GarrànParti(e) trop tôt...
Messages : 1644 Expérience : 6214 Âge RP : 24 ans
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Chasseur de poules (Event)
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Héros de l'Est (Event)
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| Sujet: [Libre] Qui vante sait aussi blâmer ... Jeu 13 Déc 2018 - 11:09 | | | Bien que je me rende régulièrement à Baldorheim pour combattre dans l’arène et prouver ma valeur aux yeux tous, ce qui était devenu une obsession au fil du temps, ma nature discrète condamnait mes exploits guerriers à l’oubli, au silence. Cela ne me dérangeait pas, j’en avais fait une force, celle d’être inconnu de tous, mais d’être tout aussi redoutable. Je m’enfonçais dans cette idée en caressant l’espoir de pouvoir prouver cette force à la tour noire et de leur faire changer leur vision borgne sur ma réelle existence. J’en avais assez d’être traqué comme du vulgaire gibier par ces vautours agissant dans l’ignorance la plus totale. Mais pour y parvenir, je m’obligeais à suivre des entraînements difficiles chaque jour, à survivre dans un monde hostile de part ma nature hostile aux yeux des autres races et de part mon propre créateur … mon père, aux yeux de ma propre race. J’étais relégué au statu de déchet par l’ensemble de la communauté. Le règne de ce Vampire excentrique au sein de la C.O, malgré la discrimination dont il faisait preuve, m’avait permis de vivre un peu plus longtemps sans craindre un quelconque contrat sur ma tête s’afficher sur le tableau de mission de la faction. Mais maintenant que celui-ci avait disparus, laissant le chaos le plus total au sein de la seule patrie qui avait su donner un sens à mon existence, je me retrouvais à nouveau confronter à cette hostilité permanente.
Devenir fort, plus fort, beaucoup plus fort. Il s’agissait de la seule échappatoire que j’avais pour survivre. En affrontant des êtres plus puissants et en les terrassant, je me prouvais à moi-même ma supériorité, je pouvais me dire, au moins quelques temps, que je pourrais continuer à fouler ces terres. Un déserteur comme moi n’avait plus de raisons de donner un sens au mot « honneur », en quel honneur je devrais être sacrifié ? Pour avoir été le fils d’un traître ? Pour avoir fuit la tour noire dans le simple but de vivre ? Plus le temps passait et plus ma haine envers ce monde aussi sombre que mes ailes me motivait à aller de l’avant. Mais maintenant, après la récente guerre ayant touchée le continent, les factions se méfiaient des inconnus, il s’agissait également de la meilleure opportunité pour attaquer les autres factions qui s’en trouvaient grandement affaiblis et je n’avais aucunement l’envie de provoquer une guerre simplement pour satisfaire mes désirs. Je me retrouvais simplement dans l’attente d’un adversaire qui chercherait simplement à se battre pour les mêmes raisons que moi.
Mon dernier combat dans l’arène s’étant terminé, je décidais de prendre un peu de bons temps dans la taverne de la ville, me saouler était le meilleur remède contre cette attente qui m’assaillait. Je poussai la porte du Fourré à la myrtille et m’approchais du comptoir. Guéguen ne m’en voudra pas, je pense … Je ne pouvais pas attendre d’être rentré sur Ishtar pour vider sa vieille cave miteuse. J’avais tout de même revêtu une cape pour dissimuler mes plumes, je me trouvais tout de même dans l’antre des Kazharien et par-dessus tout, des Stryges, noir comme blanc, je devrais donc éviter d’attirer l’attention.
Les tables étaient toutes prises, je pouvais relever la présence de garde de l’armée Kazhar, Nain comme Humain, ils étaient venus pour les mêmes raisons que moi, se sentir plus léger et siroter une quelconque pinte devant ce fameux gâteau fait maison. Tandis que je m’accoudais au bar bien lustré du tavernier qui maniait son torchon avec habileté, nettoyant les verres de clients ayant fini de se sustenter, je lui fis signe de se rapprocher pour passer commande. Cela ne servirait à rien de hausser la voix pour si peu.
Garràn – J’aimerais vous prendre un fourré à la myrtille, un Sat’anssablé … après réflexion, il se pouvait que l’établissement ne serve pas ce genre de boisson, typique du Sud du continent … ou quelque chose qui s’en rapproche si vous n’en avez pas … ainsi que quelques informations croustillantes s’il y en a.
Un tavernier, c’est un tenancier qui vend de l’alcool, mais surtout, c’est informateur de premier choix, il devait certainement en savoir des choses. Peut-être que j’y trouverai quelque chose d’intéressant ? Les rumeurs, ça va ça vient, je n’en doute pas !
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