- Tu ne devrais pas t’inquiéter, le rassura la matriarche Dharitri comme ils suivaient tout deux le sentier faisant le tour de l’hôpital. Les acchident arrivent tout les zours iczi. Et puis Mwearzin en a vu d'autres, il cze remwettra.

Ce à quoi le minotaure se contenta de grogner. Que l'intrépide guerrier de la tribu thérianthrope soit un dur à cuir était une chose, il le respectait d'ailleurs pour l'exploit qu'il avait réalisé. Mais son audace mettait désormais d'autres personnes en danger. Le rejeton wyverne qu'il avait tenté d'élever et dresser comme animal de compagnie, l'ayant finalement attaqué dans son sommeil et gravement blessé, errait à proximité du village. Privé de parent pour le nourrir et acclimaté à la présence d'humanoïde, il n'hésiterait pas un instant à s'en prendre à un enfant, contrairement à un spécimen né dans la nature. Et à son age, le prédateur était bien plus discret que ses congénères adultes tout en bénéficiant d'un excellent camouflage naturel, ses écailles étant encore vert pétant.

- Cze n'est pas ton territoire, lui rappela également la thérianthrope tigrée en lui coulant un regard sévère. Nous vivions avant ta venue et vivrons après. Nos problèmwes ne szont pas tes devoirs.
- Il n'empêche que...
- Cze n'est pas ta reszponzabilité, trancha-t-elle d'un ton où cette fois nulle réponse ne serait admise.  Laisze nous nos problèmwes et nous n'interfèrerons pas dans les tiens.

Le minotaure renâcla de plus belle en signe de protestation. Puis soupira avant de lever les mains, paumes vers le ciel, en signe de reddition.

- Comme vous voudrez.
- Czest bien.

Quelques pas plus loin, tout deux s'arrêtèrent comme elle s'accroupissait ramasser quelques herbes curatives. Restant malgré tout vigilant, Doebroksh sondait les fougères du bord du village du regard, humant l'air au cas où la fragrance subtile du reptile volant percerait. Une main sur le pommeau de son tomahawk à sa ceinture et l'autre refermée sur la corde de son arc, passé en bandoulière par-dessus sa poitrine nue, il devait paraître évident que s'il trouvait l'animal rebelle il le traquerait.

- Là. Nous pouvons rep...
- Matriarche ! s'écria brusquement une voix.

Tout deux pivotèrent vers l'intervenant à fourrure d'ébène qui accourait depuis le village, écartant les lianes et piétinant un parterre de tubercules cultivé pour diverses vertus.

- Matriarche ! Je...
- Regarde où tu poses les pattes ! feula-t-elle en réponse, la fourrure de sa nuque se hérissant soudain avec courroux. Cze n'est pas cultivé pour faire zoli !
- Matriarche ! répéta-t-il en finissant malgré tout de traverser le parterre avant de s'arrêter, posant les mains sur ses genoux pour reprendre son souffle. Près de la rivière... les éleveurs et le troupeau de tapirs... une attaque...
- Va prévenir les trois szentinelles de la tribu d'Antharà, l'interrompit-elle en levant une patte devant Doebroksh pour l'empêcher de prendre la parole. Ils szont de garde zuszqu'à la nouvelle lune. Un rezeton wyverne n'est pas une szi...
- Ce n'est pas la wyverne, reprit malgré tout le changeur de peau panthère en se redressant, effrayé. Et les trois gardes ont été retrouvés inconscients près des enclos ! Gasmwa est dans un état critique ! Ce n'est pas la wyverne ! IL est revenu !

Entendant cela, les oreilles de la matriarche s'inclinèrent en arrière d'effroi comme sa fourrure rousse semblait brusquement perdre en couleur. Les moustaches tremblantes, elle ne sût quoi répondre. Tout les trois savaient pertinemment que les autres vigies de l'hôpital étaient parties en battue pour justement retrouver le reptile en maraude. Si les trois restés là n'étaient plus apte à protéger l'établissement et ses blessés...

- Qu'est-ce ? interrogea le minotaure en plissant le regard. Qui est revenu ?

Les deux changeurs de peau se tournèrent vers le massif hybride, partageant une mine effrayée.

- Z'ai schanzé d'avis Doebokzsh. Nous avons bezsoin de ton aide pour régler cze problèmwe !

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J'ai besoin d'un camarade d'aventure pour aller tabasser un boss, le troll wystérien de la Mazonie ou Monkeïnathon des alentours de Guillaëd, au choix. Un seul camarade car j'aimerais éviter d'y consacrer trop de temps et que je suis assez confiant en mon personnage pour casser la figure à l'un comme l'autre.

Je paierais de ma poche 1000 PO le-dit camarade, il n'y a pas de service sans récompense après tout. Sous couvert de ne pas avoir à attendre plusieurs mois une réponse, cela va de soit. Pirates s'abstenir. De préférence des RPs assez développés, pas de minimum syndical parce qu'au tarif indiqué il faut se respecter. Tout droit de véto réservé.

- Vous êtes une élève très appliquée Dame Ara. Votre départ est regrettable. Êtes-vous certaine de vouloir retourner sur le continent ? Vous pourriez rester encore quelques jours, ou quelques semaines…
- Merci à vous Thaumaturge Prama, je tente de faire au mieux selon vos consignes. Je suis navrée de vous décevoir, mais mon clan me manque terriblement. Ma chère amie Krakha en particulier, je ne voudrais certainement pas rater son trois centième anniversaire. Je ne me pardonnerai jamais ça.

L’émotion me gagne en parlant de mon amie d’aventure qui est restée au village natal pendant mes péripéties sur Wystéria. Initialement, mon voyage devait s’arrêter à Ishtar, mais les abus d’une nuit bien trop alcoolisée ont dégénéré vers un départ inattendu vers cette île. Avec mes amis Kaïna et Elijah ainsi que Cthonyak, nous avons donc découvert cette île où nous avons acquis de solides pouvoirs de la part d’un vieux Sage. Après cette aventure riche en expérience, nous avons décidé de séparer nos routes avant le grand retour. Pour ma part, j’ai choisi de me rendre à l’hôpital de Guillaëd, pour aider les guérisseurs comme je le pouvais, mais surtout pour apprendre des connaissances d’apothicaire et d’alchimiste.

C’est ainsi que j’ai été l’assistante-étudiante-apprentie de la thaumaturge Prama, une Rakshasa âgée et experte apothicaire. Douée d’une magie de guérison, elle était surtout une fine connaisseuse des usages médicinaux des poudres animales qu’elle concocte avec des mélanges d’écorces imbibées de magie. La plupart de ses préparations sont faites avec des poudres qu’elle trouve sur les papillons de la jungle, mais aussi avec le venin des araignées et des scorpions. Tout un programme lorsqu’il s’agit de chasser ces bestioles qui sont bien plus grosses ici que sur le continent. Nous discutions en faisant des cataplasmes lorsque soudain un cri s'éleva.

- THAUMATURGE PRAMA ! VENEZ VITE !
- Que se passe-t-il là-bas ? Il faut être partout à la fois dans cet hôpital !
- C’est urgent, nous avons une bonne dizaine de blessés graves qui viennent d’arriver. Apparemment, IL est de retour.

Pour la première fois depuis mon arrivée ici, je vois la thaumaturge avec une mine inquiète. Pire, elle ne répond pas tout de suite au jeune Rakshasa qui était venu la chercher. Comme si le besoin se faisait ressentir de trouver les mots justes, sans équivoque. Après quelques instants d’un silence gênant et glacial, son regard se planta dans le mien et elle me posa une question à laquelle je ne pouvais pas répondre par la négative.

- Dame Ara, allez-vous nous aider face à cette menace ? Notre puissance n’est plus ce qu’elle était, et si jamais IL arrive à approcher de l’hôpital, je ne donne pas cher de la survie de nos patients.
- IL ? Qu’est-ce que cet IL ?
- Vous le saurez bien assez tôt ! Décidez-vous maintenant Ara, allez-vous être ingrate et partir sans vous retourner ou nous venir en aide ?!

La voix grave de la Rakshasa tremblait et trahissait une émotion et une peur que je n’arrivais pas à suffisamment bien cerner. Qu’est-ce que c’était que cet “IL” ? L’absence de réponse de la vieille guérisseuse à ce sujet était évidemment un indice extrêmement sérieux à prendre en considération. Néanmoins, comment refuser cette requête après cette diatribe sévère de la part de celle qui est ma maître d’apprentissage pour ce court passage de ma longue vie ?  

- Très bien ma chère Prama. Je vous défendrai face à cet “IL”.

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Ara accepte la requête de la Vachette. Elle le fait pour le fun et ne prendra pas les 1000 PO que Doe pourra reverser à l'hôpital, héhé !

Le minotaure talonnait le changeur de peau noir de jai à travers les jardins comme les lopins encore sauvage de Guillaëd, la végétation luxuriante reprenant ici et là ses droits. Plusieurs autochtones protestèrent ou décampèrent à leur passage. D'autre se contentèrent de les regarder passer en saccageant tout sur leur passage.

- Qu'est ce "Il" ? haleta l'hybride en sautant comme il pouvait une petite clôture.

Il arracha littéralement la partie supérieure de son obstacle avant de pesamment se réceptionner de l'autre côté. Son guide Dharitri était à la fois plus léger et plus leste que lui, se frayant agilement un chemin devant lui.

- Un monstre ! s'écria-t-il. Une bête qu'un démon a dû pervertir ! Elle va et vient et, a chaque fois, laisse des morts derrière elle.
- Pourquoi ne pas l'avoir abattu ? s'étonna le rôdeur entre deux foulées.
- Si seulement on le pouvait ! Cette bestiole est rusée, mais utilise de la magie ! Elle disparait sans laisser la moindre trace le temps que nous organisions des battues !

Entendant cette explication, Doebroksh se renfrogna. Les changeurs de peau locaux étaient de formidables chasseurs. Un animal conventionnel ne les aurait pas tenu en respect bien longtemps. Quels dons magiques pouvait bien avoir cet animal qui lui permette d'échapper à leurs traqueurs ? Et d'où pouvaient-ils bien lui venir ? Un démon comme il le présumait ? Avec un grognement, le minotaure secoua la tête pour chasser ces interrogations de son esprit. Une fois la créature abattue il aurait largement le temps de se poser ce genre de questions.

- Cette chose a un nom ? Est-ce Monquai'a-thon ?
- Monke... ? Non, rien à voir l'ami.

Sautant brusquement une bute, le thérianthrope ce réceptionna avec légèreté dans le sable bordant un ruisseau. Dans la seconde, projetant des grains humides dans toutes les directions et s'enfonçant les sabots jusqu'à la fourrure, Doebroksh fit de même. Il fit quelques pas pour reprendre sa course, mais le changeur de peau panthère n'en fit rien. Bien droit, il scrutait les lieux. Lieux où gisaient différents corps ensanglantés.

Ce n'est qu'alors que Doebroksh renifla la puanteur ambiante, celle d'intestins éventrés et d'organes internes devenus externes. Focalisé sur sa course et à ses réflexions, il n'avait pas prêté attention à ses sens. Intérieurement il poussa un juron d'exaspération et maudit sa négligence. Aussi proche de la scène de massacre, ils auraient très bien pu se faire attaquer par surprise.

- L'enclot des tapirs, désigna le félin avant de porter la patte à son museau. Le couple d'éleveurs arrivait à l'infirmerie quand je suis venu quêter la matriarche. Ainsi que les Antharàs de garde cette semaine. Bon sang de rayures, cette saleté rapplique quand nos chasseurs courent après une wyverne en maraude...

Scrutant les alentours, les mains proches des poignées de ses armes, le minotaures porta le regard sur des sillons parallèles, creusés dans le sable proche d'une dépouille. Prudent, il posa un genou à terre pour les examiner. Trois creux parallèles. Profonds d'un peu plus d'un de ses doigts noueux.

- Quelles griffes laissent ce genre d'empreintes, murmura-t-il. Elles font un demi-mètre de long !
- Ouaip. Le par...
- Silence ! s'écria le rôdeur en bondissant brusquement sur ses appuis, une flèche déjà encochée.

Il venait de flairer une approche, bien avant de l'entendre ou même la voir. On approchait. Toutefois... on approchait peu furtivement. Et en nombre. Or la créature traquée était seule et insaisissable.

Lentement, il baissa son arme, le Dharitri immobile et silencieux lorgnant dans la même direction. Ce n'était pas leur proie qui approchait mais d'autres changeurs de peau et quelques autres individus difficiles à identifier à l'odeur. Des autochtones venant pour les mêmes raisons qu'eux deux, assurément. Cependant, parmi les phéromones félins, s'en trouva un qui ne lui était pas inconnu.

- Urua ? s'étonna-t-il avant même que l'homme-lion n'entre dans son champ de vision.

Cette menace, qui ne peut être nommée, semble être aussi terrifiante que dangereuse. Les bonnes âmes courent à toute allure dans les couloirs serrés de l’hôpital pour vérifier les dégâts causés à l’extérieur du bâtiment. Alors que nous sortons de la salle de soins, un guerrier solidement armé propose son aide de manière spontanée. Apparemment, il aurait entendu notre conversation. Prama ne perd pas un seul instant pour confirmer à celui qui ressemble à un lion qu’il sera le bienvenu pour le combat à venir. Toute aide est la bienvenue, ajoutera-t-elle.

Aussi rapidement que possible, Prama, moi et le nouveau venu tentons de suivre le mouvement de cette marche forcée. Nous rapprochant de la sortie, nous pouvons entendre les cris de stupeur et les atermoiements des spectateurs du désastre. Tout cela ne me dit rien qui vaille, pourtant, j’ai donné ma parole et je vais devoir me prouver à moi-même que la peur ne me saisira pas, quel que soit le danger.

- Par Magnésie ! Quelle créature serait capable d’un tel carnage ?!

La scène est désolante à constater. Des animaux d'élevage sont éventrés, les carcasses ouvertes laissées à l’abandon sans même que le coupable n’ait eu envie de les dévorer. C’est un carnage gratuit, ce qui rend la chose encore plus immonde et révoltante. C’est encore pire lorsque je vois les civières arrivées en masse pour ramener les blessés locaux en sécurité. Ils arrivent par dizaines, sans interruption, et il m’est facile de lire sur le visage de Prama que beaucoup parmi eux vont probablement mourir. Face à cette grande tristesse, ce sentiment de lourdeur est brisé par une voix qui s’élève à quelques mètres. Si j’en crois les paroles, le fameux guerrier lion ne serait personne d’autre que le seigneur Urua, celui-là même qui m’a confectionné mon armure il y a bien longtemps de ça ! Quelle coïncidence ! Malheureusement, je ne peux pas prendre le temps de faire des politesses. Derrière l’hôpital, un grand bruit sourd est suivi de cris d’oiseaux, d’animaux et des hurlements de pauvres gens qui avaient dû essayer de s’enfuir par l’arrière du bâtiment. C’est un arbre qui a tout simplement été arraché du sol et lancé à plusieurs mètres de distance.

- Vite, pressons-nous ! Quoi que ce soit, ça se rapproche bien trop vite et bien trop dangereusement ! Prama, je vous en conjure, restez ici avec les blessés, vous ne pouvez pas prendre le risque de combattre cette… Cette chose.

Ne sachant toujours pas de quoi il en retourne, je décide de charger aussi vite que je le peux de l’autre côté de l’hôpital. C’est tout un groupe qui part pour tenter de défendre ce qui peut encore l’être, et je peux voir que le seigneur Urua en fait partie ainsi que celui qui l’a salué il y a quelques instants. Essoufflée d’une telle course, je respire bruyamment en arrivant à la lisière de la jungle. Je n’en crois pas mes yeux ! L’horrible bestiole est un gigantesque monstre qui doit faire presque le double de ma taille en hauteur. Il possède des griffes longues et acérées et je comprends mieux désormais les grandes blessures que j’avais pu voir sur les animaux d’élevage. Comment est-ce que nous allons réussir à faire tomber un tel adversaire ?

Les Dùralassiens ont également agacé un éléphant avec leur tapage...

L'initiative revient à rescousse wysterienne.

Vitesse des aventuriers : 2290

Urua : 8715
Vitesse : 370
Dégâts : 2337


Diagoras : 8715
Vitesse : 462
Dégâts : 2921



Doebroksh : 3017
Vitesse : 1299
Dégâts : 1955


Dame Ara : 2440
Vitesse : 159
Dégâts : 1284
Capacités spéciales :

Protectrice : Les dégâts subis sont divisés par deux.

Rhi Kantoné : les dégâts subis sont réduits de 25%.

Armes ensablées : Réduit les dégâts de la cible de 20% (-30% maximum). Non réalisable dans la région des "Mers & Océans".

Mirage : Crée une image rémanente du personnage qui possède 50% de la vitalité (maximum 1000) de son porteur. Elle subira toutes les attaques à l'encontre de son porteur tant qu'elle n'aura pas été dissipée.

Régénération : Une fois pendant le combat, si la vitalité du maître de ce familier descend en dessous de 25% (610), sa vie est totalement régénérée. Ne marche pas si le joueur meurt avant.

Mirage : 1000





Vitesse des ennemis : 775

Terrible Paresseux de Wystéria : 10.000 (-400 par tour)
Vitesse : 400 (-400 par tour)
Dégâts : 800 (-400 par tour)


Éléphant de Wystéria : 3580 (-400 par tour)
Vitesse : 375 (-400 par tour)
Dégâts : 1040 (-400 par tour)

PHASE 1 – Martèlement : le paresseux attaque tous les joueurs/compagnons à 750 (150 x 5 en comptant l'invocation "mirage"). Il réattaquera à la fin du tour.

Mais que faisait le zéphyrien ici ? L'un comme l'autre avaient quitté l'île il y a presque deux ans et s'étaient déjà recroisés au beau milieu de la savane. Quelles étaient les chances de se retrouver au bout du monde pour... s'interroger de quelque chose qui pouvait attendre. Au vu de la créature décrite et des ravages réalisés, l'aide d'un combattant de sa trempe ne se refuserait pas.

Chassant son hébétude de quelques instants, le minotaure s'ébroua. Plus tard les explications. Un...

Le sol trembla soudain sous ses sabots, plusieurs feuilles tombant de la canopée à l'impact. S'ensuivit de multiple feulements et cris de surprise.

-Les Dharitris ! s'écria son guide en se précipitant en avant, bondissant lestement la bute bordant l'enclos dans lequel ils se trouvaient tout deux.

Bien moins agile, Doebroksh s'empressa de contourner celle-ci, devancé par le changeur de peau à crinière et rattrapant une masse armurée plus imposante encore que lui. Toutefois, dans le feu de l'action, il ne s'attarda ni sur sa présence ni sur les longues défenses qu'arborait la probotyre en un tel lieu. Après tout il ne pouvait être le seul aventurier de passage à Guillaed, comme l'avait d'ailleurs prouvé Urua.

Lequel chargeait d'ailleurs un animal d'une taille considérable dont le musc qu'il captait enfin n'était pas sans rappeler celui d'un ours des forêts de l'Est. La créature, recouverte d'une fourrure épaisse peu adaptée à la chaleur ambiante, exhibait des griffes aussi longues que son bras qui expliquaient les traces qu'il avait repéré dans le sable de l'enclos à bétail. De plus il semblait en mesure d'utiliser ses bras pour manipuler des objets, comme en témoignait l'imposant tronc ayant roulé sur les autochtones ayant tout comme eux accourus.

-Do-machin ! l'appela d'ailleurs l'homme-panthère à fourrure noire. Ses jambes !

Dotés de réflexes félins affutés, la plupart des wystériens avaient évité le projectile pesant. Mais pas tous apparemment.

Le regard du minotaure alla d'Urua et son marteau à la créature, à la probotyre armurée brandissant elle aussi deux masses épaisses puis à la panthère l'appelant à l'aide en écorchant son nom. Sans hésiter, il accourut aux changeurs de peau qui s'escrimaient vainement à soulever ce fardeau.

- Ecartez-vous ! gronda le rôdeur en bousculant presque un des changeurs de peau.

Rivant ses doigts dans l'écorce, les sabots fermement ancrés dans l'humus, il mit à profit toute la force brute dont la nature l'avait doté. Arc-bouté, il souleva la charge, assez pour qu'une femme-jaguar ne dégage le blessé inconscient. Le malheureux avait de toute évidence une patte broyée qui...

- Attention !

Pivotant, Doebroksh se retrouva face à la bête imposante, griffes brandies et prête à le trancher en deux. Ce qui serait arrivé s'il n'avait pas levé sa hache, interceptant ce coup et mordant la paume de patte de la créature. Cela n'empêcha pas malgré tout les longues griffes de lui entailler le cuir de l'avant-bras.

- Dégage de là ! beugla-t-il d'un revers en écartant le bras et repoussant l'animal qui fit quelques pas en retrait, surprit et tenant sa patte blessée contre lui.

Comment avec d'autres combattants cette chose avait-elle put arriver jusqu'à lui ? Qu'avaient-ils... et qui barrissait à cet instant si la probotyre armurée se trouvait dans son champ de vision mais ne le faisait pas ?

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'Attaque - Hybride' :

La scène est désolante à voir. Le tronc que nous avons entendu tomber au sol a dû être projeté avec une rare violence. Un des habitants s’est retrouvé coincé sous l’arbre, la jambe terriblement abîmée par l’écrasement. Malheureusement, il y a fort à parier que d’autres locaux ont péri s’ils ont croisé la route de ce monstre imposant. Heureusement pour celui qui est coincé, un brave et fort guerrier réussit à soulever du premier coup le tronc d’arbre et permet ainsi le sauvetage du pauvre félin. Ceux qui ne peuvent se battre doivent impérativement fuir cet endroit et aider autant que possible les soigneurs de l’hôpital. Rester ici ne serait qu’un risque inutile pour leurs vies.

- Vite, vous devez courir aussi vite que vous le pouvez de l’autre côté de l’hôpital ! Ne perdez pas une seconde. Je… Nous, nous allons tenter d’arrêter la créature. Par Magnésie, dépêchez-vous !

Dans ma précipitation, je pousse d’abord les jeunes guerriers, bien trop inexpérimentés pour la plupart et qui pensaient avoir l'étoffe d’affronter notre ennemi. Je ne veux pas avoir une mort sur la conscience, alors j’essaie de rapidement faire le point sur les forces en présence. Le temps est compté et j’assure le principe de précaution en renvoyant la plupart des habitants vers l’hôpital, ne laissant pas vraiment le choix à ceux qui voudraient montrer un quelconque désaccord. Ma carrure et ma taille semblent être suffisantes pour éviter des conflits inutiles.

- Dégage de là !

Afin de sécuriser l’endroit, j’avais perdu de vue le paresseux de Wystéria, faisant confiance à mon ouïe pour éviter de me retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Le cri lancé derrière moi me surprend tellement que je me retourne instantanément pour voir ce dont il s’agit. C’est le Minotaure qui a soulevé le tronc, et qui est désormais en proie à l’agressivité de la bête, il se retrouve seul ! Il est impensable de le laisser ainsi ! Serrant mes marteaux, je m’apprête à l’aider lorsque j’entends un chant familier. Oh non, c’est un éléphant déboussolé par l’agressivité du paresseux ! Il faut le chasser d’ici avant que cela ne tourne au pugilat.

- Je m’occupe de l’éléphant ! Que Magnésie soit avec vous pour vous protéger !

C’est à mon tour de barrir avec force. Mon chant résonne dans la jungle alentour, et j’espère qu’il donnera de la vigueur aux courageux qui s’allieront à nous dans cette bataille. Le barrissement que j’ai poussé a eu l’avantage d’attirer l’éléphant vers moi. Surpris, puisqu’il n’a probablement jamais vu de Probotyre durant sa longue vie pachydermique, il me charge. Je préfère vous dire que je ne fais pas la maline devant le paresseux, mais l’éléphant ne me fait aucunement peur, je le charge également à toute vitesse ! Le choc promet d’être terrible, mais j’aurais une chance de le faire fuir et ainsi abandonner le combat.

- Retournez donc dans votre jungle !

Je crie de toutes mes forces juste avant le choc des pachydermes. Mon armure encaisse l'assaut et s’enfonce sur mon cuir ce qui me fait barir de douleur. L’éléphant étant plus lourd que moi, et avec un meilleur élan, il réussit à me faire reculer de quelques pas. M’accrochant à ses défenses, je le contrôle suffisamment pour qu’il ne puisse pas s’attaquer aux autres.

Pour le Juge:

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'Attaque - Hybride' :

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#1 'Attaque - Thérian.' :


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#2 'Attaque - Hybride' :

Paresseux attaque Dame Ara et casse son mirage.

Elephant de Wystéria attaque à 1040 sur Urua.



PHASE 2 : Souffle ardent : Le Paresseux attaque après les joueurs et crache un souffle ardent mortellement dangereux. Chaque joueur ayant fait un EC lors de cette phase reçoit 700 dégâts. Si un joueur a fait deux EC (s’il a attaqué le Paresseux deux fois grâce à sa vitesse), il perd 1000 points de vie et non 700.
→ Si EC => -700 de vie // Si double EC => -1000 de vie. Le joueur visé en particulier perd les dégâts du paresseux.

L'initiative revient à rescousse wysterienne.

Vitesse des aventuriers : 2290

Urua : 6925
Vitesse : 370
Dégâts : 2337


Diagoras : 7965
Vitesse : 462
Dégâts : 2921



Doebroksh : 2342
Vitesse : 1299
Dégâts : 1955


Dame Ara : 2440
Vitesse : 159
Dégâts : 1284
Capacités spéciales :

Protectrice : Les dégâts subis sont divisés par deux.

Rhi Kantoné : les dégâts subis sont réduits de 25%.

Armes ensablées : Réduit les dégâts de la cible de 20% (-30% maximum). Non réalisable dans la région des "Mers & Océans".

Régénération : Une fois pendant le combat, si la vitalité du maître de ce familier descend en dessous de 25% (610), sa vie est totalement régénérée. Ne marche pas si le joueur meurt avant.

Rapidité : Peut lancer deux dés sur les ennemis.

Vitesse des ennemis : 2

Terrible Paresseux de Wystéria : 9 285 (-640 par tour)
Vitesse : 1 (-400 par tour)
Dégâts : 240 (-400 par tour)


Éléphant de Wystéria : 3180 (-400 par tour)
Vitesse : 1 (-400 par tour)
Dégâts : 640 (-400 par tour)

Un vacarme difficilement descriptible avait envahi le sous-bois. Les changeurs de peau organisaient l'évacuation des quelques blessés, criant pour se faire entendre, qu'ils soient ou non combattants.

- Doucement ! Emmenez la jusqu'à la matriarche !

Ce n'était toutefois pas eux qui causaient ce tintamarre. Ce n'était pas non plus l'hybride fulminant au prise avec la bête plus massive que lui. C'était la femme-éléphant et l'éléphant-éléphant, barissant tout deux à plein poumons, front contre front.

- Retournez donc dans votre jungle !


Doebroksh n'avait toutefois pas le loisir d’assister les Dharitris ou l'autre hybride et Urua. Par les ancêtres, il ignorait ce qu'ils fichaient là mais était sacrément content qu'ils le soient. Juste, s'ils pouvaient lui venir en aide plutôt que faire il ne savait quoi en-dehors de son champ de vision.

Les sabots fermement ancrés dans l'humus, tomahawk et estramaçon aux poings, il restait focalisé sur l'origine de tout ce chaos. Un monstre recouvert de fourrure mesurant deux bonnes têtes de plus que lui et probablement son poids pourtant imposant. Toutefois, familier des pugilats contre des géants miliciens, le minotaure n'était nullement intimidé. Les longues griffes qu'arborait la créature en revanche, c'était une autre histoire.

D'une frappe de la hache, il dévia une tranche de la bête qui fendit l'air à côté de lui. Puis, profitant pour une fois être le combattant le plus leste d'un combat, le rôdeur fit un pas en arrière et se permit de prendre la créature de vitesse : ni sa fourrure drue ni son cuir épais ne la protégea du tranchant dentelé de son énorme épée.

Ce ne serait pas suffisant pour en venir à bout, mais au moins gagnait-il du temps sans lui-même souffrir de réelle blessure, voire pourrait mettre son adversaire en déroute ?

C'était de toute évidence sans compter le minuscule moussqu'terre, furtivement infiltré dans leur duel qu'aucun des deux belligérants n'avait remarqué.

quelques détails de la rencontre:

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'Attaque - Hybride' :

L’éléphant me traîne sur plusieurs mètres dans une glissade sur le sol boueux de cette orée de jungle. Malgré la souffrance que je ressens à cause de mon armure qui me rentre dans la chair, je tente de trouver en moi la force mentale nécessaire pour agir avec patience et compassion. Il n’est pas question d’affronter cet animal agressivement, il est certainement effrayé et agité par la situation chaotique de notre champ de bataille. Ce tumulte est sans doute ce qui le pousse à nous attaquer.

Sans certitude d’une réussite, ma meilleure option est l’approche pacifique. Si je peux arriver à neutraliser cet adversaire, alors il sera beaucoup plus facile d’arrêter le paresseux géant qui semble faire des dégâts monumentaux. Pendant que j’analyse très brièvement mes chances de réussite qui restent faibles, mon corps se choque contre un arbre et je me retrouve acculée par le pachyderme. Me voilà dans une bien mauvaise posture, et je vais devoir calmer plus rapidement que je le pensais mon adversaire. Peut-être qu’un chant Probotyre saura l’apaiser ? Je ne risque plus grand-chose au point où j’en suis, bloquée entre ce pachyderme et cet arbre.

Le barrissement poétique s’élève comme une douce clameur qui surprendra peut-être les guerriers affrontant le paresseux. Ces vibrations créent un lien d’empathie avec l’éléphant géant, et j’espère qu’il va comprendre pour de bon que personne ne veut lui nuire, mais que bien au contraire, nous cherchons une solution pacifiste. Mon chant, mais aussi mes mouvements, se font lents et non menaçants, pour ne pas aggraver l’anxiété du pachyderme.

Au fur et à mesure de cette étonnante communication, l’éléphant commence à baisser sa garde, et je sens qu’il ne cherche plus à me piéger. Peut-être qu’il a ressenti la bienveillance et le respect que je lui porte ce qui le rendrait bien moins agressif ?

- Du calme, je sens votre détresse et votre confusion face à tout ce tumulte. Nous ne sommes pas ici pour vous nuire, mais pour apaiser cette violence qui nous entoure ! Ne laissons pas ce chaos engendrer la destruction.

Finalement, l’éléphant géant se laisse apaiser par ce chant rassurant. L’animal se rend compte que nous ne représentons pas une menace réelle et que nous cherchons simplement à préserver la sécurité de tous les combattants sur le champ de bataille. Grâce à cette approche compatissante, je crois que je vais réussir à désamorcer la menace qu’il pourrait représenter. Désormais apaisé, au moins momentanément, je réussis à me défaire des défenses de l’éléphant pour aller rejoindre le Minotaure et le Löwen dans leur affrontement contre le paresseux géant.

- J’arrive ! L’éléphant semble être calmé pour le moment ! Tenez bon !

Ils ont besoin de mon soutien, alors je me hâte autant que je le peux sur ce sol glissant. Même si l’éléphant est apaisé, la situation sur le champ de bataille reste dangereuse et j’avance avec prudence, gardant mes sens en alerte pour tout signe de nouveau danger potentiel. Idéalement, nous devrions convenir d’une stratégie pour défaire le paresseux, mais il est largement trop tard pour cela.

Pour l'Arbitre:

Le membre 'Dame Ara' a effectué l'action suivante : Actions

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'Attaque - Hybride' :

Le membre 'Urua' a effectué l'action suivante : Actions

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#1 'Attaque - Thérian.' :


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#2 'Attaque - Hybride' :

Il reste 194 de vitalité suite aux attaques sur le Paresseux.

Le Paresseux utilise son souffle ardent : Doe perd 700 de vitalité et Urua perd 1000 de vitalité.

Elephant attaque à 640 sur Urua.



PHASE 2 : Souffle ardent : Le Paresseux attaque après les joueurs et crache un souffle ardent mortellement dangereux. Chaque joueur ayant fait un EC lors de cette phase reçoit 700 dégâts. Si un joueur a fait deux EC (s’il a attaqué le Paresseux deux fois grâce à sa vitesse), il perd 1000 points de vie et non 700.
→ Si EC => -700 de vie // Si double EC => -1000 de vie. Le joueur visé en particulier perd les dégâts du paresseux.

L'initiative revient à rescousse wysterienne.

Vitesse des aventuriers : 2290

Urua : 5185
Vitesse : 370
Dégâts : 2337


Diagoras : 7965
Vitesse : 462
Dégâts : 2921



Doebroksh : 1642
Vitesse : 1299
Dégâts : 1955


Dame Ara : 2440
Vitesse : 159
Dégâts : 1284
Capacités spéciales :

Protectrice : Les dégâts subis sont divisés par deux.

Rhi Kantoné : les dégâts subis sont réduits de 25%.

Armes ensablées : Réduit les dégâts de la cible de 20% (-30% maximum). Non réalisable dans la région des "Mers & Océans".

Régénération : Une fois pendant le combat, si la vitalité du maître de ce familier descend en dessous de 25% (610), sa vie est totalement régénérée. Ne marche pas si le joueur meurt avant.

Rapidité : Peut lancer deux dés sur les ennemis.

Vitesse des ennemis : 2

Terrible Paresseux de Wystéria : 0 (-640 par tour)
Vitesse : 1 (-400 par tour)
Dégâts : 240 (-400 par tour)

Capacités spéciales :

• Le paresseux démoniaque combat par phases. Chaque phase correspond à un tour, et recommence à la 1ere une fois qu'elles sont toutes passées.
  

  PHASE 1 – Martèlement:

  
  

  PHASE 2 – Souffle ardent:

  
  

  PHASE 3 – Sommeil:

  
  

  PHASE 4 – Haute toxicité:

  
  

  PHASE 5 – Appel de la Jungle:

  
  PS : un Ensorceleur ne peut bloquer qu'une seule des cinq phases, deux s'il a la bonne spécialisation.
  


• Butin ? ??? + x1 œuf étrange

Éléphant de Wystéria : 2780 (-400 par tour)
Vitesse : 1 (-400 par tour)
Dégâts : 240 (-400 par tour)

Capacités spéciales : /

Butin ? x2 défenses de pachyderme

~Prends-garde Invité, Le Juge te surveille...~


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Crédits des avatars : http://sakimichan.deviantart.com/art/Red-Justice-216145187 - https://www.artstation.com/artwork/bVPAk

D'un pas de côté, il évita se faire aplatir par l'énorme paluche du paresseux. Au passage il en profita pour le gratifier d'un reverse de hache, mordant la chair et arrachant une touffe de poils. L'autre pattes s’abattit toutefois pour rencontrer la lame dentelée, pesant de tout le poids effarant de l'énorme créature.

Mâchoire crispée, le minotaure tint bon, ignorant le barrissement de la probotyre accourant à la rescousse. Et soudain le poids disparut comme l'énorme mammifère se redressait et projetait du sang partout en hurlant : la fine lame du plus petit participant à cette mêlée chaotique avait prélevé son dû, fouillant profondément l'orbite de la créature.

Le rôdeur profita sans attendre de l'ouverture. D'un violent coup de hache au garrot il entailla la gorge du paresseux, s'aspergeant d'une giclée vermeille. Puis, son bras d'épée libre, il enfonça l'estramaçon dans l'abdomen exposé du monstre. La lame dentelé pénétra de bonne moitié, le cri d'agonie de la créature aveuglée et égorgée s'étranglant. Toutefois, au vu de sa carrure et la menace représentée, Doebroksh ne chercha pas la subtilité. Il insista sur sa poigne et, une pointe de l'épée à la fois, empala le paresseux jusqu'à la garde.

Brusquement, celui-ci vacilla avant de basculer de côté. Le cœur du minotaure rata un battement lorsque, entrainé dans la chute du monstre par son poids imposant, il avisa une guerrière dharitri sur le point de se faire écraser. Un éclair d'acier et de crinière frappa toutefois sous les deux belligérants étreints dans leur chute. Ils ne fracassèrent que de l'humus.

Sonné, le minotaure se releva et chercha un instant le plancher des vaches, le sol semblant tanguer sous ses sabots. D'un côté Urua tendait la patte à la changeuse de peau autochtone à qui il venait d'épargner une mort fracassante. De l'autre la probotyre plus grande encore que lui venait le plonger dans son ombre. Si elle était là, c'est que le pachyderme sauvage n'était plus une menace.

Soupirant, le rôdeur se tourna vers le corps du paresseux géant, agité de spasme, la longue lame barbelée en travers du corps.

Au vu de la menace décrite par la matriarche, leur groupe de secours improvisé et providentiel s'en tirait particulièrement bien.

Le membre 'Doebroksh' a effectué l'action suivante : Actions

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'Attaque - Hybride' :

Félicitations, vous venez de battre le Paresseux démoniaque ! Je vous laisserai rédiger les messages manquants. En attendant, voici vos récompenses :

- Les joueurs remportent 35 points d'expérience, 30 pièces d'or, 2 défenses de pachyderme et x1 oeuf étrange. Cette ressource est un objet échangeable qui, s'il est posé dans un coffre-fort de faction, peut permettre de fabriquer une nouvelle monture/familier propre à votre faction (propres stats, voire propres effets).

Les joueurs remportent également un butin aléatoire grâce au Paresseux démoniaque :
@Doebroksh remporte L'Arc de Thym (imitation) : 360 dégâts ; -135 vitesse ; Glace : À chaque Coup Réussi, la cible perd 50 de vitesse (non-cumulable avec une arme exotique ou épique  du set tungsténien ; arme revendable).

@Dame Ara remporte Magistrat (imitation) : 806 dégâts ; -375 vitesse ; Eboulement : en cas de Coup Critique, la cible ne tapera que 80% de ses dégâts, assommée (non-cumulable avec une arme exotique ou épique  du set tungsténien ; arme revendable).

@Urua remporte Tonfa Ámmoς : 297 dégâts, +100 vitalité, -77 vitesse ; Arme ensablée : Réduit les dégâts de la cible de 10% (-30% maximum). Non réalisable dans la région des "Mers & Océans".

Le RP peut continuer.