L'odeur des pins, cela embaume.

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* Merci de m'avoir defendu...meme si je suis triste qu'on ai dut tuer pour cela. La vie est si belle, l'oter me semble un acte immonde. Au fond, il est comme nous, il veut vivre, manger et trouver un abri pour la nuit...il veut retrouver sa compagne et ses petits...qui sommes nous pour lui avoir oter tout cela? *
-Il pourrait donc manger de l’herbe, répondis-je gentiment. Je n’aime pas tuer non plus mais pour survivre, c’est le seul moyen.
« C’est vrai quoi, pourquoi est-ce que je dois me laisser dévorer alors que je mange des fraises, et que je n’ai fait de mal à personne ? ». La réflexion d’Anno m’avait énervé mais je ne laissais rien paraitre.
Nous nous remîmes à marcher. Je demandai à Anno d’avancer, prétendant que j’avais oublié quelque chose sur notre lieu de combat. Elle continua à avancer et je fis demi-tour. Lorsque j’arrivai au lieu-dit, il n’y avait plus le cadavre du loup ni ma flèche que je voulais récupérer. Je galopai à vive allure vers Anno.
-Viens ne reste pas là, galopons.
Elle me regarda interloqué. J’hésitais à lui dévoiler la vérité car elle risquera de me prendre pour un fou.
-Le cadavre du loup n’est plus là, il a disparu… lâchai-je affolé

Pourquoi avais je l'impression de l'avoir ennervé? Certes, il n'y avait pas de signes exterieur de contrariété mais je ne sais pas...je le ressentait au fond de moi. Je ne voulais pas le vexer et pourtant, peut etre l'avais je fait. Quel honte, pour une fois que je me fais une connaissance, je fait tout pour l'eloigner de moi.
Je continuais donc de marcher, le laissant aller recuperer sa fleche et moi mediter sur mes maladresses. Quand il revint, il semblait agiter et me dit de galoper. Avait t'il perdu la tete, galoper sur une surface enneigé, c'est dangereux, tout le monde sais cela. Et puis il me dit que le loup avait disparut.

* On ne va pas galoper, le sol est trop traitre pour courir. Moi encore, ça va, je suis petite et bien mobile mais toi? *

Je regardais aux alentours pour savoir quel sorte de terrain serait le plus adapter a notre echapper.

* La bas, en descendant prudament, il y'a une bonne etendu de plat qui nous permettra de nous eloigner d'ici. La pente pour y arriver est raide et d'apres mes souvenirs, quand il n'y a pas de neige, il n'y a qu'un petit chemin qui ne soit pas couvert de roche ou de galets. Suis moi et on devrait pouvoir s'en sortir. *

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* La bas, en descendant prudemment, il y'a une bonne étendu de plat qui nous permettra de nous éloigner d'ici. La pente pour y arriver est raide et d'après mes souvenirs, quand il n'y a pas de neige, il n'y a qu'un petit chemin qui ne soit pas couvert de roche ou de galets. Suis-moi et on devrait pouvoir s'en sortir. *
-Nous n’avons pas le temps, répondis-je, surexcité. Le loup a disparu, il doit y avoir une force maléfique dans les parages, très puissante car je ne la sens pas. Éloignons nous d’ici !
Anno me regardais, j’avais dû la déboussolé. Je m’arrêtai et soufflais.
-Remettons tout à plat : on a tué un loup qui voulais nous dévoré, en allant recherché mais flèche il a disparu. Donc une force maléfique est dans les parages et descendre par une pente raide enneigé quand on a des sabots assez fin c’est pas une bonne idée, or j’en ai… Connaîtrais-tu un autre chemin ?
Avant qu’elle réponde je l’embrassai, j’avais peur de la perdre juste pour cette bêtise.

Ce baiser, si inattendu, boulversa la petite centauresse blanche. Durant ce baiser, c'est comme si le temps s'était arreter, son coeur tout petit mignon rata quelque battement tellement il battait a un rythme effrener. Vers la fin, elle se cabra - cela ne faisait pas une grosse difference - pour lui montrer qu'elle aussi le voulait ce baiser. Et dans un sourire a la candeur enfantine, elle commenta.

- C'est donc cela ta force maléfique? Ce n'est pas le moment de parler de cela mais si tu veut plus que ce baiser, sache que je serai d'accord pour te laisser ta chance. Mais pour l'avoir, il faut partir d'ici. Tu avais commencer a dire que tu en avais une alors je t’écoute? On pourrait tout bonnement se laisser glisser sur la neige jusque dans la vallée tels que le font les enfants humains sur leur luge, ce n'est que de l'herbe sur ce versant.

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- C'est donc cela ta force maléfique? Ce n'est pas le moment de parler de cela mais si tu veut plus que ce baiser, sache que je serai d'accord pour te laisser ta chance. Mais pour l'avoir, il faut partir d'ici. Tu avais commencer a dire que tu en avais une alors je t’écoute? On pourrait tout bonnement se laisser glisser sur la neige jusque dans la vallée tels que le font les enfants humains sur leur luge, ce n'est que de l'herbe sur ce versant.
- Ce n’est pas ma force maléfique. Répondis-je.
Je souriais béatement pour cette réplique. Puis je repris mes esprit rapidement et la terreur m’envahie de nouveau « ce loup n’avais pas disparu tout seul. » pensai-je.
-J’espère que l’on ne va pas se blesser en glissant.
Je galopai avant de me jeter à plat ventre dans la neige.
C’était curieux cette sensation de froid, cela me piquait même. Et je m’enfonçais dans le sol à cause de mon poids (en même temps, plus de 500 kilo, ça ne passe pas inaperçu. Lorsque je vis que ma course s’arrêtait, je me relevai et galopai de nouveau avant de me rejeter sur le sol. En plein milieu de cette deuxième glissade, je basculai et glissa un long moment la tête sous la neige, le torse aussi. Lorsque je sentis ma course folle s’arrêté, j’étais déboussolé. Je ne savais pas dans quel sens j’étais en encore moins où en était Anno…

» Vent frais, vent du matin Vent qui souffle aux sommets des grands pins [PAUSE]

L'odeur des pins, cela embaume.

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