Nom : EZREL Syara "Syssy"

Âge : 23 ans

Sexe : Femelle

Race : Vampire

Classe envisagée : Assassin

Métier envisagé : Chasseur

Capacité magique : Télékinésie - Parmi les nombreuses choses étudiées avec son père. Elle a gardé l'habitude de s'entraîner presque quotidiennement, comme avec tout le reste. Pour le moment, sa télékinésie se concentre sur les petits objets, majoritairement les dagues qu'elle porte ou pour des actions de confort très simples (ramener une chope vers elle, rapprocher un objet dont elle a besoin sans avoir à se lever).
Par contre ça la fatigue et c'est pas encore pleinement intuitif dans son cerveau.

Mode hardcore : Quand je serais courageuse

A ma dernière mesure je faisais ... 1m67 si je me souviens bien (ça remonte à mes 20 ans, on a pas vraiment... prit le temps de le refaire). Je ne pense pas que j'ai grandis de toutes façons. Ou alors de 2 ou 3 millimètres à peine symboliques.
Je coupe régulièrement mes cheveux moi-même. Je n'ai pas vraiment de talent pour ça, pour parler franchement, mais les cheveux courts sont beaucoup plus pratiques de toutes façons. Alors je fais avec mes épis un peu trop courts. Je garde deux mèches plus longues que les autres, volontairement. J'y accroche deux petits bijoux que portait ma mère, tout dorés, comme ses yeux et les miens.

Mes canines sont longues, comme toutes celles des vampires mais elles ne dépassent pas trop si je garde les lèvres pincées. Alors je pince les lèvres à peu près tout le temps quand je suis entourée de gens. C'est sécurisant, j'ai envie de dire.

Pour le reste j'évite de me limer les griffes : ça sert toujours. A la place je préfère porter des manches larges, qui me permettent de couvrir un peu mes doigts quand il le faut.
J'ai une tâche de naissance sur la cuisse gauche. Elle ne représente rien de particulier, c'est juste une vieille tâche rosée qui me permet d'être sûre que je suis bien moi quand je la vois. Pratique.
Quelques cicatrices çà et là : sur les jambes, les bras et le ventre particulièrement. J'en ai une magnifique sur le torse aussi, c'est ma grande fierté (elle est affreuse mais elle est mémorable).

C'est ... un peu compliqué d'expliquer tout ça ? Pour moi en tout cas, c'est compliqué. Je dirais que je ne sais pas trop où je me situe dans le spectre bien-mal basique. Au milieu je dirais.
J'adore le sang. Le sang humain frais tout particulièrement. Mais je m'efforce de boire celui des animaux, ma mère aurait préféré.
J'ai bien appris à tuer : mon père était exigeant. Mais je n'en ressors pas forcément plus heureuse, j'aime pas spécialement ça.
C'est délicat pour un vampire qui aime le sang non ? Bah voilà, bienvenue dans ma tête.

J'avoue que je n'ai pas beaucoup été en contact avec des communautés "normales (?)". Oh, je les connais, j'y ai passé un peu de temps, mais jamais pour profiter de ce qu'elles peuvent offrir. J'étais toujours de passage. C'est un peu complexe d'entretenir des relations saines avec le commun des mortels dans ma condition. J'ai essayé hein, mais c'est un bon échec à chaque fois. Pas de déceptions cependant : j'essaierais de nouveau quand je pourrais, ça ne coûte rien. Ou alors une bonne cavale pour se dégourdir les jambes. Ahah. ...

En fait, j'avoue, ça m'embête un peu : ma mère voulait que je rencontre des gens, que j'apprenne à vivre normalement, mais... tu sais quoi mam' ? Je ne sais pas du tout comment on fait ! Tu peux pas passer 20 ans à me dire "sois normale" sans m'expliquer ce que c'est. Enfin... Ou alors c'était ça tout le projet ? Que je découvre magiquement le pourquoi du comment du bidule ? Fichtre, quelle vilenie.

Bref. En vrai je suis plutôt bavarde, je peux m'étaler des heures sur les sujets qui me passionnent. La chasse par exemple, un bon passe-temps. En montagne, en forêt, dans les lacs et même dans certaines villes. En fait je me balade pas mal la nuit dans les villes. J'aime bien pister la population des coupe-gorge et les traquer. Parfois. J'essaie de ne pas faire ça tout le temps, même si c'est tentant parfois.

Ah oui et les loups-garous. Bah. Je suppose que je les déteste comme tout bon vampire. De toutes façons j'ai pas la sensation qu'ils m'apprécient beaucoup, eux.

J'aime m'allonger dans l'herbe mouillée. Ça me semblait être un détail primordial.

Mon père est un vampire né de vampires, comme moi. Ma mère elle, a été mordue : mauvais jour, mauvaise rencontre et c'était fait. Elle n'a jamais pleinement accepté sa nouvelle nature vampirique ni même la mienne et celle de mon petit frère, d'ailleurs. Elle nous aimait hein, mais bon, on a toujours un peu pitié de son enfant handicapé non ?

Bref, ça n'a pas été une éducation très simple : mon père beaucoup trop à l'aise dans sa condition m'a apporté tous les concepts du bon petit vampire et m'a transmit son amour du sang humain frais; ma mère elle a tenu à nous partager son amour de son ancienne condition, ses anciennes croyances, son ancienne culture en somme.
Un peu compliqué pour un gamin de comprendre le concept de "ne pas boire de sang humain" quand ton petit déjeune, dîner, déjeuner, goûter en sont souvent, très souvent, composés.

Mais bon, j'ai fais avec à vrai dire. Ma mère était une personne très douce et très aimante, elle avait juste un petit grain quelque part. Je pense qu'elle a un peu perdu sa santé mentale en devenant un vampire et ça n'a pas été en s'arrangeant.
Dans tous les cas elle s'occupait bien de moi et était attentive à mes envies et besoins. J'était peut être un peu gâtée, je ne saurais pas dire.
Mon père, lui, était beaucoup, beaucoup plus strict. Il laissait peu de place à l'erreur ou aux réclamations. Il n'était pas très tactile, pas très présent non plus en tant que père. Ca a surtout été un professeur. Il m'aimait sûrement à sa façon. Il était bien plus proche de mon petit frère. Plus doux même je dirais. On a à peine un an d'écart lui et moi, mais il a toujours fait "plus preuve de maturité que toi" (comprendre ici "il fait moins le difficile").

Son plus grand défaut je pense, c'était d'être colérique. Très colérique. Il pouvait exploser d'un coup, pour une remarque ou un pied mal placé pendant un exercice. Celle qui en a le plus fait les frais, bien sûr, c'était ma mère (j'ai vite finis par faire comme lui voulait dès qu'il était là, ça m'évitait beaucoup de tracas).
Puis il y a eu la colère de trop. Je ne me souviens pas vraiment de la conversation qu'ils avaient. A vrai dire j'étais concentrée sur autre chose à ce moment là et à force d'habitude, je les laissais agir dans leur coin.
Le ton est monté un peu plus que d'ordinaire et pour une raison étrange ma mère a cru bon de lever la main sur mon père. Ca s'est ... hum ... comment dire simplement ? Ca s'est très mal passé : il est un bien meilleur vampire. Plus fort, plus expérimenté. Ce fut très rapide (tant mieux pour elle je suppose ?).

Ca s'est passé il y a ... Oh il y a un peu plus d'un an maintenant je crois. La colère de mon père n'est pas redescendue et je suppose que, sans la présence de ma mère pour canaliser sur elle ses excès de rage, c'est retombé sur les autres personnes proches de lui, dont moi.
J'ai paniqué. Vraiment fort. Je suis partie au bout de quelques semaines. Un sac sur les épaules, mes meilleures affaires sur le dos, histoire d'être protégée - on sait jamais et mes plus beaux couteaux. Une petite fugue pas méchante au début : je comptais rentrer. Juste prendre l'air et rentrer gentiment la queue entre les jambes.

Mais j'avoue, je me suis un peu égarée sur la route. Le temps a passé et passé et passé. Je me disais toujours " je rentre demain ". Puis 6 mois sont vite arrivés. Puis 8. Puis 10. Et l'année enfin arrivée je me suis rendue compte qu'il était un peu tard pour rentrer. Même la queue entre les jambes.

Je ne pense pas que mon père soit très d'accord avec mon départ. En fait c'est même sûr : j'ai déjà croisés quelques uns de ses amis par ci, par là. Le problème c'est que j'ai fuis la plupart et tué l'un d'eux (c'était un véritable coup de chance, aucun talent surhumain ici). Il n'a pas dû apprécier et c'est peut être un peu évident, quand on prend la fuit, que l'on a quelque chose à se reprocher.

J'en suis au point où je ne sais pas trop quoi faire. Je n'ai clairement pas envie de rentrer, ça je le sais. Mais je n'ai pas non plus beaucoup de choses à faire hors de "chez moi". Ou alors je me trouve un chez moi. Mais c'est compliqué si on me cherche, de rester à un seul endroit.

Alors j'erre, je bois des animaux, je vole des vêtements, je passe dans des villes et villages et j'en change régulièrement, après mettre fait un peu d'argent là-bas, comme je peux. Et surtout je ne me fais pas remarquer.

Dire que si je la joue assez finement et que j'ai assez de chance, je peux faire l'éternité comme ça ? Ouah. L'éternité à pas savoir quoi faire de son éternité. C'est un peu long. Ahaha. ...

Comme le décrit l'histoire, Syara ne sait pas trop quoi faire de son avenir lointain. Rentrer chez son père et vivre sa vie de vampire pleinement ou tenter de se glisser dans une vie plus "commune" ? Pour le moment, elle se contente de voyager et de découvrir les lieux où elle passe et parfois les gens qu'elle croise.

Elle ne s'en rend pas vraiment compte, mais au fond elle aimerait réaliser une quête épique, quelque chose qui aurait pu rendre sa mère fière autant que son père.