à peine réchauffée par le foyer central où une vieille prostituée se voyait catapultée. Il se remémorait jadis avoir été promis à un chevalier dont l'objectif avait été la destruction de tous les plans d'existence. Un combattant par nature, une âme à la rage de vaincre si furieuse qu'elle ne pouvait avoir été confectionnée que pour s'unir à la sienne. Lui, incube insouciant, serait à la fin des temps l'amant de l'annihilation ; sans jamais s'arrêter de danser, possédé par des rythmes splendides inspirés par les fleurs du Jardin d'Elphaël, l'enfant des Merveilles saurait la mission de son promis accomplie en l'anéantissement des mondes.
Comme on frappait du pied les braises du feu central, et que sur le bar un homme en traînait un autre par le col, faisant exploser verres et bouteilles laissées là, Redaka riait doucement en sentant les rayons lunaires filtrer parmi la fumée de l'incendie qui se déclarait.
Il se souvenait de son nom, une traduction de langues mortes, depuis longtemps oubliées, pour signifier la beauté dans la déflagration, et le chaos ambient élargissait un peu plus son sourire. L'amoureux, fils des blizzards et disciple des Merveilles, se languissait de sa moitié à laquelle il comptait offrir Dùralas en cadeau romantique.
Se plaçant à la porte de l'auberge, constatant que les flammes s'étaient propagées aux toitures adjacentes de paille, il s'en alla en direction d'un chemin sur lequel les dimensions de l'astre lunaire s'encadraient parfaitement. Dans chacune de ses empreintes, laissées par ses pieds nus dans la boue et la neige, des étincelles crépitaient, et au rythme des tintements de ses bijoux des râles s'élevaient dans la nuit. Un nouveau village du Nord se perdrait ce soir dans la froideur de la nuit, se jetant dans l'incendie pour les yeux d'un incube qui le matin venu aurait disparu.
Son nom était celui d'une détonation sous un lac glacé.