Il y avait des histoires régulièrement conté au sein de la taverne du Stolenmark. Tard le soir, autour d'une cheminée crépitante de son bois brûlant. Des histoires de chasses épiques, d'amours impossibles ou encore de combats héroïques à dos de griffons hauts en couleurs. Cependant, une histoire revenait régulièrement durant la période de fin d'automne ou les monstres et fantômes modèles réduits venaient taper aux portes pour quémander des douceurs sucrées. Cette histoire était une histoire à propos d'un être unique et remarquable, venant visiter le Stolenmark de nuit, une fois l'an. Un être sombre comme la nuit, sur une monture aussi sombre que lui, venait le soir d'Halloween pour s'enfermer dans le donjon de Fort-Bastel, terrifiant les enfants et faisant taire les adultes sur son passage. Un Drow, noir comme la nuit, dans une tenue de combattant léger entièrement en cuirs d'un noir aussi sombre que les ténèbres passait chaque années chevauchant sa licorne noire de jais et baptisée, sans aucunes originalité, "Jais" pour parler au général du Stolenmark et une de ses subordonnées, cette chère petite cousine éloignée et unique famille restante nommée Earwen.
De par sa stature et son apparence, ce Drow était des plus impressionnants et bien des histoires étaient racontées sur ses activités pendant cette unique nuit annuelle passée à Fort-Bastel. Beaucoup parlaient de rituels impies, de festins vampiriques, de rites drow maléfiques, mais la réalité était toute autre. Le général du Stolenmark avait juste l'honneur d'avoir pour hôte un drow tout ce qu'il y a de plus avenant et plutôt sympathique, venant visité sa nièce la plus éloignée la nuit de sa naissance et pour jouer à un jeu de carte dont nos deux hommes étaient particulièrement friands. La chute du Stolenmark et la prise de Fort-Bastel avaient bien sur signé la fin de cette visite annuelle, mais il semblerait que des rumeurs courent actuellement autour de la forêt voisine. Une licorne d'un noir de jais profond rôderait à la lisière de la forêt de Sylfaën faisant face aux marais d'Hukutav. Une licorne noire répondant au nom de "Jais" et se trouvant proche de l'habitation que notre ami drow occupait.
La forêt Sylfaën est une forêt qui s'étend sur toute l'extrémité Ouest de Dùralas, du Nord au Sud. Elle y englobe la ville d'Endorial ou encore le château Maenor. Cette forêt elfique abritait aussi quelques Drow en son sein, même si elle en abritait nettement moins que la Foret de Sapins. La raison de la présence du général en ses lieux était donc double. D'une part, Greil briguait cette licorne correspondant mots pour mot à la description de "Jais" qui était connu pour être une monture d'exception, bien que douce et docile malgré son apparence impressionnante à l'image de son précédent proprietaire. Mais le général voulait également enquêter sur ce qu'il était advenu de l'oncle, certes éloigné, d'Earwen, se doutant que s'il le retrouve, il trouverait aussi la jeune nièce du Drow et une des rares personnes que Greil connaît depuis l'enfance et ... dont il se souvient. Après tout le général avait eu vent de ses informations de la part de la Garde Zephyr, ainsi que l'autorisation de récuperer "Jais" qui semblait jouer les fauteurs de troubles dans cette foret, chose étrange quand on connait le comportement habituel du canasson cornu.
Le général errait donc dans les bois de la forêt de Sylfaën, pistant la licorne noire et se sachant parfaitement pisté par ses anciens voisins elfiques qui devaient se demander ce que "l'ancien général humain du fort d’à coté et présumé mort" pouvait bien faire aussi loin au sud, dans leur forêt. Mais qu'importe, que ces quatre soldats de la Garde Zephyr fassent leur travail et laissent Greil faire le siens. Impossible de dire si c'est parts égard envers leur ancien voisin ou juste pour éviter le conflit mais il semblerait que les Gardes en question se soient amuser à boucher certains passages et en faciliter d'autres, guidant vers la sortie de la forêt plutôt qu'en son cœur. Mesquinerie elfique en quelque sorte, à moins que quelqu'un ne souhaitait pas que l'on retrouve la fameuse "cabane de bois" que ce cher Drow habitait au milieu de la forêt.
Ce fut après quelques heures à tourner ainsi que notre homme, aidé de sa chère amie vampire, choisirent de changer de stratégie et de chercher à passer par les endroits les plus escarpés. Ceux dont un tronc gênait miraculeusement le passage, ou ceux couverts de lianes gênantes et autres végétations étrangement placée en plein milieu du chemin. L'idée d'appliquer cette stratégie fut sans doute un succès lorsqu'un juron indicateur d'une action non prévu et exprimé en langue elfique s'échappa des hauteurs d'un arbre, suivit d'un bruit de gifle et d'un gémissement de douleur de cette même voix. Greil était donc sur le bon chemin, mais était plus surveillé que jamais. Ce fut après une progression un peu plus lente par les trajets les plus sinueux que le Général retrouva un chemin familier, celui de la "cabane" qui, habituellement, ressemblait plutôt à un magnifique chalet dans les bois.
La surprise fut grande devant le chalet en question qui semblait en ruine également. Rien ne restait debout, mais les décombres ne semblaient pas avoir été pillés pour autant. Greil allait devoir les fouiller, mais avant cela... Il allait falloir s'occuper de Jais. Pourquoi donc me direz-vous ? Et bien tout simplement, car la Licorne noire de jais était là et le doute sur son identité n'était pas permis. Visiblement en colère d'avoir été trouvé sur son ancien lieu de vie maintenant détruit et très agressive envers les intrus, contrairement à son habitude, la Licorne menaçait notre homme de sa corne et de ses sabots. Greil allait devoir la neutraliser et la dompter avant de pouvoir enquêter sur ce qu'il est advenu de son ancien adversaire préféré au Gwent. Ce fut ainsi que notre homme, armé de sa hache enrubannée pour être non-létale ainsi que d'un lasso tout ce qu'il y a de plus banal, approchait doucement la Licorne en furie. Le tout sous le regard presque amusé de Gardes Zephyr qui ne se donnent même plus la peine de se cacher et pensaient voir une licorne noire rosser un humain.
[HRP] Si j'osais, je dirais presque que je tente la quête N°1 => capture d'une monture. En utilisant un lasso normal. Cela prend aussi place après la validation de l'achat du lasso dans la boutique. Et j'ai l'autorisation de la gz pour 'chasser' la licorne [/HRP]
Sujet: Re: [Quête spéciale]Capture d'une Licorne Noire Jeu 2 Jan 2020 - 21:02
[Capture] Licorne
L'initiative revient à : Licorne À l'issue de cette capture, si Greil l'emporte, il récupérera une licorne (+100, v+150). Il consomme un lasso de base.
Sujet: Re: [Quête spéciale]Capture d'une Licorne Noire Ven 3 Jan 2020 - 9:47
Crins Noir et Chevelure Argent
Greil & Jais
Capture d'une monture.
La forêt Sylfaën est située à l'extrême Ouest de notre monde. Au cœur de sa végétation luxuriante essentiellement composée de résineux, conifères, fougères et autres Gardes Zéphyr poussant ici et là, se trouvait également la "cabane", un lieu de civilisation calme et reculé. Quelle était donc cette "cabane" me diriez-vous ? Et bien, il s'agissait d'une habitation qui n'avait de cabane que le nom. En effet, vous pouviez y trouver un chalet tout de bois conçu et d'une robustesse à toutes épreuves, sauf peut-être celle du feu. Assez spacieux pour héberger toute une famille Elfique à la peau de nacre, cette belle bâtisse servait en réalité d'abris à son concepteur dont le teint de peau, de cheveux et la tenue vestimentaire n'était pas sans rappeler le plus bel ébène. Loin d'être aussi tortueux que ce bois légendaire, notre habitant nommé "Vanta Black", possédait un esprit nettement clair et jovial, apprécié et cordial, contrastant littéralement avec son apparence sombre et ténébreuse.
Ce ne fut que suite logique si je vous narrais le fait évident que Vanta disposait d'un destrier à son image. D'un petit poulain sombre et cornu, grandis la plus gentille et sociale des licornes qui puisse être. D'un crin noir de Jais d'où il tirait son nom. Jais était ce genre de Licorne qui n'oserait même pas vous bousculer un peu de la tête là ou d'autres équidé vous auraient joyeusement imprimer leurs fers en plein sur le front et en double exemplaire. Toujours le premier pour les câlins, jamais le dernier pour quémander pommes ou carottes, Jais n'était pas le genre de destrier qu'on voudrait emmener en guerre, et cela, pour son propre bien malgré que son apparence aurait put intimider plus d'un ennemi.
Du moins, ceci était un fait datant d'avant la chute du Stolenmark, aujourd'hui la "Cabane" est détruite par le feu et les coups de haches, bien qu'elle ne semble pas avoir été pillée. Jais en est également retourné à l'état sauvage et pour la première fois, avait développé une méfiance envers l'homme. Ce fut donc une licorne noire et menaçante qui menaçait son ancien fournisseur de carottes préféré. Greil approchait doucement, montrant sa main gauche à l'équidé tout en préparant son lasso de la main droite, parlant d'une voix calme envers Jais, espérant l'apaiser. Ce fut sans compter le petit commentaire d'un des deux Gardes Zephyrs qui semblait ne pas vraiment porté sa mission de surveillance de l'ancien général vraiment à cœur. En témoigne la manière dont il était habilement presque cachés par la pelouse entourant les débris de la "Cabane" et atteignant une hauteur de quelques centimètres.
Greil : Doucement Jais, ce n'est que moi. Tu me reconnais, n'est-ce pas ?
Garde Zephyr nonchalant : Tiens, l'humain va pas tarder à se faire assommer par la Licorne.
Malgrès son ironique manque de professionnalisme, nous sommes forcé de reconnaître que ce garde avait bel et bien raison. Les deux coups de sabot portés par Jais tapèrent dans l'armure du général, mais leur impact était assez puissant pour avoir, faire vaciller et reculé Greil de quelques pas. Par chance, plus que par habilité, notre combattant avait réussi à passer son lasso autour du cou de la licorne qui commençait sérieusement à s'emballer. Tirant de toutes ses forces sur la corde, Greil essayait de maintenir Jais et ce fut rapidement une lutte entre l'homme et la bête qui s'installa. Ce fut après plusieurs minutes de combat ou les sabots fouettaient l'air et ou le général refusait de lâcher la bride que la licorne s'avoua vaincue et remontrait un semblant de docilité. Bien qu'encore terrifié, Jais ne se débattait plus et Greil caressait doucement le museau de l'équidé pour le calmer et lui faire comprendre qu'il ne courrait aucun danger.
Greil : La ! La ! Calme-toi, Jais.
Se tournant vers la cabane, tout en tenant le lasso servant de bride, Greil regardait autour de lui, cherchant à comprendre la scène qu'il avait sous les yeux.
Greil : Bon sang, mais qu'est-ce qui s'est passé ici ?
Notre Général, après avoir attaché la bride pour que Jais ne s'échappe pas, allait devoir enquêter sur ce qui s'est passé dans cette bâtisse tandis que la Garde Zephyr pliait bagages, ayant fini sa mission d'observation.