Nom : Elowin

Âge : 20 ans

Sexe : Homme

Race : Stryge blanc

Classe envisagée : Paladin

Métier envisagé : Forgeron, car le meilleur moyen de connaitre les armes, reste des les forger.

Capacité magique : Aucune pour le moment
Mode hardcore : Non, j'ai failli, mais non, sa mort me briserait bien trop le coeur.

Langue(s) parlée(s) [Facultatif] : Le Duralisien et le KazharSpråk

Du haut de ses 1m92 pour 57 kilos avec des ailes blanches de prêt de 2 mètres d'envergure, Elowin fait partie de la moyenne des stryges. Son corps musclé et entraîné pendant prés de dix ans dans la tour des purificateurs démontre bien l'efficacité de cet entraînement. Ce qui choque le plus chez lui, c'est qu'il a un visage aux traits juvénile, des traits doux qui contraste avec ce qu'on imagine être un purificateur, un défenseur inflexible de la justice. Ses cheveux d'un blanc de neige coupé court et d'une peau tout aussi blanche, laisse juste ressortir deux yeux d'or observant le monde avec calme et bienveillance.

Sa tenue est simple, sans aucune frivolité, une simple tunique blanc cassée ou marron clair comme on peut en voir des centaines, avec un pantalon dans la même veine, surmonté de botte de cuir simple. Seule son armure montre qu'elle est travaillée un tant soit peu, quelque chose de beau, mais de surtout solide, tout comme ses armes.

Elowin est un idéaliste borné, ce qui peut donner de prime abord l'impression qu'il est naïf, voir stupide, s'il n'était pas conscient des actions des autres et s'il ne se laissait pas volontairement faire. Elowin ne cherche pas obligatoirement à faire ce qui est juste, malgré ce que ses instructeurs ont toujours imaginé, mais cherche à faire ce qui est bon. Il cherche à ce que les autres soient heureux, même si cela signifie de souffrir pour y arriver, sa quête de bonté est un sacerdoce et tous les sacrifices se justifie.

Dans cette quête, il cherche tout de même à comprendre si ses actes ont une véritable importance, il n'est pas rare de le voir philosopher sur le sujet. Lettré, il a lu énormément d'ouvrage de tout type afin de se cultiver. Par respect et admiration pour les réussites et les accomplissements des nains, il a même appris à parler leurs langues.

Très patient, il tente, selon lui sans succès, à être un modèle de vertu. Son mode de vie est proche de l'ascétisme, il se contente du peu qu'il a, ne cherche ni les honneurs, ni la gloire, ni la richesse. Son identité est celle d'Elowin et seulement Elowin, un simple prénom afin qu'aucun nom de famille ne puisse le différencier. Il est un purificateur, un simple bienfaiteur, rien de plus, rien de moins.

Sa philosophie est simple, ce qui est beau est bon, non pas que le moche soit mauvais, mais qu'un bon geste sera toujours beau. Mais aussi qu'un corps bien musclé et taillé, sera plus apte à servir quand le danger sera présent. Le beau est bon, parce que le beau sert le bon.

Le bien commun est un but, un objectif, mais aussi une chimère dans laquelle on peut facilement s’enfermer. Elowin cherche le sens de la forme la plus complète de bien, le bien absolu. Une simple phrase que son père lui avait dite quand il a commencé son enseignement chez les purificateurs, à l’âge de 10 ans. Les mots de son paternel sont gravés dans sa mémoire.

La mère d’Elowin mourut de maladie lorsqu’il était très jeune, son père l’a élevé de son mieux, il aimait son fils. Mais quand il a été choisi pour son sens de la justice, ainsi que la bonne mentalité pour rejoindre l’entraînement des purificateurs, son père, un garde au pied de la tour, lui a dit de tout faire pour obtenir cette chance, contrairement à lui qui avait échoué. Il devait chercher et comprendre le bien absolu pour devenir un bon purificateur.  

C'est ainsi qu'Elowin grandit, il embrassa entièrement sa nouvelle voie. Comme son père le lui avait demandé, il avait abandonné même son nom de famille pour ne se centrer que sur son objectif. Le bien se doit d'être absolu, le purificateur doit avoir son rôle pour seule identité, une idée qui plaît a un enfant voyant le monde en noir et en blanc, mais qui a du mal à atteindre le cœur d'un adolescent. À l'aube des 16 ans d'Elowin, il se mit à douter et à chercher un sens à tout cela. Comment le bien peut-il être absolu dans un monde fait de nuance ? Mais au lieu de nier, de rejeter, Elowin a pris la voix de philosopher, de questionner, de chercher à comprendre. Il se plongea encore plus profondément dans ses études, cherchant une forme de réponse dans le perfectionnement physique et mental. Il se prit d'une passion pour le peuple nain en particulier, au point d'apprendre à parler leur langue. Elowin était admiratif de l'ingéniosité et de la ténacité des nains, dont la volonté de fer parvient même à creuser la plus dure des roches.

Son perfectionnement lui demanda 10 ans de sa vie, 10 ans sacrifiés pour devenir un purificateur. Beaucoup de ses camarades ont échoué et ont abandonné, mais Elowin, lui rester aussi inflexible que travailleur, il avait un objectif, celui de faire le bien et il y arriverait, en tant que purificateur ou non. Une telle dévotion fut remarquée et il put, non sans difficulté, finir l'entraînement pour rejoindre les rangs des purificateurs.

Elowin redescendit les étages de la tour, une fois qu'il eut l'autorisation de le faire. Sa première mission lui a été assignée, il devait parcourir Dùralas à la recherche d'un meurtrier, un humain nommé Marsius Erenbor, qui a disparu après avoir commis de nombreux crimes divers comme viol, meurtre et brigandage, avant de soudainement disparaître dans la nature. La tâche fut confiée de le retrouver et de le capturer, le cas échéant, le tuer. Elowin n'avait jamais quitté le quartier des purificateurs dans la tour, même pas pour voir son père. Son paternel lui avait, après tout, fait promettre de ne jamais lui revenir, une promesse qu'un enfant lui a fait, mais qu'Elowin compte quand même tenir, car il tient toujours ses promesses. Pourtant, avant de quitter un visage parmi les gardes retient son attention, celui d'un homme d'âge mûr. L'homme le regarde en souriant, opinant positivement de la tête en le regardant, Elowin lui répond en faisant de même. C'est ainsi qu'il quitte la tour pour enfin voir le monde extérieur et peut-être comprendre le sens du bien dans ce vaste monde.

Elowin a un rêve, faire le bien. Un rêve qui semble simple et naïf, mais qui est plus difficile à réaliser qu'on le pense, surtout si on veut que cela ait un impact sur la durée. Il ne cherche pas à changer le monde quand même, juste a améliorer la vie des gens. Le bien gagnera non pas par un miracle, mais par une suite de petits actes.