Le Monde de Dùralas
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Bonjour Invité, et bonne visite sur Dùralas ! Nous sommes actuellement en l'An 811 du Ve Âge. Bienvenue à notre dernier membre : ibrahim Le Monde de Dùralas a précisément 4040 jours ! Contribuez en aidant et en faisant part de vos idées pour le forum ici Dùralas, le Jeu 21 Nov 2024 - 22:42 La Spécialisation de classe s'obtient à Wystéria. Pour être à l’affût des dernières nouveautés, c'est ici qu'il faut aller ! |
| | [2017] La sauvage Wystéria | |
| | Auteur | Message |
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Le JugePersonnage Non Joueur
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| Sujet: [2017] La sauvage Wystéria Mar 15 Aoû 2017 - 20:43 | | | L'équipe de Wystéria ♪N'oubliez pas Wystéria aussi sauvage et inconnue que les profondeurs abyssales. Ces points communs permettront aux Wystériens de prendre l'avantage et de remporter la chasse aux trésors. N'est-ce pas d'ailleurs à Wystéria que l'on trouve les meilleures chasses aux œufs ?Hauts faits obtenus----- > 1 message par participant par semaine. > Attendre la venue du Juge pour actualiser l'objectif avant de poster de nouveau. > Semaine 1 : Du 15 au 21 Août. > Semaine 2 : Du 22 au 28 Août.> Semaine 2 : Du 22 Août au 1er Septembre.
Dernière édition par Le Juge le Lun 4 Sep 2017 - 11:32, édité 3 fois |
| | | HevoriaPersonnage décédé
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Chasseuse suprême de Pâques
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Randonneuse dùralassienne
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| Sujet: Re: [2017] La sauvage Wystéria Lun 21 Aoû 2017 - 23:25 | | | Dans les profondeurs abyssales des océans duralassiens et plus précisément en bordure de l’antique citée sous-marine de Sitlantà se trouvait Hevoria. Notre chère vestale, alors à genoux au centre d’un cercle d’une bonne vingtaine de sitlantéens, avait les yeux fermés tandis que les autochtones apposaient sur son corps de nombreuses peintures rituelles venant se mêler à ses tatouages tribaux. De part son attrait et son respect prononcé pour la culture locale, la représentante de Wystéria avait fait forte impression auprès de ses hôtes, qui avaient donc décidé, en guise de remerciement, de lui offrir ces peintures sacrées afin de la soutenir lors de la première épreuve d’Ynatlatt : la chasse au trésor Ainsi, une fois recouverte de la gratitude des Sitlantéens, la vestale se releva noblement sous les acclamations de leur championne, fit quelques pas de danse sur un fond de musique locale puis se rapprocha de la bulle la séparant la cité engloutie des tréfonds noyés de ce monde. Les acclamations redoublèrent tandis qu’Hevoria s’enivrait de cette pulsion sauvage, mystique et excitante qui l’envahissait. Et alors que les encouragements atteignaient leur pinacle, l’envoûtante kalumbréenne enfila son respirateur, s’élança sur une dizaine de mètres et fit une rondade avant de traverser vivement la gangue protectrice… Alors qu’un milliard de bulles microscopiques dansaient autour d’elle dans un tourbillon hypnotique, la vestale ressentie l’étreinte aquatique de la mère des océans sur son corps. La pression des grands fonds était quelque chose avec laquelle il fallait composer lorsque l’on s’y déplaçait. Mais la vestale, présente depuis une bonne semaine dans la cité sous-marine, avait eue le temps de commencer à s’adapter cette contrainte. En revanche, pour le respirateur… L’obligation de porter cet engin métallique sur son visage lui déplaisait. Elle avait l’impression de ne pas pouvoir ressentir pleinement le monde qui l’entourait. Aaaaah… Si seulement la veuve noire n’avait pas dévoré la pieuvre qui était en elle, les choses seraient bien différentes. Mettant de côté ces désagréments, la vestale jeta un regard autour d’elle puis s’engagea dans l’un des nombreux courants marins serpentant au fond des mers, tête la première. Si Hevoria voulait espérer trouver quelques objets de valeur à ramener afin d’honorer les divinités locales et leurs adeptes, mieux valait s’éloigner des alentour de la cité sous-marine, où les fonds avaient déjà dû être en grande partie ratissés. Au cours de son séjour et en vue de sa préparation aux épreuves d’Ynatlatt, elle avait sollicité l’aide d’une jeune sitlantéenne qui avait bien voulue lui inculquer la manière d’emprunter ces puissants flux aquatiques et les endroits qu’ils desservaient afin de se déplacer rapidement. Mais si manœuvrer au sein de ces derniers pouvait sembler complexe de prime abord, la traversée devenait beaucoup plus agréable, voir apaisante une fois la technique assimilée, car la personne n’avait plus qu’à se laisser porter. Tandis que l’eau glissait à grande vitesse sur le corps de la vestale, cette dernière prit le temps d’observer le paysage surnaturel qui s’étendait autour d’elle : immense, apaisant et chatoyant de couleurs exotiques. De part et d’autre du courant marin qu’elle empruntait nageait des bancs de poissons multicolores, des tortues de mer, et même quelques requins renards, créatures inoffensives tant qu’elles ne se sentaient pas menacées ou provoquées. Derrière ces derniers s’étendaient de vastes bancs de coraux aux formes et aux couleurs aussi variées que surprenantes. C’était un spectacle d’une rare beauté… Après quinze bonnes minutes de traversée, Hevoria mit finalement fin à sa contemplation en amorçant une sortie du puissant flux. Suivant les conseils de la jeune sitlantéenne, Hevoria, filant tel une flèche à travers le courant, leva progressivement et précautionneusement ses bras, auparavant plaqués le long de son corps afin de gagner en aérodynamisme, vers le haut de son dos. L’opération demandait un peu de temps afin de ne pas se faire brusquement arracher les bras par un mouvement un peu trop brusque et précipité de ces derniers. Ceci fait, elle commença à dévier doucement de sa trajectoire vers le bas puis s’extirpa finalement de son moyen de transport naturel avant de se diriger vers son objectif : un atoll de corail multicolore encore immergé, au centre duquel s’étendait un fond sablonneux de plusieurs centaines de mètres de diamètres. Fascinée par la vue d’un tel panorama, la vestale s’empressa de l’admirer de plus près. Puis, une fois au cœur de cette structure où une incroyable vie sous-marine y avait élu domicile, elle entama enfin sa chasse aux trésors dans les fonds marins. Tout en glanant à droite et à gauche, la jeune femme veillait à ne pas retourner trop violemment le sable, afin éviter de recouvrir sa zone de recherche d’un brouillard qui ne rendrait sa quête que plus ardue encore. Elle inspecta et fouilla donc précautionneusement la zone à la recherche de richesses. De ce qu’elle avait pu observer, les coquillages occupaient une place particulièrement importante dans la société sitlantéenne et il n’était pas rare de voir ces abyssaux les utiliser comme des bijoux avec lesquels ils se paraient. De plus, certains coquillages étaient également utilisés comme monnaie d’échange. Enfin, la plupart d'entre eux étaient utilisés dans la cuisine locale, au sein de plats aussi somptueux que colorés. Notre jeune exploratrice passa deux bonnes heures à explorer les lieux ; dire que sa recherche était fructueuse serait un euphémisme. Des conches, des porcelaines, des huîtres perlières, des troques mages nacrées aux splendides ormeaux en passant par des carapaces de nautiles, l’endroit qu’elle venait de dénicher regorgeait de mille et une merveille de la nature qui eurent vite fait de remplir une bonne partie de son filet. Hevoria profita également de la forte concentration d'animaux marins dans la région pour en attraper quelques-uns. Peut-être se ferait-elle une petite séance de chasse sous-marine dans les jours à venir... Elle s'approcha ensuite des bancs de coraux. Lors de ses ballades sur les marchés de Sitlantà, l’œil exercé d'Hevoria avait remarqué que ceux avec des teintes turquoises et pourpres se vendaient extrêmement bien. Aussi sélectionna-t-elle les plus beaux et en récolta une quantité raisonnable, sans trop endommager le panorama, avant de reprendre sa quête. Finalement, la jeune femme acheva sa première journée d'épreuves en ramassant quelques étoiles de mer ci-et-là avant de regagner un courant marin, qu'elle emprunta afin de ramener en ville le fruit de son labeur. Elle avait hâte d'exposer ses découvertes à ses amis sitlantéens et de passer une soirée dansante et arrosée en leur compagnie.
Dernière édition par Hevoria le Sam 2 Sep 2017 - 21:00, édité 3 fois |
| | | Le JugePersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: [2017] La sauvage Wystéria Dim 27 Aoû 2017 - 17:08 | | | Puisqu'un des deux participant manque à l'appel sur cette session, un malus a été appliqué à l'équipe. En effet, tout ce qui est d'or ne brille pas. L'équipe de Wystéria obtient un total de 52 points. - Hevoria obtient 1 Perle Abyssale pour sa participation de la semaine. Il obtient aussi 1 Perle abyssale pour l'accomplissement du haut fait « Participation à l'Ynatlatt ».
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| | | HevoriaPersonnage décédé
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| Sujet: Re: [2017] La sauvage Wystéria Lun 28 Aoû 2017 - 15:37 | | | Un instant de flottement… Un moment de quiétude et de méditation… d’exaltation des sens et de captation des sensations environnantes. Voilà ce qu’Hevoria ressentait… tandis qu’elle se laissait lentement entraîner dans les profondeurs abyssales. L’envoûtant silence des fonds marins emplissait son esprit tandis que les échos de la respiration de son masque à oxygène venaient rythmer sa longue descende au cœur des secrets engloutis. Son dos vint se déposer délicatement contre un matelas de corail pourpre, se mêlant à ses tatouages exotiques, tandis qu’elle fixait au loin le chatoiement des rayons solaire danser à la surface de l’eau. Quelle sensation enivrante... La vestale demeura immobile un long moment, scrutant cette hypnotique valse multicolore, tout en réfléchissant à l’épreuve d’Ynatlatt. Cette journée était la dernière occasion de récupérer des trésors tapi dans les fonds marins avant la clôture de la première étape du tournoi. Dans cette optique, Hevoria, outre son envie de se détendre l’esprit, s’adonnait à une petite séance de méditation afin de réfléchir aux ressources les plus susceptibles de satisfaire ses hôtes abyssaux. Mais alors qu’elle s’adonnait à une intense réflexion, une ombre gigantesque vint subitement assombrir son champ de vision. Une présence monstrueuse de part sa taille et sa puissance fendait les flots, juste au-dessus de la vestale qui s’immobilisa instinctivement afin de ne pas se faire remarquer. Qu’est-ce que c’était ça ?! Songea la jeune femme tandis qu’elle fixait la silhouette titanesque de la créature s’éloigner vers les profondeurs insondables des océans. Elle passa délicatement ses mains sur ses épaules et constata avec stupeur… qu’elle avait la chair de poule ? Impossible ! Non, plutôt… Fascinant. De par son éducation, Hevoria avait été entraînée à être la prédatrice et les instants où cette dernière se sentait vulnérable, voir apeurée, se comptaient véritablement sur les doigts de la main. Peut-être était-ce l’environnement marin bridant ses mouvements qui la mettait mal à l’aise… Où bien étais-ce autre chose ? Cette aura étrange et cataclysmique qu’elle avait déjà ressentie, une fois… Lors d’une bataille pour la survie de ce continent. Umbra… La calamité de l’air. Ses yeux s’écarquillèrent et les engrenages de la déduction s’activèrent alors en elle. Mais alors… Ce qu’elle venait de voir passer n’était autre que l’engeance des profondeurs : Nadsûhydr, la calamité de l’eau. Celle dont l’ensorceleuse avait prédit l’invocation et qui avait ravagé les rangs de l’alliance des quatre pour le compte des pirates et de la congrégation des ombres. Hevoria reste immobile quelques seconde, comme figée par le spectacle monumental qui se jouait devant elle. Puis, comme frappée par le foudre, se redressa subitement avant s’élancer dans le sillage de la calamité. Plus notre jeune plongeuse s’approchait et plus elle prenais conscience de l’immensité du monstre marin qu’elle s’était mise en tête de poursuivre… et de la taille ridicule de sa propre personne. Faisant plus de cinquante mètres de haut, affublé d’énormes pattes palmées et d’une gueule bardée d’innombrables tentacules, qualifier cette chose d’impressionnante serait une insulte tant la différence de proportion entre elle et ce qu’ont l’habitude de côtoyer les duralassiens est abyssale. Nadsûhydr était si massive qu’elle créait son propre courant marin lorsqu’elle se déplaçait. Il ne faisait aucun doute que la moindre erreur de la part d’Hevoria lui vaudrait une mort certaine. Mais la représentante de Wystéria ne s’était pas précipitée aussi près du chaos incarné sans une idée derrière la tête. Loin d’elle la sotte pensée de se suicider en combattant cette engeance divine (du moins sans être préparée), les yeux perçants de l’ensorceleuse avait remarqué une bulle d’eau gigantesque d’une vingtaine de mètres de diamètre lévitant entre les mains de la calamité ; une bulle à la densité différente des mers qui l’entourait et dans laquelle semblait flotter d’innombrables objets. Les trésors que Nadsûhydr récoltaient en ratissant les fonds marins pour le compte des pirates et de la congrégation des ombres. Parmi ces derniers, se trouvaient de nombreuses reliques antiques qu’arborait habituellement les lieux de cultes et monuments sitlantéens et qui furent dérobés par le titan des profondeurs : voilà quels trésors Hevoria comptait rapporter et restituer à leurs véritables propriétaires. Toutefois, si l’idée semblait attrayante sur l’instant, l’opération comportait d’innombrables variables et scénarios dont la plupart s’achevaient sur une mort violente et douloureuse. Aussi fallait-il user de cette chère matière grise afin tromper la créature divine et subtiliser à son regard omnipotent le fruit de sa sombre moisson. Pour ce faire, la vestale usa de sa magie spirituelle afin d'annihiler sa présence, supprimer toute trace magique émanant d’elle pour ne faire subsister qu’un minuscule corps de chair, aux mouvements discrets et aux battements de cœur ralenti à l’extrême : un état léthargique à la frontière entre la vie et la mort. Comme porté par son propre corps, Hevoria se laissa guider, glissant silencieusement entre les membres de la calamité, à quelques centimètres de sa peau. Elle pouvait sentir son essence putride envahir ses sinus et ses synapses tandis qu’elle slalomait entre ses membres d’une quinzaine de mètres de long. La tension était palpable… Aucun trajet ne lui avait semblé aussi long de toute son existence. Mais le panorama valait clairement le détour. Admirer une créature ayant le pouvoir de détruire un monde si près que l’on pouvait sentir sa respiration n’était pas quelque chose que l’on avait l’occasion de faire tous les jours. Après un moment qui lui sembla être une éternité, Hevoria arriva finalement en face de la sphère aquatique, salle au trésor protégé par un gardien tentaculaire de la taille d’une cathédrale. Elle apposa alors sa main à sa surface afin de créer une brèche dans la barrière de détection magique qui l’entourait avant de s’y engouffrer au nez et à la barbe tentaculaire de Nadsûhydr. L’intérieur de la sphère était un fouillis sans nom. Un nombre incalculable d’objets d’une grande valeur y avait été accumulé, mais Hevoria devait faire un choix, car elle n’avait qu’un filet de pêche pour récolter ce qu’elle était venue chercher… et un titan près à la réduire à l’état de plancton si la jeune femme avait le malheur de se faire remarquer. Évoluant habilement entre les myriades de trésors, la cultiste se concentra sur ce qu’elle pouvait transporter facilement : statuettes sacrées à l’effigie des dieux des profondeurs, dagues de sacrifice rituelles, calices en corail, encensoirs finement ciselés, masques tribaux sculptés dans des crânes d’animaux marins (sans doute portés par des prêtres abyssaux). Son voyage dans le temple abyssal des mers maudites aux côtés de Nécromignon lui avait apprit bien des choses sur la religion abyssale, notamment à reconnaître les objets de culte qu’ils utilisaient. Mais alors qu’elle s’apprêtait à mettre la main sur un bâton de grand-prêtre de l’ordre des tempêtes, Hevoria ressentie… comme une seconde présence au sein même de la bulle. Elle eue à peine de le temps de saisir la précieuse relique et de se décaler qu’une énorme mâchoire dentée manqua de se refermer sur elle. Un requin abyssal ! Cette saloperie de calamité avait enfermé dans sa bulle un requin abyssal ! Instinctivement, la vestale dégaina son kukhri rangé au niveau de sa hanche et, après quelques passes d’armes dangereuse avec la dentition mortelle de son massif adversaire, parvint à l’égorger. Le danger était écarté, mais l’accalmie fut de courte durée puisqu’une autre créature, en la personne de la calamité, semblait avoir remarqué toute cette agitation. Un large filet de sang s’échappait du cadavre du prédateur abyssal, teintant la sphère aquatique d’une couleur écarlate attirant le regard monstrueux de Nadsûhydr. Il fallait trouver un endroit où fuir ! Non… Elle n’aurait pas le temps. Se cacher alors ? Oui, mais où ?! Une statue, une proue de navire, une large vasque de marbre… Rien à proximité lui permettait se soustraire rapidement au regard de l’engeance. À moins que… L’immense calamité fixa sa sphère, coffre au trésor souillé par l’hémoglobine. Son œil de trois mètres de diamètre, fendu en son centre par un iris verdâtre monstrueux, fixait sa réserve aquatique à la recherche d’une raison à cette agitation et d’un coupable à écraser. Il fixa tout d’abord le cadavre du requin abyssal pendant un long moment... puis l’éjecta de la bulle afin qu’il ne souillât pas plus encore son précieux butin avec son sang. Puis… Il vit soudain un coffre passer devant lui, assez grand pour accueillir quelque chose en son sein… Ou quelqu’un. Ni une, ni deux, il l’écrasa séance tenante avec deux de ses doigts. Observa un moment le sang se diluer dans la bulle d’eau avant de reprendre sa lente et lourde marche vers sa cache. Alors qu’au loin, s’éloignait la calamité, le cadavre meurtri du requin abyssal dérivait lentement. Soudain, une lame perfora son abdomen gonflé avant de l’ouvrir sur toute sa longueur. Dans un nuage d’hémoglobine, Hevoria s’extirpa subitement de sa cachette mortuaire, un filet rempli de reliques sur le dos. Au moment où Nadsûhydr se rapprochait de la sphère aquatique, la jeune femme s’était immédiatement jetée avec son butin dans la gueule du cadavre du requin abyssal, puis avait de nouveau supprimé sa présence avant de se faire expulser de la bulle. Un pari risqué, mais... Après avoir poussé un large soupir, la vestale orna son visage d’un large sourire. Elle l’avait fait… Elle avait volé une calamité.
Dernière édition par Hevoria le Mer 30 Aoû 2017 - 2:12, édité 1 fois |
| | | Mohana Dharitri♦ Chamane ♦
Messages : 2340 Expérience : 5568 Âge RP : 27
Politique : 257 - Titres:
Trésorière et Cape verte (Faction)
Sauveuse de Dùralas (Event)
Destructrice de l'Ombre (Event)
Combattante de l'alliance des quatre (Event)
Chasseuse suprême de Pâques
(Event)
Chasseuse de trés'oeuf (Event)
Citrouille de la Convergence (Event)
Pourfendeuse de Skarniens (Event)
Jack'o'Piñata (Event)
Héroïne de l'Est (Event)
Hommage de FrörHeim (Event)
Sculptrice invétérée (Artefact)
Solide (Artefact)
"Performante" (Porte-bonheur)
Dragonnière de bronze (Guilde)
Voyageuse de la Caverne Mystérieuse (Quête)
Princesse en couche-culotte (Taverne)
Madame Dùralas (Event 10 ans)
Votre guérisseuse préférée (Event 10 ans)
Le membre le plus imaginatif (Event 10 ans)
Super Hugueuse
Stats & équipements Vitalité: (5482/5482) Vitesse: 1330 Dégâts: 2727
| Sujet: Re: [2017] La sauvage Wystéria Mar 29 Aoû 2017 - 21:56 | | | Enfin, les vagues épousaient ses chevilles. Mohana retrouvait le plaisir du sable sous ses pieds, se logeant entre ses orteils qu’elle devait planter dans le sol afin de garder une certaine stabilité. La jeune femme fermait les yeux et respirait à pleins poumons : l’air était iodé, chaud, humide. Elle sentait la fragrance des algues qui séchaient sous le soleil, l’odeur du vent frais venant de l’horizon, peut-être même ce vent était-il né non loin de sa terre natale. La rakshassa éprouvait un plaisir excité à l’idée de retrouver la mer. Elle adorait l’ouest et la belle cité d’Endorial, mais retrouver un climat océanique lui rappelait chez elle : Wystéria. C’était la première fois depuis quelques années que la jeune femme se trouvait si proche de sa maison, de ses origines. Un pincement au cœur la parcouru, mais il ne faisait pas mal, il était entouré de tendresse. Elle était juste empreinte d’une mélancolie, du souvenir de sa terre et de sa famille. Quand les reverrait-elle ? Mohana n’en avait aucune idée, mais elle les retrouverait, c’était certain. En attendant avait parcouru un long périple de plusieurs semaines afin de pouvoir gagner la côte. La Seigneur Sylvestre avait reçu, comme bon nombre de dùralassiens, une invitation aux jeux d’Ynatlatt. Ynatlatt, de ce qu’elle avait compris, était un endroit, une sorte d’arène bien particulière, où s’organisaient chaque année des jeux sitlantéens. Sitlantà était une ville immergée dont le monde venait d’avoir vent : la cité avait été remontée à la surface, si on pouvait dire cela ainsi, à cause des tumultes provoqués par la dernière calamité ayant sévit au Sud du territoire. Comme libérés, les abyssaux peuplant Sitlantà étaient joyeux à l’idée de pouvoir enfin échanger avec d’autres peuples et les avaient conviés à venir participer aux jeux afin de leur faire découvrir leur culture. C’était un bien beau et nouveau souffle pour Dùralas, un merveilleux message porteur d’espoir et de bonté après les derniers évènements et la victoire de la calamité aux côtés de la Congrégation de l’Ombre. Mohana trouvait cette opportunité incroyable et elle devait sans tarder s’organiser afin de pouvoir s’absenter. Elle avait donné des directives au sein de la Garde Zéphyr afin que la faction conserve son bon déroulement, elle avait également terminé ses commandes en cours et mis sa boutique en congé. Les jeux dureraient plusieurs semaines et tout cela était sans compter le trajet pour aller jusqu’aux mers.
Beaucoup de monde était présent sur la plage. Des convois arrivaient depuis partout en Dùralas : Nord, Sud, Est, Ouest, même des mers et paraît-il de Wystéria. La jeune femme avait regardé la liste des noms inscrits pour porter les couleurs de son île, mais hélas elle ne voyait aucun nom de natif qu’elle connaissait. Juste un nom l’avait surprise, celui d’Hevoria. Elle connaissait la jeune femme, il s’agissait d’une ensorceleuse, fidèle cliente et devenue quelque chose ressemblant à une amie, depuis qu’elles avaient combattu dans les cavernes mystérieuses et sans oublier leurs innombrables discussions spirituelles en partageant un thé, à sa boutique. Mohana souriait à l’idée d’être une lutteuse pour Wystéria aux côtés d’Hevoria, et elle ne doutait pas que cette dernière ferait certainement parler d’elle. Mohana reprit ses esprits, un abyssal procédait à un appel. Cet appel avait pour but de rassembler des groupes de personnes qui seraient propulsés jusqu’à la cité sous-marine, pour l’occasion entourée par une bulle d’air afin que les races diverses puissent y respirer. La propulsion se ferait à l’aide d’une puissante magie abyssale dont tout un chacun ignorait tout. On avait tout à apprendre de ce nouveau peuple. Tout ce que Mohana savait, c’est que la propulsion durerait quelques minutes et serait sans douleurs.
Plusieurs abyssaux étaient disposés et invitaient une personne à les rejoindre : c’était le tour de Mohana. La jeune femme éprouvait une légère angoisse, ne sachant pas de quoi ces prochaines minutes seraient faites. L’homme face à elle était sérieux, sa peau était bleue et parsemée de quelques bijoux plantés dans sa peau. Il la salua et lui assura que tout se passerait bien et il lui tendit la main. Mohana saisit cette main, puis pénétra plus loin dans l’eau, jusqu’à ne plus avoir pied, l’abyssal toujours avec elle. Puis Il lui posa la main sur les yeux et celle-ci les ferma. L’homme la fit basculer en arrière, son corps flottant désormais à la surface de la mer. La jeune femme sentait son cœur battre la chamade et son ventre se tordre sous l’effet de l’appréhension. Elle n’entendait désormais plus la voix de l’abyssal, juste le bruit si particulier de l’eau qui est en mouvement et de chaque son déformé passant à travers. Son cœur s’emballa plus vite, elle se sentit comme soulevée et emportée dans un gouffre, mais quelle sensation plaisante et envoûtante ! Elle ne voyait rien : ses yeux étaient clos et il lui était impossible de les ouvrir. Le son disparaissait, c’est comme s’il n’y avait plus rien. Elle ne pouvait également pas respirer, mais elle n’en ressentait aucun besoin. Mohana n’avait pas le temps de penser, tout ce qu’elle ressentait était la pression qui s’effectuait sur son corps et la sensation de vitesse qui l’étourdissait toujours un peu plus à chaque seconde. Noir. Plus rien.
Une sensation. Du confort, une fraîcheur. La lumière arriva sous ses paupières closes, elle ouvrit lentement les yeux. Le son arriva à ses oreilles, d’abord lointain. Elle aperçut des silhouettes devant elle mais sa vision était toujours trouble. Une abyssale, une magnifique abyssale lui souriait. La rakshassa fixait ses yeux, ils étaient d’un jaune éclatant. Ses pensées revenaient doucement, comme si elle s’éveillait d’un profond sommeil apaisant. Sa voix était douce, l’abyssale lui dévoilait qu’elle était enfin arrivée, que tout allait bien. Que d’ici quelques petites minutes, elle pourrait se lever et découvrir l’endroit, qu’on la mènerait à la salle de son équipe, et c’est ce qu’on fit.
Mohana était désormais dans une grande salle magnifique. Elle avait pu observer vaguement les décorations, mais très vite elle avait été appelée pour l’épreuve. La jeune femme aurait pu penser que c’était bien vite partit en besogne après une arrivée si récente, mais étrangement elle ne souffrait d’aucuns maux, c’est comme si elle avait toujours été là, du moins, elle ne ressentait ni fatigue due au voyage sous-marin, ni l’impression justement d’être sous l’eau.
La nouvelle vague de l’épreuve de chasse aux trésors allait commencer. Mohana n’avait pas pu assister à la première, elle effectuait alors le trajet pour se rendre aux mers, mais elle espérait bien être utile à son équipe pour cette seconde manche de l’évènement. On lui tendit un respirateur, elle en aurait besoin pour parcourir les eaux. On lui tendit une carte également, elle ne devrait pas la perdre pour ne pas risquer de se perdre, mais Ynatlatt bien que vaste, était protégée par un périmètre et des vigiles veillaient à ce que tout se passe bien, bien qu’on dît qu’ils étaient si discrets qu’ils paraissaient invisibles.
Mohana traversa un couloir et elle passa par une sorte de trappe, son corps était désormais dans l’eau, elle devait enfiler son respirateur. Très vite, elle plongea la tête sous l’eau, car étrangement respirer à la surface à l’aide d’un respirateur, ce n’était pas évident du tout. La rakshassa déboucha alors au cœur de l’océan, en totale liberté. La sensation d’être sous l’eau était merveilleuse. Respirer sous l’eau était fabuleux. C’était la première fois qu’elle découvrait cette sensation, ces respirateurs étaient une merveilleuse invention. Tout était si beau autour d’elle, elle avait l’impression de rêver. Les couleurs étaient éclatantes, la vie grouillait sous l’océan et tout semblait danser.
Mohana parcourait la mer depuis maintenant près de trois quarts d’heure, lorsque par-delà une barrière de corail haute de plusieurs mètres, elle aperçut la carcasse d’un bateau. La jeune femme entreprit donc de nager vers celui-ci, suivant les courants afin de facilité son avancée. Les poissons de diverses espèces peuplaient les eaux et pour la plupart, elle ne les avait jamais vu. Se concentrant sur ces poissons, son avancée lui fit l’impression d’être rapide. L’épave n’était pas bien grande, bien loin de ces navires de pirates mais un peu plus grande que les navettes reliant Ishtar à Wystéria. La jeune femme s’engouffra par un hublot, la pièce semblait être une pièce de vie quelconque, les vestiges de chaises, de deux grandes tables, quelques meubles… Mohana commença à fouiller çà et là, ouvrait ce qu’il restait de tiroirs, soulevant des planches pour chercher n’importe quoi d’intéressant qui aurait pu se trouver au-dessous, mais rien. Elle déboucha alors sur un couloir, qu’elle suivit. La jeune femme tourna sur sa droite. Elle était désormais dans une nouvelle pièce, tout de ce qui semblait avoir été jadis du mobilier lui faisait penser à la cabine du capitaine, étant donné le style. Le naufrage n’avait pas sauvegardé la position des meubles, tout était sans dessus-dessous, mais Mohana pouvait néanmoins se faire une idée de la disposition d’antan. Elle ouvrit quelques tiroirs de nouveau mais ne trouvait rien de bien intéressant, excepté un compas rouillé, quelques pièces. Il y avait une loupe également, et elle disposa le tout dans son petit panier fait de filet. Mohana souleva ensuite une grande planche qu’elle poussa plus loin, et s’amusa de voir comme la planche semblait voler, portée par l’eau. Etant donné la taille de cette planche et les morceaux rongés par l’eau qui tenaient aux extrémités, elle supposa qu’il s’agissait alors du lit du capitaine. Une fois la planche déblayée, Mohana écarquilla les yeux. Un coffre, plutôt bien conservé, se tenait là.
La nageuse essaya de lever le couvercle, mais elle se rendit compte qu’un cadenas bloquait. La jeune femme se pencha pour observer le verrou : le mécanisme semblait tout rouillé, pas étonnant, depuis combien d’années était-il là ? Elle parcouru alors la pièce du regard. Une statuette se tenait là, sur le sol, la sculpture représentait un œil au cœur d’une pyramide : Mohana l’observa quelques instants, elle trouva l’objet bien curieux. Haussant les épaules, elle fit une impulsion qui dirigea son corps vers le coffre. Elle donna alors un coup, deux coups, trois coups, et le cadenas céda, glissant doucement plus loin. La demoiselle leva le couvercle du coffre et un sourire se dessina sur son visage : une coupe dorée et joliment ouvragée se tenait là, elle devait probablement être en or. Elle s’en empara et l’observa, c’était un objet réellement délicat, pas le genre de coupe qu’on utilise pour seulement boire du vin. Etait déposé à côté deux couteaux, magnifiquement ouvragés également, tout à fait du même style que la coupe : il n’y avait pas de doute possible, l’artisan qui avait réalisé ces objets était le même. D’autres choses étaient rangées dans ce coffre, mais rien de réellement intéressant ou ayant une quelconque valeur.
Mohana laissa tout en l’état et une fois ses trouvailles enfermées dans son filet, elle longea de nouveau le couloir, prête à s’en aller : la chasse avait été bonne et le temps commençait à lui manquer, il faudrait songer à rentrer maintenant. Avançant doucement, s’aidant de ses bras pour avancer et remonter l’épave, son regard s’arrêta sur une pièce, elle ne l’avait pas visitée. Sa curiosité fut piquée, car la pièce abritait une grande cage de fer. Mohana fronça les sourcils et l’envie d’aller voir ça de plus près lui pris. Elle avait un drôle de ressenti en entrant dans cette pièce ; certes l’épave n’était pas accueillante, mais l’aura de cette pièce lui paraissait sombre et sinistre. En passant l’entrebâillement de la porte, un profond sentiment de tristesse l’envahit et le choc de ce qu’elle vit la glaça sur place. De plus loin elle ne le voyait pas, mais maintenant, c’était sous ses yeux : des ossements étaient posés au sol, dans cette cage de fer. Chaque os était bien placé, dessinant le squelette d’un animal qui avait été enfermé là. Son cœur se serrait de plus en plus alors que son regard parcourait la carcasse et les larmes lui montaient aux yeux : comment avait-on pu abandonner un animal à la noyade dans cette cage. Aucun autre squelette n’était présent sur le navire, tout le monde avait donc dû s’en sortir, mais on avait délibérément laissé cet animal mourir de l’une des pires façons que ce soit. Mohana ne pouvait supporter cette idée, son cœur la brûlait de douleur et elle ressentait au fond d’elle les sensations de cet être, son esprit ayant laissé des traces dans tout ce qui l’entourait au moment de sa mort. Son cœur se brisa d’autant plus qu’elle ne reconnaissait que trop bien la morphologie du crâne de l’animal, il s’agissait d’un tigre… La rakshassa était blessée au plus profond de son âme du sort qu’avait eu à subir ce majestueux félin. L’empathie prenant l’emprise sur elle, elle lâcha le sac contenant ses trouvailles et s’agrippa aux barreaux. Elle se laissa glisser jusqu’au sol, et, hésitante, elle posa sa main aux côtés des os formant la patte de l’animal, puis elle ferma les yeux. Elle ressentait que l’essence de ce dernier était toujours présente.
Mohana laissa alors son intuition la guider et elle toucha alors le crâne du félin, Il était toujours là. Effectuant une caresse sur le crâne comme dans la volonté de l’apaiser, elle s’en empara et le tira à elle, en douceur et le plus soigneusement possible. La tête du tigre était désormais libre, et la plaquant fermement contre ses côtes, Mohana voulait fuir au plus vite cet endroit. La jeune femme ne pensait plus aux trésors qu’elle avait pris le temps de trouver, tout ce qui lui importait désormais était de mener ce tigre hors d’ici. Elle pourrait alors, une fois la terre ferme retrouvée et un rituel effectué, libérer cet animal qui pourra parcourir la terre pour l’éternité.
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| | | Le JugePersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: [2017] La sauvage Wystéria Lun 4 Sep 2017 - 11:21 | | | Ingéniosité et compassion. Drôle de duo, mais il marche très bien ! L'équipe de Wystéria obtient un total de 49 points. - Hevoria obtient 1 Perle Abyssale pour sa participation de la semaine.
- Mohana Dharitri obtient 1 Perle Abyssale pour sa participation de la semaine. Elle obtient aussi 1 Perle abyssale pour l'accomplissement du haut fait « Participation à l'Ynatlatt ».
La session se termine pour Wystéria avec un objectif de 100% atteint. Félicitations à vous, lutteurs Ynatlaütt de Wystéria. Pour avoir atteint ces 100%, vous accomplissez le Haut-Fait : « Déjà vu, déjà fait ». Ce dernier vous octroie 2 Perles Abyssales. |
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| Sujet: Re: [2017] La sauvage Wystéria | | | |
| | | | [2017] La sauvage Wystéria | |
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