Grabuge perd un lasso suprême.

Le sphinx attaque en premier.

Sphinx : 1200
Vitesse : 1600
Dégâts : 500

• Sagesse : première attaque réduite de 50%.
• Célérité : Peut attaquer deux fois sur Grabuge.

Grabuge : 3515
Vitesse : 11
Dégâts : 2680

• Broyeur du Baldor : +40% de dégâts (766) dans l'est de Dùralas.

Le sphinx attaque Grabuge à 1000.

Le gérant de l’arène, que j’avais maintenant l’habitude de voir pour programmer les futurs combats, m’avait fait part d’une demande pour le moins inhabituelle. Il m’avait convoqué dans son bureau lorsque je m’étais présenté, et m’avait annoncé avoir un combat spécial à me proposer. En effet, il semblerait que j’avais fait grand bruit lors de la dernière saison, et que je m’étais si bien positionné que le public en redemandait. Je n’étais pas particulièrement friand de gloire, même si je mentirais en disant que ça ne me touchait pas du tout, et venait me battre dans l’arène avant tout pour confronter mes aptitudes martiales à d’autres guerriers d’exceptions.
Il m’avait donc demandé d’affronter un sphinx, ces créatures mythiques reconnues tant par leur sagesse que par leur puissance. J’avais accepté, après avoir demandé au préalable de voir le sphinx et comment il était traité. Je ne voulais absolument pas participer au braconnage ou au mauvais traitement des animaux, surtout quand cet animal avait une intelligence quasi-humaine.
Il m’avait mené là où le sphinx vivait, et il semblait vivre convenablement. Assez convenablement pour que j’accepte de l’affronter tel que j’affronterais un adversaire digne en tout cas.

Le combat avait été programmé pour le lendemain, et l’heure était donc venu de démontrer mes talents. Je foulai une énième fois le sol sablonneux de l’arène, sous les acclamations du public. Fidèle à moi même, je demeurai stoïque et prit place au centre de l’arène, attendant que la grille face à moi s’ouvre. Après quelques secondes de flottement, où le présentateur en profitai pour m’introduire à nouveau, les grilles s’ouvrirent finalement, révélant la bête tant attendu, et le combat commença. Je pris néanmoins le temps de pencher la tête, en signe de respect pour mon adversaire, et dégainai mon marteau et mon bouclier. Le combat promettait d’être palpitant.

Le sphinx fondit sur moi en un instant, et m’envoyai un coup de griffe que j’eus de la peine à bloquer. Semblable à une bête déchaînée, il frappait sans relâche sur mon bouclier, à tel point que je n’arrivais pas à contre-attaquer. Il fallait faire quelque chose avant d’entamer la solidité de mon bouclier, car le sphinx allait de toute façon finir par passer mes défenses si je continuais à me laisser faire. Je glissai donc en dessous de lui, profitant de ma petite taille, et alors qu’il se retournait pour reprendre l’assaut, lui envoyait d’un coup de pied bien placé du sable plein les yeux. Il cria, gêné par mon attaque en traître, et gesticula, envoyant valser des coups dans le vide, en espérant faire mouche. Je me gardais bien de m’approcher, cherchant avant tout une manière de l’atteindre sans trop de risques. Malheureusement, sa queue me toucha et il devina alors ma position malgré sa cécité. D’un puissant coup de patte, je fus expédié à quelques mètres et glissa sur le sable, le souffle coupé. Cette créature avait une poigne de fer, à n’en pas douter !

Mais je n’allais pas me laisser faire. Débarassé du sable dans ses yeux, la bête était plus furieuse que jamais et chargea dans ma direction. Néanmoins, je savais d’expérience que la colère pure était un bon carburant lors des batailles, mais un carburant dangeureux. Pour une raison simple: il rendait le concerné bien moins vigilant.

Je projetai une dague de jet droit sur mon adversaire, profitant de son manque d’attention, et elle alla se planter dans son épaule, lui laissant échapper un hurlement de douleur. Je saisis l’occasion pour foncer sur lui et lâchai mon marteau pendant ma charge. Je m’étais déjà occupé de bête il y a longtemps, dans mon ancienne tribu, et savait parfaitement comment les maîtriser sans trop de violence. Arrivé à son niveau, j’esquivai un coup de patte maladroit et saisit le cou du sphinx, l’entourrant de mon bras droit. Il eut beau se débattre, je tins bon et parvins, avec mon autre main, à lui saisir les narines et à tirer, de façon à ce qu’il se couche au sol sous peine de voir son museau arraché. Naturellement, il mit genou à terre, puis finalement tout son corps, et c’en était fini du sphinx. J’avais vaincu la bête!

Spoiler:

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'Attaque - Peau verte' :

Grabuge l'emporte et gagne une évolution pour sa monture.