La séparation entre elle et Mas’ru avait été difficile, mais à la fois libératrice. Après s’être retrouvé seule face à leur discussion commune, l’Orque avait réalisé qu’une partie d’elle-même lui en voulait pour la mort de ses parents. Elle en était venue à penser et à croire qu’elle était restée avec lui simplement par vengeance personnelle. Une partie d’elle-même connaissait sa haine des Orcs… Est-ce qu’elle était restée aussi longtemps avec lui tout en savant inconsciemment que sa simple présence le rendait malade ? Est-ce que c’était pour ceci qu’elle s’était accrochée à lui ? Cette séparation lui en avait appris plus sur sa personne qu’elle ne l’aurait crue. C’est donc le cœur et les épaules plus légère qu’elle avait prit la mer avec Corbeau et Lana.

Elle et Lana sont installées dans une cabine unique. Le fait est simple, la géante prenait trop de place et l’aura de naïveté de l’orque avait pousser le capitaine à les mettre ensemble. Il ne voulait surtout pas de problématique si son équipage de dévoilaient être des brutes sans consciences. Même si l’Orque s’était couché dans son lit, elle s’était finalement retrouvée contre l’épaisse chevelure de la géante qui avait dû dormir à même le sol de la cabine. Inconscient, elle avait cherché la présence rassurante d’une toison familière. Quelque peu accrocher aux cheveux de Lana, comme elle le faisait à la fourrure de Mas’ru, c’est un rayon de soleil qui se pointait qui la réveille. Il vient ensuite les ronflements peu gracieux de Lana qui remplissent l’air, mais ceci ne dérange pas.

Couchée sur le dos, elle attrape finalement une mèche blonde et se met à la tresser doucement. Elle se laisse bercer par le flot de la mer quand la puissante voix de Corbeau résonne l’autre côté de leur porte de chambre. L’Orque se lève rapidement, enfile sa toge avant d’aller ouvrir la porte à l’humain. Elle lui offre un radieux sourire.

« Bon matin Corbeau ! Tu as bien dormi ? »

Elle se tourne vers la géante qui continue de ronfler. Elle ne semble même pas être dérangée par les éclats de voix qui arrive du pont.

« Tu as une manière de la réveiller ? Tu crois que si je commence à démêler sa chevelure, j’aurais le temps de finir avant qu’elle ne se réveille ? Elle s’est couchée très tard hier soir… Ou au petit matin, dur à dire. »

L'équipe d'explorateurs commence le combat

Vitesse de la première équipe : 535

Équipe d'explorateurs:

Corbeau : 2170
Vitesse : 161
Dégâts : 656
Capacités spéciales :
Mirage : Crée une image rémanente du personnage qui possède 1000 de vitalité. Elle subira toutes les attaques à l'encontre de son porteur tant qu'elle n'aura pas été dissipée.
Calebasse Piñata : Les récompenses en pièces d'or de fin de combat concernant les tours passés sont multipliées par 10.

Image rémanente de Corbeau : 200

Mowgl'ia : 645
Vitesse : 347
Dégâts : 731
Capacités spéciales :
Calebasse Piñata : Les récompenses en pièces d'or de fin de combat concernant les tours passés sont multipliées par 10.

Lana : 1265
Vitesse : 28
Dégâts : 1539
Capacités spéciales :
Calebasse Piñata : Les récompenses en pièces d'or de fin de combat concernant les tours passés sont multipliées par 10.
Aura du Berserker : Chaque fois que vous ferez un Échec Critique en combat, vos dégâts augmenteront de 50% (513) de vos dégâts initiaux


Équipe aquatique :

Vitesse cumulée de l'équipe aquatique: 400

Isonade : 613
Vitesse : 400
Dégâts : 800
Caché sous les vagues : L'Isonade a la priorité sur le début du combat (même devant la spécialisation Vigueur). L'adversaire touché par cette première attaque voit sa vitesse et ses dégâts réduits de moitié. [Imblocable]
Avis de tempête : Aux tours 3/6/9/..., l'Isonade n'est touchable que par les Coups Critiques.
Butin : 1 aileron tacheté (objet de quête)

L'isonade attaque Corbeau à 800. Sa vitesse et ses dégâts sont réduits de moitié.
Les dégâts reçus sont induits à l'image rémanente.

Une nouvelle terre à découvrir. Être aventurière est une vie éprouvante pour une géante. On ne trouve rien à sa taille. Les regards sont méfiants, voire apeurés. Le langage du petit peuple n’a jamais été plus barbant que chez les humains aux oreilles pointus. Son escale dans leurs forets n’a pas été une expérience très agréable. On peut lister tous les bons côtés de la magie, Svetlana a grandi avec l’idée préconçu de la magie pratiquée par des faibles, barbants ou ridicules. Qui ne pli pas genou face la force d’un colosse ?! Ils sont bien rares. Ainsi pendant que Corbeau et Mowgl’ia ont voulu faire joujou dans l’Institut, Svetlana a gambadé dans les bois, à travers villes et villages sans rien obtenir de ces personnes arrogantes. Pourtant, ils avaient des décorations très intéressantes. Rien de plus frustrant pour la jeune géante qui se défouler sur les troncs d’arbres qu’elle trouvait. Le bucheronnage comme échappatoire, le mal du pays commence à se faire sentir. Le monde des petits est paradoxalement si vaste. Lorsque ses deux compagnons sont venus la chercher pour continuer ce tour du monde, Svetlana leur a emboité le pas sans hésiter. Elle sait qu’elle n’arrivera jamais à rentrer seul dans tous les cas, autant suivre ceux qui savent où ils vont.

C’est ainsi que l’Agrothoa vu la Mer pour la première fois – et espérons pas la dernière. Une étendu d’eau tellement immense qu’elle ferrait sentir petit et insignifiant le plus grand des Géants. La curiosité des premiers temps de son voyage sont ravivés de plus belle. Elle a suivi ses amis dans une construction raffiné en bois dont elle ne saisit absolument pas le fonctionnement. On lui a dit le vent, mais la géante n’est pas née de la dernière pluie. Cet engin, qu’ils appellent bateau, flotte surement grâce à la magie. Le principal inconvénient est, une fois n’est pas coutume, la petitesse de ses lieues. Elle a l’habitude à présent, assez pour ne plus casser les plafonds du moins. Finalement, tant qu’il y a de la nourriture, et un endroit décent où dormir, cela suffit pour la géante. Ce sera surement ses activités principales pendant un voyage sur une plateforme de bois. Ce n’est que le soir venu qu’elle eut des nouvelles idées de décorations. Tous les cordages et les draps l’ont inspiré. Elle passe une bonne partie de sa nuit à apprendre les nœuds marins en autodidacte. Même avec le temps investit, il y a encore du boulot.

Dormant points fermés, de sa grâce de géante, Svetlana rêve délicieusement d’une épopée. L’épopée d’un géant. Un Géant endurant, fort, robuste, aux muscles saillants. Un chef avec les mêmes tatouages. Ce Géant était son fils. Dominant d’un bras armé les mâles, martyrisant virilement les femelles, ce héros dépasse les figures plus anciennes tel que Noctalion. Détruisant toutes menaces ou opposition, Il multiplie les tribus assujettis dont elle en tient les laisses en récolter tous les fruits – et les pèches les plus juteuses – pour offrir d’autres fils aussi valeureux et de filles prolifiques. La Grande Matrone de l’hégémonie Agrothoa connu sous le nom de Svetlana ! Un rêve dont elle ne voulait pas sortir. Pourtant, des cris et de l’agitation à l’extérieur la forcent à quitter cette utopie fabuleuse. Se frottant les yeux, la géante émerge doucement.

Corbeau n’eut pas le temps de répondre, que brusquement le bateau est réveillé par une nouvelle agitation. Ce n’était pas le genre d’agitation joyeuse, ou encore ‘’normal’’ pour le trio. Les cris de peur et d’attaque explosent dans l’air et quelque chose semble venir frapper le côté de la coque. L’Orque tangue sous la force de frappe et retrouve son équilibre qu’en se soutenant contre la géante qui pousse un grognement. Elle tourne les yeux vers cette dernière et offre un sourire désolée. Elle se tourne ensuite vers Corbeau et souffle :

« On devrait aller voir… Ils auront peut-être besoin d’aide. »

Après avoir retrouvé son équilibre, elle attrape son bâton arcanique et suit l’humain à l’extérieur. La géante les rejoint quelques secondes plus tard pour assister à une curieuse scène. Dans l’air agité, la voix de quelqu’un explose et le mot « Isonade » résonne, puis l’ambiance chance immédiatement. La peur remplit le cœur de plusieurs membres d’équipages et le Capitaine fait de son mieux pour crier des ordres. L’orque attrape finalement quelqu’un et demande :

« L’Isonade ? Qu’est-ce que c’est ? »
« Une créature marine qu’on ne connaît pas son apparence… Certains disent qu’elle attaque quand elle a fait… Elle prend ce dont elle a besoin et elle quitte… Mais il va avoir une tempête ! Nous allons tous mourir ! » Explose l’homme en se dégageant de sa prise.

L’Orque reste surpris et observe les vagues. Elle discerne vaguement une forme dans les vagues et la pointe à ces deux compagnons. Elle ne se pose pas plus de questions, elle lève son bâton et incante, appelant à elle la puissance de l’électricité.

« Electrified Pila »

Au loin, les nuages semblent s’amasser et devenir plus sombre, signe qu’une tempête s’approchait à grands pas d’eux.

Le membre 'Mowgl'ia' a effectué l'action suivante : Actions

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'Attaque - Mage' :

Attrapant un des harpons que le capitaine distribue aux hommes qui ne participent pas directement à la manœuvre, Corbeau fait comme tout le monde, et main en visière sur le front, cherche à repérer la forme que les marins croient avoir vu dans les vagues. Mais dans cet environnement qu'il n'a jamais vu, mouvant, plein de reflets trompeurs et d'ombres inconnues, Corbeau est incapable de repérer quoi que ce soit qui ressemble à monstre, malgré les cris des marins qui passent leur temps a pointer du doigt des directions différentes. Enfin... Rien ne peut aller aussi vite non ?

-Elle attaque !

Toujours incapable de repérer la cible, Corbeau tourne la tête pour essayer au moins de voir qui est en train d'hurler, quand soudain, une ombre gris bleu jaillit au dessus des flots et bondit par dessus le navire. Une créature effilée, avec des ailes comme un oiseau, et une petite tête à la bouche pleine de dents et au regard cruel. Elle traverse si vite le pont du navire que Corbeau n'a que le temps de l'érafler de son harpon que la vitesse de la bête lui arrache des mains pendant qu'elle replonge déjà de l'autre coté.

-Un homme à la mer !
-Non non ! C'est bon, moi je suis la !
-Mais alors qui ?!
-Tout va bien, elle a eu le mirage !


[HRP dégâts subis par le monstre 655+731=1386]

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'Attaque - Humain' :

Toujours dans la vase, Svetlana voit ses amis qui semblent inquiet par les mouvements sur le pont. Elle se lève nonchalamment, s’empare de sa hache pour rejoindre l’agitation générale. Une fois sur place, la lumière du soleil l’éblouit d’abord, rajoutant à sa frustration. Puis, il se dévoile un paysage ridicule. Des petits courent partout, gigotent et hurlent à tout. Une cacophonie vraiment désagréable au réveil. Fronçant les sourcils, la géante s’avance pour se tenir à un mat. Il est évident que du haut de ses montagnes d’origine, elle n’a pas appris à nager. Une chute dans cette immense mer camouflant des dangers est une réelle angoisse de petits. Celle du sentiment d’être vulnérable comme une enfant. Cependant, en tant que matrone, elle démontre – à moitié, car elle tient à la vie – sa bravoure. Ce qui est important n’est pas de solutionner le problème par sa présence, en réalité. C’est de montrer qu’elle est là, et peut se battre. Un comportement presque naturel, découlant de son éducation. Se montrer en bataille est plus important au sein d’une tribu : il faut être témoin et témoigner de l’effort commun.

Malheureusement, il y a une chose qu’oublie de prévoir l’Agrothoa. Les attaques de la créature marine rendent la plateforme instable. La bête tente de faire chavirer ses proies. Tenant le mat d’une main, la géante veut que cela se termine rapidement. A l’affut de quoi décharger sa mauvaise humeur, hache en main, prête à l’emploi. Mais, aucune occasion se présente. L'agitateur est bien trop rapide et à l'intelligence de ne pas prendre un titan pour cible.

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'Attaque - Géant' :

L’Orque qui c’était brusquement crisper face à l’attaque contre Corbeau. Elle avait profité du fait qu’elle soit sortie de l’eau pour l’attaquer avec une boule d’électricité, mais elle avait remarqué que trop tard que le monstre visait son allié. Quand Corbeau souligne que ce n’ait que son mirage qui a été touché, elle soupire de soulagement, se rappelant que l’humain était loin d’être faible. Plusieurs marins munis de harpons essayent tant bien que mal de la harponner, toutefois rien ne semble concluent.

La magicienne aux cheveux pourpre soulève une nouvelle fois son bâton, mais elle semble hésitée un instant. Devant-elle attaquer encore une fois la cible ? Où devait-elle offrir une protection à son équipe ? Même Lana semblait rencontrer des difficultés à toucher la cible, sans parler de l’équipage qui n’avait aucune chance. Toutefois, c'est la lenteur étrange de Corbeau qui l'a fait pencher du côté du support. Elle en appelle donc à la célérité du mouvement et infuse en son groupe un nouveau souffle d’énergie qui doublera sa vitesse. Quand son bâton frappe le pont, une vague verte-doré d’essence magique explose d’elle et vient frapper tout l’équipage autour d’elle.

« Velocitas ! »

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'Attaque - Mage' :

L'équipe d'explorateurs commence le combat

Vitesse de la première équipe : 535

Équipe d'explorateurs:

Corbeau : 2170
Vitesse : 161
Dégâts : 656
Capacités spéciales :
Mirage : Crée une image rémanente du personnage qui possède 1000 de vitalité. Elle subira toutes les attaques à l'encontre de son porteur tant qu'elle n'aura pas été dissipée.
Calebasse Piñata : Les récompenses en pièces d'or de fin de combat concernant les tours passés sont multipliées par 10.

Image rémanente de Corbeau : 200

Mowgl'ia : 645
Vitesse : 347
Dégâts : 731
Capacités spéciales :
Calebasse Piñata : Les récompenses en pièces d'or de fin de combat concernant les tours passés sont multipliées par 10.

Lana : 1265
Vitesse : 28
Dégâts : 1539
Capacités spéciales :
Calebasse Piñata : Les récompenses en pièces d'or de fin de combat concernant les tours passés sont multipliées par 10.
Aura du Berserker : Chaque fois que vous ferez un Échec Critique en combat, vos dégâts augmenteront de 50% (513) de vos dégâts initiaux


Équipe aquatique :

Vitesse cumulée de l'équipe aquatique: 400

Isonade : 613
Vitesse : 400
Dégâts : 800
Caché sous les vagues : L'Isonade a la priorité sur le début du combat (même devant la spécialisation Vigueur). L'adversaire touché par cette première attaque voit sa vitesse et ses dégâts réduits de moitié. [Imblocable]
Avis de tempête : Aux tours 3/6/9/..., l'Isonade n'est touchable que par les Coups Critiques.
Butin : 1 aileron tacheté (objet de quête)

On n'a pas compté le dé de Mowgli'a, donc tu pourras rejouer !

-On l'a touché !

Brandissant d'abord son harpon couvert d'une substance visqueuse qui doit être le sang du monstre, Corbeau se rue vers le bastingage avant de pointer du doigt une tache noirâtre qui s'étale autour de l'endroit ou l'animal à disparu dans les vagues. Et très vite la moitié des hommes de pont l'ont rejoint, scrutant comme lui la mer avec inquiétude.

-Si on l'a blessé peut être qu'elle a son compte ?
-Moi à sa place je reviendrais pas.
-Ouais mais va savoir ce qui se passe dans la tête d'une de ses sales bêtes.
-Le souci c'est qu'elle a rien chopé à bouffer...
-La ! Elle revient !

Pointant du doigt les vagues, Corbeau vient de repérer un aileron noir qui vient de surgir à la surface, et fend les vagues à toute allure en filant doit sur le navire.

-Elle va refaire un passage ! Préparez vous !

Et quand l'Isonade jaillit à nouveau des vagues, décollant comme un oiseau pour survoler le pont en essayant de faucher les marins qui s'y trouvent, tous s'empressent de dresser gaffe et harpon pour essayer de la planter au passage.

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'Attaque - Humain' :

Ses camarades sont très actifs. La magie, les harpons, tout se qui manque aurait été sa hache tranchant la chair de la créature. Cependant, la gestion des distances dans une plateforme mouvante lui est bien trop difficile. Restant accroché au mat sur la défensive, la géante atteint une attaque comme celle qu’à pris Corbeau. La prochaine attaque du monstre est fatale.

La grosse bête qui nage se fait empaler par l’action vive et efficace de Morti’. La créature s’écrase sur le pont tachant le plancher avec ses fluides répugnants. Svetlana regrette presque de s’être réveiller pour si peu. Elle baisse sa hache. Le calme revient sur le navire. Le monde s’agglutine sur le cadavre du monstre. Svetlana fait de même d’un pas peu assuré. Il ne faudrait pas passer par-dessus bord en trébuchant. Fixant la peau et les blessures de l’animal, la géante touche une des ailes avec curiosité.

« Ça se mange ? Parce que j’ai faim. »

La géante enchaine cette phrase avec un léger bâillement. Elle ferait bien une sieste après un bon encas. L’air marin semble la fatiguée plus rapidement.

Charlotte attendait patiemment son heure de vérité dans l'une des cabines de l'Ombre des Côtes. Bientôt, elle saurait ce que la faction lui réserve pour avoir osé magouiller avec la Congrégation. Oh, une magouille, ce n'était pas bien grave au final, du moins si celle-ci n'avait pas finalement provoqué une attaque sur un vaisseau pirate. Pire, ce vaisseau avait été celui d'une personne à qui elle ne voulait strictement aucun mal : Kaïna Garnett. Cette dernière devait probablement être déjà arrivée sur le vaisseau d'ailleurs. Que pouvait-il bien se dire? Elle n'en savait rien. Voilà une heure qu'elle révisait sa défense et les excuses qu'elle devait bien à la jeune capitaine. Des excuses... Cette simple idée la rebutait au plus haut point mais elle devait bien avouer que, sur ce coup, elle avait merder en beauté. Comme à son habitude, elle s'était cru plus maline que tout le monde.

- Mh?

Le branlebas de combat avait sonné sur l'Ombre des Côtes sans trop qu'elle ne sache exactement pourquoi. Toute coupable qu'elle était, Charlotte ne réfléchit pas une seconde et saisit sa carabine pour allez défendre les couleurs de la piraterie. La matriarche, qui avait fait montre de bonne volonté dans cette affaire, avait eut le luxe de ne pas être considéré comme une prisonnière.

Suite à l'attaque du piaf et de l'autre type qui s'était cru à un bal masqué, Kaïna avait décidé de gagner l'Ombre des côtes. Elle voulait savoir quel Pirate avait envoyé ces abrutis de la congrégation de l'ombre sur son bateau. Elle gagna donc le navire du grand capitaine accompagnée de Dahlia et Frey. Elle salua les pirates qu'elle croisa à bord puis, lorsqu'elle tomba sur un matelot qui semblait un peu plus gradé que les autres. Elle le salua et dit:

"Salut l'ami, je suis le capitaine Garnet. Mon navire a récemment subi une attaque de la congrégation de l'ombre et il semblerait qu'un Pirate en soit responsable. Peut-être quelqu'un ici pourra me dire à qui je dois faire manger son chapeau.

-Capitaine Garnet, sachez que la responsable s'en mord les doigts et nous a elle-même fait part de son erreur. Il s'agit de Charlotte Roseline.

-Grande soeur? Bof, pas grave, ça ne me dérange pas de lui faire manger son chapeau! Après tout, Frey a failli y laisser plus que des plumes."

Maugréant, elle s'apprêtait à regagner son bateau quand elle en vit un autre approcher. Elle se rapprocha du bord et sortit ses jumelles. Il semblait que le hasard faisait bien les choses puisque celle qu'elle voulait voir arrivait justement. Toutefois, la jeune blonde décida de ne pas se montrer tout de suite. Elle se cacha et laissa la rousse aller s'installer dans l'une des cabines où elle la laissa patienter  quelques temps. Toutefois, lorsqu'elle allait la rejoindre, l'agitation commença à battre son plein. Tant pis, elle lui ferait manger son chapeau plus tard. Kaïna ouvrit la porte et dit à Charlotte:

"Tu viens grande soeur? C'est l'heure d'aller jouer! Ton chapeau gagne un sursis."

Sur ces mots, Kaïna fonça sur le pont et s'empara d'une corde pour quand il faudrait sauter sur le navire abordé. Frey et Dahlia la suivirent de près.

Les joueurs remportent le combat. Ils gagnent 20 points d'expérience, 35 pièces d'or, 1 aileron tâcheté.

Le RP peut continuer.

Les joueurs peuvent discuter avec les pirates avant l'assaut.

Voila un voyage en mer qui tient ses promesses. Un monstre marin, un barbecue, des pirates, un abordage, il ne manque plus qu'une tempête ou un kraken !

Se reposant de leurs efforts à l'avant, enfin, à la proue, nom par lequel les vrais marins signifient aux non navigants qu'ils ne sont pas les bienvenus à bord, le trio de touristes digérait les filets d'isonade que l'équipage avait prélevé tout frais sur la carcasse de la bête pour les passer au grill, avant de la découper méthodiquement pour y récupérer tout ce qui pouvait se stocker et se revendre, ailerons, huiles, viande. Et en récompense de leur participation héroïque au combat, le capitaine leur avait laissé quartier libre jusqu'au soir. Un repos toujours bienvenue mais qui hélas, s'était vite annoncé bien plus court que prévue quand un cri était tombé de la vigie.

-Pirates !

De leur position privilégié, les trois compagnons avaient assistés à l'équivalent marin du grand cycle sans pitié de la nature sauvage, pris en chasse par un navire plus puissant, plus rapide, et mieux armé, le navire zéphyrien n'avait pas eu plus de chance de s'en tirer que la gazelle blessé coursé par le guépard. Et après une vaine mais louable tentative de fuite, un tir de semonce et une voile en berne, une pluie de grappins étaient venus s'arrimer sur le pont pendant que les deux vaisseaux se rangeait bord à bord et que les marins se massaient en armes le long du bordée.

-Une taxe ? La sale bande de voleurs ! Hors de question de payer ! Venez les filles ! On va leur faire une surprise pendant qu'ils ne font pas attention à nous !

Et profitant de ce que l'attention de l'ennemi est surtout concentré sur le pont et les marins qui s'y massent, que le capitaine du navire tente d'expliquer à celle qui l'interpelle que le bateau qu'il commande est en route vers Sylantia pour y combattre les skarniens et que tout le monde devrait s'entraider pour liquider ses sales bêtes, Corbeau entreprend immédiatement de partir en solitaire à l'assaut du navire ennemi. Plongeant droit vers un des sabords ouvert sur la coque adverse et d'ou pointe une gaffe à l'air menaçante, Corbeau déboule sur le pont inférieur comme un chien dans une jeu de quilles, et a vite fait d'estourbir à grand coups de lattes les deux types chargés de surveiller le local du bosco.

Le temps d'emprunter la hache de Lana pour se lancer dans un sabordage en règle, et quand sur le navire zéphyrien, le nain annonce qu'il vient de pratiquer une voie d'eau fatale dans la coque, c'est pour s'entendre répondre depuis la cale du sien.

-On coulera peut être mais on coulera pas seuls ! Votre rafiot aussi prend l'eau ! Et ça monte vite, j'ai déjà les pieds dans la flotte ! Alors hein ? Qu'est ce que vous dites de ça ?!

Complètement satisfaite à la suite de ce combat, l’Orque sourit, regardant les marins et Corbeau remonter leur magnifique prise. La créature avait une beauté à couper le souffle et elle trouva dommage qu’ils aient dû la tuer. Cependant, après avoir appris qu’ils pourraient faire cuire la bête, l’estomac de la peau-verte se mit à gronder un peu, lui rappelant qu’ils n’avaient pas encore eux la chance de manger. Elle se liche les babines d’appréhension, maintenant curieuse de découvrir le goût de la chair exotique du poisson géant.

Malheureusement, ils furent dérangés durant les préparations par l’apparition de bateau au voile noir. Mowgl’ia plisse les yeux, observant les bateaux qui se rapproche très rapidement malgré la vitesse que leur capitaine offre, et ce, malgré avec le vent dans leur voile. Ils finissent par s’arrêter, complètement encerclés par l’ennemi. Mowgl’ia tient son bâton arcanique proche d’elle, prête à tout faire exploser si ça dégénérait, mais son compagnon Corbeau semble avoir une autre idée.

Après une brève explication, elle hoche la tête et elle le suit. Ils se faufilaient sur l’un des bateaux ou corbeau s’en donna à cœur joie sur deux ennemis et ensuite sur le plancher de la coque avec l’aide de la hache de Lana. L’Orque reste silencieux, surveillant avec Lana les entrées, toutefois, les pirates en haut semblaient très occupés sur cette fameuse taxe qu’ils demandaient. L’Orque ne comprenait pas très bien pourquoi ils s’attaquaient à des vaisseaux zéphyriens, d’autant plus, qu’ils se dirigeaient vers l’avant-poste pour aider contre la guerre les Skarniens…

Quelque peu pensive sur les agissements des pirates, l’Orque sursaute presque quand la voix de Corbeau s’élève dans les airs. Elle se tourne vers lui, et elle se demande si elle doit être horrifiée ou si elle doit en rire.

« Je suppose que nous finissons à la nage ? Tout le monde sait nager ? Je peux toujours essayer d’invoquer un sort ou deux, mais je ne suis pas au point encore. » Offre-t-elle.