Nom : Juviel Eterna

Âge : aux alentours de 100 années.

Sexe : Mâle

Race : Elfe des glaces

Classe envisagée : Classe assassin.

Métier envisagé : Fabriquant d'armes

Capacité magique : Cryokinésiste

Mode hardcore : Non

De sa nature elfique, Juviel a une stature haute d'1m90, sèche et longiligne comme son visage, ses mains et ses doigts, son corps est musclé et affiné, il ne possède pas une carrure forte et imposante mais fine, voir presque squelettique et élégante, arborant de nombreuse scarification se trouve de parts et d'autres de son corps. Il ne porte pas excessivement de vêtement puisqu'il résiste aisément au froid, aussi, ne porte t-il que pantalon noir surmonté de longue botte et d'un long manteau noir à grand col. Il possède des pupilles qui ont virés aux rouges pâles depuis son sacrement draconique et des marques sont apparus sur son visages aux mêmes moment. Mis à part deux piercings à l'oreille gauche, en tant qu'elfe, il n'est pas d'une rare beauté, les scarifications ont un rôle dans ce détail, comme peuvent l'être ses semblables.

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Le fait d'avoir vécu non pas auprès de sa race mais dans celle des stryges noirs fit qu'il fut victime depuis le plus jeune âge de racisme et d'esclavage qu'il transforma en force, l'accomplissement de l'apprentissage des exécuteurs firent de lui un être froid avec une force de caractère infaillible, ou presque. Mais à cause de l'attitude des stryges à son égard, il reste silencieusement sensible à l'injustice qu'on lui porte et de manière générale, surtout si cela lui porte préjudice ou à ses desseins. De ce fait, persévérance est maître mot dans son tempérament comme celui de destruction, ne jamais hésité à user de tout moyen pour parvenir à ses fins tant que cela ne viennent pas à l'encontre du code de la mort. Les cris de torture sont à présent une douce berceuse à ses oreilles dont il aime être le chef d'orchestre sur de nombreux musiciens, pourvus qu'ils jouent le plus longtemps possible cette mélodie sanglante qu'il aime tant.

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La sortie en famille tourna en cauchemar lorsque le couple d'elfe des glaces aperçurent ces hommes ailées fondant vers eux. Rojïk dépêcha sa compagne Elënah d'emporter leur fils et de partir le plus loin possible. Alors que le soleil venait parfaire une belle après-midi, le crépuscule semblait emporter leur rêves les plus doux et les plus froids jusqu'au plus profond des désespoirs de la Tour Sombre des Stryges noirs, chez les exécuteurs.

- Ces êtres immortels seront de parfait cobayes, clama l'une des mains d'Onze.
- Quand est-il de l'enfant ?
- Je n'aime pas me répéter, ce ne sont que des cobayes !

Mais le désaccord tonna, d'un coup de sceptre sur le sol avec fracas, de la pénombre d'où aucun ne pouvait apercevoir sa silhouette et encore moins les traits de son visage, quand bien même certains doutaient de son existence, son aura suffisait à « rassurer » ou non cette rumeur. La figure la plus emblématique des stryges noirs en dehors de la Matriarche noir n'avait plus besoin de s'exprimer pour se faire comprendre, les protagonistes déglutirent. L'autre main reprit la parole avant qu'un silence coupable de leur incapacité vint leur porter préjudice.

- Mettez le au travail.

C'est ainsi que le jeune Juviel atterri à la forge forcé de fabriquer des armes pour les membres de sa nouvelle communauté, les Stryges prenant plaisir à voir souffrir un elfe des glaces travailler le fer et le feu en contradiction total de son habitat naturel. Cependant, il n'était là que pour la moitié de son temps, la plus grande partie de son temps, il le passait chez les « peaux lisses ».

Rien n'était facile pendant plus d'une trentaine d'année, non reconnu par ses pairs, victimes de racismes constant, d'une mutilation qu'il devait s'infligeait, il dut redoubler d'effort pour tenir bon jusqu'à discipliner son corps et son esprit à travers le sang et les ténèbres qu'il finit par apprécier de tout son être à l'instar des autres apprentis exécuteurs.

Encore cinq années plus tard, lorsque son entrainement prenait plus de sérieux, le jeune Juviel était métamorphosé. Le jeune elfe des neiges n'avait plus rien à voir avec ses semblables, rasé sur les côté de son crâne, les cheveux tombant presque jusqu'à son bassin, il s'agenouilla devant l'une des mains de la mort.

- Tu as été convoqué par la Matriarche Zéphalia. Sache que c'est un grand honneur.

Juviel ne dit rien, sentant le regard pesant, lourd à supporter venant de la pénombre, ou n'était-ce que son imagination ? Croyant qu'Onze l'observait du fond de la pièce, ce n'était que la deuxième fois qu'il se retrouvait dans ce lieux. Il se leva et partit.

Une cérémonie avait été érigé pour lui, il en eut un pincement au cœur, lui qui pendant son séjour n'avait été que renié et méprisé par toute la communauté avait enfin sa revanche sur son rejet. Et bien qu'aucun stryges voulurent être témoins du rituel, la Matriarche procéda au sacrement draconique.

- Es-tu conscient de l'honneur qui t'es fait Elfe ?
- Oui Matriarche.
- Par ta persévérance, tu as franchi un palier de confiance. Jamais ce rituel n'avait été fait pour un étranger. Ploie le genoux.

Il obtempéra.

- A qui dois-tu allégeance ?
- A Marisher, à vous, à Onze, au code de la mort et à la Tour Sombre.
- Le rituel ne se déroule pas ainsi normalement mais puisque personne n'a dénié venir, nous ferons une exception. Reçoit, Juviel Eterna, le Sacrement Draconique. Puisse la chaleur du Divin Mahriser inonder ton être jusqu'à ton dernier souffle.

Elle s'approcha de lui, les rites déjà entamé, elle apposa sa main sur son épaule gauche et une vive lumière brûlante rougeâtre vint dessiné, régir l’emblème du sacrement, donnant une teinte rouge pâle à ses yeux ainsi que quelques marques sur son visage.

- Lèves-toi Stryges Juviel Eterna, retournes chez les exécuteurs, là où est ta place, finis ton apprentissage.

Il se leva et s'inclina devant sa Matriarche et s'en alla, bien qu'étant elfe des neiges, à présent en stryges.

Ce qui ne fit pas l'unanimité. Ses frères, obligés de reconnaître son nouveau statut, ne lui accordèrent pour autant aucune sympathie, si bien qu'ils le nommèrent :  « Meruyk, ou l'adepte/ stryge de Meruyk » à cause de son origine glacée, que ce dernier ne releva pas mais qu'il prenait à cœur puisque chacun ici vénérait Marisher, le dragon blanc. S'enfonçant une fois de plus dans les cachots, il comprit que son entraînement allait se prolonger plus longtemps que prévu du à la méfiance générale.

Plus de dix années s'écoulèrent, Juviel n'a jamais su son âge, juste qu'il a atteint l'âge adulte dans les gouffres ténébreux de la tour sombre. Sur ordre de ses supérieurs, il fut conduit devant une porte, cette fois, ses congénères étaient présent, le Stryge Meruyk, bien que toujours méprisés, avait toutefois gagner un peu de prestige en montrant son goût prononcé pour la scarification, la torture et ses habiletés aux armes, pour résumé : sa persévérance. L'une des mains de la Mort était également là.

- Juviel, l'attente fut longue, mais voici ta dernière épreuve. Voyons si tu es digne de recevoir la marque de la Mort. N'oublies pas ton enseignement ni que les yeux de la tour sont sur toi.

Juviel comprenait les enjeux de cette dernière épreuve, s'il échouait, il finirait par être tuer ou pire, être un cobaye de torture pour ses frères pour l'éternité, ce qui n'était en aucun cas une option. Il savait ce qui l'attendait, un cobaye à torturer pendant vingt-quatre ou plus. Esquissant un sourire et sans dire mot, il ouvrit la porte sous les rires de ses frères, il savait qu'il réussirait et qu'aucun ne pourrait plus remettre son statut de stryge en question ou à moquerie, cependant, lorsqu'il entra, ce ne fut pas un mais deux cobayes qui gisaient sur deux lit de pierre respectifs.
Le jeune elfe des neiges crut qu'il allait déchoir, son cœur s'emballa, des souvenirs qu'il croyait perdu à jamais dans les méandres de son esprit ressurgirent sur les rires satisfaits des stryges dans son dos. Deux elfes des neiges étaient allongés devant lui, qu'il reconnut immédiatement.

- Juviel, oh seigneur, c'est toi ?
- Mon dieu, qu'est-ce qu'ils t'ont fait mon fils ?
- Il faut que tu partes d'ici, que tu t'enfuies.
- Tues-nous avant, je t'en prie.
- Tues-nous et enfuies-toi !

Il se retourna vers la main, comprenant pourquoi il disait que les yeux de la tour était tourné vers lui. Puis, saisissant un instrument de torture, il s'avança vers ses parents.

- Patience, cela viendra.
- Mais .. Mais .. Qu'est-ce que tu fais ? Attends !
- Nous .. Nous sommes tes parents !
- Nous t'aimons, nous étions si inquiet ! Qu'es-tu devenu ?!
- Non ..Nn..Nooooooooooon !!! Arrrrrrrggghhhh !!!
- Pitiiiiiiiiiééééééééé !!!

Et sous les râles enjoués des exécuteurs, la porte se ferma, de concert, sous les supplices des assauts tumultueux de torture incessantes de Juviel.
Une semaine plus tard, une semaine où les cris n'avaient pas cessé, le jeune elfe-stryge ouvrit la porte, couvert de sang, la salle imbibé et les cadavres retrouvés dans un état si sordide que peu d'entre eux ne pouvaient s'estimés fier d'être capable d'une telle cruauté. Un silence glacé de mort s’établit et Juviel marcha parmi ses semblables sans dire mot, le regard crépitant encore de plaisir de ses ébats passés jusqu'à une salle où l'une des mains l'attendait, rejoins également par nombre d'exécuteurs.

- Juviel. Ta patience a été éprouvé et ton épreuve réussi. Pour un exécuteur atypique, il a été décidé que cette dernière épreuve faisait également office de première Grande Validation sur accord entre notre nouveau chef et la Matriarche. Où désires tu recevoir la marque de la Mort ?

Sans dire mot, il s'agenouilla et leva la main gauche, paume ouverte, c'était au creux de sa main qu'il la voulait. Il jumelait avec amusement le fait de recevoir la marque à cet endroit et l'expression : « avoir le cœur sur la main », et savait qu'il ne devait rien dire, alors, silencieusement, il se récita les préceptes de Marisher dans son esprit, conscient du grand honneur qu'il recevait.

« Nul ne doit ignorer la force d'un stryge.
Nul n'osera se mesurer aux stryges.
Seul les forts vivront. »

Le fer rouge apposé sur sa main, l'adoubement enfin réalisé, combien de temps avait-il attendu pour arriver à ce moment ? Cette sensation salvatrice vibrante dans chaque parcelle de son corps. Enfin.
Il se releva attendant ses nouveaux ordres.

- Exécuteur Eterna, tu partiras en pèlerinage jusqu'au Mont Tagne, car de la guerre des géants réveilla le dragon Meruyk qui appela ses frères et sœurs Morkez et Marisher et créèrent la race la plus pure, celle des Stryges noirs. C'est un lieu symbolique dont tu devras revenir en vie en ton foyer, n'oublies pas les règles de notre peuple et si tu ramènes un cobaye, cela ne te sera que profitable.

Juviel inclina sa tête et sortit de la pièce, empoigna son manteau noir long et l'enfila. Il n'avait pas de tunique du fait de sa résistance naturelle au froid, prit une épée fine et longue et se dirigea vers les étages plus haut pour atteindre la sortie, ravi d'avoir enfin la même liberté que ses frères. Il leva les yeux un instant, contemplant ces êtres ailés aux pupilles si particulières auxquels il voulait tant ressembler et poussa les portes vers le monde.
Dans les tréfonds des cachots, dans la pièce où avait reçu Juviel sa marque, certains ne comprenaient pas cette décision.

- Pourquoi l'avoir envoyé là-bas maître ?
- C'est un test, au Mont Tagne se trouve ses semblables, les elfes des glaces, voyons s'il nous est fidèle ou s'il devient un ennemi.

Juviel a longuement attendu pour être reconnu mais cela ne lui suffit pas. Il a entendu que certains Stryges pouvaient développés des pouvoirs grâces à leurs pupilles. Etant un stryges mais avant tout un elfe des glaces, atteindre le pouvoir des deux pupilles : le GureKori. Mais avant tout, il aimerait obtenir des ailes afin de voler dans les airs avec ses frères.