Nom : Laina Raeven

Âge : 21

Sexe : Femelle

Race : Stryge Noire

Classe envisagée : Assassin

Métier envisagé : Forgeronne d'arme

Capacité magique : KuroGasai (très faible permettant de faire apparaitre une minuscule flamme noire qui s’accroche à une cible et ne disparais qu’à sa mort. Visible que par Laina. Ne fait aucun dégât, mais est utile pour marquer quelqu’un)


Mode hardcore : Non

Laina à une peau à l’éclat de caramel et des cheveux courts d’un noir d’ébène. Ses grands yeux d’un violet profond donnent à son visage un air innocent quand il n’est pas orné par un rictus cruel. Elle possède un corps élancé, mais rompu au combat et toujours tendu, prêt à bondir. Elle mesure 1m70 et est donc de petite taille pour une femelle stryge de son âge. Sa démarche est souple, légère mais surtout mortellement silencieuse. Elle porte des vêtements de cuir marron moulants qui comportent un grand nombre de poches et d’attaches pour y mettre couteaux, fioles de poisons, matériel de crochetage et autres nécessitées d’assassin recouvert par une cape noire munie d’un grand capuchon qui quand il est rabattu cache son visage sans entraver son champ de vision. Habituellement sa voix est profonde, glacée et tranchante comme la lame de ses dagues, cependant quand pour une mission elle doit jouer l’innocente elle imite à merveille la voix légèrement aigue et le rire clair d’une adolescente : c’est une bonne comédienne. Son regard est toujours à l’affut d’informations sur ce qui l’entoure.

Comme la plupart des membres de sa race, Laina aime la douleur, le sang et la souffrance. Chez ses ennemis uniquement cependant. Mais sa violence n’est pas explosive et irréfléchie au contraire si on l’offense, elle marque la cible prépare son plan et se venge soigneusement. C’est une assassin née. Elle est d’une curiosité débordante et d’une grande soif de liberté. Elle aime aussi s’amuser et rare sont ceux qui tiennent aussi bien l’alcool. Tout de fois, elle fait toujours passer le travail en premier. La pire chose qui pourrait lui arriver serait de devenir une vulgaire stryge déchue. Elle ne fait confiance à personne et envisage toujours la possibilité d’être trahis. De même, elle n’hésitera pas à trahir si c’est la chose la plus avantageuse à faire sur le long terme. C’est très rare, mais il peut arriver qu’elle éprouve du respect pour quelqu’un. Dans ce cas-là, elle sera prête à faire n’importe quoi pour la personne en question.

Mes deux parents sont des stryges déchus, de simples commerçants faibles et mornes. Une des premières pensées que je me souviens avoir eu, c’est que je ne voulais pas finir comme eux. Pour rien au monde.
A partir de sept ans, comme tous les autres enfants, j’ai reçu l’enseignement des adeptes du dragons, des exécuteurs et des assassins de la confrérie noire. Mon choix de voie n’a pas été difficile à faire. En effet, bien que je voue un respect profond et absolu au Grand Dragon Blanc, l’idée de rester enfermer dans la tour noire à prier toute ma vie ne me convenait pas, pour ce qui est des exécuteurs, je ressens pour eux un mélange de dégout et de peur. J’aime voir les autres souffrir, je n’aime pas souffrir moi-même et leurs cicatrices de scarifications me donnent froid dans le dos. Il ne restait plus que les assassins de la confrérie noire, mais loin d’un choix par défaut, j’ai immédiatement compris que ma place était parmi eux. A la fois puissants et silencieux, sobres et cruels. Ils donnent la mort avant même que la victime ait compris ce qui l’attendait.
J’ai passé mon enfance à m’entrainer à me cacher, à mentir et à ne faire aucun bruit en me déplaçant. Lors du rite de La Grande Validation, je ne me suis pas jetée sur les monstres, avide de gloire et de points. J’ai suivi discrètement les jeunes les plus forts ne surgissant que pour mettre le coup de grâce et m’emparer du trophée. Je n’ai pas non plus cherché à obtenir un score impressionnant, une fois les cent points obtenus je suis revenu pour ne prendre aucun risque inutile.
L’épreuve de la Confrérie s’est déroulée sans plus de difficulté et sans que je fasse un record époustouflant non plus. J’ai pris mon temps, observant avec attention mon environnement pour me déplacer au bon endroit et frapper au bon moment.
C’est pour le rituel de la nuit rouge que je suis sortie de la tour pour la première fois. Ma victime habitait à Baldorheim et je devais donc m’y rendre pour remplir mon contrat. L’immensité du monde du dehors m’a frappé en plein cœur et je me suis demandé pourquoi les stryges noires tenaient à ce point à rester enfermé dans un si petit espace quand le monde était si grand.
En six ans j’ai effectué quarante contrats. A chaque fois, je prenais un peu plus de temps que nécessaire pour profiter du monde.
Récemment, quelque chose d’étrange s’est produit. J’avais recouvert mes ailes et comme je suis petite pour ma race, on pouvait aisément me prendre pour une humaine. J’étais installée dans une taverne pour observer ma cible. C’est alors qu’un homme assis à une table proche de la mienne a qualifié les Dragons de « mythes » et ceux qui les vénéraient de « débiles enfantins ». Une rage froide a rempli mes veines et j’ai sentis une brûlure dans mon œil gauche. Une petite flamme noire est apparue sur la nuque de l’homme en question. Une légende de mon peuple parle d’un pouvoir résidant dans la pupille gauche des stryges noires, le KuroGasai. Cependant, elle évoque des flammes qui se consume jusqu’à ce qu’il ne reste rien de la cible pas une flamme minuscule qui ne semble pas provoquer la plus petite douleur. C’est à ce moment-là que la cible de mon contrat se leva. De là où j’étais, je ne pouvais pas voir le visage de l’homme qui avait insulté les divinités draconiques et à moins d’abandonner mon travail, je ne pourrais jamais le retrouver. Sauf si par chance la flamme continuait de brûler. Et c’est ce qu’elle fit. Grâce à elle, une fois ma première mission accomplie, je pus le traquer et faire en sorte qu’il ne puisse plus jamais proférer de propos insultant.
Par la suite ce pouvoir me fut très utile comme marqueur. Impossible de me tromper avec un leurre ou un déguisement. Il semble que je sois la seule à pouvoir la flamme et qu’elle ne disparait qu’une fois la cible morte.

Vivre libre et pouvoir s’affranchir de l’obligation de résidence à la tour noir des stryges.