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Généalogie et souvenir d'une demi Elfe.

Amaryelle est la fille d'une elfe pure et d'un Loup-garou. Elle a grandi avec ses grand-parents maternels suite au décès de son père et de l'abandon de sa mère. Etant des êtres assez particuliers, la vie de la jeune femme fut très unique pour une elfe d'Endorial.

Dans cette section de généalogie, on pourra voir toute la famille d'Amaryelle. Tout ce qu'elle a connu. C'est pour cela qu'il n'y a pour le moment que le côté maternel, et si un jour elle tombe par hasard sur quelqu'un qui descend de la famille de son père, il viendra s'ajouter à cette liste.

Elle n'a pas de réel souvenir de son père c'est pour cela qu'elle ne connait pas vraiment sa condition de lycanthrope. Ici, ces souvenirs ne sont qu'en lien avec sa famille maternelle, des souvenirs ponctuels ou des moments de sa vie qu'elle ne connaît pas ou n'a pas souvenir.


Nouvelle Meute d’une Lycanthrope accomplie

Maintenant qu’elle a vécu en autarcie avec sa nouvelle famille adoptive puis de sang, sa généalogie s’est agrandie. Mais plus qu’un véritable arbre des génération, ce sera la présentation des membres de sa meutes, de son clan. Ils ne sont pas nombreux, mais quelques-uns d’entre eux mérite d’être présentés.

Il y a évidemment sa famille, conjoint et enfants, ceux et celles qui lui sont très proches pour une raison ou une autre et les autres. Elle est proche d’eux aussi évidemment, leur clan est assez familial.

Sa meute complète est composée de cinq familles dont quatre ont plus d’un enfant, puis de quelques vieux loups solitaires et et de deux couples de loups âgés. Tout le clan ne s’est pas rendu sur les terres duralassienne, et seulement ceux et celles qui voulaient réellement rencontrer leur potentielle nouvelle souveraine ont entrepris le voyage.

Dans les montagnes du Baldor, sont donc restés : Un couple et leur six enfants, un autre et leur quatre enfants, la plus grande partie des vieux loups (Louves comprises) et l’un des couples âgés. L’épouse étant guérisseuse, il était hors de question pour elle de laisser une partie de la meute livrée à elle-même, même si la plupart des femmes du clan et une partie des hommes avaient quelques notions de soin.

Ainsi, sur les routes de Duralas, entre les montagnes du Baldor et les Cavernes Spéculiennes sans oublier les endroits qu’ils souhaitent simplement visiter ou découvrir, une petite Meute de Lycan voyage.

"Ish... J'ai mal..."

L'homme lui tenait la main, il la serrait aussi fort qu'elle le serra. Elle ne savait pas comment s'installer, comment se mettre... Sur le dos, sur le coté... Les peu de secondes qu'elle avait de répit, elle s'employait à les utiliser pour respirer et appeler à l'aide. Mais Ishuen ne savait pas quoi faire pour l'aider, il n'avait jamais vécu ça...

Anëlys hurla de douleur, une contraction venait de lui transpercer les reins. Jamais on lui avait dit que c'était aussi difficile. Quand elle passa, la jeune Elfe se releva à demi pour s'accroupir, elle n'avait jamais vu faire mais sentait que la position serait plus antalgique qu'une autre, la gravité l'aiderait. En face d'elle son compagnon lui tenait les mains et la regardait dans les yeux.

Dans le regard de l'homme, on pouvait lire aussi bien de l’inquiétude que de la peur ou de la joie. Dans celui de la femme, de la colère de la douleur.. Elle avait mal et en voulait de tout son être à son compagnon de lui avoir donner cet enfant. Si sa grossesse c'était bien dérouler dans sa globalité, l'accouchement lui était une véritable torture. Elle hurla à nouveau. Crier lui permettait d'évacuer la douleur qui semblait ne jamais avoir de limite. Le ventre dur et énorme, les jambes pliées sur les cotés elle sentait qu'elle devait bientôt pousser. Pourquoi elle avait voulu un enfant ? Pourquoi elle était tomber enceinte ?

"Je... te.. déteste !"

Elle planta ses ongles dans ses paumes alors qu'elle retenait sa respiration en poussant de toute ses forces. C'était douloureux, tellement douloureux. Elle s'arrêta de pousser pour reprendre sa respiration mais la contraction n'attendait pas suffisamment et elle du déjà pousser à nouveau. Elle perdait des forces alors que sans crier gare, un liquide translucide trempa ses pieds, ceux du lycanthrope et les couches qu'elle avait disposé en dessous d'elle.

Anëlys se mit à paniquer, c'était normal ça ? Elle regarda avec crainte son compagnon, mais dû à nouveau pousser dans un grand cri. Cet enfant était un monstre ! Il ne sortait pas et lui faisait un mal de chien... de loup ! Elle jura et se mit presque à pleurer alors qu'une énième contraction la transperça. Faisant son chemin doucement, le bébé fini par pointer présence. Ishuen lâcha sa femme qui venait poser ses mains sur ses épaules. Il plaça ses mains pour attraper la petite fille aux oreilles pointu qui finissait de naître.

"C'est... c'est une fille..."

Jamais l'elfe n'avait vécu de pire épreuve, même les relations avec ses parents étaient ridicules à coté de ça. Rapidement après la naissance, elle accoucha du placenta. Son compagnon portait le nourrisson dans ses bras, contre sa peau. Elle était toute petite, minuscule et cherchait déjà le sein salvateur qui la nourrirait. L'elfe les regardait avec amour, c'était lui, c'était elle. C'était sa fille et son compagnon. C'était sa famille. Elle se laissa tomber en arrière en reprenant son souffle. Calée avec des coussins, elle prit sa fille dans ses bras et fit une légère grimace quand pour la première fois, elle happa le mamelon pour manger.


"Je t'aime Ishuen... et j'aime... notre fille... Amaryelle..."

Quand je suis arrivée dans la meute au cœur des montagnes du Baldor, je ne connaissais aucune des légendes, des mythes ou même de l’histoire des Loups. Je ne m’y étais même pas intéressé. La première qui m'a été contée par les anciens est cette histoire sur la malédiction de Spelunca. Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis identifiée assez facilement à cet enfant… Pas parce qu’il était extraordinaire, mais parce que comme moi, il a des parents qui n’étaient pas de la même race et absolument pas accepter par les autres membres de la famille.

J’eu un véritable élan de tendresse pour cette famille atypique qui, aussi différente de la mienne, avait fini de la même façon : L’enfant n’avait plus ses parents. Ils ont dû me trouver bien étrange quand j’ai essuyé des larmes que je n’avais pas conscience d’avoir versé. C’est peut-être réellement à partir de là que j’ai été adopté, je ne sais pas, mais leur méfiance à nettement diminuer après ça.

Certains jeunes m’avaient dit que c’était là qu’ils étaient partie dans les montagnes, mais je n’apprit réellement l’histoire qu’un an plus tard.