Nom : Morkzla Grishor

Âge : 55 ans

Sexe : Mâle

Race :  Orc

Classe envisagée : Animiste

Métier envisagé : Enchanteur.


Capacité magique : Drain des âmes: Morkzla draine l’âme de son adversaire, aspirant peu à peu sa force vitale s’en servant pour alimenter sa sombre magie.

Mode hardcore :  non.

Langue(s) parlée(s) [Facultatif] : Duralassien et Harenien.

Morkzla est un vieil orc de beau gabarit. Environ 2 mètres pour 105 kilos. Issu de la tribu Moral’ban, il porte une robe usée par les âges de couleur marron, de grosses épaulettes lui donnant un air encore plus imposant ornées de grandes cornes dépassant dans son dos sur lesquelles sont plantées des crânes d’orcs. D’ailleurs ces cornes semblent littéralement sortir de ses épaules plutôt que de ses épaulettes. Signe d’un possible pacte obscur ou d’une malédiction. Sa peau vieillit aujourd’hui est fripée et une longue barbe grise ainsi que deux longs crocs usés terminent un visage peu avenant, buriné par le sable du désert et lardé de cicatrices de guerre. Ses deux petits yeux rouges vous regarde avec un air dur sous sa capuche. Il se déplace lentement d’un pas lourd et légèrement chaloupé avec un grand bâton de mage. Sa voix et forte et gutturale comme tout orc qui se respecte. Il porte aussi pour couronner le tout un lourd collier de crânes autour du cou.
Lorsqu’il se déplace hors de l’enceinte de l’Institut de Magie, il chevauche une Manticore répondant au nom de Groroth.

La première chose à savoir avec Morkzla, est qu’il déteste la jeunesse. Ces jeunes générations sûres d’elles et croyants tout savoir sur tout le répugnent. Pour lui seule l’expérience de la vie forge une personne. Il aime arpenter lentement les couloirs de l’institut d’ailleurs et grogner sur les apprentis Mages qui se déplacent trop vites à son goût ou qui cours. Il pourrait d’ailleurs bien les faire ralentir avec ses pouvoirs s’ils ne s’aperçoivent pas rapidement de leur erreur ou n’écoutent pas son avertissement. D’un naturel peu avenant, ce n’est pas forcément quelqu’un que l’on va déranger sans raison… car à côté de son caractère taciturne, il déteste par dessus tout être dérangé pour des choses futiles ou inutiles. A côté de cela il a de grandes connaissances magiques puissantes et peut donc être un mentor pour un élève qui saurait se montrer à la hauteur de ses exigences élevées. Il tient aussi particulièrement à son titre! Ne vous avisez pas de l’appeler « Mork » ou « Morkzla »… pour vous ce sera Maître Grishor ou éventuellement Chef Grishor.

Morkzla est né dans le désert d’Harena au sein d’une tribu Moral’ban. Plus précisément au Sud Ouest presque aux frontières des savanes de Tzengha. Et sa vie fut faite de nombreuses batailles et de combats avec d’autres clans locaux. Très tôt d’ailleurs, il montra de bonnes dispositions à la discipline des Parl’esprits. Les anciens du village voyant en lui un futur grand chef de clan. Il était fort, il était courageux, sans aucune pitié et sa magie se déclinait sous une forme ancienne que les orcs de la tribu appelaient le « fiel » une magie verte particulièrement destructrice tant pour son utilisateur que pour ses adversaires, consistant à absorber peu à peu l’âme de son opposant pour n’en laisser qu’une coquille vide et desséchée au soleil. En se nourrissant de cette force vitale, sa magie grandissait et se régénérait, lui permettant au passage de s’adjoindre les puissances spirituelles d’anciens champion orcs tombés au combat.
Seulement Morkzla n’avait pas vraiment d’autres sources d’apprentissage que les récits des vieux sages du village pour progresser dans ce domaine. Il lui fallait trouver des écrits anciens pour mieux comprendre et assimiler les rudiments de cette puissante magie oubliée. A chaque batailles que sa tribu menait, son pouvoir grandissait. Mais son corps se modifiait aussi peu à peu, changeant la couleur de ses yeux pour un rouge carmin, faisant pousser au niveau de ses épaules, peu à peu de longues cornes effilées. Mais Morkzla s’en moquait. Aveuglé par la puissance qu’il gagnait, il ne voyait pas la corruption qui le gagnait et le rongeait. Aujourd’hui encore il ne le voit toujours pas d’ailleurs. Pour lui, ses transformations physiques ne sont rien d’autre que des dons dus à la pratique de cette ancienne magie mystique. Combat après combat, bataille après bataille, le champion de la tribu gagnait en réputation, jusqu’à ce que cette dernière arrive aux oreilles du Père Tungstène. Ce dernier ayant besoin d’un chef de maison pour les Kratiens, vit en lui un candidat parfait. Seulement il est difficile de convaincre un orc de la trempe de Morkzla de rejoindre un tel institut sans lui prouver sa propre force. Il dû donc se résoudre à l’affronter dans un duel à mort. Mais il ne devait ni l’humilier, ni le tuer au final. Lui laisser croire que Morkzla pouvait le vaincre et lui offrir un âpre combat pour gagner son respect. Et âpre combat lui fut offert, se soldant par la victoire du Père Tungstène qui au lieu de l’achever lui demanda de le rejoindre à l’Institut de Magie comme Chef de la Maison Kratiens. Le pari de l’Enchanteur Suprême fut gagné. Il ne prit pas cela comme un déshonneur et accepta non sans ronchonner sa « sentence », suivant le Père Tungstène au sein de cette institut dans la maison de la puissance…