Le sang sale sur sa peau n’avait pas totalement disparu. Sur ses vêtements c’était pire. Sous le soleil brûlant de la plage, Saigo poursuivait sa route, incertain du chemin à suivre. Il se disait que d’une manière ou d’une autre, il finirait bien par rallier Ishtar, ou il ferait le point sur la prochaine étape de ses voyages, dans le calme relatif d’une auberge peu regardante sur la clientèle. Son précédent arrêt ne l’avait pas beaucoup aidé à se décider.

Quelques heures plus tôt, des retrouvailles inopinées avec la pirate Charlotte Roseline avaient mené à un affrontement à sens unique avec un groupe de skarniens. Perdu au cœur d’un village côtier, la rousse était devenu grand-mère pendant que les locaux se faisaient déchiqueter par les forces skarniennes. Saigo, lui, n’avait eu guère de mal à repousser ces nuisibles, comme ils les appelaient. Nombreux étaient ceux qui lui avait assuré, à de nombreuses reprises, que les rats mutants étaient devenues une vraie menace, de part leur organisation en clan, leur développement et leur nombre. Sans doute était-ce vrai pour les villageois lambdas. Mais pour lui, qui avait passé sa vie à combattre, ce n’était encore qu’une vaste blague. Encore plus quand l’Exécuteur avait le pouvoir de son Dieu en lui.

Une fois la menace immédiate écartée, le stryge noir n’avait pas daigné faire de vieux os parmi les gueux. À peine le temps de faire un saut dans la mer, pour effacer le gros des traces de l’affrontement, que l’Élu de Mahriser prenait déjà congés. Il longeait le littoral, sans trop se presser. Face à la chaleur, il avait retiré le haut de sa combinaison d’entraînement, qui flottait mollement derrière lui au gré de ses pas et de l’occasionnelle brise. Entre ses innombrables cicatrices et les runes draconiques laissées par le Dragon Blanc, on pouvait encore deviner quelques traces de sang séché sur sa peau et sur sa tenue. La marque des guerriers, quand bien même il n’avait pas vraiment été mis en danger.

Avec ce retour au calme, les mêmes questions continuaient à se poser, dans l’esprit du Héraut : et maintenant ? Il avait appris à maîtriser les trois techniques de la Voie. Il avait été capable d’appeler à lui l’Incarnation de Mahriser. Sur le papier, il n’avait plus rien de nouveau à apprendre, mais tout à entretenir et perfectionner. Se sentait-il prêt à assumer un nouveau statut de Maître de la Voie ? Pour ce faire, il devrait combattre ses trois mentors : Katsuo, Yone et Rhaast. L’Armure Vivante, le Zéphyr et le Tueur de Géant. Les maîtres des trois techniques de la Voie, qui lui avaient transmis tout leurs savoirs, seraient ses ultimes obstacles pour accéder au statut indiscutable d’Élu. Ce jour viendrait, mais Saigo était-il prêt ? Quid du reste ? De la Congrégation, de la Tour Noire ? À quoi aspirait-il vis-à-vis de son peuple et de sa faction ? Sous le cagnard, il lui était trop difficile d’élucider la question. Mais il sentait bien qu’il arrivait à un tournant de ses aventures.

Ce qu’il sentait également, c’est qu’il n’était pas seul. Bien sûr, il y avait Corbac, son fidèle corbeau, qui volait au-dessus de lui en croassant de temps à autre, de manière aléatoire. Mais il y avait autre chose, une présence. Le Parricide, plusieurs fois, se sentait observés, semblait percevoir un bruissement, un déplacement, un remous. Mais lorsque parvenu au sommet d’une dune il se retournait, il ne trouvait rien d’autre que le sable, à perte de vue. Le ressac poursuivait son rythme flegmatique. Mais ce sentiment d’inconfort ne le quittait pas.

Alors Saigo poursuivait sa route, les sens en alerte. Il traversa un village de pêcheurs, semblable à celui qu’il avait quitté quelques heures plus tôt. Alors qu’il y prenait un repas à base de poisson et de patates, prévenant l’aubergiste que des skarniens sévissait non loin, il continuait à se sentir observé. Cela l’énervait. Cette sensation d’être la proie d’un prédateur invisible le mettait hors de lui. Il se retrouvait, malgré lui, dans la peau des innombrables victimes qu’il avait traqué. Traîtres à la Tour Noire, cibles de contrats ou simples trophées de chasse, c’était donc ainsi qu’ils se sentaient tous ? Inconsciemment, percevaient-ils la présence, silencieuse et mortelle, d’un tueur qui n’attendait que le bon moment pour surgir ? Ou restaient-ils candides jusqu’à ce qu’il soit trop tard ?

Au fond, tout cela importait peu. Saigo avait travaillé trop dur, été guidé par trop de maîtres, béni par le seul Dieu qui importait. Nul prédateur n’était suffisamment dangereux pour lui faire peur. Le moment venu, il saurait faire face.

Z’avez l’air soucieux mon gaillard, lui avait lancé l’aubergiste d’un air amusé.

Parce qu’on m’observe en ce moment même, avait rétorqué l’Élu. Je ne sais juste pas de qui il s’agit, ni où il se trouve…

Bah ! C’est dans votre tête tout ça, ici on pêche la poiscaille et c’est bien tout !

Est-ce que c’était dans sa tête ? Dans une autre vie, Saigo avait eu besoin de maintenir, constamment, tous ses sens en alerte. Il était l’une des figures de proues de la Congrégation de l’Ombre, à une époque où la faction terrorisait tout le continent. Il était recherché, mort ou vif. Son nom et sa description menaient des villages entiers à fermer portes et volets à son passage. D’autres à tenter de se soulever contre lui, persuadés que l’avantage du nombre serait suffisant. Mais depuis… il était mort. La Congrégation était tombée en ruines. Si le stryge avait retrouvé la majeure partie de ses forces, il n’avait pas retrouvé sa réputation aux yeux du monde. Il pouvait s’avancer sans crainte dans les cités, d’Endorial à BaldorHeim, de Kastalinn à Guillaëd. Il n’était plus l’ennemi public numéro 1. Il n’avait plus eu cette sensation désagréable d’être observé depuis longtemps alors… était-ce dans sa tête ?

Alors qu’il quittait l’auberge, quasiment enclin à croire les paroles de l’aubergiste, Saigo fut alerté par un hurlement horrifié. S’avançant quelques rues plus loins, il ne tarda pas à remarquer le cadavre sur le sol, au détours d’un cul de sac. Une flaque de sang coulait dans l’artère principale du village, émanant de la jugulaire arrachée d’un homme, jeune, fin de vingtaine peut-être, le teint hâlé, les yeux exorbités. Il n’avait pas eu le temps de souffrir, une morsure nette avait fait le travail. De petits crocs acérés. Alors que la nuit tombait, le stryge noir aperçut, subrepticement, une paire de petits yeux perçants dans la pénombre. Le couinement familier du nuisibles, un bruit dégoûtant de mastication… et la lumière dans l’esprit de Saigo, qui percevait les pas de moins en moins discrets se rapprocher.

Vous me suivez depuis l’autre village en attendant votre heure, n’est-ce pas ? Vous attendiez que je m’endorme pour me faire la peau, mais l’un d’entre vous avait trop la dalle pour se retenir ?

Bien évidemment, aucune réponse, rares étaient les skarniens capables de parler la langue commune.

Vous êtes vraiment pathétiques, dire que vous avez réussi à être craint par la majorité du continent… Enfin… maintenant que vous êtes là, montrez-vous, qu’on en finisse. Je vais vous offrir la même fin qu’à tout vos congénères de ce matin, ça va être vite vu…

Wystéria n'avait pas été une mince affaire. Tout avait commencé par un groupe d'aventuriers en mer. Plus personne ne se souvenait de comment ils étaient arrivés là. Du moins, aucun des quatre aventuriers. Par chance, avant de sombrer face aux effets de l'alcool, Kaïna avait chargé son équipage de les mener à Wystéria. Sobres, ces derniers s'étaient attelés à la tâche. Le lendemain, la capitaine eut la surprise de trouver à bord son amie Ara et celui qu'elle considérait alors comme son rival, Elijah; ainsi qu'un type cornu qu'elle n'avait pas le souvenir de connaître. Lorsqu'ils eurent de nouveau les idées claires, ils décidèrent de continuer leur périple. Hélas, quelques heures passèrent et deux guignols de la Congrégation de l'Ombre débarquèrent pour tailler un deuxième trou de balle au cornu. L'ironie de la chose, c'était que ces types avait été envoyés par quelqu'un que Kaïna connaissait bien et pour qui elle avait autrefois ressenti de l'admiration, Charlotte. Maintenant qu'ils étaient rentrés de l'île, Kaïna n'avait qu'une idée en tête, retrouver son aînée et lui faire manger son chapeau, littéralement. Auprès des autres Pirates, elle n'eut aucun mal à savoir où trouver la technophile contre la simple promesse de ne pas la tuer.

"J'veux pas la tuer, j'veux lui faire bouffer son putain de chapeau!

-Tu sais que de base c'est une expression? On ne...

-Expression ou pas, elle va le bouffer et puis, si c'est pas digeste, ça finira par ressortir. Elle avait cas pas faire n'importe quoi!"

Le Pirate salua Kaïna, l'air exaspéré. Pour ramener du rhum, elle était douée mais, elle ne semblait jamais sérieuse. Pourtant son équipage la suivait coûte que coûte et tous semblaient lui accorder une dévotion profonde. Bah...

Kaïna avait ce qu'elle voulait. Charlotte avait été envoyée en maraude le long de la côte car on y avait signaler la présence de skarniens. Rah, ces maudites bestioles, la Pirate les détestait presque autant que la Congrégation de l'Ombre ou les Sincères Rôdeurs. Ce serait l'occasion de faire d'une pierre deux coups, retrouver sa camarade et dérouiller de la vermine. Toutefois, lorsqu'elle arriva sur la côte, aucun signe de Roseline. Néanmoins, un village semblait avoir récemment été le théâtre d'affrontements. Kaïna décida d'aller voir, accompagnée de Moustique et Arfang. Lorsqu'on lui demanda pourquoi eux, Kaïna répondit naturellement:

"Pour lui faire manger son chapeau, les talents de cuisinier d'Arfang seront utiles et Moustique connait les armes technophiles."

Le Rakshasa et le jeune homme soupirèrent avant de suivre leur capitaine. Lorsqu'ils arrivèrent au village, les rues semblaient désertes et la plupart des gens s'étaient barricadés chez eux. Ils finirent par trouver une taverne criblée de balles. Kaïna dit alors:

"On dirait les traces d'impact des machins de Charlotte. Mais, même si elle n'est pas recommandable, pourquoi en viendrait elle à attaquer ainsi un village?

-On dirait bien une arme technophile mais, je doute que ce soit celle de Charlotte. Pour cause, voici des morceaux de l'arme en question. Si c'était bien celle de ton amie, cela voudrait dire qu'elle est morte. répondit Moustique.

-Et pourquoi elle ne serait pas morte? Pas que je souhaite que ce soit le cas mais, elle n'est pas invincible.

-Tout simplement parce que lorsque j'ai examiné les traces, ce côté de la bataille était essentiellement skarnien. Il y a eu un vrai carnage mais, si des humains sont morts, c'est probablement dans la taverne. ajouta Arfang.

-Par chance, nous n'avons eu que peu pertes à déplorer et tous les combattants s'en sont sortis. La rouquine et son acolyte s'en sont admirablement bien tirés.

-Cap'taine, l'un des combattants a quitté le village et des skarniens le traquent.

-Bien Arfang, tu saurais suivre leur piste?

-Oui mais,...

-Pas de "mais"! Dépêche toi de retrouver Charlotte avant que les skarniens ne lui fassent la peau!"

Le rakshasa essaya tant bien que mal de prévenir Kaïna qu'il n'était pas sûr que la piste conduirait à Charlotte, elle ne voulait rien entendre. Ils partirent donc sur les traces des skarniens. La piste commençait à remonter, il n'était pas sûr de pouvoir dire jusqu'où elle menait. Aussi, lorsqu'ils virent qu'elle quittait le village, ils envisagèrent de regagner le bateau pour gagner du temps. Le seul bémol était qu'Arfang n'aurait plus la possibilité de suivre la piste, ils seraient obligés de se fier uniquement à la longue-vue. Sachant que les skarniens semblaient vouloir se fondre dans le décor, ils risquaient de perdre au change.

Les trois amis avaient donc décider de continuer à pieds. La route était longue mais, plus les traces de leurs proies étaient fraîches. Arfang avait même trouvé un peu de sang. L'un d'eux avait dû se couper. Effectivement les quelques tâches rouges étaient bien trop rares pour être annonciatrice d'un affrontement. De plus, les traces de pas étaient toujours aussi régulières. Parfois, elles étaient plus appuyées, sans doute une marque de fatigue suivie d'une accélération légère pour ne pas perdre leur cible. Puis, un peu plus loin, Arfang crut avoir une mauvaise nouvelle à annoncer. Des traces de lutte. Non, toutes les empreintes étaient skarniennes. L'un d'eux avait tenter de se rebeller pour une raison quelconque. Très vite, ils retrouvèrent son corps. Chez les skarniens, on ne contredisait pas le chef. Le thérianthrope tigre retrouva vite la suite de la piste.

Au village, Arfang les arrêta et dit:

"Ils traquent toujours mais, il semblerait qu'ils aient déjà fait une victime.

-Comment ça?

-Ici, les chemins sont plus fréquentés. Se fier aux traces est plus difficile mais, une odeur de pisse suit les traces et on commence à voir de plus en plus de sang. Toutefois, je commence à percevoir nos proies. Je sais qu'ils sont toujours sur le qui-vive."

Sur ces mots, ils trouvèrent le cadavre de pisse au froc et à ses côtés un stryge noir. Il semblait provoquer les skarniens, comme s'il savait qu'ils le traquaient. C'est alors que Kaïna le reconnut. Quoi? Ce type? C'était vraiment lui qui s'était battu aux côtés de Charlotte? Elle voulut faire demi tour. Elle était là pour Charlotte. En plus, elle connaissait sa puissance. Avait-il réellement besoin de son aide? Avait elle envie de l'aider? Rah, il avait aidé Charlotte... Même si Kaïna voulait lui faire manger son chapeau, elle restait son amie. Ainsi, elle avait une dette. De toute façon, elle n'était pas encore assez forte pour lui arracher les ailes plume par plume. Elle devait s'assurer qu'il survive jusqu'à ce jour. Elle dit alors à Arfang et Moustique:

"Trouvez ces sales rats et attirez les ici, le corbac et moi, on s'en occupera.

-Tu vas savoir te tenir?

-Va bien falloir!"

Moustique et Arfang partirent donc attirer les skarniens pendant que Kaïna s'approchait du stryge noir. Celui là même qui avait déchirer l'arrière train de Cthonyak. Tentant de ne pas être trop provocante, elle le salua alors:

"Salut l'emplu... euh salut toi... Tu te souviens de moi? Bref, c'est pas important. Cette fois, on est du même côté mais, il semblerait que tu aies déjà compris la situation. Je vais pas te faire un dessin, les rats sont là pour toi. Tu sembles là pour eux aussi. Je doute que mon aide te soit utile mais, je suis là pour accélérer les choses. Mon second et mon cuistot ont été faire sortir la vermine de sa tanière. D'ici quelques secondes, nous n'auront plus qu'à leur mettre la dérouillée qu'il mérite."

Kaïna se refusait à dire qu'ils n'auraient plus qu'à les tuer. Elle détestait cela. Toutefois, face à ces abominations, elle savait que c'était la meilleure solution. Aussi, elle était prête à se montrer sans pitié mais, le dire était une autre histoire. Elle se contenta d'ajouter:

"Quand on en aura fini avec ces bestioles, dis moi où je peux trouver Charlotte que je lui fasse bouffer son chapeau! Je sais que tu l'as vue récemment."

Kaïna sourit et sortit ses dagues, prête à se battre.

Les Skarniens débutent le combat. Grâce à l'attaque furtive, Kaïna inflige 615 de dégâts au corsaire skarnien.

Vitesse des joueurs : 2589

Saigo : 2428
Vitesse : 1112
Dégâts : 1864 (Marqueur : 0%)
Capacités spéciales :

Pugiliste : Incarnation de Marisher : Contre une classe aventurière ou une abomination, les statistiques sont baissées de 10%.

Robe de l'archi-mage : peut lancer un dé supplémentaire lors de son tour.

Un pour tous : A chaque CR, le joueur obtient un marqueur de 20% (25% si CC) cumulable jusqu'à 75%. Il  peut décider à n’importe quel tour d’activer ses marqueurs. Son prochain CR/CC sera alors augmenté du pourcentage de marqueurs stockés.

Dissuasion : évite la prison à coup sûr.

Poing de Ki : À chaque CC, la cible est étourdie et saute son prochain tour. De plus, si le Pugiliste est équipé d'un ceste, il voit ses dégâts de base augmenter de 10% en début de combat. (effectif avant l'activation d'une posture).

La Plume Noire millénaire d'Asmodéa : A chaque attaque réussie, la cible voit la première fois sa vitesse divisée par deux pour le reste du combat. De plus, tous les effets négatifs de l'équipe adverse sont réduits de moitié tant que le détenteur est en vie.

Kaïna : 2076
Vitesse : 1477
Dégâts : 1230
Capacités spéciales :

Nunchaku : CC +25%.

Voleuse : +100% d'or.

Dissuasion : évite la prison à coup sûr.

Kimono : Vitesse +25% (255).

Maraudeur : le joueur gagne +20% (+204) de vitesse s'il est équipé d'une armure légère ou d'un familier chien/loup (modifié ou pas). Le montant monte à 25% s'il a les deux

Boussole : +25% (519) de vitalité en cas de CC.

Rapidité : Peut lancer deux dés sur les guerriers du clan et les vermines de choc.

Vitesse des ennemis : 3250

Guerrier du clan Tripierat A [Classe aventurière] : 150
Vitesse : 400
Dégâts : 30
Butin : +5 points de faction

Guerrier du clan Tripierat B [Classe aventurière] : 150
Vitesse : 400
Dégâts : 30
Butin : +5 points de faction

Guerrier du clan Tripierat C [Classe aventurière] : 150
Vitesse : 400
Dégâts : 30
Butin : +5 points de faction

Vermine de choc du clan Tripierat A [Classe aventurière] : 300
Vitesse : 450
Dégâts : 150
Butin : +5 points de faction

Vermine de choc du clan Tripierat B [Classe aventurière] : 300
Vitesse : 450
Dégâts : 150
Butin : +5 points de faction

Vermine de choc du clan Tripierat C [Classe aventurière] : 300
Vitesse : 450
Dégâts : 150
Butin : /

Corsaire skarnien [Classe aventurière] : 885 (1500 de base)
Vitesse : 700
Dégâts : 800
Butin : /

Guerriers A, B, C attaquent à 30 (90) sur Kaïna.

Vermines de choc A, B, C attaquent à 150 (450) sur Saigo.

Corsaire attaque à 800 sur Kaïna.

Alors que Saigo faisait face aux silhouettes de skarnien, dont le nombre restait incertain à cause de la pénombre, une nouvelle tête fit irruption dans le village. Elle en avait des choses à dire, forçant l’Exécuteur a jeter quelques coups d’oeil dans sa direction. Oui, elle lui semblait vaguement familière, mais pas au point de se rappeler d’un nom ou d’un contexte quant à leur dernière rencontre. De ce qu’elle disait, ils avaient été ennemis par le passé.

Ça ne l’aidait absolument pas. Avait-elle seulement idée d’à quel point ça ne réduisait pas la liste des gens qu’il avait croisé dans sa vie ?

En tout cas, si le stryge noir avait bien compris que les rats étaient là pour lui, l’inverse n’était pas vrai. Lui s’en fichait, il considérait les skarniens comme des nuisibles pouvant être éliminés par un groupe d’enfant. Ce qu’il ne comprenait pas non plus, c’était pourquoi un cuistot était sensé jouer les rabatteurs de rongeurs. Est-ce que c’était pour cuisiner les skarniens après ? Rien que de l’imaginer, Saigo fit une moue dégoûtée. Ces trucs ne devaient pas avoir beaucoup de viande, mais en plus ils avaient sans doute plein de maladie. C’était dégueulasse. Ils devaient être sacrément pauvre.

Cette seconde d’inattention suffit à ce que tout un groupe de skarniens lui saute dessus, toutes griffes dehors. Ils déchirèrent son haut, plantant leurs crocs dans sa chair, sans aller bien loin. Le Héraut se débattit et d’un battement d’aile, s’éleva dans les airs, forçant les rongeurs à lâcher prise pour ne pas tomber de trop haut. L’un d’eux, cependant, resta accroché à l’épaule du stryge noir. D’un coup sec, il arracha le rat à sa chair, avant de plonger en piqué vers le sol et d’y écraser le nuisible, qui fut réduit en une purée informe de poils, de sang et d’organes.

Vous ne méritez même pas que je me batte sérieusement. Cracha Saigo avec dédain.

Comme avec Charlotte la veille, le stryge noir décida de viser le chef dans un premier temps, ou au moins celui qui avait l’air le plus menaçant. Le moins inoffensif. C’était la même chose avec les skarniens. Visiblement, il était aux prises avec l’humaine. En quelques enjambées, le stryge noir fut à portée du corsaire. Parvenu dans son dos, il lui agrippa le crâne et, à la seule force de sa main droite, le broya comme une feuille de papier. Alors que le reste du corps poilus s’écroulait sur le sol, Saigo se retrouva face à son alliée de circonstances.

En effet, je n’ai pas besoin de toi. Mais j’apprécie le gain de temps proposé.

Ils auraient tout le temps de parler de Charlotte, une fois les skarniens massacrés.

[Vermine de choc A + Corsaire]

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'Attaque - Stryge N' :

Comme elle s'y était attendue, le stryge noir lui avait réservé un accueil chaleureux. Kaïna et lui aurait pu rester des heures... Oui non, bien sûr que non. Elle ne le portait pas dans son coeur et elle était beaucoup trop bavarde pour lui. Kaïna le savait, ce type n'était pas du genre à taper la causette. De son côté, elle essayait d'en venir droit au but mais, c'était plus fort qu'elle, elle en disait toujours plus que nécessaire. Par chance, Moustique et Arfang avaient vite fait sortir les skarniens de leur trou. A peine furent ils visibles que Kaïna parvint à planter un couteau de lancer dans le torse du meneur. Bien que cela semblait avoir eu son effet, le rongeur était toujours en vie et Saigo s'empressa de l'achever, lui et un de ses congénères. Malgré l'empressement de Kaïna, les créatures avaient réussi à les frapper mais, ils n'étaient pas encore en danger. La voleuse ne voulant pas rester sur sa faim se jeta sur un autre skarnien et lui trancha la gorge. Ce n'était clairement pas le moment de prendre ses adversaires en pitié. De toute façon, ces vermines n'entendraient jamais raison. Seule la mort pouvait résoudre le conflit. Kaïna avait beau le savoir, son meurtre la mit légèrement mal à l'aise une seconde, malaise qui suffit au skarnien suivant pour éviter son coup. La Pirate pesta mais, elle se pépara aussitôt à sa prochaine attaque, ne voulant pas que son allié temporaire ne remarque son erreur. Elle n'avait pas de compte à lui rendre mais,... devant sa puissance, elle ne voulait pas se ridiculiser.

[Attaque les vermines de choc B et C]

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'Attaque - Humain' :

Les joueurs reprennent l'initiative.

Vitesse des joueurs : 2589

Saigo : 1978
Vitesse : 1112
Dégâts : 1864 (Marqueur : 45%)
Capacités spéciales :

Pugiliste : Incarnation de Marisher : Contre une classe aventurière ou une abomination, les statistiques sont baissées de 10%.

Robe de l'archi-mage : peut lancer un dé supplémentaire lors de son tour.

Un pour tous : A chaque CR, le joueur obtient un marqueur de 20% (25% si CC) cumulable jusqu'à 75%. Il  peut décider à n’importe quel tour d’activer ses marqueurs. Son prochain CR/CC sera alors augmenté du pourcentage de marqueurs stockés.

Dissuasion : évite la prison à coup sûr.

Poing de Ki : À chaque CC, la cible est étourdie et saute son prochain tour. De plus, si le Pugiliste est équipé d'un ceste, il voit ses dégâts de base augmenter de 10% en début de combat. (effectif avant l'activation d'une posture).

La Plume Noire millénaire d'Asmodéa : A chaque attaque réussie, la cible voit la première fois sa vitesse divisée par deux pour le reste du combat. De plus, tous les effets négatifs de l'équipe adverse sont réduits de moitié tant que le détenteur est en vie.

Kaïna : 1186
Vitesse : 1477
Dégâts : 1230
Capacités spéciales :

Nunchaku : CC +25%.

Voleuse : +100% d'or.

Dissuasion : évite la prison à coup sûr.

Kimono : Vitesse +25% (255).

Maraudeur : le joueur gagne +20% (+204) de vitesse s'il est équipé d'une armure légère ou d'un familier chien/loup (modifié ou pas). Le montant monte à 25% s'il a les deux

Boussole : +25% (519) de vitalité en cas de CC.

Rapidité : Peut lancer deux dés sur les guerriers du clan et les vermines de choc.

Vitesse des ennemis : 1650

Guerrier du clan Tripierat A [Classe aventurière] : 150
Vitesse : 400
Dégâts : 30
Butin : +5 points de faction

Guerrier du clan Tripierat B [Classe aventurière] : 150
Vitesse : 400
Dégâts : 30
Butin : +5 points de faction

Guerrier du clan Tripierat C [Classe aventurière] : 150
Vitesse : 400
Dégâts : 30
Butin : +5 points de faction

Vermine de choc du clan Tripierat A [Classe aventurière] : 0
Vitesse : 450
Dégâts : 150
Butin : +5 points de faction

Vermine de choc du clan Tripierat B [Classe aventurière] : 0
Vitesse : 450
Dégâts : 150
Butin : +5 points de faction

Vermine de choc du clan Tripierat C [Classe aventurière] : 300
Vitesse : 450
Dégâts : 150
Butin : /

Corsaire skarnien [Classe aventurière] : 0 (1500 de base)
Vitesse : 700
Dégâts : 800
Butin : /

Comme ça avait été le cas au village précédent, en compagnie de Charlotte, la perte de leur commandant et plus puissant élément ne sembla pas spécialement apeurer les skarniens. Disciplinés, sans doute plus par stupidité que par réelle solidarité de rongeur, les rats continuaient leurs marches en avant. De toutes les ruelles alentours, il en sortait des nuées entières. Petites, rapides, vicieuses, autant d'adjectifs embêtant pour les détruire. Dans ces instants, Saigo regrettait presque de ne pas être doué d'une magie plus commune que celle du Dragon Blanc. Une petite boule de feu dans le tas aurait eu vite fait de régler le problème. Mais bon, ça aurait fait de lui une petite catin des champs de batailles et ça, c'était inenvisageable.

Le Parricide cherchait un angle d'attaque, le plus efficace possible. Il n'avait pas envie de s'éterniser dans ce village, il en avait marre de régler leur compte à des skarniens. Si seulement ces nuisibles avaient une moitié de cerveau fonctionnelle pour identifier les proies hors de leur portée, il gagnerait un temps fou. Le genre de temps à mettre à profit pour affronter de vrais ennemis. Mais non, il fallait que ce soit ces foutus rats, bons qu'à dévorer des paysans. Le pire, c'est qu'ensuite ces derniers voyaient le stryge d'un bon œil plutôt que de le craindre.

Tout à ses réflexions, Saigo n'avançait pas sur son plan de bataille, et se retrouvait désormais encerclé par les skarniens. Autant que possible, l'Exécuteur envoyait des coups de pieds dans le tas, essayant de faire reculer les rongeurs, sans grand succès. Dans un éclat de voix transpirant la haine et l'énervement, le stryge noir s'écria :

Mais vous ne voulez pas juste MOURIR BANDE DE MERDES !

La fatigue devait jouer, la chaleur sans doute aussi. Ce n'était pas caractéristique de Saigo de perdre son sang froid au combat...

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'Attaque - Stryge N' :

Des skarniens jaillissaient de toutes part, les deux combattants étaient submergés par le nombre. Malgré cela, l'optimisme de Kaïna restait à toute épreuve. Ils avaient beau être nombreux, ils ne résistaient pas à ses lames et son comparse en avait étalé un bon nombre également. La voleuse continuait à trancher dans le lard et sa rapidité lui évitait de se faire encercler. Le stryge frappait plus fort mais, il ne bougeait pas suffisamment et se retrouva encerclé. Il ne semblait pas en danger mais, afin de l'aider à souffler, Kaïna se jeta dans la masse de rongeurs mutants et en fit tomber suffisamment pour que Saïgo puisse se mouvoir plus librement. Malgré cela, le combat n'était pas terminé. Elle lui dit tout de même:

"S'ils étaient plus solides, ce serait presque amusant, t'en penses quoi? On s'en jette une quand on en aura fini avec ces saloperies?"

Sans même qu'elle s'en rende compte, elle commençait à l'apprécier. Bien sûr, ils étaient différents. Sans doute ne s'entendraient ils jamais. Pourtant, le simple fait de combattre à ses côtés lui donnait l'impression de le comprendre. Il n'était pas un assassin sans coeur. Il cherchait, à travers chacun de ses coups, à se prouver à lui-même qu'il était devenu plus fort. Kaïna ne cherchait pas autant la puissance que lui mais, elle aimait le combat. Pour elle c'était un jeu, pour lui, cela semblait être une vocation. Il ne semblait se donner aucun droit à l'échec. En temps normal, la Pirate aurait essayer de lui décrocher un sourire. Avec lui, elle doutait que ça soit la peine. Il semblait avoir autant d'humour qu'une pierre. Mais, elle ne le blâmait pas. Elle appréciait leurs différences. Ils ne se connaissaient pas outre mesure. Il semblait l'avoir oubliée, elle avait de la rancoeur contre lui et malgré cela, il parvenait à faire équipe. Tandis qu'elle tranchait dans le tas en même temps qu'elle se perdait dans ses pensées, elle buta sur le bouclier d'un adversaire et dû battre en retraite. Ils dominaient mais, l'ennemi était plus résistant que prévu.

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'Attaque - Humain' :

Les joueurs reprennent l'initiative.

Vitesse des joueurs : 2589

Saigo : 1978
Vitesse : 1112
Dégâts : 1864 (Marqueur : 45%)
Capacités spéciales :

Pugiliste : Incarnation de Marisher : Contre une classe aventurière ou une abomination, les statistiques sont baissées de 10%.

Robe de l'archi-mage : peut lancer un dé supplémentaire lors de son tour.

Un pour tous : A chaque CR, le joueur obtient un marqueur de 20% (25% si CC) cumulable jusqu'à 75%. Il  peut décider à n’importe quel tour d’activer ses marqueurs. Son prochain CR/CC sera alors augmenté du pourcentage de marqueurs stockés.

Dissuasion : évite la prison à coup sûr.

Poing de Ki : À chaque CC, la cible est étourdie et saute son prochain tour. De plus, si le Pugiliste est équipé d'un ceste, il voit ses dégâts de base augmenter de 10% en début de combat. (effectif avant l'activation d'une posture).

La Plume Noire millénaire d'Asmodéa : A chaque attaque réussie, la cible voit la première fois sa vitesse divisée par deux pour le reste du combat. De plus, tous les effets négatifs de l'équipe adverse sont réduits de moitié tant que le détenteur est en vie.

Kaïna : 1706
Vitesse : 1477
Dégâts : 1230
Capacités spéciales :

Nunchaku : CC +25%.

Voleuse : +100% d'or.

Dissuasion : évite la prison à coup sûr.

Kimono : Vitesse +25% (255).

Maraudeur : le joueur gagne +20% (+204) de vitesse s'il est équipé d'une armure légère ou d'un familier chien/loup (modifié ou pas). Le montant monte à 25% s'il a les deux

Boussole : +25% (519) de vitalité en cas de CC.

Rapidité : Peut lancer deux dés sur les guerriers du clan et les vermines de choc.

Vitesse des ennemis : 1650

Guerrier du clan Tripierat A [Classe aventurière] : 150
Vitesse : 400
Dégâts : 30
Butin : +5 points de faction

Guerrier du clan Tripierat B [Classe aventurière] : 150
Vitesse : 400
Dégâts : 30
Butin : +5 points de faction

Guerrier du clan Tripierat C [Classe aventurière] : 150
Vitesse : 400
Dégâts : 30
Butin : +5 points de faction

Vermine de choc du clan Tripierat A [Classe aventurière] : 0
Vitesse : 450
Dégâts : 150
Butin : +5 points de faction

Vermine de choc du clan Tripierat B [Classe aventurière] : 0
Vitesse : 450
Dégâts : 150
Butin : +5 points de faction

Vermine de choc du clan Tripierat C [Classe aventurière] : 0
Vitesse : 450
Dégâts : 150
Butin : /

Corsaire skarnien [Classe aventurière] : 0 (1500 de base)
Vitesse : 700
Dégâts : 800
Butin : /

Skarnien A, B, C attaquent à 30 sur Kaïna.

Saigo avait perdu son calme, et ça lui avait coûté cher. Une combinaison de fatigue, physique et mentale, d'arrogance vis-à-vis de ses adversaires et d'énervement face à la détermination de ces derniers avait eu raison de son sang froid. Or, un guerrier qui perd son sang-froid est bien souvent un guerrier mort. Le stryge noir se retrouva submergé par le nombre des skarniens. Il n'en mourrait pas, ces rongeurs n'avaient pas les capacités pour le dévorer ou le tuer. Mais à cet instant, il voyait plus clairement ce qui faisait la force de ces nuisibles. Leur nombre, leur incapacité à reconnaître un combat perdu d'avance et leur manque de discernement sur les cibles qu'ils visaient. Lorsqu'ils tombaient face à un combattant sérieux, ils ne faisaient pas le poids. Mais à cet instant où l'Exécuteur avait montré un signe de faiblesse, ils s'étaient engouffrés dans la brèche et mettait leur ennemi en difficulté.

Cette fois, l'aide de Kaina fut la bienvenue, quand bien même Saigo ne l'admettrai jamais à voix haute. La pirate généra suffisamment d'espace pour permettre au stryge de bondir et de s'élever un peu dans les airs grâce à ses ailes.

Ils m'ont suivi toute la journée et j'en ai massacré d'autres ce matin, c'était presque amusant, maintenant c'est simplement emmerdant. Grogna le Héraut alors qu'il amorçait une descente les deux pieds en avant.

Sous ses bottes, il entendit le craquement significatifs des os qui se brisent. Les skarniens n'étaient pas très épais, avec suffisamment de force Saigo parvenait à les réduire en bouillie, littéralement. Pourtant, ça ne suffisait toujours pas à briser leur moral. Incessamment, de nouveaux skarniens sortaient de la ruelle, même si on sentait leurs effectifs diminuer drastiquement. Le stryge reprenait le combat, multipliant les coups amples, essayant d'abattre autant de rongeurs que possible à chaque attaque. Mais ses mouvements devenaient imprécis, indignes de son entraînement. Cela le frustrait, l'entraînait dans un cercle vicieux et il prenait des coups. Cela l'énervait encore plus et il devenait encore plus imprécis. Mais dans sa rage, il continuait à tenir ces foutus rongeurs en respect et à garder l'avantage. À ses côtés, la Pirate se montrait également plus que capable de se débrouiller. L'issue ne faisait aucun doute, seul le temps que ça prendrait restait en suspens.

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'Attaque - Stryge N' :

Dé

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'Attaque - Humain' :

Les joueurs l'emportent, ils gagnent 30 points d'expérience, 25 pièces d'or, 25 points de faction.

Le RP peut continuer.