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Le Monde de Dùralas


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 Deux enfants anormaux maintenant adultes[PW Volk Urivius] [PAUSE]

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Leïa Alhyü
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Leïa Alhyü

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MessageSujet: Deux enfants anormaux maintenant adultes[PW Volk Urivius] [PAUSE]   Deux enfants anormaux maintenant adultes[PW Volk Urivius] [PAUSE] EmptyMar 26 Mai 2020 - 10:03
Séparation du contenu
Leïa s’était retrouvé ici après avoir quitté Baldorheim : sur un petit rocher en hauteur ou elle dégustait le peu de pain sec qui lui restait, faisant dos à la route. L’halfeline était assise, ses jambes pendaient dans l’air au bord du promontoire, elle observait l’horizon de ces plaines. En 180 ans elle n’avait que peu parcouru Dùralas et ses contrées mystérieuses.

Mais elle venait de quitter sa ville natale sans rien prendre, trop peu de provision et quelques vêtements étaient entassé dans son sac. Elle avait pris quelques outils mécaniques mais gêné par leur poids la femme les avait laissés en chemin. Son bras mécanique avait eu un dysfonctionnement et très vite était devenu inutilisable. Elle avait donc recouvert son moignon d’une sorte de coque. La perte de sa main lui était douloureuse physiquement et la mineuse qui n’avait pas l’habitude était très maladroite de sa main droite.

Ainsi elle était là, regardant l’horizon sans but. Les responsables de la déflagration chez ses parents n’avaient pas été trouvé et elle haïssait les kazariens de ne pas avoir sut protéger sa famille. Elle ne dormait plus depuis l’incident, à chaque fois qu’elle fermait les yeux elle revoyait les visages calcinés de ceux qu’elle aimait. Leïa cultivait une fascination malsaine pour ces visages. Peu à peu elle ne ressentait plus sa colère, elle était devenue si grande que c’était maintenant une partie d’elle qu’elle contenait bien mal. Comme un loup qui à tout moment pouvait surgir et tout dévorer.

Pour l’instant elle voulait allez loin de Baldorheim, le plus loin possible.
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Volk Urivius
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MessageSujet: Re: Deux enfants anormaux maintenant adultes[PW Volk Urivius] [PAUSE]   Deux enfants anormaux maintenant adultes[PW Volk Urivius] [PAUSE] EmptyLun 22 Juin 2020 - 1:07
Séparation du contenu
Cela faisait plusieurs mois que Volk avait quitté sa maison. Notre Djöllfulin ne savait pas trop où aller, laissant son instinct et ses envies guider ses pas. Il passa quelque temps le long des Fjords, à pêcher et chasser pour survivre, à observer les grands troupeaux de chevaux sauvages, contemplant leurs grandes enjambés majestueuses. Volk se fit la remarque que s’il devait prendre une monture, un de ces chevaux pourrait sans doute faire l’affaire. Leur nature sauvage, protectrice de leur troupeau et de leur territoire étaient des traits de caractère qu’il appréciait fortement et qui lui faisait écho.
Malheureusement, après avoir discuté avec des locaux, il comprit que ces chevaux n'étaient pas de dociles montures, loin de là. Tant pis, il trouverait bien une autre espèce qui pourrait lui servir de monture.

Après quelque temps, Volk décida de reprendre la route vers Kastalinn afin de s'informer des nouvelles importantes de ce monde. Il arriva aux alentour de la ville au bout de quelques jours de marche. Il posa son regard sur les épais remparts qui se dressent haut et fier, prêts à stopper n’importe quelle force voulant essayer d’attaquer la cité. Tout cela était dominé par le Skjaldmöheim, la demeure du Jarl qui permettait d’avoir une splendide vision des alentours de la ville. Il ne restait au djöllfulin qu’une heure ou deux de marche d’atteindre la cité. S’il se dépêchait, il pourrait atteindre la ville avant la tombé de la nuit. Volk mit sa capuche et avança d’un pas pressé sur la roue boueuse vers sa destination.



Il passa les lourdes portes de la cité lorsque les derniers rayons du soleil se montraient pour l’ultime fois de la journée, derrière les nuages. Les gardes le regardèrent en fronçant les sourcils, mais ne l’arrêtèrent pas pour le contrôler.


« Leur envie de rentrer chez eux et plus forte que leurs sens du devoir, et tant mieux pour moi » se dit Volk avec un léger sourire au coin.


En traversant les allées, il vit ces jeunes gens dont le travail constituait à allumer les rares lampadaires des rues afin de les éclairer. Il continua de parcourir l’artère principale pendant une centaine de mètres avant de bifurquer d’un coup sec dans une petite allée. D’un pas décidé et passant de ruelle en ruelle, il finit par se figer devant une porte. Il leva la tête et lu le panneau affiché au-dessus de celle-ci. On pouvait distinguer sur celui-ci l’inscription : l’Aranièn Boiteux. Le dessin représentant le sublime animal avait déteint et était à moitié effacé par le temps, le vent et les intempéries.
Pourtant, à la vue de ce piteux morceau de bois, un large sourire s'afficha sur le visage de Volk. Il regarda rapidement l’état de la masure, cela devait faire une bonne dizaine d’années que la façade n’avait pas été nettoyée et que les petites vitres subissaient le même traitement, mais pas depuis aussi longtemps. D’un geste fluide et presque élégant, il ouvrit la porte et passa l’entrée de la taverne en se baissant pour éviter de cogner le porche. Au moment où Volk passa la porte, une voix grave bien que féminine fendit l’air :


- On est fermé, on ne sert plus ! Rentrez chez vous !


Volk leva la tête pour regarder la femme qui venait de lui parler. Une orc se tenait droite et fière derrière le bar en tenant dans sa main un rouleau de pâtisserie, une arme pouvant se révéler mortelle entre ses mains. Des rides parcouraient son visage, signe de son âge avancé. Pourtant sa carrure et sa musculature encore bien développée faisaient preuve d’un entretien régulier et appliqué. Tout cela combiné avec sa taille de plus d’un mètre quatre vingt-dix imposait le respect et permettaient à cette tavernière d’avoir peu de problèmes avec ses clients. Malgré cet accueil aussi froid et plaisant qu’une bourrasque de vent des Fjords, Volk enleva sa capuche en répondant avec un grand sourire :


- C’est comme ça qu’on accueille une vieille connaissance du passé, ma chère Dakhu?!


Pile à la fin de sa phrase, le rouleau quitta la main de l’Orc pour traverser la pièce, mais Volk esquiva facilement et celui-ci alla frapper contre le mur à côté de la porte, ratant de peu une des fenêtres de la devanture.


- C’EST APRÈS TOUT CE TEMPS QUE TU REVIENS !!??, hurla l’orc juste avant de courir pour venir enlacer le djöllfulin. Elle sauta sur Volk qui l’accueillit les bras grands ouverts, accusant un mouvement de recul sous le choc.
- Outch, tu n’es plus aussi légère et jeune que dans mes souvenirs. Tu as quel âge maintenant ? Cent ans ?
- Arrête avec tes sottises, c’est toi l’ancêtre ici, répondit Dakhu en tapant sur la tête de Volk. Je n’ai que cinquante-six ans, tu es deux fois plus âgée que moi !
- Peut-être, on ne connaît pas mon âge réel, Madame ! Répondit-il avec un sourire narquois.
- On sait tous les deux que c’est faux ! Bon, je suppose que tu as faim ! Ingfing, mon amour ! Apporte de quoi manger, on a un invité de marque !
- C’est trop d’honneur que vous me faites là, Madame la Patronne !
- Grand flatteur va ! Viens t'asseoir par là-bas. Si tu es là, c’est qu’il y a bien une raison, et pas une petite. Ingfing ! Dépêche ! Apporte de quoi manger en quantité, on a un invité et tu vas être content de voir qui est là ! »


Sur ses paroles Volk et Dakhu se dirigèrent vers une table, et quelques instants plus tard un homme allant vers la soixantaine sortit de la porte menant sans doute à la cuisine avec un plateau rempli de charcuterie, de fromage et de pain. Il vint s’asseoir à côté de l’orc en saluant au passage Volk.
Ingfing était un nordique pur souche. Un homme trapu avec une magnifique barbe et une longue chevelure qu’il devait entretenir tous les jours. Ses cheveux étaient d’un blond étincelant dans le passé, mais le temps ayant fait son œuvre, ceux-ci avaient viré au blanc, ce qui contrastait encore plus avec ses yeux d’un bleu profond et assez sombre. La seule anomalie de cet homme était sa taille, qui ne répondait pas à tous les clichés sur les personnes originaires, ne mesurant qu’environ un mètre soixante-dix. Cette taille donnait un fort contraste avec sa femme Dakhu, ce qui donnait au couple un petit côté comique, même s’il valait mieux ne pas leur dire, car ils détestaient au plus haut point les remarques sur leur taille respective.


Pendant une bonne heure, Volk raconta pourquoi il était de passage dans cette ville qui ne lui rappelait pas que des bons souvenirs. Il parla de la lettre, de son contenu, du fait que son village d’origine avait été rasé, de son départ et son voyage jusqu’ici. Ils discutèrent de tout et de rien pendant encore un bout de temps avant de décider d’aller dormir et de continuer leur conversation le lendemain.
Le couple prêta gracieusement une chambre à Volk, qui s'endormit comme une masse sur le lit, épuisé par sa journée de marche et cette longue discussion avec ses amis.



Des rayons de soleil perçaient les rideaux, chatouillant le visage de notre Djöllfulin. Celui-ci se mit à remuer dans le lit, avant de se lever péniblement pour s’asseoir sur le côté son lit. Il passa les mains sur son visage et se demanda quelle heure il était. Midi peut-être ? Il se leva attrapa son bas qu’il enfila avant d’ouvrir les rideaux. Il fut ébloui pendant un cours instant, le temps que ses yeux s’adaptent à la luminosité ambiante. Il avait supposé juste, le soleil était aux alentours de l’apogée de sa trajectoire, fendant la voûte céleste. Cela faisait longtemps que Volk n’avait pas autant dormi et aussi bien. Pour une fois, il avait passé une bonne nuit, une nuit sans cauchemar ni pensée venant perturber son sommeil, sans souvenirs venant retourner son passé et le frapper comme une lame de fond.

Volk termina de s’habiller en enfilant un haut et descendit dans la salle commune. Il se dirigea vers le comptoir pour saluer le couple de taverniers qui était en train de servir les quelques clients assis ici, là. Dakhu lui donna une chope remplie d’eau ainsi qu’une assiette contenant des œufs, de la viande, un peu de fromage et du pain. Elle n’avait pas oublié le petit-déjeuner préféré de Volk et cette attention lui fit chaud au cœur. Il remercia l’orc et alla s’asseoir dans un des angles de la salle.

Pendant une heure, il observa les divers clients de l’auberge. Le soleil peinait à entrer par les petites fenêtres de la salle faisant que certains endroits, dont celui où était assis Volk, étaient en partie toujours dans une zone d’ombre.
Un nain était assis dans le coin opposé de la salle. Il fumait la pipe et avait le tic de passer sa main dans sa longue barbe et d’ensuite toucher son genou gauche de manière régulière. Vers le centre de la pièce, une troupe de quelques soldats appartenant sans doute à la Milice, aux vues de leur équipement, mangeait de manière bruyante. Ils ne se doutaient pas que la tavernière les regardait d’un oeil noir, mais malgré leur attitude, il devait s’agir d’habitués, car elle ne râla pas contre le bruit ambiant provoqué par cette troupe. De toute façon, vu l’emplacement perdu de la taverne au milieu de plusieurs ruelles, les gens venant manger ici étaient soit des habitués, soit des personnes perdues ou bien des personnes ayant reçu une recommandation de l’adresse. En effet, ce n’était pas dans n’importe quelle taverne que le cuisinier avait été à la commande des cuisines de l’ancien Jarl.

Au bout d’une heure, les soldats durent repartir, rappelés par leur devoir. Le nain parti peu de temps après et Volk compris pourquoi celui-ci passait son temps à toucher son genou. En effet, toute sa jambe en dessous du genou était une prothèse de bois sculpté de runes, devant sans doute raconter l’histoire de la perte de ce membre et de la rancune qui y était liée.
Volk se leva pour rapporter ses affaires sales au comptoir et en profita pour demander un service à Dukha


« Je peux te demander un service ?
- Bien sûr que tu peux, mon choux ! Répondit l’orc. Du moment que je ne dois pas tuer quelqu’un, quoi que si tu m'en faisais la demande, je serais capable de venir t’accompagner en souvenir du bon vieux temps ! déclara l’orc, laissant échapper un grand rire à la fin de sa phrase.
- Je ne suis pas encore à ce niveau-là, rassure-toi. Mais je retiens l’offre ! Non, je voulais juste savoir s’il était possible d’avoir un résumé sur toutes les choses importantes qui se sont passées pendant ces quelque dernière année.
- Sur une période de combien de temps, souhaites-tu un résumé ? Te connaissant, tu ne veux pas que les deux derniers mois des potins du quartier.
- Tu sais que j’ai passé une dizaine d’années, voir un peu plus, comme une sorte d’ermite et je n’ai pas beaucoup prêté attention aux grandes trames qui se sont déroulées pendant cette période.
- Tu veux un résumé sur plus de dix ans ??? Dukha leva les yeux au ciel. Je peux te faire ça, mais laisse-moi jusqu’à ce soir le temps que je me rafraichisse la mémoire et que je récolte les informations.
- Merci beaucoup, je te dois une fière chandelle, si tu as besoin de quelque chose, fais le moi savoir et je verrai ce que je peux faire.
- Si tu veux me rendre service, tu n’as qu’à donner plus de nouvelles de toi à l'avenir, ça serait déjà un bon début !
- J’essaierai, mais je ne promets rien ! » lui répondit Volk, accompagnant ses paroles d'une grimace perplexe.


Volk passa l’après-midi à se promener en ville, à voir si l’ambiance globale de la cité et si son ressenti sur celle-ci avait changé. Hélas, il y avait toujours autant de monde, toujours des foules aussi abondantes et toujours ces regards de travers provenant des gens fermés qu’il pouvait rencontrer. Malgré sa capuche pour cacher ses cornes, un djöllfulin restait un qjöllfulin et sa carrure ne passait pas forcément inaperçu. Il décida d’abréger sa balade pour rentrer dans sa chambre dans la taverne, passant le reste de l’après-midi à nettoyer Inertia et à compléter ses carnets personnels.
Volk descendit à la tombée de la nuit pour aller manger. Une assiette était déjà posée sur la table où il s’était assis le midi.


« Va t’asseoir, j’arrive dans cinq minutes pour te donner toutes les informations que tu voulais » lui dit Dukha.


Il alla donc s’asseoir à la table en attendant la patronne qui arriva dans les temps annoncés. Ingfing arriva peut de temps après, ferma la taverne et s’installa avec Volk et Dukha. Les trois amis discutèrent jusqu’au bout de la nuit.
Volk fut mis au courant de tout ce qui s’était passé et de ce qui se jouait actuellement en Duralàs. Dukha lui parla d’abord la calamité de l’Est qui fut vaincue dans les montagnes du Baldor puis de la présence de la Calamité du Sud dans la mer de Van Hallen. Elle lui parla du potentiel bénéfice de certain groupe, comme pour les pirates d’avoir cette abomination encore en vie et sous leur coupe, et aussi de la ville sous-marine Sitlantà qui était contrôlée par la Congrégation de l'Ombre et des pirates. L'orc évoqua les différences d’opinion entre les pirates et la Congrégation de l'Omnre, qui entraina des frictions entre les deux groupes.
Ingfing continua sur le sujet de la politique en évoquant le traité d’Aràn qui installa une sorte de paix entre les sauvageons et les Aràniens ce qui n’était pas apprécié de certains dans les deux camps. Il y avait aussi la rumeur de la présence d’un gros serpent, peut être un rejetons du basilic, qui serait au sud des Marais Hukutav. Enfin, Dukha parla à Volk de deux évènements que même dans son isolation, Volk avait entendu parlé, comme les dernières invasions. En effet, les Skarniens n'étaient pas réellement passés inaperçu à leur arrivé en grand fracas partout dans Duralàs. Mais il y avait également la corruption de la région de Perracie et Motch'Hollow. Enfin, pour terminer sur une note plus joyeuse, Dukha finit par parler de l’installation du village Djöllfulin au nord des Sombres montagnes de Kanaan ainsi que la protection accordée par la nouvelle Jarl de Kastalinn, qui n'était autre qu'une elfe des Glaces. Bien qu'elle ne fasse pas l'unanimité, du fait qu'elle ne soit pas née du Nord et qu'il s'agisse d'une femme, les gens avouaient que depuis qu'elle dirigeait la faction et était devenue baronne du Nord, le calme et la sécurité régnait sur les terres.

Cette dernière information intrigua Volk et lui fit prendre une décision. C’est donc vers le Vulkar qu’il ira pour voir des gens de son peuple, en apprendre encore sur ses origines et sa culture qu’il n’a que très peu connu. Il espère peut-être revoir des gens qu’il avait croisé lors de son premier périple à la recherche de ses racines.
Ils terminèrent de discuter tard dans la nuit et encore une fois, Volk s’endormit comme une pierre.



Ayant obtenu les informations qu’il souhaitait, Volk décida de ne pas s’attarder plus longtemps dans cette ville. En effet, s'entasser avec d'autres n’était pas du goût de notre Djöllfulin. Il passa voir quelques contacts qu’il connaissait soit de nom, soit par des recommandations de ses amis afin de récupérer du matériel et de faire le plein de provision.

Il passa une dernière nuit dans la taverne de L’Aranièn Boiteux en compagnie de ses amis et il remercia le couple pour leur précieuse aide et pour les informations qu’ils lui avaient fournis. Le lendemain matin, Volk passa les grandes portes Kastalinn. Il se retourna et contempla les grandes murailles et par réflexe passa la main sur la garde d’Inertia. Il murmura, encore une fois, comme une prière, son dicton : Skaebnen er konge, jeg er mester over min skaebne….
Il avait mûri sa réflexion et avait confirmé sa décision, il ne partirait pas vers Stellaraë mais plutôt vers le Village Djöllfulin, afin de voir des gens de son peuple et continuer sa quête d’apprendre plus sur les origines. Il entama donc le voyage vers les Sombres Montagnes de Kanaan.



Le djölfullin parcourut donc les plaines d’Aràn, se dirigeant vers l’Est. Durant son trajet, il entendu parler d’une explosion dans une ville plus à l’Est, vers les montagnes de Kanaan. Enfin, selon certain, la ville avait disparu dans l'explosion en ne laissant qu’un cratère, selon d’autres qu’un quartier avait disparu à cause d’une mauvaise manipulation d’explosif d’une mafia locale. Il ne prêta guère attention à ces rumeurs, mais malgré lui il l’entendit plusieurs fois dans certains villages et certaines auberges dans lesquels il avait fait halte. Volk n’arrivait pas trop à retenir le nom de la ville en question, et puis de toute façon cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Il vivait sa vie à part, dans son coin, en observant les gens et en ne cherchant qu’à accomplir ce qu’il voulait faire et sa quête personnelle.
Lors d’une journée comme une autre, il parcourait tranquillement un vieux chemin, sans doute une vielle route commerciale laissée à l’abandon.


« Encore une autre voie perdue dans ce vaste monde » se murmura Volk à lui-même.


Il s’arrêta et contempla les environs en laissant ses yeux admirer le paysage. Un champ de blé mûr se trouvait à sa gauche. La couleur dorée du blé frappa la rétine de notre Djöllfulin. Une légère brise fit frémir le champ, formant des vagues et donnant l’impression de voir un nuage d’or se baladant au file du vent. Puis il tourna son regard vers la forêt qu’il longeait depuis un bon moment. Une forêt dense qui sans doute servait d’abris naturel à un bon nombre de gibier pouvant lui servir de repas ce soir ou demain.


« Tant mieux, se dit Volk, cela fait un bon moment que je n’ai pas mangé ni chassé de gibier comme ça. Ça va me rappeler de bon souvenir », un sourire apparaissant sur le visage de Volk.


À l'idée de chasser, un frisson parcouru l'échine du djölfullin et il se mit à réfléchir à la manière dont il allait capturer son repas du soir.
Tout d’un coup, une silhouette apparut à l’horizon. Cette silhouette était… particulière. Tout d’abord, il aurait juré voir un Nain mais cette silhouette était un tout petit peu plus grande que celle d’un nain standard. D’ailleurs, en voyant la personne s’approcher, il remarqua que ce n’était pas un, mais une. Il vit cette splendide et longue chevelure blanche qu’il trouva particulièrement jolie.
Il ne savait pas si celle-ci l’avait vu, mais si c’était le cas elle ne le laissa pas son visage et son attitude le montrer. Cela réveilla une curiosité de discuter avec cette « naine » un peu plus grande, avec des oreilles très pointues pour sa race. En continuant de marcher vers elle, il passa par réflexe sa main sur la garde d’Inertia et se dit à lui-même :
Skaebnen er konge, jeg er mester over min skaebne….
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