Nom : Salem

Âge : 23 ans

Sexe : Mâle

Race : Humain

Classe envisagée : Corrompu

Métier envisagé : La vie est trop courte pour la gaspiller ainsi.

Capacité magique : Cruciamancie - il peut sentir la douleur autour de lui et ca le rend complètement dingue. Cette douleur vient s'encrer temporairement sur son visage comme un tatouage. Plus tard, magie corrompue.

Mode hardcore : Non.

Langue(s) parlée(s) [Facultatif] : Des bases d'elfique via ses anciens "frères"

Doté d'une posture très solide mais svelte soutenue par des muscles taillés par ses professions passées et sa vie de labeur. Salem mesure un petit mètre soixante quinze dû à une enfance où il était en sous nutrition. Son expression faciale est souvent celle d'un pantin dont on ne peut déchiffrer les émotions, mais dès qu'il sentira de la souffrance autour de lui il affichera un sourire malsain. Ses cheveux poussent "naturellement" de la couleur rose et ses pupilles sont également "naturellement" rouges. (voir son histoire). Ce que vous remarquerez en premier lieu sont bien sûr ses tatouages qu'il affiche fièrement comme un tableau de son âme. Âmes en peine criant à l'agonie, crânes brisés, une brume, des tombes, "Maman je t'aime ", un stryge noir qui arrache les ailes d'un stryge blanc. Il a également énormément de cicatrices mais celles-ci sont recouvertes de tatouages. Sa peau est très blanche car il vit principalement la nuit. Lorsque sa magie s'active ses yeux luisent d'un rouge encore plus vif que sa couleur naturelle. Il s'habille généralement d'une veste à capuchon, tenue basique des voleurs et assassins en tous genres, sous laquelle il porte un maillot noir sans manches. Et s'il veut jouer le citadin, il va généralement recouvrir tous ses membres d'un gros pull et de chausses pour dissimuler ses marques tribales. Sa voix est grave mais a tendance à partir dans les aiguës quand il est excité. D'ailleurs, il rigole comme une hyène.

Salem est un optimiste incompris. Il considère que rien dans ce monde ne peut faire de sa vie quelque chose de pire qu'elle ne l'est déjà. Toute situation peut être réglée par la violence, et s'il doit en mourir il en mourra sans regret. Il connait cependant les bases de ce monde et s'il se fait cogner par plus fort et qu'il doit lui obéir pour pouvoir survivre, il le fera à contrecœur, jusqu'au moment où il pourra le poignarder dans le dos. Une sous merde, il n'a aucun mœurs, il trahit sans remord les petites merdes qu'il rencontre. Il aurait bien besoin de se faire recadrer mais jusque là, il n'a rencontré personne d'assez futé ou patient pour lui apprendre à obéir à un système: Une fin où tous les partis sont gagnants, ca n'existe pas selon lui. L'exploitant va toujours chercher à se remplir les poches. C'est pour ca que jusque là il a toujours agi en solitaire. Une hyène égoïste, un charognard égocentrique, il n'était rien de plus. Mais même s'il était un petit bâtard, il avait un malin plaisir à aider les personnes en souffrance, pour les corrompre par la suite à créer plus de souffrance dans leur entourage. Le vice était le moteur de la vie selon lui, et il le fera toujours par plaisir. Si vous lui volez quelque chose, le frappez ou l'insultez, il va seulement rigoler et va rentrer dans votre jeu. Mais pour qu'il devienne vraiment énervé, il n'y avait qu'une seule condition: vous insultez sa mère et c'en est fini de vous. Sinon, une autre de ses passions était de taquiner les magiciens. Ils jouaient énormément bien avec les mots et ça l'agaçait à un tel point. Mais surtout, quand ils souffraient, ah, quel senteur exquise! C'était comme un bonbon acidulé qui ne cessait d'étancher sa soif et dont l'effervescence était infinie... jusqu'à ce qu'ils s'évanouissaient... ou mouraient, HIHI. HAHAHAHA.

Un rien, un tout. Un roi, un fou. Rien n’est binaire. Tout est flou. Aussi bien que l’on pouvait s’attacher à des étiquettes telles que le bien et le mal, Salem était un homme que ne s’attachait qu’à une seule de ces étiquettes : celle de la souffrance. Au fond de sa pensée, seuls ceux qui souffraient étaient capables d’être mauvais. Et une fois cette souffrance disparue, ils étaient capables de comprendre l’extase d’un renouveau. Selon lui, Salem n’était pas capable de ressentir la souffrance car rien ne lui tenait vraiment à cœur. La déception n’était qu’une motivation à essayer encore plus fort, la douleur n’était qu’un signal physiologique et la perte n’était qu’un motif pour justifier ses actes de vengeance. Ah la vengeance, il n’y avait rien de plus excitant que de sentir son corps animé par ses instincts bestiaux, de sentir ces pulsations bouillantes qui décuplaient les sens et rendait un homme quasi insensible à tous les freins qu’il pouvait subir dans son état normal. La peur des conséquences, les sens moraux, la peur de la douleur, tout ça n’existait plus lorsque cette petite substance nommée adrénaline était sécrétée. Plus fort, plus rapide, mais surtout plus vulnérable. La vengeance vous transformait en bête tout à fait prévisible dont le but n’était que de charger. Mais même dans la prévisibilité vous serez choqués de voir un animal dénoué de sens comme pouvait l’être notre petite tête brûlée. A ses yeux l’autodestruction n’était qu’un prix, l’instinct de survie une éventualité, un principe fondamental et pourtant si théorique.  

 


La vie est un cycle de vie et de mort. C’est faux. Elle est un hémicycle de souffrance. De la naissance jusqu’à la mort nous sommes soumis à notre peine jusqu’à connaitre l’extase de la voir disparaitre à jamais. Et dans notre retour à la poussière, notre disparition laisse elle-même auprès de nos proches de la souffrance, des regrets, de la consternation, des larmes.  

Voix de Salem jeune : Dis-moi, Maman, pourquoi tu pleures ?  

Voix de Salem adulte : C’est vrai ça ? Pourquoi tu pleures ? Tu ne devrais pas être heureuse que toute cette saloperie s’arrête enfin ?!  Tous les problèmes d’un coup, POUF, envolés ! Les dettes, les assiettes vides, les soirées seules dans le lit à se demander s’il reviendra. Tout ça va changer maintenant que tu es une femme célibataire encore assez belle pour plaire. C’est pas un rêve magnifique ?  

Il prit une serpillère dans ses mains et se mit à danser une valse, s’imaginant à nouveau la chevelure de sa mère à travers les franges qu’il coiffa en arrière, il souriait.  

La faim t’a rendue tellement fine que tu ressembles à un manche à balai, voilà qui va satisfaire les bourgeois qui aiment les femmes fines ! Et puis regarde puisque papounet n’est plus là c’est qui qui va s’occuper du jardin et bronzer gratos ? C’est toi. Une peau de porcelaine, c’est sûr, c’est bien. Mais être exotique et ne plus ressembler à une noble à la peau immaculée, ça va te ramener un pactole. Tu vas être une bête de cirque ! La star de toutes les stars ! Plus besoin de s’inquiéter non plus de dormir seule la nuit quand ça sera ton quotidien. Voilà ! Problème réglé ! Tous tes soucis…  

Il porta la serpillère en l’air et la fit tourner délicatement pour s’arrêter brusquement.  
 
Envolés !  

Le sourire s’effaça lentement pour afficher à la place une mine grave sur le visage du grand enfant.  

Jusqu’à ce que les nouveaux problèmes arrivent… Des pervers aux fétiches souillés. ZIGOUILLÉS ! Des prêtres prêts à aider moyennant le remboursement en triple. LIGOTÉS ! Des stryges te forçant à vendre ton unique fils pour en faire un esclave. ZIGOUILLÉS ! LIGOTÉS ! EXTERMINÉS !
 
Il expira pour se calmer, un air de nostalgie dans la voix.  

Haaa… la belle époque.  

 




Quel soulagement. Un enfant de dix ans était une charge monstrueuse pour une veuve. Imaginez-vous cette pauvre dame gérer les crises d’un pauvre morveux pour lequel elle travaille dur jour et nuit. Il imita la voix d’un enfant triste qui boudait.  

 Bouboubou… je veux ma maman. Elle n’est jamais à la maison. Bouboubou.  

Et un jour, vous vous retrouvez avec toute l’attention dont vous avez besoin. Des « parents » qui ont besoin de vous, des « frères » esclaves avec qui parler, se plaindre ensemble des vapeurs chimiques et se dire qu’un jour vous mourrez surement et on vous servira à manger à vos frères sous la forme d’un ragout. Ils ne savaient pas vraiment si ce fameux ragoût que personne n’aimait était une conséquence de la prise de conscience des maitres :  

« Oh mes esclaves meurent et sont faibles, on va vite leur donner un bon repas riche qu’ils arrêtent de tomber comme des mouches ».  
 
Ou bien si c’était tout simplement une façon économique de recycler la viande du cadavre. C’était un mystère qui excitait le jeune adolescent. Et plus il grandissait, plus il devenait excentrique. Les effluves chimiques et le manque de soleil en étaient peut-être la cause, mais aucun de ses frères n’avait les mêmes symptômes. Il fallait aussi avouer qu’aucun d’entre eux n’avait survécu comme lui plus de six ans dans cette cave. Être l'esclave d'un grand alchimiste avait un prix :ses pupilles prenaient des couleurs surnaturelles, virant au rouge pourpre; ses cheveux étaient devenus roses fluorescents; ses ongles et le bout de ses doigts plus noirs que la nuit ;il rigolait souvent seul ou parlait à des objets; et chaque jour avant de se coucher, il se racontait des histoires en imaginant la belle vie dont sa mère disposait dorénavant. Il fallait croire que de faire tourner des machines à longueur de journée ne le fatiguait pas assez.  


 



Six ans enfermés, six ans d’esclavage dans cet atelier secret, c’était six ans de repos sans souffrance. Tous les jours se ressemblaient et il n’y avait absolument rien qui pouvaient le rendre plus triste ou heureux. Il lui arrivait de parler avec ses “frères” notamment il s’était pris d’amitié avec un elfe qui était plutôt hautain aux premiers abords. Mais lorsqu’il tomba malade et ne pouvait plus fuir les tentatives d’approche de Salem, ils discutèrent un peu et notre jeune homme à la chevelure rose essayait d’égayer ses journées en lui racontant des histoires sur sa mère, à quel point elle était belle et courageuse, qu’elle s’était très certainement de nouveau mariée et avait fondé une nouvelle vie glorieuse et joyeuse. En contrepartie, Ghea’kel; son “ami”, lui apprenait quelques mots en langue elfique, cela dura un mois jusqu’à ce que l’elfe mourût de la maladie. Salem prit soin de fermer les paupières de son ami : Au même jour, alors qu’il alla déféquer ; il lisait comme à son habitude les nouvelles de l’année passée sur les anciens journaux qui leur étaient donnés en guise de papier toilette. Cette fois-ci une nouvelle lui coupa le souffle un instant. Il ne broncha pourtant pas et se torcha à l’aide du vieux morceau de papier humide. Thérèse, dont on taira le nom de famille, exécutée sur la place publique pour crimes divers et variés : vol à la tire, amadouements, prostitution, organisation de mutineries, trafic de drogues, agressions violentes, meurtres volontaires. Il n’y avait pas de doute, son visage avait été dessiné tellement elle était connue pour tous ses mal faits et ce dernier n’avait pas changé depuis les souvenirs encrés du jeune garçon.

Ma mère est une catin. Ma mère est une fille de joie... ma mère est... morte ?!




Un drap. Un souffle coupé. Le jeune Salem s’était pendu : PENDU ! Cria un des frères en portant le corps inerte au pas de la porte verrouillée. Le jeune était tellement “altéré” que ses maitres avaient jugé bon de ne pas en faire un ragoût comme tous les autres mais bel et bien de se débarrasser du corps le plus vite possible. Cela ne prit même pas cinq minutes pour que le corps soit évacué de la maison, chargé sur le premier chariot qui passait par là, et vendu à un nécrophile bourré de maladies. En raison de la température encore chaude du corps et de la peau encore trop claire ; ce dernier avait pour habitude de frapper à la poitrine pour vérifier si sa proie était bien morte. Il s’était déjà fait avoir par des proxénètes lorsque ces derniers n’avaient pas assez de clients. Le coup manqua de briser les côtes du jeune homme, qui toussa quand l’air vint lui brûler les poumons déjà endormis, que son cœur se mit à rebattre lentement ; le vieil homme sursauta et se rua vers son bâton.

Petit fils de catin, petit pédéraste, tu cherchais à te faire prendre pour un sou. Tu me dégoûtes ! Ah qu’il est laid, oh qu’il est vivant, il empeste ! Et ses yeux injectés de sang, c’est répugnant ! Allez sois gentil et ne bouge surtout pas.

Il tenta d’empaler la poitrine du jeune homme qui ouvrait à peine les yeux.  

Fils... de... catin... ? NON !

Il roula rapidement sur le côté pour éviter la pointe du bâton descendant sur sa poitrine et aussitôt détala. Ses yeux n’avaient pas vu la lumière du jour depuis trop de temps, il ne savait même pas où il était, le manque d’oxygène rendait d’ailleurs sa vision encore légèrement trouble. Il tenta d’hurler au secours, en vain. Mais peu à peu, alors qu’il chancelait tout en sentant les coups de bâton de son prédateur qui le suivait, sa vision se rétablit. Le poing se serra et devint roc. Salem fit volte-face et attrapa le bâton dans son élan et asséna un coup de poing en plein visage du vieillard. Oh qu’il était vilain, oh qu’il était moche, il aurait bien aimé ne pas avoir retrouvé la vue à ce moment-là mais cela lui avait sauvé la vie puisque son opposant était si fébrile qu’il finit au sol.  

Oh je vais te montrer ce qu’un fils de catin est capable. HIHI. HAHAHA.  

Ses yeux s’illuminaient d’un rouge encore plus vif et sur son visage se dessinait à l’encre des motifs mystiques d’une provenance inconnue. Une pluie retentit sur la cible à peine capable de se relever. Flic floc floc, les gouttes tombèrent une par une, formèrent une flaque, puis plus un bruit. Puis flic floc floc, Salem sourit lorsqu’il entendit le bruit de ses pas dans la petite flaque devenue mare. Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas entendu ce bruit, celui de jouer dans les flaques de pluie, sauf qu’aujourd’hui il n’y avait pas un seul nuage...




Oh qu’il était radieux le petit soleil. Il s’était fait attendre depuis le temps. Il y avait tellement de choses à faire dorénavant. D’ailleurs Salem avait fait une liste dans sa tête avant de se pendre, puis il s’était rendu compte qu’il n’allait jamais sortir de ce trou à rat et s’était pendu. Mais maintenant qu’il était libre, il était temps de reprendre là où il s’était arrêté.

Alors alors... Zigouiller le groupe de peaux vertes qui a tué mon père, zigouiller ceux qui ont fait pleurer ma mère, zigouiller celui qui a exécuté ma mère, trouver un nécromancien et zigouiller ma mère, et manger un yaourt sucré. Je propose qu’on commence par la dernière.  

Cela faisait donc sept ans que Salem vivait en liberté, au grand dam de son entourage: Il avait découvert sa passion pour le zigouillage de magiciens au court de ses aventures rocambolesques à sauver la veuve et l'orphelin, et à recevoir son gagne pain en tant que mercenaire nomade autosuffisant; rodant principalement dans Stellaraë et ses alentours. Autosuffisant? HIHI. C'est rigolo dit comme ça.

Congrégation de l'Ombre ou bien fonder sa propre communauté de mercenariat. C'est un opportuniste il ira là où c'est le plus facile. j'aimerais qu'il se fasse tabasser pour etre un peu plus docile et qu'il aie au moins un ami. Découvrir le monde et/ou devenir pirate seraient aussi possible.