Cet enchevêtrement de cavernes et de trous dans la montagne tien son nom du très célèbre magicien Spelunca, qui était le premier être vivant hybride. Né d’une union interdite, sa mère étant un vampire, son père étant un loup-garou, il avait grandit entre les affrontements des deux races, qui s’attribuaient à chacune le titre de créatures les plus dangereuses de la nuit. Ses deux parents ont chacun été tués par leur race, prétextant pour chacune un acte de trahison envers les leurs. Il avait été laissé en vie, simplement expatrié, et avait été marqué au fer rouge du signe de la trahison.
Plusieurs années ont passés, le jeune Spelunca est devenu un magicien aguerri, probablement le plus puissant de l’époque. Avec la puissance des deux races coulant dans ses veines, il a lui-même signé un pacte avec les démons, un pacte censé instaurer la paix entre les vampires et les loups-garous.
Spelunca ne fut cependant pas assez fort pour maintenir le sortilège suffisamment longtemps pour ne créer autre chose qu’une barrière magique entre les cavernes est et ouest, une barrière qui empêchait les contacts entre les deux races vouées à la guerre. Elles ne purent désormais se mesurer entre elles dans les cavernes et n’érigèrent jamais d’armées pour s’y battre en dehors. Il semblait que ce sortilège tomba à pic, puisque les rois de chacune des races étaient fatigués par tous ces combats. S’ils ne cessèrent jamais, ils ralentirent fortement. Si la haine entre les deux peuples ne tomba jamais vraiment, elle ralentit elle aussi.
Le jeune magicien mourut juste après avoir établit la barrière magique, d’épuisement. Sa barrière tient pourtant encore, invisible mais bien là, et chaque lycanthrope ou buveur de sang tentant de l’approcher reste paralysé. C’est là la puissance du pacte de Spelunca.