Le Monde de Dùralas
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Bonjour Invité, et bonne visite sur Dùralas ! Nous sommes actuellement en l'An 811 du Ve Âge. Bienvenue à notre dernier membre : ibrahim Le Monde de Dùralas a précisément 4040 jours ! Contribuez en aidant et en faisant part de vos idées pour le forum ici Dùralas, le Jeu 21 Nov 2024 - 21:05 La Spécialisation de classe s'obtient à Wystéria. Pour être à l’affût des dernières nouveautés, c'est ici qu'il faut aller ! |
| | Dragoholt Campbell, le poids d'un héritage | |
| | Auteur | Message |
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Dragoholt CampbellPersonnage décédé
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Politique : 00 - Titres:
Eradicateur des sables (Event)
Stats & équipements Vitalité: (2571/2571) Vitesse: 487 Dégâts: 885
| Sujet: Dragoholt Campbell, le poids d'un héritage Lun 4 Jan 2016 - 0:44 | | | DC de Saigo
- Information Complémentaires:
Ceci est donc le nouveau personnage incarné par le délicieux Saigo. Pour marquer le coup, j'ai décidé d'être un rebelle et de ne pas suivre le modèle de présentation. C'est aussi et surtout parce que sinon, cette fiche aurait vraiment été trop longue. Donc bon, voici l'histoire de Dragoholt Campbell! Et sinon, le code du règlement a été validé par Dougal. Une petite auberge, à la frontière entre la forêt de sapins et le désert de Harena. C'est un établissement comme il en existe des centaines en Dùralas. Une façade extérieure basique, agencée de manière à sembler accueillante. Un intérieur chaleureux, propre. L'endroit est assez spacieux : sur votre droite, un comptoir en bois verni, bien entretenu par l'aubergiste, un homme à la cinquantaine bien tassée, au crâne dégarni et à la barbe impeccablement rasée. Son sourire rassurant, ainsi que son tablier, sont les deux choses dont il ne sépare en aucunes circonstances. Sur votre gauche, quelques tables, également en bois, et à l'opposé du comptoir, une cheminée distille lumière et chaleur dans un léger crépitement. C'est d'ailleurs le seul son que vous pouvez entendre à l'heure actuelle. L'auberge est en effet déserte, ce qui est peu étonnant : après tout, il n'est que 10 heures du matin, les derniers ivrognes sont partis depuis quelques temps, et il est encore tôt pour déjeuner. L'aubergiste vous gratifie d'un signe de tête, et vous invite à entrer d'un signe de tête. Suivant ses conseils, vous vous avancez jusqu'au comptoir. Prenez donc quelque chose à boire !
Une dizaine de minute plus tard, un petit carillon placé juste au-dessus de la porte d'entrée résonne, tandis que cette dernière s'ouvre, laissant pendant une seconde s'engouffrer le vent glacial de cette journée d'hiver. Dehors, il neige abondamment, et le thermomètre est aisément passé dans le négatif. L'homme qui vient de pénétrer dans l'auberge ne semble pourtant pas équipé en conséquence. Un vieux manteau en fourrure recouvre certes ses épaules, mais il a semble-il été rétréci au lavage, tant il n'est pas à la taille de son porteur. Sous ce manteau, un débardeur blanc délavé. Depuis combien de temps son propriétaire le porte-il ? À en juger par son état, une bonne semaine, minimum. Une pièce métallique, qui semble issue d'une armure légère, cache le dos de sa main droite, ainsi que tout l'avant-bras. Seuls le pantalon et les bottes de cet inconnu sont en bon état, et semble adapté au froid extérieur. À sa ceinture, une épée rangée dans un vieux fourreau vient frapper la hanche de l'homme à chacun de ses pas. Il doit mesurer dans les 1m80. Sa démarche est lourde, lente, il traîne les pieds, marche courbé, sans doute à cause de son âge, mais vous ne parvenez pas à en être certain. Au même moment, une forme incertaine pénètre en trombe dans l'établissement. C'est un chat, au pelage noir trempé par la neige qui s'abat au-dehors. Sans porter attention à ce nouvel environnement, le félin est immédiatement allé se lover près de la cheminée. L'homme, de son côté, s'est dirigé vers le comptoir, et s'est installé deux sièges sur votre gauche. Après avoir salué le tenancier, il lui a demandé de quoi manger, et une chope de bière. Maintenant que vous pouvez l'observer de plus près, vous découvrez une longue chevelure d'un roux presque rouge, avec certaines mèches grisonnantes, notamment sur les tempes. Accompagnant cette tignasse, une barbe hirsute, reprenant les mêmes couleurs. Les rares parcelles de son visage qui ne sont pas recouvertes de poils laissent apercevoir des traits tirés, fatigués. D'importantes cernes sont visibles sous ses yeux d'un gris inexpressif. Pourtant, de ce corps qui semble usé par les années, et de ce visage dénué d'émotion, se dégage une grande aura de sagesse. Sans que vous puissiez l'expliquer, cet inconnu vous fait sentir calme, sa seule présence vous apaise. Probablement à cause de son grand âge, vous supposez qu'il a vécu moult expériences l'ayant mené à cette sagesse. C'est lorsque l'aubergiste émerge de sa cuisine avec une assiette et une choppe que vous interpellez cet inconnu.« Holà messire ! N'est-il pas un peu tôt pour commencer à boire ? Surtout à votre âge, cela pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur votre organisme… _ Pas la peine de jouer au bon samaritain, je n'ai que 27 ans. Rétorque-il avec une pointe d'agacement dans la voix. Son timbre de voix est grave. De toute évidence, il est habitué à voir les passants se fourvoyer sur son âge, et est parvenu à un point où il ne se fatigue même plus à s'offusquer._ Désolé… vous excusez-vous. Vos tempes grisonnantes m'ont trompées..._ Ce sont des choses qui arrivent. Généralement, c'est à ce moment que les gens tentent de se trouver une excuse. Vous tentez votre chance ?L'inconnu tourne la tête vers vous. Un sourire en coin se dessine, bien qu'il soit difficile de le distinguer sous sa barbe. À son aura de sagesse s'est ajouté une sensation de plénitude. Cet homme semble dénué de toute pensée négative, et cela vous met à l'aise. Vous avez envie d'en apprendre plus sur votre interlocuteur de circonstance. _ Plutôt que de faire des hypothèses qui pourrait potentiellement vous insulter, je penses que je vais vous demander votre nom. Ce serait plus poli de ma part, surtout après avoir questionné vos habitudes alimentaires._ Oubliez ça, ce n'est rien. Mon nom est Dragoholt Campbell. Et vous ?_ Invité, enchanté. _ De même.Tandis que le dénommé Dragoholt entreprend de déguster son plat, vous ne pouvez détacher votre regard de cet homme. Quelque chose se dégage de son être. Quelque chose de différent de son aura de sagesse, et de ce sentiment de plénitude qui vous envahi à son contact. Quelque chose de plus sombre. Cela attise d'autant plus votre curiosité. Vous ne voulez pas que cette conversation s'achève maintenant. Alors vous reprenez la parole._ Sire Campbell, à seulement 27 ans, comment se fait-il que votre chevelure se ternisse ainsi ?Un court silence. L'humain aux cheveux rouges termine sa bouchée, un sourire énigmatique aisément décelable sur son faciès._ Si vous saviez…_ Racontez-moi, enfin, si vous le voulez bien ?_ Ah ! Mon histoire est assez longue, et n'a pas grand intérêt si elle n'est contée que par bribes. Mais si vous avez du temps devant vous… _ Avec cette tempête, je n'ai guère envie de m'aventurer dehors… _ Dans ce cas, pourquoi ne pas s'installer plus confortablement ? À ces mots, Dragoholt, qui avait entre temps fini son assiette, quitta son siège, en demandant à l'aubergiste un pichet d'eau, ainsi que deux verres. L'humain parti s'asseoir près de la cheminée, et vous convia à en faire de même. Tandis que vous vous exécutez, le chat que vous avez aperçu tout à l'heure vient se placer sur les genoux de son propriétaire. Le regard perdu dans les braises, celui-ci caresse distraitement l'animal. De votre côté, vous attendez patiemment que le récit débute. _ Je suis né non loin d'ici, dans la Forêt de Sapins. Dit-il finalement après quelques instants. Je viens d'une petite tribu nomade, composée de ma famille, ainsi que de deux autres. Les Thayer, et les Banes. Les premiers avaient un fils, Hyeon. Les seconds avaient eu un fils et une fille, Caomh et Syeda. Caomh était mon aîné de deux ans, tandis que Hyeon et Syeda étaient nés à quelques mois d'intervalle, un an après moi. Nous étions tous quatre très proches, et pour ce qui est de notre petite enfance, on peut dire que nous étions heureux. Nos trois familles s'entendaient à merveille, et nous nous complétions de manière amusante : les Thayer étaient blonds de père en fils, les Banes avaient tous des cheveux sombres. Quand aux Campbell… vous avez compris.- Bonus:
_ Notre campement se situait au pied des monts du Baldor. Nos trois mères s'occupaient de notre éducation, tandis que nos pères travaillaient séparément. Mon géniteur, Velimor Campbell, était mineur. Arkadios Thayer, le père de Hyeon, officiait aux champs. Enfin, Mahesh Banes, le père de Caomh et de Syeda, gagnait sa vie en combattant dans la grande arène de BaldorHeim, avec beaucoup de succès. À cause de leurs occupations, nous voyions peu nos pères, quand bien même ces derniers faisaient de leur mieux pour passer du temps avec nous. Mais bon, lorsque nous n'étudions pas, nous nous retrouvions souvent entre nous, les quatre enfants. Caomh était un peu notre grand frère à tous. Il était grand, fort, mais aussi assez impulsif et borné. Tout le contraire de sa sœur, qui était plus petite, plus frêle. Sa timidité et le fait de vivre entouré de garçons faisait qu'elle parlait peu. Mais, tout comme Hyeon et moi, elle admirait son frère. Hyeon lui vouait presque un culte. Petit, il était si naïf, si turbulent… mais au moindre imprévu, il était le premier à se réfugier derrière Caomh. Quand à moi, j'aime à penser que j'étais le plus sage de la bande. Bien sûr, j'admirais le charisme de Caomh, et je cherchais à l'égaler par une extravagance et une éloquence de tous les instants. Mais lorsque la situation l'imposait, je pense toujours avoir été celui qui calmait le jeu._ Comment ça ? _ Caomh était avide d'aventures. Il voulait sans cesse explorer les environs, s'enfoncer plus loin dans la forêt, gravir les montagnes. Mais nous n'avions pas dix ans, nous étions sans défenses, et déjà, j'avais conscience du risque que cela représentait. Caomh réclamait souvent de son père qu'il lui apprenne à se servir d'une arme, mais ce dernier à toujours refusé, non sans promettre de débuter son enseignement le jour des quinze ans de son fils._ Vous sembliez mener une vie idyllique…_ C'était le cas. Jusqu'au jour où une rumeur à commencé à circuler dans les rues de BaldorHeim. Une rumeur qui enflait de jours en jours. Des Perracks avaient été vus en Perracie, le Comte Motch'Hollow se réveillait. Voilà ce que nos pères ont rapportés un soir au campement. Connaissez-vous le Comte, Invité ?_ J'en ai vaguement entendu parler, mais je n'en sais que trop peu._ Alors laissez moi vous raconter la triste histoire du Comte Motch'Hollow, telle qu'elle m'a été conté par mon père. Il y a environ 300 ans, naissait dans un petit village à l'ouest de Dùralas, un enfant comme il en y avait tant d'autres. Élevé dans une ferme, aux côtés de multiples frères, il démontra très vite une intelligence exceptionnelle. À cet esprit rusé, se coupla bien vite un physique divin. Le jeune homme qu'il était alors sombra dans la magie noire, lentement mais sûrement. Il décima entièrement son village, transformant de paisibles habitants en goules obéissant aveuglément à ses ordres. Puis un jour, il rencontra un vampire itinérant, qui le mordit. Ce même vampire promit ensuite de décupler les pouvoirs de son nouveau congénère, en échange des âmes de toute sa famille. Vous vous en doutez, celui qui allait devenir le Comte n'hésita pas. Cet atroce acte scella son ascension. Sa précédente identité n'était plus, laissant place au Comte Motch'Hollow. Au fil du temps, il devint un Nécromancien et un Télépathe dont le talent n'avait d'égal que l'ambition. Il voulait posséder, seul, la totalité de Dùralas. Pour ce faire, il tira parti de la guerre des Gobelins, pour se constituer une armée de morts, qu'il nomma Perracks. Mais un groupe d'aventuriers était parvenu à vaincre le Vampire Nécromancien, et à le sceller dans son château, situé en plein cœur de la région que nous nommons désormais Perracie. Le calme revint peu à peu, mais depuis quelques années, comme je vous l'ai dit, les Perracks semblent refaire surface…_ Tout ceci est fort intéressant, mais quel rapport avec vous ?_ J'y viens. Après nous avoir enseigné l'histoire de Motch'Hollow, mon père fît une révélation des plus choquante. Au sein du groupe d'aventuriers qui avaient scellés le Comte, figurait un Campbell, un de mes ancêtres. Ce dernier aurait perdu la vie durant le combat face aux Perracks. Mais ce n'est pas tout. Ce Campbell, dont je suis le descendant, était également le fils bâtard du Comte. Ce dernier avait fécondé une femme, avant sa transformation en vampire, et par chance, cette femme avait quitté le village alors que son amant sombrait dans les méandres de la magie noire. Lorsqu'elle revint sur les terres de sa naissance, elle ne découvrit que la désolation. C'est elle qui fût la fondatrice de la tribu dont je suis issu. _ Mais cela veut donc dire que vous êtes un descendant direct du Comte Motch'Hollow ?_ Exactement. Tout d'abord, j'avais refusé de croire à l'existence même du Comte. Mais mon père, tout comme ceux de Caomh et Hyeon, était désormais sur leurs gardes. Effrayés par l'éventualité d'une attaque Perrack, Arkadios et mon père accompagnaient désormais Mahesh dans son entraînement. Ma mère m'avait expliqué qu'autrefois, nos trois pères étaient tous des combattants aguerris, rodés aux joutes de l'arène. Mais à la naissance de Caomh, seul Mahesh, le plus fort des trois, avait continué cette activité. Quelques temps plus tard, leurs craintes se matérialisèrent. Une nuit, alors que nous étions couchés depuis longtemps, je fus réveillé en catastrophe par ma mère. Les Perracks avaient prit notre campement d'assaut, il fallait fuir de toute urgence. Pour protéger femmes et enfants, nos trois pères se dressèrent contre ces immondices verdâtres. Inutile de préciser qu'ils perdirent la vie en cette nuit teintée de sang… _ J'en suis désolé… _ Merci. Bref, c'est sans nous retourner que nous avons traversé le continent, direction les Terres Désolées du Sud. Ce n'était peut-être pas l'endroit le plus accueillant, mais nos mères ne souhaitaient qu'une chose : demeurer le plus loin possible de la Perracie. Les mois qui suivirent furent d'une grande tristesse. Hyeon, pendant quelques temps, avait gardé l'illusion que son père reviendrait, que ce n'était qu'une question de jours. Mais lorsqu'il avait perdu espoir à son tour, notre tribu avait perdu sa dernière étincelle. Nous ne nous parlions plus. Syeda s'était faite plus discrète qu'elle ne l'était déjà, Hyeon déprimait… quand à Caomh, il était de loin le plus touché. Bien que nous n'en ayons que trop rarement discuté, je pense qu'il se sentait coupable de n'avoir rien pu faire. Il m'en a voulut, quelques semaines, à cause de cette filiation avec le Comte, que je venais moi-même de découvrir. _ Comment avez-vous renoué le contact ?_ Un jour, Caomh est venu me voir. Il avait pour projet de retourner à notre campement dans la forêt. Il voulait retrouver les dépouilles de nos pères, et leur donner une sépulture décente. J'ai d'abord refusé. Je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie, sans compter que nous étions encore jeunes, inexpérimentés, et que nous ne savions pas à quoi nous attendre là-bas. C'est Hyeon qui m'a convaincu de me joindre à l'expédition. Lui, d'habitude si peureux, avait immédiatement annoncé qu'il suivrait Caomh, quitte à devoir y laisser la vie. Alors nous avons préparé notre voyage. Syeda avait également voulu venir, mais son frère avait refusé. Il avait décrété qu'elle serait chargé de couvrir notre départ auprès de nos mères. Et aussi de s'occuper de ce petit bonhomme, qui nous avait rejoins au cours de notre fuite. À ces mots, Dragoholt tapote doucement le crâne du chat, qui ronronne toujours sur ses genoux. Il s'appelle Malidios. C'est une contraction des trois noms de nos pères._ Et vous êtes donc retournés à votre ancien campement. Quel âge aviez-vous à ce moment-là ?_ Et bien… j'avais 13 ans. Donc Caomh en avait 15, et Hyeon 12. Je vous l'accorde, nous étions très jeunes, et pour ainsi dire pas équipés. Nous avions quelques économies cependant, que nous avons entièrement dépensés en matériel : sac de couchage, bottes de voyage, et une arme chacun. Caomh maniait la hache, comme son père en son temps. Hyeon avait choisi une dague, tout ça parce qu'il ne voulait pas être ralenti en cas de fuite. Quand à moi, j'avais gagné une épée au jeu, au cours d'une halte à Stellaraë. Je vous passe les détails. Une fois arrivés au campement, nous n'y avons trouvé que désolation, les vestiges du combat, mais pas de corps. Les seules choses que nous avons retrouvés sur place, furent l'ours en peluche de Hyeon, la hache brisée de Mahesh, et le heaume de mon père, encore en état. Nous étions abattus par ce spectacle, et nous n'étions pas au bout de nos peines. Soudainement, nous fûmes attaqués par deux Perracks, et ce n'est qu'à grand peine que nous nous en sommes sortis. Comble du malheur, Hyeon fût grièvement blessé dans l'affrontement. Il y serait probablement resté sans un miracle. En effet, Syeda nous avait suivi en secret, avec Malidios, et de manière assez surréaliste, parvint à soigner mon petit frère – tel que je le considère – à l'aide de magie ! _ Que d'émotions dans un laps de temps si court!_ Et ce n'était pas tout. Car quand bien même nous étions tous sous le choc, le Comte nous avait réservé une ultime surprise. Alors que nous nous assurions que Hyeon allait bien, c'est son père qui nous est apparu. Motch'Hollow l'avait ressuscité, et l'avait envoyé nous moquer. Aucun de nous n'eut le courage de bouger, mais cela acheva de nous convaincre. Nous ne pouvions en rester là. Il n'était plus question de retourner vivre avec nos mères. Toujours à l'initiative de Caomh, nous partîmes nous installer à BaldorHeim, avec la farouche volonté de lui faire payer ce qu'il nous avait fait subir. _ Mais… n'étiez-vous pas sans le sou ?_ C'est exact. Tout n'a pas été facile, surtout au début. On a lutté pour avoir de quoi manger chaque soir, pour ne pas mourir de froid. La première année à vraiment été éreintante. Passé ce cap, nous avons rencontrés notre sauveur : un forgeron nain du nom de Dolgarinn Barbe-des-Tempêtes. Il a reconnu Caomh, un jour, dans la rue, et il nous a invité chez lui. Il nous a révélé que des années plus tôt, il était celui qui avait formé nos trois pères aux arts du combat. Nous lui avons appris le funeste sort qu'avaient connus nos géniteurs, et peiné de cela, il décida de nous recueillir définitivement. Il avait justifié cela par une vieille dette qu'il avait envers Mahesh. Au début, il se contentait de nous offrir un toit, mais face à d'insistantes demandes de notre part, il accepta également de nous former, pour nous permettre de suivre les traces de nos pères. De plus, nous avions conté à Dolgarinn le don pour la magie que possédait Syeda. Si notre maître n'était pas lié à la magie, il connaissait en revanche une Stryge Blanche, qui serait à même d'enseigner à la jeune fille tous les secrets des sorts de soin. Elle se nommait Ciryis Caltiel, et vivait dans les hauteurs des Baldors, isolée de la société. Syeda nous avait alors quitté, malgré les réticences de son frère. Mais c'était nécessaire pour que nous puissions nous concentrer sur notre formation. Celle-ci fut longue et éreintante. Sans trop de surprise, Caomh était le plus fort de nous trois, et il travaillait comme un forcené pour le rester. Hyeon, lui, suivait les traces de son père, et se révéla vite être un défenseur extraordinaire. Quand à moi, je progressais vite, mais sans jamais parvenir à rattraper mon grand frère. Quoi que je fasses, chacun de nos duels s'achevait par ma défaite, et cela affectait mon mental. Par moment, j'oubliais la finalité de notre formation, qui était éclipsée par ma volonté de surpasser Caomh. Mais en sept ans, sept longues années d'entraînement, jamais je n'ai vaincu mon frère, ne serait-ce qu'une seule fois. Sept ans passés à travailler, six jours sur sept, parfois même les dimanche, seul ou en compagnie de Dolgarinn, et pas une seule fois je n'ai été capable de le vaincre. Mais au final, l'essentiel était ailleurs, je m'en rends compte désormais. Nous avions terminé notre formation. Dolgarinn n'avait plus rien à nous apprendre. Mais il avait concocté pour nous une dernière épreuve. Un combat dans l'arène de BaldorHeim, face à l'un de ses plus féroces combattants : Ashaq l'Orc. Nous avions beau nous trouver à trois contre un, l'issue était incertaine, tant la force de notre adversaire était incroyable. De plus, Caomh s'était révélé nerveux à l'heure fatidique : avec les exploits de son paternel, son patronyme était connu dans l'arène, et malgré son talent certain, il portait sur ses épaules le poids de son héritage. Toutefois, au termes d'un affrontement épuisant, c'est lui qui porta le coup final, scellant une victoire acquise de haute lutte. Nous étions fin prêt. La semaine suivante, nous quittions la demeure de Dolgarinn, direction la Perracie. Il était temps pour nous d'en finir avec Motch'Hollow. Du moins c'est ce que nous espérions…_ Que c'est-il passé ?_ Nous avons connu l'enfer. Dès notre entrée sur le territoire du Comte, nous avons été accueilli par une véritable armée de Perracks. Du menu fretin, mais leur nombre, leur persévérance, et le fait qu'ils puissent se relever à tout moment rendaient notre progression presque impossible. Chaque mètres gagnés étaient un exploit. Je m'en souviens comme si c'était hier. Ah ! Nos armes et armures, spécialement forgée par notre maître, avaient vite perdue de leur éclat sous les giclées de sang. À ma gauche, Caomh, sa hache et son armure intermédiaire tranchait tout ce qui passait à sa portée. À ma droite, Hyeon, ses deux dagues et son armure légère avançait tant bien que mal, repoussant toutes les attaques et contre-attaquant dès que possible. De mon côté, armé de mon épée et d'une armure lourde, je bataillais ferme, mais m'en sortais également plutôt bien. Après une journée complète de combats, nous étions parvenus à sécuriser un espace suffisant pour monter le camp. Nous n'étions pas blessés, hormis quelques égratignures ici et là, mais nous étions épuisés. Nos tours de garde étaient de véritables tortures, tant il était ardu de garder l'œil ouvert. Et sans surprise, nous fûmes attaqués durant la nuit._ Comme vos pères avant vous…_ Exact. Cette fois-ci, ce n'était pas de la basique chair à canon. Il s'agissait de Perracks plus grands, plus forts, plus résistants, mieux équipés. C'était Hyeon qui montait la garde à ce moment-là. Grâce à sa défense héroïque, Caomh et moi avions eu le temps de le rejoindre au front. Mais il fallait battre en retraite, et vite. À nouveau, nous nous étions battus comme des chiens affamés, repoussant chaque assaut comme nous le pouvions. Mais nous étions dépassés en nombre, et prît par surprise, notre défaite était acquise. À un moment, je fût touché au bras droit, une blessure conséquente, qui semblait sceller mon destin. Mais à nouveau, Hyeon, mon petit frère, démontra tout son héroïsme, en parvenant à me soutenir dans notre fuite, tout en continuant à repousser les attaques qui nous visaient tous les deux. Tragiquement, ce qui devait arriver arriva. Acculé de toute part, l'une des lames qui nous menaçait trouva sa cible. J'entends encore le cri de Hyeon. À l'article de la mort, il trouva cependant la force d'abattre trois ennemis supplémentaire, avant de s'effondrer définitivement. Tout semblait perdu… mais alors que je perdais espoir, une immense vague de magie bénéfique envahi la forêt, repoussant momentanément les Perracks, et permettant notre fuite hors de cette horrible région._ Syeda, je suppose. Toujours là au bon moment._ Indéniablement. Elle et Hyeon sont les deux principales raisons pour lesquelles j'ai réchappé à cette nuit. Nos retrouvailles furent cependant vite remplacées par un chagrin commun. Ni les sorts de Syeda, ni les soins prodigués par Caomh et moi ne purent réanimer Hyeon. Plus que tout ce que j'avais connu jusqu'alors, ce fût un coup de Damoclès sur notre moral. Épuisés, tant physiquement que psychologiquement, nous avons ramené Hyeon à notre vieux campement, dans la forêt. Là, nous lui avons donné une sépulture digne du héros qu'il était. En son hommage, Caomh grava ses initiales sur le manche de sa hache, tandis que de mon côté, je prenais ceci. Dragoholt lève son bras droit, vous montrant la pièce d'armure légère qui le recouvre. Puis nous sommes rentrés à BaldorHeim. Plus que jamais, Caomh brûlait d'une rage constante, et était déterminé à venger son petit frère, son père, tous ceux que le Comte Motch'Hollow avait fait souffrir… mais moi, je n'en avais plus la force. Nous avions perdus nos père, nous avions perdu Hyeon, et je ne voulais pas perdre une seule personne de plus. Nous avions tenté notre chance, nous avions passés sept ans à nous préparer, pour au final être vaincu sans même apercevoir les portes du château du Comte. Avec notre petit frère mort, que pouvions-nous espérer accomplir ? De plus, c'est à cette époque que j'éprouvais un sentiment nouveau : l'amour. Avec Syeda, les choses s'étaient faites naturellement, et nous vivions comme un vrai petit couple. Caomh, de son côté, ne vivait pas cela très bien. Il m'en voulait de laisser tomber notre but final, l'objectif de toute une vie, pour vivre une idylle, qui plus est avec sa sœur. Toutefois, c'est avec elle qu'il parvint à me convaincre de replonger dans les arts de la guerre. Cette fois-ci, nous serions prêt à la situation extrême que représente la Perracie. Nous avons passés quatre ans supplémentaires à nous entraîner, loin du confort que nous avions chez Dolgarinn. Cette fois-ci, nous vivions dans la forêt, Caomh, Syeda, moi, et le chat. Cette fois-ci, pas de jours de repos, nos journées n'étaient occupés que par trois choses : l'entraînement, la chasse, et la cueillette. Nous n'avions plus Hyeon pour couvrir nos arrières, mais Syeda, de par sa magie, nous apportais un nouvel atout. Nos armes n'étaient plus aussi aiguisées qu'auparavant, mais notre force s'était décuplée. Nous avancions progressivement, rapprochant notre campement de la Perracie. Nous avions effectués plusieurs excursions rapides sur les terres du Comte. Mais au bout de quatre années, nous avions suffisamment préparés le terrain, et étions fin prêt à lancer l'offensive finale._ Comme quatre ans auparavant. _ Oui et non. Entre Caomh et moi, ce n'était plus pareil. Quelque chose s'était brisé. Nous n'étions plus deux frères qui se battaient l'un pour l'autre, mais plutôt deux hommes avec un but commun à accomplir. Lui se battait pour venger les siens, moi pour préserver la vie de ceux que j'aimais. Ne vous méprenez pas, nous étions toujours très proche, mais ce n'était pas le même genre de proximité que nous avions, du temps où Hyeon vivait. Quoi qu'il en soit, notre offensive s'était déroulé exactement comme nous l'espérions. Nous progressions vite, sans perdre trop d'énergie. La magie de Syeda nous permettait de rester frais, et notre force d'attaque combiné transperçait les lignes ennemies. Nous sommes parvenus au château de Motch'Hollow en quelques heures à peine… seulement pour y voir nos pères exposés, tel des trophées. Nous entendîmes alors le Comte nous railler, moquer nos pères qui avaient péris pour nous. Dans cette volonté de nous affaiblir psychologiquement, il fît se décomposer Arkadios. Puis il ressuscita mon père, par nécromancie. Sans aucune autre alternative, Caomh et moi engagèrent l'assaut, pendant que Syeda s'occupait de maintenir les Perracks à distance. Mon père, ou plutôt son corps, avait été amélioré par les pouvoirs de Motch'Hollow, tant et si bien que malgré notre avantage numérique, mon frère et moi devions lutter pour garder l'avantage. Mais après quelques minutes, Caomh me laissa me débrouiller seul, et partit porter assistance à Syeda, qui était submergée par les sbires du Comte. Seul face à mon père, le combat fût rude, mais je parvins à l'emporter, malgré la douleur que me provoquait cet acte parricide. Lorsque la poussière retomba, seuls les applaudissements du Comte résonnèrent. Ce dernier nous annonça qu'il avait prévu de faire combattre Mahesh, mais maintenant que son fils n'était plus, il n'y avait plus d'intérêt à cela._ Oh non… _ Malheureusement, si. Lorsque je me retournais, je vis Syeda, agenouillée auprès du corps inanimé de mon frère. Une lance lui avait transpercé le cœur. Je préférais détourner le regard, n'ayant pas la force d'affronter la vérité. Mais ce qui apparut dans mon champ de vision ne fût guère plus réjouissant. De l'intérieur du château, une immonde bête se saisit de la dépouille de Mahesh, et la déchiqueta sous mes yeux. Pourtant, entre les bruits de mastication, j'ai clairement pu l'entendre nous supplier de fuir. Croyez-moi, j'en avais bien l'intention, mais autour de moi, les Perracks se faisaient menaçant. Ils se saisirent du corps de Caomh, malgré les cris et les pleurs de Syeda. Cérémonieusement, ils le ramenèrent aux portes de la demeure du Comte. Là, ce dernier utilisa la force vitale de ses propres sbires, dans le sombre dessein de ranimer mon frère. Son corps se redressa, arracha la lance plantée dans sa chair, et me toisa d'un regard glaçant. Nous nous tenions, désormais seuls, dans un bourbier de cadavre, de sang et de sueur, et je n'avais d'autres choix que d'affronter mon compagnon. Un homme que je n'avais jamais vaincu une seule fois, et ce alors que je venais d'assassiner mon propre père. L'affrontement débuta, et très vite, la force glanée par Caomh grâce à la nécromancie lui conféra un avantage certain. Je fus vite mis à terre, et devant ma mort certaine, je n'entendis que le cri désespéré de Syeda._ Vous a-t-elle sauvé, cette fois encore ?_ Oui. Mais pas à ce moment là. En effet, elle eut beau tenter de raisonner son frère, c'était sans espoir. Caomh n'était plus, et seul son corps se dressait face à nous. Mais ses paroles me laissèrent suffisamment de temps pour récupérer, et dévier au dernier instant la hache de mon frère. Au lieu de frapper mon crâne, l'arme se ficha dans mon torse, me blessant mortellement. C'est à ce moment-là, alors que mon cœur s'était arrêté de battre quelques instants, et que le Comte s'était insinué dans mon esprit, tentant de me rallier à sa cause, que ma dulcinée jeta son sortilège le plus puissant. Cela l'épuisa plus que de raison, mais suffit à me ramener d'entre les morts. Le combat reprit, plus intense que jamais. Une pluie battante venait désormais rendre le terrain encore plus impraticable. Caomh et moi nous sommes battus longtemps. Le sang coula, nos armures mêmes furent annihilées. Durant un certain temps, nous nous sommes même battus à mains nues. Lorsque nous reprirent possession de nos armes, nous donnâmes l'assaut final. Et pour la première fois, je ressorti vainqueur. Si la hache de mon compagnon avait profondément entaillée mon ventre, mon épée avait traversé sa trachée. Victorieux, mais épuisé, je perdais connaissance. Je ne suis revenu à moi que deux semaines plus tard. Je me trouvais chez Dolgarinn, sain et sauf. Les soins de Ciryis, la tutrice de Syeda, m'avaient maintenus en vie._ Et Syeda ?_ Un court silence. Des larmes montent au visage de Dragoholt, et plusieurs fois, il étouffe un sanglot. Sa voix est chargée d'émotion. Dolgarinn m'a dit… qu'elle avait puisé dans ses ultimes ressources pour me ramener à BaldorHeim. Qu'elle avait dépassés ses limites pour me sauver, payant cela de sa propre vie. Il m'a dit qu'elle s'était éteinte avec le sourire, car elle savait que son seul amour vivrait. Depuis ce jour, il n'y a plus que moi, et Malidios. J'étais brisé mentalement. Trop de gens avaient péris pour moi, et je ne pensais pas mériter de vivre. Ma seule satisfaction fût d'apprendre que les activités Perracks avaient été réduites à peau de chagrin, et que le Comte avait été lourdement retardé dans ses plans, quels qu'ils soient. Ce n'était qu'une maigre consolation, mais c'était déjà ça. Il m'a fallu du temps pour me remettre. Encore aujourd'hui, on ne peut pas dire que je sois totalement guéris. Je n'avais que 25 ans, mais physiquement, j'étais usé. Socialement, j'étais perdu, dans un monde que j'avais pour ainsi dire quitté depuis onze ans. Et surtout, je ne me sentais pas à ma place à BaldorHeim. Je ne savais même si je me sentirais à ma place quelque part, mais il fallait que je partes, au moins pour un temps. Et je savais exactement où aller. Alors je suis parti, en direction des Terres Désolées du Sud. Il ne me restait plus grand-chose : ma vieille tenue, ma vieille épée, l'avant-bras de Hyeon et le heaume de mon père. Encore aujourd'hui, je n'ai rien d'autre. _ Les retrouvailles, après plus de dix ans, ont du être émouvantes…_ Elles l'ont été. Mais cela n'a pas duré. J'ai évidemment du raconter toute l'histoire, depuis le début, et cela m'a éloigné des mères de mes compagnons. Je ne peux pas leur en vouloir, après tout. Ma mère, elle, m'a en revanche beaucoup aidé, par ses mots et son attention. Elle m'a permit de surpasser mon chagrin, et m'a insufflé l'envie de vivre à nouveau. Je suis resté quelques semaines à ses côtés, avant de rentrer à BaldorHeim, apaisé. Là, j'ai demandé à Dolgarinn de me former aux arts de la forge. En parallèle, je tentais doucement de regagner en endurance et en force. J'étais loin d'être prêt à tenir une arme, cependant. Mes nuits étaient toutes agitées de cauchemars morbides, et ma vieille épée se contentait de prendre la poussière. Mais pour la première fois, je me sentis calme. Je menais une vie normale, avec un travail normale, dans lequel je progressais. Après plus d'un an, j'étais devenu l'assistant de Dolgarinn, à plein temps. Je l'aidais à forger des pièces d'armures, faute d'être prêt à voir une arme se façonner de ma main. Mais j'ai quand même fini par m'y remettre, légèrement. J'ai retrouvé quelques vieux réflexes, mais sans surprise, je ne suis plus aussi fort que j'ai pu l'être. _ Vous étiez heureux. Enfin._ Presque. Mes nuits étaient toujours agitées, je n'avais pas fait le deuil de Syeda, mais comparé à ce que j'avais connu auparavant, je suppose qu'on peut dire que j'étais satisfait de mon existence. Je passais mes journées à la forge, je m'entraînais régulièrement, et le soir, je discutais avec mon vieux maître. Ce dernier finit, fatalement, par mourir à son tour, emporté par le poids des ans. Mais il le fît en étant heureux de la vie qu'il avait vécu. Seul à nouveau, j'ai vite du abandonner la forge, n'étant pas capable de tenir la boutique par mes propres moyens. Mais j'avais découvert quelque chose : le testament de mon vieux maître. Celui-ci me faisait hériter de la totalité de sa fortune. En effet, Dolgarinn n'avait jamais eu de descendance. Initialement, il avait demandé à ce que ses biens soient équitablement répartis entre Caomh, Hyeon, Syeda et moi, mais… De ce fait, je suis retrouvé avec de quoi vivre confortablement pour quelques temps, un bel endroit ou dormir, la vie devant moi… et me voilà ici._ Qu'est-ce qui vous a poussé à tout quitter, à nouveau ?_ Ma dernière conversation avec Dolgarinn. Je lui confiais qu'un jour, j'aimerais voyager aux quatre coins de Dùralas, voir le monde, aider les gens comme je le pourrais. Il m'avait alors dit, comme si de rien n'était, que le Comte Motch'Hollow reviendrait un jour, probablement énervé d'avoir vu ses plans retardés. Que peut-être Caomh, Hyeon et mon père renaîtront à nouveau. Qu'il y aurait une guerre. Au moment des faits, je n'avais rien dit, mais désormais je n'ai plus aucun doute : je prendrais part à cette guerre. Mieux, je mènerais le groupe de soldats qui terrassera me Comte. Pour se faire, j'ai repris mon entraînement, sérieusement. Je suis encore loin du guerrier que j'ai été, mais je progresse. Désormais, je vais sillonner Dùralas, en quête d'aventuriers qui seraient prêts à me rejoindre. Ensemble, nous terrasserons le Comte Motch'Hollow, une bonne fois pour toutes !Vous observez Dragoholt, un léger sourire aux lèvres. Dans les yeux de cet homme brille une lueur de détermination rare. Bien que la tâche semble impossible, vous sentez que votre interlocuteur croit dur comme fer à sa réussite, et vous ne pouvez vous empêcher de croire à son succès. Après cette longue discussion, le Campbell se lève, paye l'aubergiste en le remerciant pour son hospitalité, replace le heaume de son père sur son crâne, réajuste la protection à son bras, pose la main sur la garde de son épée, et quitte les lieux, bravant la neige et le froid, son chat sur les talons. |
| | | Moradund Marteau-de-FerImperator ♦ Paladin
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| Sujet: Re: Dragoholt Campbell, le poids d'un héritage Lun 4 Jan 2016 - 10:27 | | | Yo Saigo-drago! Re-bienvenue, si l'on peut dire, sur Dùralas! J'ai lu ta fiche et j'avoue trouver l'histoire très intéressante et bien écrite. Il y a néanmoins un point qui me chagrine énormément: l'utilisation de Mora. Certaines de ces remarques sont incompatible avec mon personnage et d'autres avec ma vision des nains en général, sans oublier le fait que tu lui donne un verre de -pouah- flotte. De manière plus générale, il manque (je crois): - la classe envisagée - ce qu'il aime ou n'aime pas Bonne chance pour la suite!
PS: J'aurais aimé que tu me demande la permission pour utiliser Mora, ça aurais pu t'éviter des erreurs faciles en plus.
Rappel : Ronin n'est audible que par les télépathes, ou lors de crises de rages (Dialogues normaux: ~Ronin(#bbbbbb), lors des crises: ~Ronin (#ff9900)) |
| | | Dragoholt CampbellPersonnage décédé
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| Sujet: Re: Dragoholt Campbell, le poids d'un héritage Lun 4 Jan 2016 - 11:16 | | | Alors mon bon Mora, je m'étais douté que tu dirais ça, mais je n'ai pas vraiment utilisé ton personnage: j'ai utilisé le code { USERNAME }, ce qui fait que chaque utilisateur voit son nom s'afficher Pour la classe envisagée, je n'ai pas trouvé le moyen de l'intégrer à l'histoire, mais ça devrait se jouer entre Guerrier et Barbare, même si Protecteur et Paladin pourront éventuellement s'envisager. Pareil pour le Ce qu'il aime / Ce qu'il aime pas, pas réussi à l'intégrer, mais j'ai vaguement tenté de le justifier en expliquant comme il avait passé une immense partie de sa vie à s'entraîner, il ne savait rien du monde, et de fait ne savait pas ce qu'il aimait faire, étant donné qu'il n'a jamais fait rien d'autres que s'entraîner. Mais si vraiment il faut quelque chose, on dira qu'il aime forger et qu'il n'aime pas tout ce qui touche de près ou de loin à la Perracie. Au fait, est-ce que tu peux inscrire cette fiche dans la liste d'attente de l'annuaire s'il-te-plaît? |
| | | Moradund Marteau-de-FerImperator ♦ Paladin
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| Sujet: Re: Dragoholt Campbell, le poids d'un héritage Lun 4 Jan 2016 - 14:45 | | | Oh! Dangereuse tentative que voilà! Et par dangereuse, j'entends que nombreux sont ceux qui ne trouverons pas leur perso adapté à la situation. M'enfin les admins t'en diront surement plus.
Pour l'annuaire, pas de problème je pense: je risque néanmoins de prendre pas mal de temps dessus au vu du format.
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| | | SaigoV1Personnage décédé
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| Sujet: Re: Dragoholt Campbell, le poids d'un héritage Lun 4 Jan 2016 - 21:13 | | | Pour le code, effectivement c'est risqué, mais je voyais surtout ça comme une manière d'intégrer le lecteur au récit. Si vraiment ça doit se changer, ça ne sera pas un problème. Et pas de soucis pour l'annuaire ^^ |
| | | Dougal Keane♦ Le Tribun ♦
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| Sujet: Re: Dragoholt Campbell, le poids d'un héritage Mer 6 Jan 2016 - 18:27 | | | Je t'avouerai que je ne suis pas fan de l'utilisation du personnage de n'importe quoi. Je suis d'accord néanmoins qu'il s'agit d'une très bonne idée, mais je préfèrerais que tu utilises un personnage complètement différent, même en laissant l'intégration du lecteur. Je te laisse réfléchir là-dessus, je viendrai valider ta fiche vendredi après-midi quoi qu'il en soit. Donc tu peux très bien laisser ton { USERNAME } en place. Je valide le code |
| | | Dougal Keane♦ Le Tribun ♦
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| Sujet: Re: Dragoholt Campbell, le poids d'un héritage Ven 8 Jan 2016 - 15:36 | | | Voilà ma validation. Je dois pourtant t'avouer que je te, voire même vous, trouve trop puissant. Les Perracks ont beau être des cousins des gobelins, ils n'ont rien à voir avec des lapins surexcités. Vous avez beau vous être entrainés comme des forcenés, vous restez tout de même de simples combattants, rien à voir avec des monstres comme Aragorn ou Thorïn. Attention à ce point. Par contre, c'était bien vu d'utiliser ton temps de "deuil" pour justifier ta faiblesse actuelle.
Je t'octroie 4 points de récompense, répartis ainsi : > Alors c'est comme ça qu'on fait ? → + 20 xp soit un total de 120 xp > Faits d'armes → + une arme T2 soit une Épée courte : 12 dégâts ; -24 vitesse ; coût : 30 pièces d'or > Je suis riche vous savez ? → + 50 po soit un total de 70 po > Ça me rappelle ma jeunesse → + 40 xp soit un total de 160 xp
TOTAL : 160 xp / 70 po / Épée courte (12, -24 ; 30po)
Que ton chemin te mène vers les Sables Chauds, et bonne chance pour tes futurs rp ! |
| | | Dragoholt CampbellPersonnage décédé
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| Sujet: Re: Dragoholt Campbell, le poids d'un héritage Ven 8 Jan 2016 - 18:11 | | | Arg, moi qui espérait tant avoir droit au chat comme familier tout de suite xD Tant pis, ça attendra. En tout cas merci pour la validation Pour les Perracks, je sais pas, 7 ans (11 même en prenant en compte la seconde expédition) à faire presque du 24/7 d'entraînements, basiquement à la fin ils étaient devenus des Stormtroopers qui savent viser xD M'enfin, maintenant je suis faible, mais la gloire guide mon psyché alors que je m'en vais parcourir les terres de Dùralas! |
| | | Dilon Deraborne♦ Guerrier ♦
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Monkey Python
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| Sujet: Re: Dragoholt Campbell, le poids d'un héritage Dim 10 Jan 2016 - 1:06 | | | Salut, enfin re-salut Dragoholt/Saigo et re-bienvenue sur le monde de Dùralas ! Alors je trouve que la présentation est osée, mais comme il y a l'ensemble des informations, ce n'est pas gênant. Pour la balise [USERNAME] c'est vrai que c'est à double-tranchant, étant donné que certains personnages ne correspondent pas du tout à ce trait de caractère, voire s'il y a des personnages qui ne parlent pas, ça devient limite incohérent. Après, d'un autre côté, ça permet d'intégrer le lecteur directement dans l'histoire, donc c'est vraiment immersif. Et j'avoue que je ne vois pas vraiment comment tu aurais pu mettre ce côté-là d'une autre manière, donc pour moi ça passe, disons ici que tu parles plus au joueur derrière l'écran, plutôt qu'au personnage RP, à mon humble avis. Après, je suis assez d'accord avec Dougal pour ce qu'il a dit sur le côté abusé, vous ne pouvez pas être des Aragorn dès le début -sauf cas extrême- MAIS comme tu reconnais toi-même qu'il y a une phase d'entraînement, ça passe également, attention toutefois à éviter le gros billisme, je ne dis pas ça seulement pour toi, mais d'une manière générale Enfin, je t'attribue tes bonus. J'espère croiser prochainement ton personnage en RP, et surtout si tu as des questions concernant ton BG, n'hésite pas
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