La savane de Tzengah… Une terre ancestrale chargée d'Histoire située au Sud-ouest du désert d'Harena. Ces contrées sauvages ou se mêlaient prédateurs et mystères exotiques étaient bordée sur leur frontière Est par les marais d'Hukutav et au sud par les terres désolée, un espace de mort et de désolation réputée pour son extrême dangerosité. Restée en autarcie jusqu'à alors, la savane n'avait été découverte que très récemment par la population dùralassienne, après que la cheffe du village de Kothemba, Neïwa n'ai décidé de demander de l'aide aux aventuriers du continent pour lutter contre les nombreux fléaux menaçant leur communauté.
Dépêché par l'Imperator, Jûken'Maw s'était donc rendus auprès de Neïwa afin de créer un précédent diplomatique favorable entre les kazhariens et le village de Kotemba. Au cours d'une longue entrevue entre les deux personnages, le djöllfulin eu l'occasion de jauger son interlocutrice. Bien qu'encore jeune, cette dernière possédait tout les atouts d'un véritable dirigeant se souciant du bien-être de sa population. Mais les Swen'Jah, une tribu de pillards venue des terres plus au sud de la savane étaient devenus un danger mortel que Neïwa et ses hommes ne pouvaient plus espérer contenir sans une aide extérieure. Elle sembla également vouloir entretenir le représentant de Baldorheim d'un autre problème… puis se ravisa. Sans doute ne faisait-elle pas encore suffisamment confiance au technophile pour cela. Elle devait savoir à qui elle avait réellement affaire et s'il avait les épaules assez solides pour les lourdes tâches qu'elle aurait à lui confier.
Dans cette optique, Neïwa avait soumis une épreuve au djöllfulin. S'il parvenait à capturer un vautour géant en plein cœur de la savane et à le ramener en pleine forme, alors elle consentirait à examiner ses avances diplomatiques et à l'informer sur les prochaines missions. Jûken'Maw accepta le marché, puis se retira après avoir salué respectueusement la cheffe, avant de démarrer sa chasse.
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Pour une personne n'étant pas habitué aux climats tropicaux, la savane de Tzengah pouvait constituer un véritable calvaire : chaleur, moustiques, bêtes féroces, déshydratation… La liste était longue. Mais pour Jûken'Maw qui avait vécu sur des terres arides et volcaniques, ce climat était une promenade de santé.
Armé de son fusil technophile modifié pour l'occasion afin de pouvoir projeter des filet de capture, le servant de Lagmarù s'avança prudemment dans la brousse, à la recherche du charognard demandé par Neïwa.
Au bout de deux bonnes heures de traque, une odeur de viande faisandée empli l'air… suivit de bruits de chair déchirée. Resserrant sa poigne contre son arme, l'envoyé kazharien avança alors à tâtons, puis écarta les hautes herbes devant lui.
Un énorme vautour était en train de se repaître du cadavre encore chaud d'une antilope. Le charognard, dérangé dans son repas, tourna subitement la tête en direction du djöllfulin, avant de pousser un féroce cri guttural.
T'es bruyant toi...