La légende de Jamora Klusl
Jamora était un petit elfe famélique âgé d'environs 1200 ans et d'environs 1 mètre 40. Il portait toujours les mêmes vêtements fait en morceaux de tissus, en feuillages et en paille. Sa peau était noire de crasse et de terre. Personne n'avait réellement vu son visage. Il portait toujours des masques plus ou moins effrayants qu'il confectionnait lui même avec des os, du bois et des feuilles. Il parait que ceux qui l'ont vu sans un masque n'ont vu que deux orbites blanc et vides et un sourire démoniaque.
Jamora possédait une voix étrange. Douce et aiguë comme la voix d'un enfant, sa voix avait la capacité à résonner naturellement, ce qui accentuait son côté monstrueux.
Si vous vous demandez pourquoi Jamora avait un physique aussi particulier, remontons 1200 ans en arrière.
Les cris d'un nourrisson. Jamora était née. Bâtard d'un elfe et d'une stryge blanche. Son père et sa mère étaient membres de la garde Zéphyr. Son père était simple soldat et sa mère, herboriste. Un jour ou son père était en patrouille, Jamora fut emmenée par sa mère dans la forêt pour chercher des plantes rares. Jamora était bien attaché au dos de sa mère. Il était heureux comme tout. Mais quelque chose de terrible arriva. Tandis que la mère était encore à la recherche de plantes, elle vit un cerf. Mais il était différent des autres. Des morceaux rouges pendaient de ses bois, et il était couvert des marques noires. D'un coup, il fonça vers la mère, bois en avant. La mère n'avait d'autre choix que de fuir. Elle courut aussi vite qu'elle put tout en détachant Jamora de son dos pour le tenir près d'elle. Mais en plein milieu de sa course, elle vit un cheval sauvage. Malheureusement, lui aussi avait des marques noires et les sabot imbibés de sangs. La mère de Jamora était prise au piège entre deux créatures qui voulait la tuer. Pourquoi ces animaux normalement paisible étaient ils devenus aussi maléfique ? Au moment ou le cerf et le cheval arrivèrent près de la femme, les deux créatures tombaient dans l'herbe. Elle regarda les cadavres et elle vit des flèches planté dans les endroits vitaux des animaux. Elle regarda en l'air et vit deux archers de la garde Zéphyr dans un arbre.
Quand elle rentra chez elle, accompagné par la garde, elle apprit qu'une sorcière avait jeté une malédiction sur une partie de la forêt de Sylfaën, et que tout les animaux avaient commencés à s’entre-tuer et à attaquer les gens imprudents.
Quelques jours plus tard, les gens commençaient à regarder de travers Jamora, son père et sa mère. En effet, ils pensaient que si l'on offrait un être à la sorcière comme sacrifice, la malédiction cesserai. Et quel être serait mieux que le bâtard de deux races aussi pure qu'un elfe et une stryge blanche ? C'était ainsi qu'une émeute se forma. L'enfant serait parfait pour la sorcière. Le père et la mère tentaient de défendre leur fils comme ils pouvaient, mais ils ne pouvait rien faire face à tout un village. Les deux parents s'étaient retrouvé assommé dans leur maison, tandis que quelques villageois emmenèrent l'enfant dans la forêt. Ils posèrent l'enfant en plein milieu de la partie maudite de Sylfaën et ils prirent la fuite.
Une vieille femme regarda la scène de loin. Hideuse, elle avait des longs doigts, de grandes dents et des yeux vides. Elle était juste vêtue d'un pagne en peau de porc. Elle s'avança et se pencha vers l'enfant. Elle sorti une lame rouillée et commença le rituel de la malédiction. Elle commença pas se couper la main pour verser son sang maudit sur le bébé. Puis, elle commença scarifier la peau du nourrisson. Elle commit des atrocités sur l'enfant. Ouvrir, verser, baver, recoudre, forcer, trancher, dépecer, frotter, soigner, percer. L'enfant n'était plus que le sinistre jouet de la sorcière, une marionnette.
Quand le père retrouva ses esprits, c'était trop tard. Jamora était mort. Enfin, c'était ce qu'il croyait. Il partit dans la forêt à la recherche de son fils. La forêt avait retrouvé son calme, les animaux maudits finissaient en poussière lorsque les rayons du soleil les touchaient. Après quelques heures de recherche, il vit une masse informe en l'air. Quand il s'approcha, une vision d'horreur s'offrait à lui. Son bébé était encore vivant, mutilé et pendu par les pieds à un arbre. Jamora ne poussait même plus des cris mais des gémissements. L'enfant avait perdu la voix à force de hurler. Son père le décrocha mais n'osa pas regarder ce que la sorcière avait fait à son enfant. Horrifié, le père laissa l'enfant sur une racine et partit, les larmes aux yeux.
C'était alors que des farfadets et des fées entendirent les gémissements. Ce peuple sylvestre récupéra cet enfant qui pouvait mourir d'une seconde à l'autre. Le nourrisson fut soigné, nourrit, et lavé. Mais de graves cicatrices restèrent sur son corps et son visage. Les farfadets l'habillèrent alors de tissu et de feuillages et l'éduquèrent du mieux qu'ils pouvaient.
L'enfant avait grandit. Mais pas assez. A 25 ans, Il était encore très petit pour un elfe mais trop grand pour que les farfadets le garde.
Au fur et à mesure du temps, Jamora voyageait. Mais il était obligé de rester hors des grands chemins et des grandes villes. Personne ne voulait de lui. Il fut rejeté par tout les peuples. Même lorsqu'il voulait se donner la mort en affrontant un ennemi plus puissant que lui comme un loup sauvage, un minotaure ou un bébé vouivre, l'ennemi ne le prenais même pas en compte et décidait juste de l'ignorer.
"Jamora Klusl". C'était comme ça qu'il s’appelait. Mais les gens et les légendes lui donnèrent le nom de "Kiddow". La légende dit que de croiser Kiddow peut porter bonheur, ou vous faire vivre les pires atrocités. On peut aussi voir gravé dans l'écorce de certains arbres, une silhouette d'enfant avec un masque représentant un crâne d'animal. Cela serait le signe que Kiddow serait passé par là. Si un jour en vous promenant, vous entendez un rire d'enfant, ne prenez pas la fuite. Il préférera vous entendre dire « Salut Kiddow ! » plutôt que de vous courir après avec un pierre pointue..
Ce livre rapporte 30 pièces d'or et 30 points d'expérience à Dragnizzo