Nom : Dame Onyx de Corvepeau

Âge : A arrêté de compté à ses 500 ans

Sexe : Femelle

Race : Elfe noire

Classe envisagée : Ensorceleuse

Métier envisagé : Enchanteresse

Capacité magique : Mémoriam ad vitam : L'esprit d'Onyx est relié à un puits de savoir qu'elle alimente de ses souvenirs les plus pertinents. Tant que le puits reste intact, les souvenirs sont conservés.

Langue(s) parlée(s) : Elfique, Elfique noir, Dùralassien, et d'autres que je n'ai pas en tête.

Onyx est une elfe noire dans la fleur de l'âge. Difficile de lui en donner un, elle a peut-être découvert comme se rajeunir par la magie. Sa peau d'ébène est immaculée comme si elle n'avait jamais connu les moindres affres ou batailles. Elle est dans la norme physique elfique, quoiqu'un peu plus grande que ses semblables. Son aspect semble être quelque chose d'assez important pour elle. Son aspect global est très entretenu. Les couleurs de sa tenue sont là pour mettre son teint et ses yeux en avant. On dirait une noble, ou quelqu'un qui essaye de s'en donner l'aspect. Elle porte de longues robes noires incrustées de cristaux verts, de pièces métalliques couleur bronze terni et parsemées de plumes noires d'oiseaux divers. Ses doigts notamment sont recouverts de phalanges d'acier lui donnant des doigts crochus tels les serres d'un oiseau. Sa canne d'apparat porte en son sommet un crâne d'oiseau en acier obscur, métal endémique à la Perracie, dont les yeux sont ornés de deux gemmes verdoyantes. Son visage est éclairé par deux perles d'émeraude qui composent ses yeux dominés par une paire de sourcils dressés longs et fins. Il n'est pas rare qu'elle porte une expression pédante ou méprisante sur son visage.

Onyx a beau être une elfe noire, elle reste une elfe. Les autres races lui sont inférieures (et les nains encore plus). Il n'est pas rare qu'elle apparaissent lassé en réalisant quelques statistiques des membres de sa maison, et encore plus en constatant qu'elle n'est pas en majeure partie composée de ses semblables. En tant que responsable de la maison des Arnâciens, la première qualité qu'elle cherche chez ses élèves est la curiosité et l'assiduité. Elle ne s'encombre pas d'élèves assoiffés de pouvoir, chose qu'elle délègue volontiers à Morkzla. Pas question non plus de prendre partie dans sa maison. Elle n'apprécie que peu qu'on arbore trop des signes d'appartenances à des factions, allant même parfois jusqu'à reprendre des élèves étant un peu trop fiers de leur maison. Le zèle n'apporte que le conflit et le conflit nuit à la connaissance. Malgré son tempérament sévère, elle apprécie très fortement découvrir de nouvelles choses. Même s'il est rare de la surprendre, il a toujours de nouveaux savoirs à ajouter au puits. Elle a un train de vie assez solitaire en dehors des moments où elle s'occupe de sa maison. Les nouveaux venus doivent faire leurs preuves, mais une fois chose faite, elle les prend sous son aile sur la voie de la connaissance. Malgré ses manières elfiques, elle garde une sorte d'instinct protecteur envers les étudiants de sa maison. Le savoir est une chose, mais tout savoir n'est pas bon à prendre.

Enfance en Perracie
La vie d'Onyx commence dans les sombres contrées de Perracie. Elle est une parmi ces semblables dans cet environnement inhospitalier. Sa famille n'était pas particulièrement aimante, elle attendait surtout beaucoup d'elle. Elle a grandi en compétition avec ses frères et sœurs pour être la meilleure. La seule chose dans laquelle elle a excellé, n'était ni sa force ni son intelligence, mais bien sa capacité à retenir des choses. Elle avait alors trouvé ce pour quoi elle était faite. Elle décida ce jour de devenir un puits de science. Elle a travaillé bien plus que les autres à l'école pour en retenir le plus possible, si bien qu'une fois arrivée à la majorité elfique, elle n'avait plus rien à apprendre des siens. Elle se mit donc à voyager en quête d'autres de ces semblables, quittant sa Perracie natale en direction de l'ouest.

Apprentissage magique
Onyx a été formée dans sa jeunesse aux arts de l'ensorcellement. Elle avait un avantage certain sur ses camarades du fait de sa mémoire photographique. Pas besoin de livre de sort pour elle, tout était enregistré dans sa tête. N'étant pas dotée d'une puissance phénoménale, elle palliait ce manque par une rapidité et flexibilité dans le lancement de ses sorts. Elle ne sortit pas première de sa classe en magie mais sa quête de connaissance pourrait lui permettre d'exceller dans ce domaine qui la passionne.

Première rencontre avec ses semblables
Elle n'aura pas fugué, ayant appris avec les années que le meilleur moyen de parler à sa famille est avec franchise. Elle aura donc avouer à sa famille ne pas vouloir terminer sa vie dans l'ennui de ne plus rien apprendre, même si cela signifiait ne pas la finir à leurs côtés. Elle prit alors de quoi se payer le voyage et se mit en route vers Sylfaen. Le voyage fut plus long que prévu, chaque peuple sur sa route attisait sa curiosité. Une infinité de cultures et de magie à découvrir à leur côté. Hélas la mémoire d'Onyx n'était pas sans limite bien que supérieure à la moyenne. Elle ne pouvait pas décemment arriver chez ses pairs de l'ouest avec la tête pleine. Elle se mit alors en tête de développer un moyen magique de stocker sa mémoire en dehors de son esprit. Après une cinquantaine d'années de recherches elle réussit à mettre au point un tel appareil, consistant en une sorte de puits rempli d'eau dans lequel flotte comme des spectres ses souvenirs utiles.
Sa quête de l'ouest put reprendre. Mais pas sans étudier de loin les nagas, qui ne semblaient pas très enjoués de savoir une elfe sur leurs terres. Elle ne s'attarda dans cette région qu'une année, n'ayant pas la patience nécessaire pour passer plus de temps dans ce marais miteux et dangereux. Ces ressources financières arrivaient à bout qui plus est…
Alors qu'elle posa le pied sur les terres de ses semblables. Elle fut accueillie par la Garde Zéphyr. Elle apprit alors toute la méfiance que lui vouait les siens. Elle ne leur avait rien fait, mais sa couleur de peau semblait les rendre aussi méfiant qu'avec les centaures par le passé. À la limite de l'agressivité, les plus zélés lui demandèrent même de rebrousser chemin. Quelle débâcle pour une première interaction. Elle n'avait pourtant rien fait pour les courroucer. Elle chercha alors rapidement dans ses connaissances pour tenter de les apaiser, mais rien. Pour une érudite, il n'y a rien de plus humiliant que de penser savoir. Elle tenta alors la même chose qu'avec sa famille, l'honnêteté. Elle était en quête de connaissance et nullement de puissance. Elle souhaitait simplement apprendre à mieux connaître les siens et faire connaître son peuple qu'elle s'attristait de voir autant victime de préjugés, d'autant plus de la part de ses semblables. Après un tel discours, difficile de ne pas accepter de la laisser passer. Elle dut néanmoins promettre de ne s'en prendre sous aucun prétexte à la nature l'entourant. Elle donna sa parole, mais la tenue aussi, aucun membre de la garde Zéphyr ne la prit en train d'abîmer quoi que ce soit. Nul besoin de tout abîmer quand on peut stocker une image mentale quelque part.
La première impression fut, semblerait-il, peut-être un peu surfaite. Certes la plupart de ses semblables la considérait comme la Garde Zéphyr, mais elle se donna comme mission d'éduquer ses congénères au fait que sa race n'est pas constituée de monstres barbares. Elle y passa un certain nombre d'années, alternant entre un travail de professeur des écoles pour les plus jeunes et l'immense bibliothèque de Sylfaen dont chaque livre rejoint son puits de connaissance. Elle fut contaminée pendant ces années par la mode elfique qu'elle s'appropria pour créer des ensembles qui s'approchaient de sa culture natale.

Quête de connaissance
Ayant consommé plusieurs vies mortelles pour faire le tour de toute la bibliothèque de Sylfaen, elle se retrouva dans la même situation qu'en Perracie, la voilà de nouveau dans une impasse culturelle. Il n'y a plus d'ouvrages à lire, et la vision de ses semblables ne changeait pas. Avec un goût amer en bouche, elle se mit en quête d'un nouvel endroit à faire sien. Un problème se présentait à elle cependant. La fiole qui autrefois accueillait ses souvenirs était aujourd'hui de la taille d'un chaudron dont les eaux étaient perpétuellement remuées par des spectres essayant de les fuir. Chaque chose en son temps. Il lui fallait déjà trouver un nouveau point de chute. Elle entendit parler d'une académie magique dirigée par un humain au travers de la bouche de ses semblables. Contaminée par les clichés elfiques, elle se demanda d'abord pourquoi avoir confié une académie magique à un humain puis alla faire un tour dans son puits afin de se souvenir de ces jours en Harena. Quelles mauvaises manières avaient déteintes sur elle pendant ces années à Sylfaen. Elle mit tout en œuvre pour contacter ce fameux Tingstène dès lors qu'elle arrêta de regretter ses réflexes elfes. Après de longues discussions entre lui et Onyx, il fut statué qu'elle prendrait la place de dirigeante de la maison des érudits : les Arnâciens. Elle prit son rôle très à cœur dès sa première année. Son puits de savoir fut même déplacé et agrandit. C'était un bénéfice complet pour elle et pour l'académie.

Dame Onyx de Corvepeau est responsable de la maison des Anârciens, les érudits en quête de connaissance dont les affiliations sont neutres. Elle veille à ce que les étudiants sous sa coupe trouvent des réponses à leurs questions et quête de savoir. Elle est en pleine recherche pour développer un réseau d'oiseaux magiques lui permettant d'avoir des yeux partout. Elle teste ses premiers résultats au sein de l'académie.