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Code du règlement : 214d8f0d314d3876e41b571ba1bf4e34 (validé par Dougal)
Surnom : Grabuge
Âge : 41 cycles solaires
Sexe : ♂
Race choisie : Gobelin (Peau-Verte)
Classe envisagée : Paladin
Métier envisagé : Bûcheron
Pouvoir : Grabuge est herboriste. En effet, ce que certains voient comme un don de la nature, Grabuge le voit comme le fruit d'années de pratique: dans sa jeunesse, celle dont il ne parle jamais, aussi étonnant que cela puisse paraître, il était destiné à devenir chaman de sa tribu. De ce fait, il a reçu le savoir des plantes. Mais il semblerait que son éducation ne soit pas complète, et Grabuge n'est donc pas à proprement parler un chaman, ses connaissances se limitant à celles des plantes.
Mode hardcore : Non
Mode de présentation : Voie Standard
Première chose que vous remarquerez de Grabuge: c'est un gobelin. De ce fait, il n'est pas très grand, environ le mètre trente, "ce qui demeure assez grand pour un gobelin !" vous dira-t-il.
De stature imposante, il a une musculature développée et de nombreuses cicatrices lui parcourant le corps, comme autant de preuves de son expérience au combat. Un gobelin des plus particuliers, en somme. De dos, en armure, on pourrait même le prendre pour un nain, tant la race des gobelins n'est pas connue pour ses fiers guerriers.
Pour ce qui est de sa tête, Grabuge a une chevelure rousse, mi-longue, et désordonnée. Bien qu'il lui arrive de se coiffer, pour de grandes occasions, il n'a souvent pas le temps d'être coquet, et de toute façon c'est loin d'être son genre. Un peu plus bas, c'est de fins sourcils qu'il arbore, naturellement froncés, ce qui lui donne un air sévère malgré lui. Ses yeux, à l'iris complètement noir, vous lancerons bien souvent un regard serein et bienveillant, contrastant avec l'allure peu accomodante de l'individu.
Son nez, quant à lui, est plutôt large, et cassé comme un grand nombre de mercenaires, et ses lèvres, elles, sont pincées, laissant entrevoir de temps à autre des canines pointues et une langue râpeuse, caractéristiques de son peuple. Ses épaules sont larges, ses bras musclés et ses mains calleuses.
Pour finir, il est équipé le plus souvent d'une armure lourde, limitant ses mouvements mais lui évitant les blessures. Ajoutez à ça le vieux marteau qu'il possède, seule arme qu'il maîtrise complètement, et son bouclier usé par les combats et le temps, et vous aurez la description complète du gobelin atypique qu'est Grabuge.
Grabuge. Surnom étonamment peu représentatif du personnage. Vestige d'une jeunesse mouvementée, selon ses plus vieux frères d'armes.
C'est en réalité quelqu'un de serein, calme et réfléchi. Il prend rarement une décision à la légère, et possède une sagesse rare pour un gobelin, ce qui est une des nombreuses raisons qui l'ont poussé à quitter sa tribu, il y a longtemps.
Il éprouve un grand respect pour les gens justes et bons, et ne tolère pas le mal, sous aucune forme. D'aucuns diraient qu'il est même parfois extrême dans sa vision du Mal, particulièrement dans la façon de lutter contre. En effet, si Grabuge est quelqu'un de posé, il ne demeure pas moins en lui une rage débordante, un côté sauvage qu'il laisse s'exprimer lorsqu'il fait face à l'injustice. Car l'idéal absolu, la raison de vivre du gobelin, c'est la Justice, celle avec un grand J, celle qui punit les mauvais et récompensent les bons. Celle qui est aveugle et impartiale. Celle qui peut tout autant détruire que construire.
Cependant, Grabuge n'hésitera pas à passer au-dessus des lois si c'est nécessaire, car pour lui, la loi et la Justice ne sont pas toujours synonyme.
Dans la vie de tous les jours, Grabuge est quelqu'un d'assez facile à vivre, et se contente de peu. Ses rares plaisirs sont le tabac et les jeux de cartes, même si depuis la destruction de son ancienne famille, le gobelin se laisse de plus en plus aller à la boisson. Il n'aura pas de mal à engager une conversation et demeurera courtois du moment qu'il a affaire à quelqu'un d'honorable. Dans le cas contraire, la discussion laissera place à la haine pure, viscérale, qu'il entretient à l'encontre des gens mauvais. Ce désir de justice étant assez peu répandu chez les gobelin, il apprit à vivre rejeté par ses comparses peaux-vertes, malgré sa prédisposition à devenir chaman.
Cela a immanquablement déteint sur sa vie relationelle. Malheureusement, Grabuge n'a jamais connu l'amour, mais paradoxalement c'est probablement ce qui lui a permis d'embrasser pleinement la voie de la Justice. Respectueux envers les dames, il n'est cependant pas insensibles aux charmes de ses dernières, et peut perdre ses moyens face à une femme un peu trop directe.
Si Grabuge n'a jamais connu l'amour d'une femme, il a cependant connu l'amour de ses frères d'armes, une amitié profonde, indispensable à ses yeux. Et pourtant de moindre importance face à l'absolue Justice...
Je pris appui sur mon marteau de guerre, ou plutôt sur ce qu'il en restait. Autour de moi gisait des dizaines de corps, certains encore agités de spasmes d'agonie, me jetant un regard à la fois de haine, d'incompréhension et de désespoir. Au loin derrière brûlaient les tentes, dont les flammes crépitaient avec force et dont la fumée s'élevait haut dans le ciel nocturne. En contrebas de l'espèce de colline sur laquelle j'étais, je le vis, toussotant, pestant, les bras s'agitant de rage et de colère.
Son regard se tourna enfin vers moi, et je posai mes yeux froids sur lui. Le capitaine de la compagnie Egide, Barathorn. Il mesurait un bon mètre quatre-vingt, ce qui était à ma connaissance la taille moyenne d'un humain. Sa chevelure d'un blond tirant sur le blanc était noircie par la fumée, et ses traits durs accompagné de sa large balafre lui scindant le visage en deux prouvaient qu'il avait livré de nombreuses batailles. Il aggripa lentement sa lame, et me lança:
"Grabuge! Qu'est-ce qu'il se passe?"
Je restai silencieux un instant, le dévisageant avec respect, un grand respect entâché par le mépris que je lui portais. Je ramassai mon vieux bouclier, et le pointai de mon marteau en lui répondant:
"Tu t'es détourné des principes fondamentaux de notre compagnie, Barathorn. Tu es devenu un ennemi de la justice, et j'ai le devoir de t'abattre !"
Puis je chargeai, malgré l'entaille que j'arborais au flan, qui avait tranché les attaches de mon armure. Sa réaction fut immédiate, les réflexes forgés par des dizaines d'années de combat. Il se mit en garde, prêt à parer ma charge de son épée.
Pourquoi avait-il fallu en arriver là? Je repensai à mes amis, mes camarades, mes frères, qui s'étaient détournés de la Justice, et que j'avais dû éliminer. A quel point les forces du mal étaient insidieuses?
J'arrivai droit sur lui, avec l'avantage de la hauteur et de ce fait de la vitesse. Mais au dernier moment, je fis volte-face, tournant pour arriver dans son dos, et je frappai avant d'être emporté plus loin par la vitesse de ma charge.
Adroit et dextre, le capitaine déchu réussit à esquiver le coup, de peu. Je me retrouvai à nouveau face à lui, le même regard froid et déterminé qu'auparavant. Je souffrais, terriblement, car mon torse arborait une vilaine entaille, mais mon désir de faire régner la Justice balayait toute hésitation et toute douleur. Je devais le faire. C'était mon devoir.
Barathorn, sur ses gardes et attendant visiblement que je l'attaque, me cria:
"Tu fais une erreur Grabuge! Nous n'avions pas le choix! Les caisses étaient vides, et..."
Je stoppai net son discours en essayant de lui asséner un coup droit vers son genou. Malgré sa garde, il se prit le coup et j'entendis un horrible craquement, suivi d'un hurlement. Son genou était complètement disloqué, et il me mit un coup désordonné, plus par réflexe. Je l'esquivai sans peine, plus léger sans mon armure en plaque, et me décalai vers sa gauche. Il était maintenant à terre, les dents serrés et le regard plus noir que la nuit elle-même. L'espace d'une seconde, ma détermination vacilla. Je venais de détruire la compagnie Egide. Les hommes que j'avais vu grandir, les frères que j'avais appris à aimer. Je lui dit les derniers mots qu'il entendrait, d'une voix à la fois triste mais résolue:
"Je t'aime mon frère. Puisses-tu trouver la paix dans l'au-delà.
- Va au diable, fils de..."
Puis j'abattis avec force mon morceau de marteau sur son crâne, dans une gerbe de sang et d'organes absoluement ignoble. C'était fini. La compagnie Egide n'était plus.
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Je jetai un regard au loin, vers le campement en feu, depuis une colline alentours. Maintenant que le combat était passé, j'avais le torse en feu, et je peinais à me concentrer tant la douleur était forte. Mais j'en avais connu d'autre, et la blessure ne semblait pas trop profonde. Je m'étalai sur l'herbe mouillée, alors que le soleil pointait le bout de son nez vers l'est. J'avais récupéré un vieux marteau, le mien s'étant brisé dans le combat. Je repensai à ce qui venait de se passer cette nuit. J'avais éliminer de façon définitive mes frères d'armes. Bien sûr, il y avait une raison qui m'avait poussé à de telles extrêmités.
Si, il y a bientôt 23 ans, j'étais rentré dans cette compagnie, c'était pour une seule raison. Parceque cette compagnie de mercenaire, relativement réputée dans cette région, défendait des idéaux que je partageais. Elle se démarquait de certaines compagnies par l'objectif qu'elle avait: faire régner la Justice sur le monde. Cet idéal, c'était celui qui me permettait de mettre un pied devant l'autre, quoi qu'il arrive, alors même qu'on m'aurait broyé tous les os et déchirer tous les muscles. Cet idéal, c'était ma vocation, ma raison de vivre, depuis fort longtemps. C'était cet idéal qui me fit quitter ma tribu pour aller défendre la veuve et l'orphelin, moi le gobelin que l'on rejetait, que l'on trouvait "trop intelligent pour un frère peau-verte". Mais cet idéal, la compagnie l'avait bafoué il y a quelques jours.
En effet, les temps étaient durs, et la caisse se vidait bien plus vite qu'elle ne se remplissait. Tout le monde le savait au sein de la compagnie, malgré les paroles qui se voulaient rassurantes de l'intendant. Je savais que nous fonçions droit dans le mur, et je ne m'étais pas trompé.
Il y a trois jours de cela, le capitaine avait franchi la limite entre une compagnie respectable et une bande de brigands. Il avait attaqué un convoi de marchandises, sans remords, et sans honte. Certains l'avaient suivi, d'autres avaient désertés, mais pas moi. A la fin de ce massacre, il m'avait posé un ultimatum: est-ce que je restais fidèle à la compagnie, et de ce fait approuvait ce brusque revirement, ou est-ce que je partais? Après une longue réflexion, je m'étais résolu: si je ne pouvais pas empêcher ceci par les mots, je les détruirais de l'intérieur.
Alors que le ciel passait du rouge sombre au bleu clair, je jetai un dernier coup d'oeil au campement qui avait été mon foyer pendant de nombreuses années. Ca ne pouvait pas se terminer ainsi, ce n'était pas juste.
Je me relevai péniblement, fouillant dans le sac que j'avais eu l'intelligence de sauver pour en sortir un baume et un denier arborant le symbole de notre compagnie. Non, ce n'était pas juste. Ce n'était pas la fin de la compagnie Egide.
Ce n'était que le début.
L'idéal absolu de Grabuge, ce qui prime au-dessus de toute émotion et de tous sentiments, c'est la Justice. Grabuge aimerait un monde juste, un monde bon, un monde où les guerres n'auraient plus de sens et où se tourner vers le Mal ne serait plus une solution pour qui que ce soit.
Pour ce faire, Grabuge a une idée en tête, car malgré son idéal, il est conscient qu'il ne verra jamais de lui-même ce monde qu'il espère tant. Mais il a bon espoir d'y contribuer. En effet, Grabuge souhaite reformer la fameuse compagnie Egide, illustre par le passé mais peu à peu tombée dans l'oubli. Il souhaite donc avant toute chose trouver des gens justes, des frères d'armes qui partagent ses idées et avec qui il pourrait lier une fraternité durable et incassable.
Plop les gens! Je suis Rémy, j'ai 19 ans, je suis branleur à plein temps jusqu'à ce que je reprennes mes études (cette année normalement).
Côté hobbie j'ai pas changé d'il y a deux ans: j'aime toujours la bière, le metal,
le soleil et les nanas, l'écriture, la lecture, l'univers médieval-fantastique en général, le jeu de rôle (sous toute ces formes, même si j'ai pas encore testé les GN) et les jeux vidéos de tout type mais en particulier les rpg.
Comme il y a deux ans, je ne me souviens plus de comment j'ai connu le forum, je me souviens juste que c'était via un site qui répértoriait les forum rp.
Oh ! Et j'ai omis de vous parler d'un détail qui a son importance: JE SUIS VALPHEGAS BITCHES !