Le ciel des Baldors était étoilé, en cette froide soirée hivernale. Pour Undvik, mon hôte dont le gigantisme n'a d'égal que sa stupidité, ce n'était qu'un demi-problème, le bougre étant habitué au climat, ayant grandi dans une tribu de géant perdue au fin fond de la chaîne montagneuse de l'est.

Quelques jours plus tôt, le Géant ainsi qu'un autre mercenaire de la Congrégation, Utop Libert, avait été convoqué dans le Bureau de l'Ombre en personne. Personnellement, j'avais été surpris de cette invitation, étant donné que ma première entrevue avec Styx ne s'était pas très bien passée. Toutefois, je m'étais présenté sans hésité, arrivant en même temps que l'humain dans le bureau. Là, je posais un genou à terre, plus par souci de confort que pour démontrer mon asservissement au puissant vampire. Ce dernier était assis dans un large fauteuil, jambes croisées, coudes sur les genoux et mains jointes sous le menton. Il nous toisait d'un regard neutre, quoique teinté de mépris. Il ne nous fît pas languir bien longtemps avant de dévoiler les raisons de notre présence ici.

Une mission, à accomplir en duo. L'un des clans influent allié à la Congrégation, les Ombreclaire, avaient essuyés une tentative d'assassinat, fort heureusement avortée. Ces derniers, sans surprise, avaient mal réagis à un tel événement, et avaient immédiatement exigés de l'Ombre qu'elle tire ses histoires aux clairs. De ce fait, c'était l'assassin Libert et moi-même qui étions mandatés. L'occasion parfaite de faire nos preuves, nous, les deux plus récents arrivants à Lédéhi.

Nous nous étions mis en route séance tenante. Ni Utop ni Undvik n'étant particulièrement bavards de nature, la majorité du voyage se déroula en silence. Néanmoins, à peine quelques minutes après notre départ, j'avais pris l'initiative d'enclencher la transformation de mon hôte en forme corrompue, afin que mon coéquipier ne soit pas surpris à un moment crucial. Continuant à marcher comme si de rien était, je le briefais à mon tour sur ma situation personnelle.

Juste pour que tu saches... Undvik est une tâche. Un attardé, à peine capable d'aligner trois mots tout seul. C'est moi qui tire les ficelles. Je suis Wammu. Je ne prends cette apparence qu'en cas de nécessité, car elle est coûteuse en énergie magique. Toutefois, je suis capable de dicter un minimum les actions et les paroles d'Undvik, lorsqu'il se trouve dans sa forme "basique".

J'avais par la suite maintenu la forme corrompue du mon stupide hôte quelque minutes, avant de lui laisser retrouver son apparence normale, pour ne plus la quitter. Le reste du voyage s'était déroulé sans encombres. Nous avions emporté des vivres, de telles manières que nous n'eûmes pas à chasser. Nous passions de courtes nuits dans de minuscules auberges, soucieux de parcourir le plus rapidement possible la distance entre Lédéhi et le point de rendez-vous, situé dans les Baldors.

Au final nous avions entamé notre ascension seulement quatre jours après avoir été reçu dans le Bureau de l'Ombre. De là, nous avions des instructions précises pour rejoindre notre contact. Un certain Alistair Fouley, qu'Undvik avait déjà affectueusement renommé "Ali Starfoullah".

A l'est du troisième lacet de la route de BaldorHeim. Au rocher gravé d'une croix, tourner à droite. Le majordome nous attendra sous un sapin.

Je me répétais ces instructions mentalement, mais je ne prenais pas la peine de les énoncer à voix haute. Libert était tout aussi concentré que moi, j'étais certain qu'il n'avait pas oublié.

Utop en voulait à l'Ombre. Il n'était pas satisfait de devoir faire cette mission accompagné de ce géant ! Bien que ce ne soit pas un simple géant, l'assassin ne supportais pas le fait d'être avec lui. Comment être discret avec un machin de cette taille à ses côtés ? De plus, il n'aimait pas vraiment voyager accompagné, combattre avec des alliés et surtout partager ses récompenses !

Au bout de quatre jours interminables, ils arrivèrent non loin du point de rendez vous. Utop marqua un temps d'arrêt au troisième lacet de la route de BolderHeim, et plus précisément devant ce rocher gravé d'une croix. Il essaya de se souvenir des instructions de l'Ombre ... Était-ce à droite ou a gauche qu'ils devaient tourner ? Dans le doute, il grimpa sur le rocher et chercha un  sapin du regard. Cela ne l'avança pas, des sapins il y en avait des deux côtés. Il réfléchit encore. Comment avait-il pût oublier ce détail ? Il décida de prendre à droite et son choix fût le bon.

Non loin de là, assis sous un sapin se trouvait le fameux contact. Utop espérait ne pas être trop en retard. Apparemment, ce n'était pas le cas. Alister leur indiqua que les bandits dormaient à quelques pas d'ici, dans un campement. Cet homme n'avait pas vraiment l'air d'un majordome, du moins pas comme ceux qu'Utop imaginait ... C'était un homme plutôt mince et pale, portant une armure si légère que l'assassin se demandait comment une telle armure pouvait encore protéger son porteur. Même l'armure des recrues de la Congrégation semblait plus épaisse que celle du majordome. Mais ce qui attira le plus l’œil de l'assassin était l'épée que portait Alister au niveau de sa ceinture. Le pommeau de celle-ci était magnifique.

Mais Utop n'était pas là pour admirer l'épée du majordome, il était là pour démonter des bandits ! Leur camps se trouvait donc un peu plus haut, au milieu des monts. On pouvait d'ailleurs apercevoir la fumée qui se dégageait surement d'un feu de camp. L'assassin ne put s’empêcher de s'adresser à Alister :

" Etes vous sûr qu'ils dorment, avez vous fait des repérages ? "

Si jamais les bandits n'étaient pas tous endormis, ils remarqueraient surement l'arrivée d'un géant dans leur camp ...

Une coiffure élaborée, des cheveux d'un blanc immaculé, une peau pâle, un corps mince finement sculpté, mis en valeur par une armure légère si fine qu'elle moulait chaque muscle de son corps, tel était le visuel offert par le majordome du clan Ombreclaire. A sa ceinture, une lame au pommeau soigné, peut-être de manufacture naine. Assis sur un rocher, Alister gardait un oeil sur les environs. Le campement de bandit ne se trouvait qu'à quelques mètres. Les routes montagneuses des Baldors offraient un cadre idéal pour ce genre d'embuscade.

De manière préventive, je procédais à ma transformation en forme corrompue. Si jamais mon stupide hôte ouvrait la bouche, il serait capable de réveiller un sourd. En voyant cela, le majordome lève un sourcil circonspect. Je lui explique à voix très basse :

Je suis ce qu'on appelle un corrompu. Undvik, le géant, n'est qu'un réceptacle pour moi. Je suis Wammu.

Malgré le peu de décibels émis par ma voix, celle-ci possède toujours cet effet à la fois déstabilisant et déplaisant de double-voix. Toutefois, Fouley ne semble pas plus troublé que ça, et accepte cette explication d'un signe de tête entendu. Manifestement, il sait ce que sont les corrompus. A son tour, il enchaîne sur un briefing de la situation. Les malotrus responsables de la tentative d'assassinat des Ombreclaire se trouvaient juste derrière les sapins sur notre droite, légèrement en contrebas. Selon le majordome, tout le monde dormait.

Êtes vous sûr qu'ils dorment, avez vous fait des repérages ?

La méfiance d'Utop était la bienvenue. L'humain n'était guère loquace, mais il était concentré sur l'objectif. Il faisait un excellent allié pour cette mission. Sa question était intéressante, d'ailleurs. Fouley avait-il eu un visuel sur nos cibles ? Pour ma part, j'ajoutais :

S'ils dorment, nous avons une excellente opportunité de les prendre par surprise. Je suggère que nous profitions de notre avantage de position pour multiplier les angles d'attaque. A moins que vous préfériez rester groupé et attaquer sur un seul front ?

Je jetais une œillade à l'assassin Libert. Quel serait son avis sur la question ? Quel serait celui du majordome ? En attendant, nous continuions à disserter sur la marche à suivre, en attendant de passer à l'assaut...

Utop avait toujours du mal à comprendre cette chose qu'était Undvik. Une sorte de géant possédé par un sorcier ou un truc du genre. Cette chose était tout sauf normale à ses yeux. Comment ce truc pouvait exister ? Mais il n'était pas là pour se questionner sur le géant. Le machin qui possédait Undvik avait l'air plutôt malin et proposa une idée fortement intéressante. Il proposait de se séparer pour pouvoir attaquer de divers endroits afin de créer un meilleur effet de surprise. L'assassin réfléchit à cette proposition et essayait tant bien que mal de voir comment lui pourrait attaquer ce campement. Il pourrait très bien grimper dans un des arbres avec son arbalète pour fournir un appui à distance. Cette pensée lui donna d'ailleurs une idée.

Sans interagir avec ses compagnons, il grimpa à l'un des sapins pour avoir une vue d'ensemble des environs. Il y avait beaucoup de façon d'attaquer ces malfrats. Il redescendit et s'adressa aux autres :

" Ton idée est bonne Undvik ... Wammu ... Enfin toi là ! "

Avec un de ses carreaux, il commença à faire des petits sillons dans le sol, essayant au mieux de dessiner ce qu'il avait vu. Il montra un des gribouillis.

" Moi je vais ici, y'a des arbres et des rochers pour que je puisse tirer. "

Utop souriait sous son foulard à l'idée de faire couler du sang. Il attendait ces missions de factions avec une grande impatience.

Telle une ombre, l'assassin Libert se faufila aux abords du campement, grimpant à un arbre pour mieux observer les environs. D'un point surélevé comme celui où nous nous trouvions, l'arbalète qui trônait dans son dos était un atout intéressant. Quand à moi, sous ma forme corrompue, je pouvais également lancer des attaques à distance. Tandis qu'Utop revenait vers nous, et dessinait un plan assez vague des positions ennemies, je le questionnais, toujours à voix basse :

Avez-vous vu si un ou plusieurs d'entre eux étaient équipés d'arcs, d'arbalète, ou de n'importe quel équipement de combat à distance ? Je tournais également la tête vers le majordome, peut-être que lui aussi avait des réponses.

Fouley, en revanche, n'était équipé que pour des joutes au corps à corps. Son sabre était la seule arme apparente qu'il possédait. Il demeurait pour l'heure stoïque, calme. Sur ma droite, Libert semblait trépigner d'impatience. Plusieurs possibilités s'offraient à nous. Nous pouvions laisser le majordome Alister attaquer les ennemis frontalement, en profitant de leur état d'ensommeillement pour se faciliter la tâche, pendant que l'assassin Libert et moi-même couvrions toutes éventualités à l'aide de nos capacités à distance. Il était aussi possible que seul Utop reste en hauteur, et que j'accompagne Fouley au sol. Enfin, nous pouvions aussi rester groupé, que ce soit à distance, ou au corps-à-corps. Chaque possibilités avait ses défauts et ses qualités, mais je penchais pour la première option. Aussi, je décidais d'en faire part immédiatement à mes compagnons.

Voilà ce que je suggère. L'assassin Libert et moi-même prenons les hauteurs, pour couvrir toutes éventualités. Sir Fouley, vous descendez au sol, et profitez du sommeil de nos ennemis pour régler leurs sorts. Je vous accompagnerais bien, mais je crains que ce corps ne soit guère adapté aux déplacements discrets. Il me semble plus malin de vous couvrir d'en haut, j'ai la capacité de lancer des sortilèges à distance. Je peux également bloquer une option d'échappatoire, si il y en a une. Qu'en pensez-vous ?

Le silence, quelques secondes, avant qu'une réalisation me frappe soudainement :

Attendez un instant... Devons-nous tuer tout le monde ? Je veux dire... Ces hommes ont-ils agis de leur propre chef où sont-ils des mercenaires à la solde d'un tiers. Vos maîtres vous ont-ils donnés des consignes ? Ramener un survivant pour interrogatoire fait-il partie de vos prérogatives ?

Cette information avait son importance à mes yeux.

WammUndvik demanda à Utop ou au majordome ( il ne savait pas vraiment si on lui adressait la parole ) si il avait aperçu des hommes dans le camp et plus précisément d'hommes possédant des armes à distances. A vrai dire, Utop n'avait pas vu grand monde dans ce camp. Les arbres l'avaient empêchés de voir certaines parties la zone. De plus, à cette distance il était difficile de voir avec précision.

" J'ai rien vu de tel, il faudra être prudent. "

Le géant repris la parole. Il suggéra d'envoyer Fouley seul au corps à corps dans le camp tandis que lui et l'assassin le couvrirait à distance. Cette option ne plût pas à l'assassin. Trop dangereuse pour Alister. Ils n'étaient pas en capacité de savoir le nombre d'ennemis présents dans le camp, la façon dont ils étaient armés ni même la manière dont ils e battaient.

" Je ne doute pas des capacités du majordome, mais je ne juge pas malin de le laisser avancer seul même sous couverture. "

L'assassin réfléchit un peu, grattant sa nuque. Soudain, il se rappela de la dague qu'il s'était acheté quelques jours avant leur départ. Elle pourrait très bien faire l'affaire dans un combat rapproché. De plus, il avait appris à manier les carreaux d'arbalète comme des couteaux.

" Je propose de suivre Alister dans le camp tandis que tu nous couvriras. J'aurai mon arbalète chargée, prête à tirer et en cas de besoin, je sortirai ma dague. De plus, Ankou pourra nous apporter un soutient. Dans la nuit il est comme une ombre. "

Utop se mit soudain à croasser. Ce signal était plus discret que le sifflement qu'il utilisait auparavant pour appeler le corbeau. L'oiseau sembla sortir de nulle part et se posa sur son épaule. Il lui caressa le haut du crane avant de reprendre la parole.

" Il est pas bien gros, mais il est combatif. "

Utop commençait déjà à vérifier son équipement. Sa dague était-elle bien aiguisée ? Ses carreaux bien équilibrés ? Cependant, quelque chose le turlupinait. WammUndvik avait dit autre chose avant qu'Utop prenne la parole. Ce genre de chose que l'esprit de l'assassin préférait ignorer plutôt qu'écouter. Le géant voulait capturer un bandit, en épargner. Cependant, après mûre réflexion, Utop y trouva un avantage. Il y aurait surement plus de personnes à abattre au final. Il attendit donc la réponse d'Alister Fouley pour savoir que faire exactement.

Alister Fouley laisse les deux assassins préparer leur plan avec un silence amusé. Il ne réagit que lorsqu'Undvik propose de garder les mercenaires en vie, ce qu'il désapprouve grandement. (L'intention est néanmoins appréciée, et aurait, en d'autres circonstances été louable.) Cependant, Alister propose une fouille intégrale du campement après combat, à vous d'en décider.  

Il en va de même pour la suggestion d'utiliser Ankou de l'assassin Libert.
Alister le félicite pour l'élevage d'un si bel animal. Alister est un gars bien, il aime les animaux.

Vous partez donc en direction du campement, avec un plan mis en place et une assurance certaine en prime !



Les assassins du camp se réveillent, et vous attaquent.
Suite à vos planifications, Undvik est seul, tandis qu'Alister et Utop se déparent aux mercenaires.


Equipe : A

Alister Fouley : 1500
Dégâts : 800
Vitesse : 2000
Lame Nocturne ; Si l'adversaire a 4x moins de vitesse qu'Alister celui-ci peut attaquer 3 fois.
Assassin de l'école du Chat ; +200 vitesse et dégâts / tour
Rapidité ; peut taper 3 fois tous les opposants.

Utop Libert : 620
Dégâts : 451
Vitesse : 564
Ankou ; Le corbeau d'Utop l'assiste en combat

Ankou : 900
Dégâts : 250
Vitesse : 250

Equipe B :

Mercenaire A : 800
Dégâts : 300
Vitesse : 300

Mercenaire Chef B : 1000
Dégâts : 600
Vitesse : 500

Mercenaire C : 800
Dégâts : 300
Vitesse : 300


Mercenaire Archer A attaque Undvik.
Mercenaire Archer B attaque Undvik.

Equipe C :

Mercenaire Archer A: 800
Dégâts : 300
Vitesse : 300

Mercenaire Archer B: 800
Dégâts : 300
Vitesse : 300

Equipe D :

Undvik : 530
Dégâts : 25% (283)
Vitesse : 239

Déroulement du combat:

Alister Fouley disparaît dans les ombres au moment où il dégaine son sabre, nommé "Moustaches". Il semble utiliser une magie des brumes, et lorsque son rideau de fumée traverse le Chef des Mercenaires, son destin était déjà scellé.

[Attaque et tue Chef des Mercenaires, ainsi que Mercenaire A]

Le membre 'La Fée Toshop' a effectué l'action suivante : Actions

---

'Attaque - Humain' :

Fichu géant ! Utop enrageait. Pourquoi avait-on envoyé un géant à ses côtés ? Même en étant en retrait, il avait réussi à attirer les ennemis ! Il avait bien de la chance que ce soit un de ses alliés. Enfin, il avait surtout de la chance que leur supérieur était Styx. Sans ça, allié ou pas allié, le géant se serait prit une flèche !


Utop était dans le camp des bandits avec Alister, mais bientôt ils furent encerclés par ceux-ci. WammUndvik quant à lui était sous les tirs de deux archers. Avec cette taille, ils ne pouvaient pas le louper et il finirait bien vite par succomber sans soutient. Cependant, Alister et Utop ne pouvait lui porter secours tant que les bandits leur faisaient face. L'assassin eut à peine le temps de sortir sa dague que le Majordome tua deux des trois hommes face à eux. Quelle vitesse ! C'était étonnant ! Impressionnant ! Utop en était bouche bée. Jamais il n'avait vu un homme si rapide, mis à part peut-être Treize.

Profitant de la confusion du dernier Utop envoya Ankou soutenir le géant. Cela lui déplaisait de l'aider car cela arrivait par sa faute aux yeux de l'assassin. Mais si il ne l'aidait pas, la mission pouvait en être compromise. Le bandit compris probablement l'action de l'homme et fonça vers lui, brandissant son épée. Le bruit des pas firent donc se retourner l'assassin. Sa colère monta d'un cran. Sa rage emplissait son bras. Sans réfléchir une seconde plus, il courut vers son assaillant, esquiva le coup par une glissade et lui planta sa dague derrière le genou pour le ralentir et avoir le temps de vérifier l'état d'Ankou. La vie de son corbeau comptait bien plus à ses yeux que celle de son compagnon. Il jeta aussi un regard vers Alister pour vérifier qu'il n'avait pas l'air blessé.



[ Utop Libert attaque Mercenaire C ]
[ Ankou attaque Mercenaire Archer A ]

Le membre 'Utop Libert' a effectué l'action suivante : Actions

---

'Attaque - Humain' :

Après nous être mis d'accord sur le plan, je laissais Utop et le majordome descendre au cœur du campement de bandits. De mon côté, je m'approchais le plus possible du bord supérieur de la cuvette dans laquelle les mercenaires avaient établis leur campement. Manque de chance, il me fallait traverser quelques arbre denses, et le bruissement des feuilles, combinés aux craquements des branches, fut amplement suffisant pour alerter toutes nos cibles. Ces dernières se levèrent d'un bond, prêts à se battre.

Réactif pour des endormis. Quand c'est Undvik, il ne faut pas s'attendre à quoi que ce soit venant de lui dans l'heure qui suit...

Malgré tout, j'étais prêt à assister mes alliés dans cette bataille. Nos ennemis étaient au nombre de cinq, dont deux archers. J'enclenchais ma transformation sous forme corrompue. Mais à peine avais-je eu le temps de ressentir la magie envahir les entrailles de mon hôte, que cette plénitude laissait place à de la douleur. Deux flèches vinrent se planter dans la chair d'Undvik, qui laissa échapper un grognement de douleur. Il n'y avait pas une grande distance entre les tireurs et la cible, et les flèches, lancées à pleine vitesse, c'étaient profondément enfoncés dans la chair du géant. C'était mauvais. Il me fallait me concentrer, et faire mouche, sinon il se pourrait bien que mon enveloppe charnelle ne soit pas capable de supporter une deuxième salve.

Portant toute mon attention sur mes paumes, je générais une sphère de corruption, reliée à mon organisme par de minces filaments de magie, qui assureraient ma régénération. De là où je me trouvais, c'était ma meilleure option. Prêt à lancer mon attaque, je ne me souciais plus de réveiller qui que ce soit, et je criais :

DIEVISKA... RUSTYBE !!!

La sphère quitta mes paumes pour se diriger sur mes ennemis. Les filaments se distendirent continuellement... Trop, beaucoup trop même. J'avais sous-estimé la distance qui me séparait des archers, et les liens qui devaient me soigner se brisèrent avant même que mon attaque n'atteigne sa cible. Dans la foulée, la sphère sombre perdit en vélocité, et s'écrasa lamentablement aux pieds des archers, qui n'eurent qu'à bondir en arrière pour ne pas être affecté. Ils armèrent alors leurs arcs, prêts à en finir avec moi. Le sang que je perdais en abondance jouait sur mes sens...

Sudas...

Le membre 'Undvik' a effectué l'action suivante : Actions

---

'Attaque - Corrompu' :

Suite à vos planifications, Undvik est mort, tandis qu'Alister et Utop se déparent aux mercenaires, désormais réunis. Undvik tombe face aux flèches des Archers Mercenaires, il perd 1 vie en raison du mode Hardcore, et ne gagnera aucun XP ni or à la fin de ce combat.


Mercenaire Archer A et B achèvent Undvik
Mercenaire C attaque Ankou à 300.

Equipe : A

Alister Fouley : 1500
Dégâts : 1000
Vitesse : 2000
Lame Nocturne ; Si l'adversaire a 4x moins de vitesse qu'Alister celui-ci peut attaquer 3 fois.
Assassin de l'école du Chat ; +200 vitesse et dégâts / tour
Rapidité ; peut taper 3 fois tous les opposants.

Utop Libert : 620
Dégâts : 451
Vitesse : 564
Ankou ; Le corbeau d'Utop l'assiste en combat

Ankou : 600
Dégâts : 250
Vitesse : 250

Equipe B :

Mercenaire C : 234
Dégâts : 300
Vitesse : 300

Mercenaire Archer A: 550
Dégâts : 300
Vitesse : 300

Mercenaire Archer B: 800
Dégâts : 300
Vitesse : 300

Morts :

Undvik : 530
Dégâts :25% (283)
Vitesse : 239

Bon courage, et bon RP.

Alors qu'Alister tranche deux flèches d'un coup de lame bien placé, il regarde le géant s'écrouler plus loin et se dit qu'il savait bien que leurs planifications manquaient cruellement de jugeote, mais il fallait que jeunesse se fasse.

D'un revers adroit, il ôta la gorge à ses deux assaillants, toujours camouflé dans ses brumes offensives.

Le membre 'La Fée Toshop' a effectué l'action suivante : Actions

---

'Attaque - Humain' :

Le géant finit par s'écrouler. Le soutient qu'Utop avait tenté de lui apporter ne servit à rien sauf à perdre du temps. Un énorme bruit se fit donc entendre suite à la chute du gros. Alister était toujours aussi vif et tua les deux archers qui avaient réussis à venir à bout de WammUndvik. Il ne restait plus qu'un mercenaire rampant au sol, suppliant qu'on lui laisse la vie sauve. Alister avait été clair, pas de survivant. Cependant l'assassin n'allait pas gacher un carreau ou son énergie pour l'achever.

Il rappela Ankou qui se posa automatiquement sur son épaule, attendant sagement son repas. De tout les mets, les yeux humains étaient son préféré. Utop pointa la vermine du doigt. Celle-ci supliait de toute ses forces, gâchant sa salive inutilement. Ce n'était pas le genre d'Utop d'avoir pitié des rats.

Il siffla et le corbeau fonça sur sa proie, bectant tout ce qui l'empêchait d'atteindre les yeux. Sa victime criait de plus en plus fort. Les yeux enfin gobés, le charognard retourna sur l'épaule de son maître, laissant sa proie dans l'agonie. Pitoyable ! Le mec chialait et s'était même pissé dessus. La vue d'une telle vermine était répugnante ! Finalement un carreau arriva dans la tête du braillard, le faisant taire pour de bon.

[ Ankou achève Mercenaire C ]

Au final, notre stratégie ne me fut pas favorable... Une nouvelle salve de flèches perça la chair d'Undvik, me faisant perdre mon contrôle sur mon hôte. Ce dernier s'écroula, tandis qu'il tournait de l’œil. C'était mauvais... Sans mon contrôle sur les actions du Géant, je ne pouvais pas l'empêcher de sombrer dans l'inconscience. Et nous nous trouvions au bord d'un a-pic d'environ cinq mètres. Une telle chute, bien qu'elle ne serait pas mortelle, n'en demeurerait pas moins dangereuse. Il fallait que je trouve une solution. Surtout que du sang s'écoulait abondamment des plaies d'Undvik, et que son état pourrait bien se révéler plus problématique que prévu.

Dans un ultime élan désespéré, je replongeais dans le liquide de corruption, reprenant un faible contrôle sur mon stupide hôte. Faiblement, sa main emplie de magie néfaste vient s'agripper à un arbre, qui "fondit" immédiatement. L'essence vitale végétale vint redonner un peu de force à ce corps meurtri que je m'efforçais à maintenir en vie. Ce n'était pas suffisant, bien sûr. Le réceptacle de mon esprit s'écroula, mais je pu contrôler sa chute pour lui éviter un atterrissage trop rude. Désormais, il me fallait récupérer plus d'énergie, pour soigner mes blessures. La grosse main d'Undvik, tremblante, s'approcha d'un nouvel arbre, qu'il fit disparaître en quelques secondes. L'une de ses quatre blessures se portait déjà mieux, sa vie était peut-être hors de danger, mais son état restait critique.

Je n'étais d'ailleurs pas vraiment confiant sur la propension de mes "alliés" à venir me secourir immédiatement. Je n'avais pas vraiment été efficace au combat, les laissant s'occuper de tout le campement seuls. Pourtant, leur aide serait vraiment la bienvenue. J'étais bien incapable d'utiliser mes pouvoirs pour me soigner. Expulser du liquide de corruption sur mes blessures ne servirait à rien, et absorber l'essence des arbres alentours ne serait pas suffisant pour me remettre sur pieds, sans compter que traîner la carcasse d'Undvik, même sur quelques mètres, aggraverait ses blessures.

Ma seule option fut donc de rester allongé, luttant de toute mes forces pour préserver un semblant de contrôle sur le corps du Géant, pour le maintenir éveillé. Un bras pendant dans le vide, j'usais de mes dernières forces pour conjurer une goutte de liquide de corruption. Dans l'espoir que mes alliés au sol la remarquerait, je la laissais tomber mollement vers le sol jonché de cadavres...

HRP:

Alistar semblait déçu ... Pas étonnant ... Le Géant avait réveillé les ennemis et n'avait pas été capable de se défendre. Stupide créature ! Utop enrageait. Il ne comprenait pas comment un être aussi imposant pouvait être si faible ? Comment un truc aussi peu discret et fiable pouvait se trouver dans la Congrégation ? Il avait honte d'être avec cette stupide créature ! Il ne savait pas vraiment si la bête était morte ou non. Il l'avait vu se relever et faire disparaître des arbres. Pourquoi il n'avait pas utilisé ça sur les ennemis ? Pourquoi ce gros tas ne s'était pas défendu ? Le machin était allongé au sol. Était-il finalement mort ? L'assassin n'en avait que faire. Au moins, il ne se traînerait plus un boulet pour le reste de son expédition. Cependant, il avait peur de ce que dirais l'Ombre. Il envoya Ankou le picorer pour voir si il était vivant.

Utop commença à suivre les ordres précédents de Fouley et entama d'abord la fouille des cadavres pour tenter d'y trouver quelque chose d’intéressant. Il cherchait de tout, de l'or, de meilleurs armes, de l'alcool ou même une lettre d'un quelconque commanditaire.

Mon contrôle sur Undvik s'évapora assez rapidement. Avec de telles blessures, maintenir ma forme corrompue devenait incroyablement coûteux en énergie, et je ne pus me le permettre très longtemps. Mon stupide hôte regagna la pleine possession de ses membres, mais à ma grande surprise, il ne tourna pas de l’œil. Pourtant, le corbeau de l'assassin Libert attendait déjà tel un charognard pour venir becter la carcasse crasseuse d'Undvik. Mais à la vue du corbeau, ce fut un large sourire qui se dessina sur le gros visage de mon hôte.

Malgré les flèches plantées dans sa chair, le géant parti d'un rire gras, d'abord faible, puis de plus en plus puissant, ce qui lui arracha également plusieurs éternuement sanguin. Mais encore plus étrange, cette soudaine dose de bonne humeur donnait un regain de vitalité à mon hôte.

Amusant comme le rire est porteur de santé. Il y a quelques minutes, je doutais de sa capacité à s'en sortir...

En réalité, le fait de ne pas avoir retiré les flèches de son corps avait retardé la perte de sang, et resté allongé avait empêché l'hémorragie d'atteindre un point de non-retour. Undvik restait faible, mais il n'allait pas mourir. Faiblement, il trouva la force de lever son gros bras redevenu mollasson, et de lancer un gros râle grave :

TASU... KEMASU...

Voilà une idée avisée... si jamais il y avait d'autres brigands embusqués, c'est bien malin de se faire discret comme ça. Stupide géant...

C'est pour l'empêcher de faire ce genre de bêtises stupides que je préférais garder le contrôle sur mon hôte. Mais, en y réfléchissant bien, j'avais moi-même causé ma... notre situation actuelle. Mon manque de discrétion avait failli compromettre toute l'opération. Lorsque je serais remis sur pied, je devrais rectifier le tir...

Ankou revint. Si il ne restait pas auprès de l'autre gros tas, c'est qu'il n'était pas mort. Utop se tourna vers l'endroit ou il avait vu le géant une dernière fois en ne pouvant s'empêcher de lâcher un : "Et merde ... ". Il ne supportait pas l'idée de se trimbaler cette chose encore longtemps. Bien que sachant le géant vivant, l'assassin n'y prêta pas plus attention. Il fouillait les cadavres. Rien ! Ces merdeux n'avaient rien sur eux mis à part de l'or contenu dans plusieurs bourses ainsi qu'un pendentif bizarre. Il attira l'attention du jeune assassin. Il n'avait pas l'air d'un simple collier.

Il était lourd. La chaîne semblait être en or. Elle était assez épaisse et solide pour soutenir le lourd pendentif qui y pendait. La personne qui l'avait fabriqué avait un grand savoir faire. Les maillons étaient réguliers, uniformes. La chaîne semblait plus récente que le pendentif. Celui-ci était une drôle de pierre taillée de façon circulaire. On pouvait voir que ce n'était pas un objet récent car de nombreuses petites fêlures. La pierre était grise, presque noire. D'étranges gravures y figurait. Elles formaient une sorte de rune sur le centre de la pierre. Mais ce qui fascina le plus l'assassin, c'était cette grosse gemme taillée en demi sphère. Ce devait être un lapis-lazuli. Il voulait garder cet objet, mais l'Ombre avait été claire : tout objet trouvé ira à la Congrégation et en aucun cas ils ne devaient transgresser à cette règle.

Utop rangea le tout dans sa besace. Ankou dépouillait un cadavre. Il avait déjà gobé ses yeux et mangé sa langue. Sacré bête ! L'homme n'était pas convaincu de ses trouvailles et entreprit une fouille plus approfondie du campement à la recherche de coffre ou de document importants dans les tentes de fortune des bandits.