Tandis que l'ancien général approchait le Katzman pour l'aider, voici que celui-ci leur somma de se protéger les yeux. Commençant à connaître les capacités du Katzmann et les dégâts que peuvent faire ses sorts, à en juger par le vyakaran etendu au sol et dont l'épaule avait explosé, Greil ne put que se stopper et fermer fermement les yeux tout en protégeant sa tête derrière son bouclier. L'attaque ne se fit pas attendre et une myriade d'impacts se firent sentir sur le bouclier du général ainsi que sur les quelques parties non protégées que celui-ci. Les impacts étaient froids et trop petits pour faire réellement mal, surtout que Greil revêtait Kavacha qui remplit son office concernant les parties de l'anatomie du général qui n'étaient pas protégées par son bouclier.

Ce fut lorsque l'ancien général ouvrit les yeux que Greil constata que Neivin venait de bondir en avant pour trancher la reine Dartique en deux d'un solide coup d'épée. Les abeilles et dartiques normaux n'étaient plus non plus, achevés par la magie de glace de l'homme-chat. Se tournant pour combattre la Reine des guêpes géantes, hache au poing et bouclier brandit, Greil approchait de la créature quand il vit un coutelas fuser et tuer en un coup la Reine des guêpes géantes, seule survivante de la vague de froid du Katzmann. Se retournant, l'ancien général pu voir la jeune femme qui venait de lancer cette arme. Visiblement moins sans défense que prévue et plus efficace qu'on ne le croit, la jeune fille perdue dans les ruines de la prison.

Quoiqu'il en soit, le combat était terminé et Greil était mal en point. Laissant tomber arme et bouclier, l'ancien général se tenait le ventre du bras blessé et le bras blessé de son bras valide. Titubant vers un mur, notre homme s'appuyait sur celui-ci, tout en se laissant glisser assis vers le sol, le dos calé contre le mur sale de la cellule couverte de cadavres. Non sans un rictus de douleur, Greil appuyait sur ses plaies pour limiter le saignement. Il faut dire qu'il avait pas mal morflé dans ce combat, le maître d'arme. Lâchant la pression de son bras valide sur son bras blessé, Greil attrapa son sac de voyage et en sortit une gourde d'eau et un linge propre et blanc, prévu à cet effet. Nettoyant sa plaie avec le linge humidifié, notre homme prit un baume cicatrisant de son sac pour s'en appliquer sur l'avant-bras. Sortant également une bandelette épaisse et une compresse, Greil entreprit de se panser le bras dans un bandage serré pour tenir la plaie fermé et stopper le saignement, le temps que le baume cicatrisant fasse son effet.

Il ne restait maintenant que la blessure au ventre à gérer. Nettement plus moche, celle-ci avait sur elle un mélange de sang du combattant et du sang de Vyakaran. Greil entreprit donc de la nettoyer avec son morceau de lin déjà utilisé et nettement plus mouillé avec l'eau propre de sa gourde. D'une teinte rosée après le nettoyage de son avant-bras, le linge en question prenait doucement une couleur rougeâtre tandis que le combattant grimaçant nettoyait sa plaie au ventre et la tenait fermée le temps d'appliquer son baume et d'y coller sa compresse. À deux mains, la tache était nettement plus facile à réaliser et plus propre dans son résultat. Cependant, les expressions de douleur du général indiquaient que c'est aussi nettement plus douloureux même s'il est évident que se faire lacérer le bas-ventre par un Vyakaran ne risquait pas de faire du bien.

Quoiqu'il en soit, Greil se relevait doucement en grimaçant, encore endolorit par le combat et ne voulant pas rouvrir ses plaies. Ce fut une fois debout que l'ancien général toisa ses compagnons d'infortune, s'assurant visuellement que ceux-ci aillent bien et qu'ils se soient également soignée et aient récupérés et ranger leurs armes. Greil fit ensuite un tour visuel de la pièce. Le sol était maculé de sang, le livre définitivement irrécupérable et les cadavres jonchaient la pièce. Ce fut un combat épique, loin d'être gagné d'avance, mais ce combat était désormais terminé et il valait mieux ne pas s'endormir dans le coin sans quoi ils risquaient d'avoir d'autres adversaires sur les bras. Aussi le général se dirigea vers la sortie de la pièce tout ena nonçant à l'équipée.

Greil : Il ne faut pas rester par ici. Le vacarme a du attirer d'autres prédateurs et on risque d'avoir plus de mal à les vaincre, cette fois.

L'ancien général mal en point observait le Kaztmann se soigner grâce à du tissu et ses sorts de glace. Visiblement celui-ci avait pas mal d'ingéniosité à revendre et pourrait être utile dans bien des aventures et explorations. Cela dit le Katzmann semblait approuver les dires de l'ancien général. Rester dans le coin ne valait pas le coup, il valait mieux y revenir équipé, nombreux et prêt à combattre. Autant repartir au plus vite avant de tomber sur pires.

Neivin : Retournons à l'entrée des ruines, ma monture devrait nous y attendre. Cela nous permettra de quitter ces lieux au plus vite, de ce que nous avons lu de ce livre, les vyakaran ne sont pas la seule menace de ce lieu.

La jeune femme trouvée dans les ruines, la jeune Uma, avait approuvé les dires du katzmann et de l'ancien général du Stolenmark. Ce fut donc un retrait stratégique qui fut organisé par le trio clopinant avec la promesse d'un endroit plus calme. Ils reviendront mieux équiper se venger de cet endroit.

Uma : Effectivement et si la recherche vous intéresse, vous pourrez toujours revenir mieux équipé ! Et puis j’apprécierai de converser autour d'un verre avec vous plutôt qu'au milieu de ces ruines.

Un sifflement plus tard et le petit oiseau de la jeune femme vint la rejoindre avant que le trio ne boite doucement vers la sortie. Il faut dire que personne n'avait été épargné par le combat et Greil ne pouvait pas aller très vite actuellement. Chemin faisant et silencieusement, le trio de combattant rebroussait donc chemin, passant vers les chemins et dédales déjà connus et sur, à emprunter en sens inverses. Ce fut donc une longue marche qui se déroula au cœur des ruines d'Alquateraze et bientôt la lumière du jour se fit présente.

Au loin, le long d'un long couloir, la sortir tant convoitée. Entre le couloir et le groupe d'aventurier, un petit groupe de Skarniens surprit. Visiblement, les quatre hommes-rats du clan Yhnfest rentraient de leur patrouille et ne s'attendaient pas à trouver quelqu'un dans ces couloirs sombres et humides. Jaugeant le trio d'aventuriers blessé, les Skarniens en vadrouille pensaient avoir des proies faciles.

Au loin, le gros des troupes se faisait entendre et il était évident que nos combattants ne pouvaient pas fuir le quatuor d'éclaireurs. Il fallait s'en débarrasser rapidement avant de fuir s'abriter dans les dédales des ruines d'Alquateraze. S'ils se débrouillent correctement, ils auront tout juste le temps de se cacher et d'éviter le gros des troupes après avoir tué ce groupe d'éclaireurs. Misère, décidément rien ne leur est épargné. Greil en soupira en prenant de nouveau sa hache en main.

Greil : C'est pas mon jour, décidément.

Allons bon. Sitôt repéré par cette bande d'éclaireurs Skarniens malodorants et couvert de crasse, sitôt attaqué par ceux-ci. Cette petite troupe bruyante avait fondu sur le quatuor de blessés sans sourciller. Curieusement, ce ne fut pas l'ancien général qui fut la cible des hommes-rats, mais bien le Katzman et la jeune barbare. Pourtant, stratégiquement, il aurait été plus facile d'attaquer Greil qui souffrait encore de son éventration partielle lors de son combat contre les assassins de l'ombre, ces maudits Vyakaran. Ne pouvant réellement bouger sans risquer de grosses blessures indélébiles malgré ses bandages serrés, l'ancien général aurait pourtant fait office de cible de premier choix. Il faut croire que les Skarniens ne sont pas les animaux civilisés les plus intelligents même s'ils sont les plus belliqueux.

Cela dit, un petit événement provoqué par Neivin, le mage Katzmann du groupe, allait aider notre ancien combattant à mieux se mouvoir et à combattre un peu plus sérieusement. Neivin s'était essayé à la magie curative pendant la petite marche qui avait provoqué l'alerte chez les éclaireurs skarniens du clan Yhnfest. Cette brume verte et destinée à accélérer la guérison faisait du bien aux plaies pendant cette petite marche, mais n'était pas suffisante en elle-même pour les refermer réellement. Ce fut cependant l'attaque - si on peut dire que c'est une attaque - du Katzmann qui eut un effet curatif pour le moins pratique d'après le maître d'armes.

Ayant sans doute oublié de switcher la nature de sa magie, Neivin avait envoyer une vague de soin vers les Skavens en parfaite santé, mais les retours de cette magie avait toucher le reste de son équipe et c'est un maître d'arme, certes toujours blessé et endolorie, mais avec ses plaies refermées qui se tenait derrière le Katzmann défouraillant son épée. Greil allait pouvoir bouger correctement sans avoir une main lui tenant cotes et tripes en place. Notre combattant pourra même riposter correctement lorsque les Skaven reviendront pour un second assaut. Hache et bouclier en avant, le général était prêt à combattre cette fois-ci. N'étant pas en condition de combat lors de l'assaut précédent, il n'en avait été que spectateur.

Cependant, Greil n'était pas le seul prêt à combattre, car la jeune Uma jouait du marteau juste à côté de lui en visant la tête des hommes-rats. Visiblement, les Skarniens vont avoir plus de difficultés que prévus pour gagner leur combat, mais ils n'en démordaient pas, se préparant déjà à un second assaut.

La petite patrouille de skarniens, bien qu'en supériorité numérique, n'était pas en position de force, mais ils avaient, cependant, assez de courage pour tenter un assaut. L'ancien général se tenant les entrailles au début de l'affrontement ne leur semblait pas être un danger aussi, les six Rattus humanoïdes se divisèrent en deux groupes de trois individus pour tenter un assaut sur le mage Katzmann et la Baronne. Des assaut fructueux, certes, mais leur faible puissance et la pauvreté de leur équipement en faisait des assauts de faible dangerosité et bientôt la contre-attaque allait se mettre en place.

Le Kartzmann avait visiblement changé sa magie et tuer un Skarnien en pointant son crâne du doigt, sans doute un sort invisible qui avait fait sombrer le skarnien sans dommages externes. Remit de ses blessures grâce au sort de soin involontaire de Neivin, Greil allait passer vers l'avant et prendre cette petite patrouille d'ennemis d'assaut quand un second rat tomba raide mort de la même manière que le précédent. Une mort soudaine sans dommages apparents indiquant que la magie explosive du Katzmann était encore à l'œuvre contre ces rongeurs de malheur. Ce fut lors de la fuite des quatre rats restants pour avertir l'armée Skarnienne en extérieur que le Katzmann lança un sort nettement plus visible, plus rapide et plus efficace que la charge du général.

Une vague de flamme embrasa les Skarniens fuyards et notre trio n'eut qu'à attendre que les flammes du Katzmann ne fassent leur macabre office, rendant l'air irrespirablement pestilentielle dans ce corridor de pierre de par l'odeur de pourriture carbonisée qui s'en dégageait. Au moins l'attaque avait été silencieuse et l'armée proche n'avait pas été alertée. Ce fut donc après cette élimination des Skarniens par le Katzmann que celui-ci s'adressa au général et à la baronne. Visiblement, notre mage avait conscience de la dangerosité des lieux et de leurs extérieurs avec l'armée Skarnienne aux abords d'Alquateraze et les possibles patrouilles aux différentes entrées.

Neivin : La troupe de skarniens semble se rapprocher, si nous tombons nez à nez avec elle en extérieur nous sommes morts, a l'intérieur si elle nous découvre on pourrait au moins piéger les ruines pour s'en sortir, que suggérez-vous ?

Greil : De s'enfoncer dans la tour. Nous n'avons pas d'autre choix que de nous éloigner des sorties et nous cacher en attendant que l'armée Skarnienne s'éloigne. Nous risquons de tomber sur aussi dangereux à l'intérieur, mais nous aurons un terrain plus propice au combat dans la tour. Combattre, à trois, une armée en extérieur serait du suicide.

La réponse avait été portée tandis que notre homme rapprochait le linge sous Kavacha de son visage pour protéger ses voies respiratoires de l'odeur calcinée qui n'allait pas tarder à alerter charognards et petites patrouilles déambulant dans les couloirs. Ce fut également à cause de cette odeur que notre homme n'attendit pas le retour de la Baronne ou du Mage pour se mettre en route et ce fut d'un pas silencieux mais pressé que notre Maître d'Armes retournait bien malgré lui à l'intérieur de la tour d'Alequateraze.

Le bruit des skarniens se fait entendre dans les couloirs, d'abord fort, de par leur proximité, puis de plus en plus faibles tandit que le trio s'enfonçait toujours plus profondément au cœur de la structure. Les bruits de rats humanoïdes s'amenuisent au fur et à mesure que nos aventuriers progressent dans la tour, non pas que les skarniens ne soient plus présents dans celle-ci, mais que la pierre épaisse et sombre de la tour attenue les sons. Cependant, parmi les discussions entre ces maudits Skarniens, le trio ne pouvait qu'avoir entendue que ces maudites créatures avaient peur de ce que la tour abritait. Asgoth serait réveillé et prêt à combattre et ces animaux ne voulaient pas tomber dessus, sous peine d'y rester définitivement.

Les bruits et discussions des skarniens font bientôt place à un silence obscur et particulièrement peu rassurant. Ne s'aventurant pas au cœur de la tour, les skarniens en patrouille avaient finalement abandonné le trio d'aventuriers à leur sort, refusant d'approcher encore plus du cœur du bâtiment en ruine, craignant le démon hantant celui-ci. Mille et une histoire entouraient Asgoth et aucune n'était rassurante. Unique gérant de la prison d'Alquateraze, Asgoth était un drow, ou autrement dit, un elfe noir. Cet individu brillait par son sadisme et sa cruauté prenant plaisir à gérer cette prison grâce à ces deux principales compétences qui viennent d'être citées. Ayant fusionné avec un démon majeur pour plus de puissance et une vie éternelle, Asgoth aurait entraîné la prison d'Alquateraze vers son déclin.

Ce fut en se rappelant de ces légendes que l'ancien général déambulais dans une infinité de couloirs gris et humides. Rythmés au son du silence, entremêlé par quelques gouttes d'eau tombant des interstices du plafond de la tour en ruine. De temps en temps entrecoupé par le vent mugissant s'engouffrant dans une ouverture de pierres effondrées, notre trio avançait dans le dédale de pierres, espérant trouver une autre sortie moins risquée. Bientôt, le trio d'explorateurs d'infortunes se retrouvent dans un couloir en arc de cercle, comme s'il faisait le tour d'une immense salle circulaire.

En pierre légèrement plus claire et parsemé de torchères allumés, ce couloir paraissait immense et semblait indiqué que le cœur du bâtiment était tout prêt. Par endroits, nous pouvions voir des entrées vers la grande salle, entrée en pierre sombre et dont une immense pierre taillée d'un gris blanchit bloque l'entrée et cache la vue de l'intérieur de la salle. Les torchères, allumées et la présence de pas dans la poussière indiquait que quelqu'un était passé ici récemment. Deux personnes de petites tailles, trop légères pour être des nains et trop petites pour être des humains. Ces petits indices parsemés ici et là, n'inspiraient pas confiance au général et Greil tenait sa hache et son bouclier fermement en main, prêt à combattre et refusant de se laisser surprendre une nouvelle fois.

Ce fut après quelques minutes d'une silencieuse progression dans ce couloir éclairé que le petit groupe put entendre un bruit de combat, d'abord faible, puis plus intense et venant visiblement de la grande pièce circulaire encerclée par le couloir à l'intérieur duquel ils progressent. Le général se décide alors à avancer plus rapidement le long du couloir circulaire qui parait sans fin. Une des ouvertures dans la pierre est encore ouverte, par chance et la grosse pierre grise servant de porte infranchissable étant encore suspendue par de solides chaînes, de l'autre coté du mur dans la pièce circulaire.

Maintenant accessible, la pièce circulaire était une immense salle ronde, toute en pierre et d'une hauteur sous plafond tellement grande qu'il en était impossible de voir celui-ci à moins d'avoir des dons de nyctalopie. D'immenses chandeliers éclairaient la pièce et toute une série d'ouverture se faisait dans les murs. Tous avec une lourde pierre grise blanchi servant de porte infranchissables de quelques centaines de kilos. Presque toutes était fermées et détruites, peu étaient encore utilisable, mais ce ne furent pas la salle et son immensité qui frappa le général en cet instant.


Dans la grande salle circulaire, au cœur de celle-ci, un duo de monstre combat ce qui semble être de très jeunes adolescentes. Il y avait Asgoth, en premier lieu, l'elfe noir sadique maître des lieux, mais également un Beholder avec lui pour lui prêter main forte. Un Gardien des ruines d'Alquateraze possédant des capacités hors normes et ne devant surtout pas être prit à la légère. Un duo meurtrier et capable du pire, contre deux jeunes adolescentes.

Tout un chacun se dirait, sans avoir vu le combat se dérouler, que les deux jeunes femmes sont en mauvaise posture et pourtant, c'est un Asgoth blessé et un Beholder pas rassuré qui combattent ces deux jeunes femmes qui semblent même s'en amuser. Ballottant leurs ennemis à travers la pièce d'un coup d'épée ou d'un sort générant une forte impulsion digne d'une explosion, les deux jeunes combattantes semblaient parfaitement maîtriser la situation au point que le démon mort-vivant maître des lieux semble même essayer de fuir ce combat plutôt que le remporter.

Ces deux combattantes aux capacités monstrueuses ne sont pas inconnues de Greil, même si le général ne peut pas prétendre les connaître. Greil a déjà vu ces deux personnes dans les bosquets maléfiques et elles respiraient déjà, à ce moment-là, la puissance et la magie. Il s'agissait, en effet d'enfants, ou du moins d'adolescentes. Âgé d'un poil plus que seize ans en apparence, elles ne semblaient toujours pas spécialement agressives envers le trio d'aventurier même si dangereuses, elles l'étaient faces aux abominations habitant ces lieux. Si nous ne faisions pas attention aux détails. La première, la plus grande était visiblement une mage revêtant bottes et armure de cuir. Dotée d'une cape rouge fermée par une pèlerine du même tissu et du même rouge vif. Une gemme d'un bleu azur, il était facile de deviner que cette petite brune aux yeux bleus était une mage même sans la voir combattre.

La seconde, plus petite, était la stryge blanche. Rouquine aux yeux verts, elle était dotée d'une armure de plates recouverte d'un tissu bleu et blanc et d'une cape d'un rouge très similaire à celui de la mage, mais d'un tissue et d'un usage différent. La jeune fille tenait une épée longue d'excellente facture dont elle savait visiblement très bien se servir et un bâton purement métallique dont une extrémité se terminait en pointe tandis que l'autre finissait en un cercle creux dont le centre était occupé par une gemme brillante d'un vert émeraude. Le bâton servant sans doute à quelques magies, semblait aussi servir de gourdin quand la stryge combattait. Ce fut d'ailleurs la stryge qui vit l'ancien général en premier et cette jeune demoiselle s'en approche en souriant au groupe d'aventuriers et en bloquant l'accès à la salle de sa petite présence. Laissant sans soucis son ami mage aux mains des deux entités, ami mage qui semblait très bien s'en débrouiller.

Aconia Avia : Bonjour ! On s'est déjà croisé dans la forêt, non ? Vous serez sans doute intéressés de savoir que Zutyn est mort, débité en morceaux et transformé en clôture. On s'occupe de ses deux-là aussi, ne vous inquiétez pas.

Ce fut sur cette phrase, et avant que qui que ce soit ne puisse répondre, que le Beholder fut propulsé à travers cette entrée au-dessus de la tête de tout le monde avant d'atterrir lourdement contre le mur du couloir, vivant, mais bien sonné. La stryge blanche lance un sourire au général et une petite phrase, avant de trancher les deux chaînes de métal d'un coup d'épée et faire tomber la pierre scellant la porte.

Aconia Avia : Oh, On vous laisse celui-ci, si vous voulez. On va s'occuper de l'autre pendant ce temps.

Cette entrevue à sens unique passée, le Beholder se relève et se prépare à attaquer le trio tandis que l'on entend le combat faire rage de l'autre coté du mur de pierre. L'animal approche du groupe, persuadé d'avoir une victoire facile, mais se stoppe soudainement, tout comme le reste du groupe d'ailleurs. Ce fut le vacarme d'un fracas innommable qui stoppa les actions dans le couloir. Un pan du mur de pierre vient de se briser à quelques mètres du quatuor. Dans un nuage de poussières, un Asgoth bien abîmé et visiblement terrifié vient de traverser le mur et visiblement, ceci n'était pas un acte volontaire de sa part, mais bien un acte de la jeune mage qui vient de lui démontrer ce dont elle est capable.

Le monstre le plus puissant de toute cette tour fuyait donc le combat, rejoignant le Beholder et courant vers notre trio. Asgoth se préparait à combattre, prêtant main forte au Beholder et espérant se débarrasser de ses adversaires avant que les deux jeunes femmes ne sortent de l'immense pièce circulaire. Nous pouvions entendre des bruits de pas, léger et peu rapide, depuis la grande salle. Le duo infernal arrivait pour finir le combat, en marchant, sans se presser tel un duo de démons prêt à achever Asgoth. Cela dit, Greil comme les autres n'étaient pas sans défense et n'allaient pas rester les bras croisés, bien décidé à bloquer Asgoth dans sa fuite, l'ancien général se mettait au milieu du couloir et le pointait de sa hache.