Nom : Mary Poppins Elizabeth Pot-en-Beurre

Âge : 36 ans

Sexe : Femelle

Race : Homoncule thérianthrope - chat noir (vie et vieillit normalement, officiellement thérianthrope).

Classe envisagée : Mage / Virtuose / Arlequine / Guérisseuse, dans cet ordre de préférence.

Métier envisagé : Alchimiste (mineur) / Sorcière bienveillante

Capacité magique :

• Créature magique : Elizabeth est littéralement née dans la magie. De ce fait, elle possède une extrême sensibilité à celle-ci. Cela lui permet de pouvoir y faire appel assez facilement et de mieux sentir les émanations magiques. En contre-partie, elle arrive difficilement à contrôler celle-ci comme elle le veut car cette dernière réagit beaucoup trop à ses humeurs et à son être en général. La musique l'aide beaucoup à se concentrer, si bien qu'elle prit l'habitude de chanter ses formules.
  
• Sorcière à l'ancienne : Notre homoncule utilise tous les classiques de la sorcellerie. Entre autres : lancer un sortilège, créer des potions dans un chaudron, voler sur un balai, préparer un bouillon. Le tout entouré de chants et de symbolisme relativement claire.
  
• Objets inanimés, avez-vous donc une âme?! : Mademoiselle Pot-en-Beurre est particulièrement douée pour donner "vie" à des objets. Evidemment, ces objets ne seront pas vraiment en vie mais auront tendance à se comporter de manière humaine, par anthropomorphisation de la part d'Elizabeth.
  

Mode hardcore : Non

Elizabeth est une femme de taille moyenne, un mètre soixante-sept, et aux cheveux blonds virant vers le châtain à certains endroits. On remarquera chez elle un rien de gras en plus par rapport à la moyenne et de grands yeux verts.

Vestimentairement, cette demoiselle s'habille de manière plutôt originale. Quelque part entre la sorcière et la citadine, couverte de couleurs vives sur une base noire, on aura tendance à la remarquer bien que ce ne soit sûrement pas la plus grande étrangeté qu'on ait vue. Selon le contexte, elle n'hésitera pas à se balader avec son chapeau pointu et son balai à portée de main. Généralement, elle cachera ses possessions les plus précieuses ainsi que ses attributs sorciers dans son sac sans fin.

A propos de sa forme féline maintenant. A savoir qu'elle ne l'utilise pas très souvent. Il est rarement plus pratique d'être un chat et cela lui demande un certain effort. Tout en est-il que celle-ci ne dispose pas d'intermédiaire. Elle est soit un chat noir soit une humaine. Dans les deux cas, ses vêtements s'adaptent à sa transformation par un enchantement devenue nécessaire du fait qu'elle se transforme à chaque fois qu'elle éternue. Si elle se transforme durant les nuits de pleine lune, elle ne pourra d'ailleurs pas reprendre sa forme humaine avant la fin de celle-ci.

Elizabeth en chat noir:

Elizabeth a été fabriquée avec beaucoup trop de sucreries et d'amour! De ce fait, non seulement sa consommation en sucres est très élevée, mais elle a surtout une capacité folle à être positive. Cette femme est d'un tempérament jovial à toute épreuve, à croire qu'elle ne connaît pas la tristesse. Elle aura donc bien souvent tendance à voir le verre à moitié plein et à exaspérer les tempéraments les plus froids.


Notre homoncule est douée d'une grande compassion. Ici, rien à voir avec les ingrédients qui ont servi à sa conception, non, il s'agit plutôt d'un trait de caractère que son père s'est efforcé à mettre en valeur. Il s'agit là d'une de ses valeurs piliers, autour de laquelle tourne une grande partie de sa vie. C'est ainsi que, malgré qu'elle ne semble pas souffrir de grand chose, elle réussit à ressentir ce sentiment au travers des autres. Ce même trait lui permet de ne pas être trop de nature rancunière même si, comme tout le monde, il y est des caractères qu'elle ait du mal à supporter, particulièrement quand ils font preuve d'une méchanceté quelconque.

En lien avec cette caractéristique, on dénotera une très grande gentillesse. Elizabeth ne veut de mal à personne, bien au contraire. Elle fera généralement tout pour venir en aide à son prochain, d'autant plus si la situation est compliquée et qu'elle se pense capable d'être utile.


Elizabeth est particulièrement maladroite avec sa magie. Un simple tour peut très vite lui explosé à la figure ou avoir des effets imprévisibles. Mais cette maladresse ne s'explique pas seulement au travers de ses talents de magicienne. En effet, une vie d'ermitage aura eut raison d'une partie de son intelligence sociale malgré les efforts de son maître. Cela se traduit par un manque de tact certain ainsi que par une faculté assez mauvaise, pour ne pas dire nulle, à mentir ou à dissimuler ses émotions.


Pousser la chansonnette est le plus grand plaisir de mademoiselle Pot-en-Beurre. Non seulement cela l'aide moralement, mais il s'agit également d'une forme de catalyseur magique pour elle.

Il était une fois, un très vieil alchimiste, lycanthrope de part sa nature. Il vivait dans une demeure au sud de la forêt Sylfaën, tout proche de la côte qui longe la mer Van Halen. Passé les quatre-vingts ans grâce à sa science obscure, celui-ci avait occupé une bonne partie de sa vie à rechercher le secret de celle-ci. Par bien des moyens inimaginables, il avait tenté de créer un homoncule, la réplique alchimique parfaite d'un être humain. Au bout de bien des décennies d'expérimentation au travers d'alambics, de tubes à essais, fours à pain et autres contenants, il continuait à croire en la possibilité de cette merveille. Les ingrédients qu'il utilisait pour y parvenir s'approchaient du délire en même temps que celui-ci s'approchait de la vieillesse. Pâte d'amande, larmes de joie, lait de coco et fraise des bois, autant d'ingrédients qui s'étaient rajouter sur sa liste.

Un soir durant lequel il méditait sur ce qui pouvait bien manquer à ses expérimentations, lui vint une illumination qui le porta en si grande joie qu'il en réveilla son vieux chat, Pantouflard.

- Ahahaaaah! Comment n'y ais-je pas pensé plus tôt?! Mais c'est bien sûr!

Il sortit de son lit, en bonnet et robe de nuit, et se dirigea vers son garde-manger suivi de prêt par Pantouflard. Tout en chantonnant, le vieil homme sortit une bonne livre de sucre et tout le beurre qu'il avait à sa disposition pour emmener le tout vers son atelier quelque peu en désordre. Là, comme retrouvant une seconde jeunesse, il se mit au travail au bout de milieu de la nuit. Il sortit alors tous les ingrédients qui lui semblait nécessaire et commença sa décoction.

- Un peu de poussière de fée... Un carillon... Une goutte de mercure mariné à l'énergie bleue... Du sucre... Mais il versa presque toute la livre de sucre par accident. Oups! Ahah, ça le rendra plus doux avec un peu de chance, hein Pantouflard?! Disait-il au chat qui faisait sa toilette sur l'étagère au-dessus de lui, si bien qu'un poil vint se glisser jusqu'aux nasaux de son maître. Ah... Aaah... ATCHOUM!!!

Sans prendre garde aux répercussions qu'allait avoir cet éternuement dans sa recette, il continua ainsi mais comme récipient, cette fois-ci, il utilisa simplement le beurre. De la sorte, une fois qu'il eut fini, il avait comme un énorme oeuf de beurre qu'il alla mettre dans le garde-manger à l'endroit le plus frais de sa demeure. Toute l'opération lui prit trois bonnes heures de travail et soixante ans de recherche. Il alla tout de même se coucher le coeur léger et joyeux, car tel était la nature de cet homme aussi bon qu'étrange.

Le lendemain, le vieil homme ne fut pas cette fois-ci réveillé par les miaulements répétitifs de Pantouflards mais bien par les pleurs distinctifs d'un enfant. Aussi surpris qu'heureux d'avoir enfin atteint son objectif, il se précipita du plus vite qu'il put dans le garde-manger. Son oeuf de beurre était devenue un vrai petit humain d'un âge plus avancer qu'un nouveau né. Un à deux ans très probablement.

- Par tous les dieux, dit-il en s'approchant de l'enfant. Regarde-moi ça Pantouflards, on a réussi...

Les larmes commencèrent à couler le long des joues de ce vieux monsieur. Il tenait en ses bras l'accomplissement de toute une vie. Mais ce vieil homme ne pensait alors ni à la gloire ni à la postérité. Non, ce qui le frappait bien le plus était qu'il devenait soudainement père.



L'enfance d'Elizabeth se déroula à peu de chose près comme le reste de sa vie. Elle passa le plus clair de son temps recluse dans la cahute de celui qu'elle appellerait dorénavant "père", à apprendre les secrets de son art et à lui donner l'aide qu'un homme de son âge avait besoin. La pauvre avait très peu de contactes avec le monde extérieur, ce qui se répercutait sur la vie de la petite Elizabeth. Une fois qu'elle fut en âge, elle allait de temps en temps à la ville la plus proche faire des provisions mais les gens la trouvait aussi excentrique que son père. Ils avaient d'ailleurs, à juste titre, des doutes sur la paternité du vieil homme mais ce dernier avait mit un point d'honneur à garder secrète la véritable nature d'Elizabeth pour son propre bien, si bien qu'elle-même n'était pas au courant.

Durant 36 longues années, la vie d'Elizabeth se passa sans grands incidents. Celle-ci se composant essentiellement en une grande accumulation de savoir dans l'alchimie et dans la magie. Malheureusement pour ses compétences, le vieil alchimiste n'était pas des plus doués en magie et il se contenta d'exploiter assez maladroitement ses talents innés pour celle-ci. Enfin, elle apprit surtout à se connaître elle-même et à apprécier les choses de la vie. Elle trouva son bonheur dans le chant, les sucreries et plein de petites choses de la vie que les adultes ont tendance à se lasser. Sa nature joviale rendait toujours tout exceptionnel et unique à ses yeux. Une vraie bonne vivante était sur le point de se construire, un peu naïve du monde qui l'entoure de part son isolement. Sa vie sentimentale, quant à elle, fut quasiment inexistante. Assurément, elle devenait ce qu'on appel une vieille fille qui ne trouvait que très peu d'intérêts dans les choses de l'amour.


- Elizabeth! Elizabeth! Réveil toi!

Il était tard dans la nuit, le vieil alchimiste avait un visage qu'Elizabeth ne lui connaissait pas, l'inquiétude et l'angoisse le rongeait.

- Mh... Qu'y a-t-il père?...

- Ecoute moi bien Elizabeth, il faut que tu te transformes et que tu restes ainsi jusqu'à nouvel ordre! C'est très important! Des pirates vont arrivés...

- Mais... Quoi?!

- Ne discute pas! Transforme toi avec moi!

Ainsi ils se transformèrent tous les deux en chats après avoir éteint toutes les bougies. La stratégie du vieil homme ne manquait pas de perspicacité, il comptait faire croire aux pirates que l'habitant avait fui ou était parti et que tous deux n'étaient que de simples chats. Quelques minutes plus tard, ils entendirent les pirates enfoncés la porte. Elizabeth avait peur, très peur, mais restait en retrait tandis que le vieil alchimiste jouait parfaitement son rôle de chat. Les pirates, quant à eux, ne se gênait pas pour fouiller toute la modeste demeure. Il était évident pour eux qu'ils étaient arrivés chez un sorcier, certains transpiraient la peur de ce qui aurait put leur arrivé si le maître des lieux avait été présent. Tout se passait actuellement comme le vieil alchimiste l'avait espérer malgré le fait qu'ils devaient subir le fait de regarder leur maison se faire piller sous leurs yeux. Au moins, ils étaient en sécurité, du moins jusqu'à ce qu'un éternuement vint attirer l'attention des pirates sur un chat qui s'était subitement transformer en sorcière... Il ne fallut pas une seconde pour que le vieil alchimiste ne se précipite au devant d'elle, se précipitant à son tour. Ils étaient cernés de toute part mais le vieil homme faisait de son mieux pour effrayer les pillards, chose qui ne manqua pas de rater au vu de son état de vieillesse avancé. Quelques secondes plus tard, le vieil homme était mourant, trancher sans pitié par l'un des sabres des assaillants tandis qu'Elizabeth se contentait de crier d'effrois. Un violent coup sur l'arrière de la tête vint la calmer, et elle se réveilla dans la cale d'un navire complètement inconnue, enchaînée et bâillonnée.


On aurait aimé vous raconter qu'Elizabeth fut bien traitée par les pirates qui l'avaient ainsi kidnappée, mais la réalité était loin de là. A peine nourrit, humiliée et frappée quotidiennement par un homme de l'équipage qui avait les sorcières en horreur, son séjour à leur côté fut quelque peu traumatisant. Et pourtant, rien n'arrivait malgré tout à lui faire quitter sa positivité. L'idée de la mort ne lui était pas effrayante car, comme le vieil alchimiste lui avait appris, "rien ne se crée et tout se transforme". Avait-elle néanmoins une haine quelconque envers ses bourreaux? Elle leur en voulait, certes, et un puissant sentiment d'injustice était née dans son coeur. La haine, par contre, lui était toujours inconnue.

Son cauchemar finit néanmoins par prendre fin une nuit. Une fin annoncée par une musique tonitruante et aux sonorités métalliques... Apparemment, il y'avait du grabuge sur le pont, ils étaient pourtant accostés dans un port. Une bataille semblait avoir éclaté et, alors qu'elle tentait désespérément de comprendre ce qui pouvait se bien se passer, le calme se fit soudain. On entendit encore quelques voix agitées mais le combat était clairement terminée. Il fallut plus d'une heure pour qu'enfin quelqu'un finisse par arriver dans la cale où était Elizabeth. C'était une jeune femme d'à peine vingt ans, rousse et plutôt bien habillée. Elle avait les yeux semblables à l'océan et le regard farouche de celles qui en on vut d'autres qu'une sorcière enfermée dans le fond d'une cale. Elle s'approcha d'Elizabeht, à la fois méfiante et intriguée, et lui défit son bâillon au bout de quelques dizaines de secondes d'analyse.

- T'es qui toi? Une sorcière, non?...

- Une sorcière? Oui, oui! Est-ce que tu comptes me détacher? Ce n'est pas trop agréable comme endroit, j'ai bien essayé de leur expliquer mais rien n'y faisait...

La jeune demoiselle regarda Elizabeth avec amusement, il faut dire que cette dernière gardait le sourire malgré la situation tragique et improbable dans laquelle elle se trouvait. Néanmoins, la jeune rousse hésita à profiter de la situation pour questionner la dites sorcière. Feindre l'ignorance et la naïveté était une technique qu'elle avait déjà plus d'une fois. Finalement, la situation étant à l'urgence, elle la libéra de ses chaînes et lui dit :

- Ca tombe bien, dit-elle alors, j'ai besoin d'une sorcière...

Elle l'emporta alors avec elle jusqu'à la cabine du capitaine dans laquelle était allongée, inconsciente, une personne qui lui ressemblait étrangement et qui avait l'orbite de l'oeil gauche complètement explosée. Elizabeth lança une grimace de dégout mais l'inconnue parvint à la rassuré tout de même. Il s'agissait apparemment de sa mère et il fallait absolument qu'elle l'aide à lui éviter la mort. Entre magie et technophilie, les deux femmes parvinrent finalement à extraire la balle logée dans l'orbite et à réparer approximativement le trou béant grâce à une prothèse improvisée. Ne restait plus qu'à attendre pour voir si sa pauvre mère allait s'en sortir...

Le lendemain, les deux femmes eurent un étrange entretien. L'inconnue avait pour nom Lucie Roseline et était frapper d'une étrange malédiction. La pauvre enfant était immanquablement liée par ce maléfice à sa mère et celle-ci lui spolierait sa vie une fois qu'elle aurait trépasser. Cela n'était encore rien par rapport à l'atroce personnalité que Lucie lui décrivit. La mère qu'elles avaient essayé de sauver par tous les moyens était apparemment une horrible personne sans foi ni lois et qui passait son temps à tromper et à manipuler tout le monde pour ses propres fins. Alors qu'Elizabeth ne se demandait même pas pourquoi elle se livrait ainsi à elle, Lucie en vint à son but. Elle voulait qu'Elizabeth, qui n'était malheureusement pas si bonne sorcière que cela, l'aide à la délivrer de sa malédiction. Evidemment, notre douce homoncule accepta sans rechigner cette demande légitime venue d'une jeune enfant qui n'avait rien demander, loin de s'imaginer dans quelles aventures elle allait s'embarquer.

La suite, certains d'entre vous la connaisse déjà. Mais vint le moment fatal où l'horrible matriarche apprit la vérité et où Elizabeth, par la force des choses, ne fut plus la bienvenue sur le navire. Fort attristée par cet échec au bout de temps d'effort, elle s'en alla dans l'espoir d'être une meilleure sorcière qui pourrait réellement aider les gens...

Elizabeht n'est pas une personne très ambitieuse ni très engagée politiquement. Pour l'heure, elle espère surtout devenir plus utile à son prochain qu'elle ne le fut durant le reste de son existence. L'académie de magie semble l'être l'endroit parfait pour cela...