Isthar ... Bien qu'Utop ait vécu de nombreuses années à quelques dizaines de kilomètres de cette ville, il n'y avait jamais mis les pieds. Il détestait déjà tout dans cette nouvelle ville : l'odeur de la marée, les mendiants, les pirates, la crasse. Comment pouvait-on vivre dans un tel lieu ? Répugnant ! Il s'en voulait  de n'avoir pas su économiser ses vivres.

Il était déjà tard, le soleil se couchait. Utop chercha une taverne, après tout, ce n'était pas tout les jours qu'il se rendait en ville. Tout ces bruits, toute cette agitation. Seule la bière l'aidait à faire abstraction de tout cela. Il devait bien y avoir une taverne dans cette ville infestée de pirates !
L'assassin aperçu enfin ce qu'il cherchait. " Au Poulp'Bourré ". Sans le bruit et la lumière perceptibles de l'extérieur, Utop n'aurait pas deviné qu'elle était encore ouverte. Des plantes recouvraient les murs. Certaines fenêtres étaient rafistolés avec de vielles planches.

Tant pis, il avait soif ... Il poussa la vielle porte grinçante et entra dans le brouhaha. Cette taverne était aussi miteuse que le reste de la ville, voire même plus. Des rats ! En plus des pirates qui jouaient aux cartes, des imbéciles qui chantaient et dansaient, il y avait des foutus rats qui se baladaient ! Utop essayait tant bien que mal de se frayer un chemin jusqu'au comptoir, mais les ivrognes lui bloquaient le passage. L'un d'eux se ramassa une salade de phalanges dans les dents, créant ainsi un passage entre Utop et la bière.

Le comptoir était grisé par la poussière. Le tavernier se trouvait être un homme plutôt banal. De taille moyenne et légèrement rond, il arborait un sourire à deux hommes face à lui. Il avait remarqué Utop, mais ne semblait pas réagir. Comment osait-il l'ignorer de la sorte ? Cela l’excédait ! En frappant sur le comptoir il s'écria :

" WHOOO ! Tavernier ! Deux pintes !  "

L'homme grommela fixant l'assassin dans les yeux. Il posa brutalement les verres sur la table et articula difficilement " Quinze pièces d'or. " avant de retourner discuter avec ses autres clients.

Le Kidd avait rejoint Ishtar sans rencontrer le moindre problème. La différence entre cette ville et son village natal le décontenançait. C'était nouveau pour lui toute cette activité, cette agitation. C'était vraiment impressionnant. Mais on devait sûrement étouffer au milieu de tous ces gens. Comment pouvait-on vivre avec des chaînes invisibles aux pieds et aux mains ? Ce n'était pas une vie pour le jeunot. Il restait campé sur ses positions et ses envies de liberté.

Il marcha un bon moment sur les quais, inspectant les matelots, mais personne ne correspondait à ses attentes, malheureusement. Mais il garda espoir, il savait qu'il trouverait des hommes (et des femmes) dignes de confiance qui penseraient comme lui. La liberté était chère à ses yeux, tout comme la tolérance et le respect d'autrui. UN PEU COMME MES CHEVEUX BLEUS CONNARD DE CPE ! Sans oublier le bien être de l'équipage et ses activités réjouissantes et pleines de rires : chants, musique, danses, etc. Il fallait qu'il navigue au-près de pirates comme ça.

Il finit par rentrer dans une taverne. Une taverne que le futur pirate aurait bien voulu éviter. Celle de son village natal n'avait rien à envier à cette porcherie, mais le jeune homme passa outre et tenta quand même d'y trouver des gaillards sympathiques. Même si ça le rebutait fortement de voir des malpropres l'accompagner dans ses aventures. Le Kidd n'avait certainement pas envie de naviguer avec des personnes n'ayant aucun intérêt pour l'hygiène. Bon sang, ils devaient tout de même faire attention avec qui ils trainaient !
Il soupira parce que ce discours entrait en légère contradiction avec ses idéologies de respect des autres. Il ne respectait pas le mode de vie de ces fennecs, même si eux ne respectaient pas leur entourage. Trop d'irrespect ! Il fallait absolument noyer tout ça dans un pichet de rhum !
- Ahoy tavernier ! lança-t-il au tenancier avec un grand sourire. Montre un peu ta plus belle boisson !
- Hé, gamin ! Rentre chez ta mère, lui lança l'un des clients.
- C'est elle qui m'envoie, elle veut que tu rentres à la maison sur le champ, rétorqua le jeunot.

Les autres clients le trouvèrent amusant et donnèrent raison au tavernier de servir le nouveau venu. L'ivrogne grommela et plongea son nez dans sa choppe. Il faisait pas le fier et bouillonnait. Il ne tarderait pas à chercher des noises à quiconque lui déplairait.

Cela faisait plusieurs semaines que j'étais sortie de mon trou, de la mine de Kazhar et de ma nouvelle famille, il fallait que bien que je reprenne une vie à peu près normale. J'avais rencontré de nouveau Dragoholt, mais notre rencontre ne fut pas la même qu'auparavant et nous étions partis sur des points différents. A ce moment précis de ma vie, notre relation avait bien changé. Il n'avait pas trop aimé que je change de caractère à ce point-là. Il fallait comprendre que le fait que j'ai tué mon propre frère et que ma famille soit morte à cause de lui, m'avait donné envie d'être une autre personne. Je n'avais plus envie d'être une petite fille pourrie gâtée, timide et naïve, j'avais envie d'évoluer, de changer et d'être la personne que je voulais être réellement. J'avais tout perdue depuis, maintenant, j'avais bien le droit de vivre comme je le voulais même si les personnes que j'avais rencontrées, n'étaient point d'accord. J'avais perdu un ami, mais je n'avais pas peur d'en retrouver d'autres. J'avais décidé de parcourir le monde tranquillement et de rencontrer des personnes cultivées qui pourrait m'aider en apprendre plus sur les Stryges Originel, les Stryges Gris. Peu de personnes avaient eu des informations sur ces personnes ayant vécu dans un autre temps. C'était assez perturbant à vrai dire ! Donc, je recherchais des informations sur ces personnes mythiques tout en aidant des personnes qui avaient besoin de moi dans ce monde. J'étais une protectrice et j'étais là pour aider des personnes dans l'attente d'aide et de services.

Aujourd'hui, j'étais arrivée au village d'Ishtar, dans une petite taverne. Le bruit des voix et l'odeur de l'alcool me firent sourire. Ce genre de son me donnait envie de pousser les portes de la taverne qui était remplie de personne, de rire et de chaleur humaine. Cela faisait bien longtemps que je n'étais pas venue dans ce genre d'endroit bien sympathique. Beaucoup de personnes essayaient d'attirer l'attention du Barman pour avoir une chope de bière. Je n'avais pas réellement envie de boire, l'alcool n'était pas mon fort et je n'appréciais guère la bière mousseuse. J'avais poussé les portes de cette taverne pour respirer et apprécier cette douce musique de ces personnes inconnues. Je décidais de m'approcher du bar pour m'installer et pour essayer de boire une bière, mais ce n'était pas gagné. Je rangeais mes ailes blanches et je vis un siège libre à côté d'une personne qui buvait tranquillement sa chope bien remplie : " Puis je m'installer sur ce siège ?" Lançais-je doucement en restant polie.

Je ne savais pas s'il m'avait entendu, donc je m'installais : "tavernier, j'aimerais une chope de bière, s'il vous plaît ?" Le tavernier tourna la tête subitement avant de rire, en me lançant : "Une femme ne devrait pas être présente dans ce genre d'endroit !" - "Une femme comme moi peut faire ce qu'elle veut de sa vie, donc je te prie de respecter ma demande" ai-je dit avec un sourire trahissant ma pensée. L'homme me lança la chope devant moi et en retour, je lui donnais son argent. Je pris la chope de bière et je bus une petite gorgée pour la goûter. Et une grimace apparut sur mon visage :" Dis donc, je ne pourrais jamais m'habituer à ce genre de goût ! Je ne sais pas comment vous faites vous les hommes, à aimer cette boisson !" Je ne pus m'empêcher de sourire tout en buvant une autre gorgée. La taverne était bien animée, cela mettait un peu de baume au coeur.

Utop commençait déjà sa deuxième chope quand il vit un jeune rentrer et demander à boire. Un sac à vin lui chercha des noises, mais le petit avait de la répartie ! Décidément cette taverne était vraiment la pire taverne dans laquelle il avait mis les pieds ... Pirates pouilleux !

Légèrement plus tard, un de ces machins ailés rentra. Ses ailes étaient blanches, pas comme celles des Hommes-Oiseaux de la Congrégation qui eux en avaient des noires. C'était une femme. Inconsciente ! Même armée, elle n'était pas à l'abri des ivrognes et pirates n'ayant pas vu de femme depuis longtemps.

Elle s'assit à côté de l'assassin et lui parla mais il ne perçut pas tout les mots alors il l'ignora. Elle commanda sa boisson et le tavernier lui répondit aussi mal qu'à Utop. Pas étonnant que son taudis tombe en ruines vu son amabilité ...

Une fois servie elle recommença à parler. Était-ce à lui qu'elle parlait ? Elle ne voyait donc pas qu'il voulait être seul ? Il finit sa chope en quelques gorgées et interpella le tavernier :

" Tavernier ! Deux autres ! "

Le petit bonhomme rond rougit. On aurait dit un petit goret. Il n'avait pas l'air content le bougre. Il s'avança pour se positionner face à Utop et lui dit :

" Écoute moi bien l'étranger ! Ta bière je t'la sert si je veux. Maintenant si tu veux pas de problème t'as intérêt à sortir !"

Ce sauvage sortit une dague et la pointa sur Utop. L'assassin se leva, ajusta sa capuche et saisit d'un geste vif le poignet du tavernier, lui faisant lacher sa lame tandis que de son autre main il tenait un carreau d'arbalète qu'il lui glissa sous la gorge.

" Ignorant ! Si tu veux pas de problème tu fais ton boulot et tu me fais pas chier ! Deux pintes j'ai dis."

Il s'assit à nouveau, attendant sa bière. Le tavernier devint soudainement agréable et quand Utop sortit son or, le goret lui dit : "Non c'est bon je les offre.  "

Utop se tourna vers la femme ailée et lui dit :

"Essaie autre chose si t'aime pas ça. Toute manière même la bière est mauvaise dans ce trou à rats."

- Des problèmes, toujours des problèmes. Les gens viennent juste causer des problèmes, n'est-ce pas malheureux, hein ? chuchota le jeunot à son camarade de beuverie.
- Oh ça oui, ricana l'intéressé avant de boire de nouveau une gorgée.
- N'empêche, il n'a pas tout à fait tort, sa bibine est une hérésie !
- Ouais, maugréa le poivrot, C'est d'la vraie camelote c'que tu nous vends ! rouspéta-t-il bien fort.

Son petit élan de rébellion fut repris par d'autres qui commencèrent à s'agiter dangereusement. Le tenancier ne savait pas trop quoi faire, il décida qu'il était plus judicieux de ne pas surenchérir afin d'éviter tout débordement. Mais les esprits s'échauffaient de plus en plus et il tenta de les calmer en offrant une tournée, ce qui n'engendra que plus de protestations.
Le Kidd joua les furtifs en se glissant entre les clients pour susurrer des mots contestations « On n'en veut pas de ton eau des égouts ! », « Aucun respect pour les hommes honorables ! », « Et ça se dit tavernier ? » ou encore « On n'refuse jamais de servir un homme ! ». Il semblait y prendre un sacré plaisir ; c'était souvent dans les situations de conflit qu'on reconnaissait les bons amis, et sa recherche de compagnons pirates n'ayant encore rien donné, il était prêt à tout essayer pour y arriver.
Les hommes finirent par chahuter de plus en plus et de se chercher des noises. Ils se bousculèrent et en vinrent aux mains. Une bagarre commençait à éclater, et rien ne semblait pouvoir les arrêter. Tout ça allait bien mal finir.
- Holà, calmez-vous mes amis !

Contre toute attente, on l'écouta et on s'arrêta quelques secondes de se battre le temps d'écouter ce qu'il avait à dire. Quelques uns vinrent protester - comme l'idiot qui n'avait pas voulu le laisser rester dans la taverne du fait de son jeune âge - mais ils se turent sous l'emprise de larges bras empêchant les mots de sortir de leur bouche.
- Je propose qu'on lui vide sa cave - même si elle doit contenir que du jus de chaussette - et qu'on règle nos différents par quelques concours propres à notre classe de canailles ! Voyons un peu qui sont les bois-sans-soif, les gros bras, les meilleurs conteurs et chanteurs et surtout, les meilleurs tricheurs !

On accepta cette proposition avec joie et une demi-dizaine de clients s'engouffrèrent dans les réserves du tavernier pour lui ôter tout barillet d'alcool. Il l'avait bien cherché ; c'était une honte de servir aussi mal l'alcool. Même si la bière est mauvaise, on fait au moins des efforts pour bien tenir l'établissement.

Alors que j'étais arrivée dans un bar, j'avais commandé une bière pour faire comme les autres. Cependant, il était bien dur de faire comme les autres hommes dans cette taverne. J'avais des ailes blanches, qui n'étaient pas discrètes pour moi et j'étais une femme. Alors avez-vous déjà une femme avec des ailes blanches boire une bière tranquillement dans une taverne remplie d'homme ? Peut-être quelqu'une, mais pas toutes. Donc, je pouvais vous dire que je me faisais dévisager par tout le monde alors que je voulais juste avoir un peu de compagnies pour aujourd'hui et me détendre. Alors j'avais demandé la permission de m'asseoir à côté d'un homme, je commençais à goûter à cette bière bizarre et j'avais fait un commentaire négatif dessus. Oh mon dieu, je pense que je n'étais pas prête à boire cette bière d'une traite. Je regardais autour de moi et un homme commença à se disputer avec le barman en lui disant qu'il devait faire son travail donc de lui servir une pinte. L'homme avait les yeux vairons ce qui me surprit un peu. Je n'avais pas trop l'habitude de voir ce genre de personne avec un œil différent de l'autre.

De plus, il avait une grande et belle cicatrice au coin de ses lèvres. Tiens, il avait dû avoir un combat difficile pour avoir une telle cicatrice sur son visage. Mais j'étais trop bien curieuse sur le coup, je fis mine ne pas le voir. Il était de taille moyenne avec une peau bien pale pour un homme. C'était un homme bien mystérieux à mon avis et un homme mystérieux cachait toujours des secrets ...Et les secrets étaient mon truc ! Soudain, l'homme me disait que tout était mauvais dans ce bar et qu'il fallait que je choisisse autre chose : " Je voudrais bien choisir autre chose, mais il faut bien que je termine ce que j'ai commencé ... À moins que vous vouliez la finir pour moi ? Car je vois bien la passion que vous avez à boire de l'alcool encore et encore ..." Je lui souris avant d'entendre un soulèvement de voix contre le tavernier. Un jeune homme très jeune avait lancé une attaque pour pilier l'alcool à l'insu du tavernier. "Oh mon dieu ... Cela va mal finir à mon avis ... "

Les hommes s’engouffrent dans les réserves du barman et je ne pus m'empêcher de lui dire d'un ton sec : " Dis donc, vous n'avez pas honte de faire cela ? C'est si cela vous amusait que je vous pille vos ressources que vous avez mises du temps à récolter. Je trouve bien malhonnête comme personne. Si l'alcool n'était pas bon, vous auriez pu partir pour aller ailleurs. Il existe beaucoup de tavernes dans notre monde. Alors vous n'avez aucune raison de faire ceci ..." Je ne supportais pas d'injustice, je ne supportais pas qu'une gamin, ou je ne sais pas trop quoi vient foutre la merde dans un établissement qu'un homme a mis du temps à créer et à mettre en valeur. Ce n'était pas de sa faute si l'alcool était de mauvaise qualité, mais la faute au vigneron qui n'avait pas fait son travail correctement.

Utop savait quand on lorgnait sur sa cicatrice, du moins il le sentait, le voyait, et ça, ça l'énervait ! Cette femme à côté de lui, il l'avait vu regarder sa cicatrice. D'habitude il portait un foulard, mais pour boire il l'avait du le retirer.

Elle lui répondit qu'elle était bien obligée de finir sa bière à moins qu'il ne voulait la boire. Puis vint une petite remarque, ou blague, il ne savait pas différencier les deux ... D'habitude, sans être sous l'emprise de l'alcool il lui aurait casser la gueule, mais il était déjà légèrement saoul et lui répondit :

"De la passion à boire ? Je bois pas pour le plaisir, du moins pas quand ma bière à un goût de pisse ! il jeta alors un regard noir au tavernier Je bois pour oublier que je suis entouré de blaireaux ! Les gens me dégouttent, c'est pour ça que je les saigne plutôt que de leur parler."

Il reprit une bonne gorgée. Il savait que ce n'était pas bon pour lui, qu'il risquait de faire des choses qu'il regretterait plus tard comme la fois où un mec a cru qu'il était son ami.

Soudain, le bruit de la taverne se fit plus grand, plus violent. Le gringalet qui avait envoyé promener un ivrogne capta l'attention de tout les autres. Il incita les autres à voler l'alcool du tavernier. Vermine ! Vermine ! C'est pour oublier ce genre de merdeux qu'Utop était venu boire. C'était ce genre de merdeux qu'il aimait ouvrir en deux !

La femme ailée commença à intervenir. Décidément elle était soit complètement inconsciente ou suicidaire. Déjà que son arrivée avait créée un certain chahut, si en plus elle se mettait à s'interposer face à une vingtaine de bonhomme remplis d'alcool ... Utop lui lança un regard de travers et lui glissa ces mots :

"Tu veux te faire buter ou quoi ?"

Il n'attendait pas de réponse de sa part. Un homme commença à s'approcher d'eux. Utop savait qu'elle allait se prendre une beigne. Habituellement il l'aurait laissé faire et aurait rit, mais l'alcool était mauvais pour lui, ça le rendait empathique et sociable ... Il se leva et pris sa pinte vide bien en main et l'éclata sur la gueule de l'assaillant.

"Le prochain qui essaye de toucher à la dame je le tue ! Et toi là bas ! dit-il en pointant le gamin qui venait de foutre la merde T'as que ça à foutre de voler ? Va gagner ta vie honnêtement plutôt que de la gagner sur le dos des autres ! "

Il n'aura pas fallu bien longtemps avant qu'on vienne pointer du doigt les méfaits de cette bande d'ivrognes enragés. En fait, on accusa surtout le principal agitateur, le jeune marin d'eau douce. Le jeunot s'était peut-être un poil trop impliqué dans cette affaire, ce devait être pour ça que les regards s'étaient rapidement tournés vers lui quand il avait fallu trouver un responsable. C'est vrai qu'encourager aussi ouvertement au vol n'aidait pas à rendre les actes discrets. Du coup, le Kidd avait été repéré comme étant l'agitateur. Soit, et alors ? Ça voulait dire quoi ? Qu'il devait affronter la justice ? Qu'il devait présenter publiquement des excuses ? Qu'il devait parler au nom de tout le monde pour justifier leurs déboires ? Il soupira tandis que les hommes qui s'étaient laissés enhardir par ce gamin s'immobilisèrent, attendant de voir le final de cet affrontement.

Il observa les deux principaux opposants. Le premier était une femme aux ailes blanches lui donnant des airs de justicière et de défenseure du Bien. Il était alors tout à fait logique qu'elle s'épouvante d'un tel racket. Peut-être qu'ils étaient allés un peu loin, mais le tavernier ne méritait en aucune façon son titre. Lorsqu'on tient un tel commerce, on se doit d'agir dans les règles de l'art : courtoisie, amabilité et sociabilité. Il est tout à fait logique que le sourire accueille les gestes d'un tel homme. Bien entendu, il parait tout à fait inconcevable qu'on puisse refuser de servir un client, à moins que celui-ci n'ait d'autre lubie que d'attirer des ennuis. La qualité de la boisson n'est pas un critère très important, en fin de compte. Lorsqu'on vient noyer sa trombine dans un fût de bière, on se fout complètement de savoir s'il a été brassé avec de la pisse ou avec des graines de lin. L'intérêt est de passer un bon moment, et l'accueil du tenancier en est quasiment le seul facteur. Mais allez expliquer ça à une ange-gardienne qui ne cherche qu'à protéger celui qui se fait taper dessus...
Quant au deuxième, il jouait les jolis-cœurs au-près de la protectrice. Il rajoutait une touche agressive et moralisatrice pour apporter du poids à son discours. Et bizarrement, ça fonctionnait : les poivrots décidèrent qu'il était plus judicieux de ne pas se frotter à ce gaillard. Intimidation. Domination. Pouvoir. Magnifique détestable épreuve de force. On passera sur le fait que c'était cet individu que le tavernier avait refusé de servir. Peut-être qu'il cherchait à se faire payer bien plus que deux bières.
- Quoi que je puisse dire pour argumenter mes faits, vous n'en auriez rien à foutre. Vous vous êtes déjà fait une opinion de moi et vous n'allez pas la modifier sous prétexte de quelques mots.

Il y avait encore un moyen de voir si les gens savaient s'amuser. Le Kidd y avait plus à perdre qu'à gagner, mais dans les deux cas il rétablirait la situation. Avec l'interruption de ces deux bons samaritains, l'ambiance avait atteint un niveau abominable. Après un tel coup, il semblait impossible qu'un rire puisse percer entre ces murs, mais le jeunot avait une idée. Il allait allier amusement et confrontation, sans pour autant créer trop de dégâts.
- Si cela vous fait plaisir, j'endosse l'entière responsabilité de nos méfaits (le jeunot crut entendre des soupirs de soulagement) et je vais accéder à vos requêtes. En tant qu'agitateur principal, je suis donc à même de diriger tout ce petit monde.

Le gamin s'adressa assez distinctement pour que chaque poivrot puisse comprendre le sens de ses mots. En fait, il ne s'adressait plus vraiment aux deux opportuns, mais plutôt à cette bande de bras cassés. Il voulait être sûr de son coup avant d'entamer n'importe quelle folie. N'ayant tout de même pas trop confiance en leurs capacités de compréhension, il se tourna vers eux et se balada à travers la taverne pour que chacun puisse l'entendre au moins correctement. Cela leur permettrait aussi de se manifester plus facilement s'ils éprouvaient une quelconque objection.
- Ça signifie donc que si je suis neutralisé, tout ce petit monde l'est aussi. Donc que mes plans "machiavéliques" ne pourraient pas être réalisés. Donc qu'il n'y aurait plus de pillage de taverne.

Il prit soin de ne pas utiliser les termes de "chef", "meneur" ou "cerveau" pour ne pas froisser les esprits abrutis par l'alcool. Ils n'accepteraient pas qu'un gamin commande leur groupe de façon à ce qu'ils exécutent ces actes de vandalisme. Par contre, ils accepteraient qu'il soit responsable et à l'origine de ces méfaits. En fin de compte, le rôle était le même, seule l'appellation changeait. Mais le nom était très important.
Le Kidd continua à s'exprimer le plus clairement possible pour rendre le tout compréhensif. De toute manière, l'épreuve de force de l'humain les avait refroidis. Mais le vampire usa tout de même de très légères manipulations vampiriques pour bien faire passer la pilule. Vu l'état des soûlards, il n'avait quasiment aucune chance de ne pas les garder sous son "emprise".
Puisque aucun ne semblait s'opposer, il en conclut qu'ils consentirent à son statut de "chef des opérations". Il retourna vers les deux bons samaritains et en vint finalement aux faits :
- Je vous propose un marché. Un affrontement entre vous et moi, il pointa la femme ailée, ou plutôt entre nous deux puisque vous vous dites être son bouclier, rectifia-t-il en s'adressant à l'homme. Si vous gagnez, je m'en vais et tous ces agissements sont terminés. Si vous préférez, on peut dire que je m'enfuis, je n'en suis plus à une interprétation biaisée près.

Les ivrognes semblèrent d'accord. Si cela leur permettait d'éviter d'affronter le violent étranger, ils ne diraient pas non. Ils acceptèrent aussi la conséquence de reddition. De toute façon, ils avaient l'intention d'arrêter leur remue-ménage.
- Très bien ! On va la jouer au bras de fer, annonça-t-il sous un tonnerre d'acclamations.

Le Kidd s'en fichait de perdre ou de gagner. La seule chose qui l'importait c'était que l'ambiance ne soit pas complètement détruite et qu'il demeure tout de même un certain amusement entre ces murs. Faire un bras de fer impliquait un spectacle. Un spectacle impliquait un déluge de boissons et des paris. Une activité ludique banale dans un établissement banal.
Quelle que soit l'issue de cet affrontement, il n'y aurait aucun pillage de la taverne, juste de l'amusement, ce que le vampire avait voulu mettre en place. Finalement, il en venait à les remercier d'avoir interrompu leurs méfaits. Sans ça, la fête aurait été bien moins réjouissante. Néanmoins, il restait un détail de taille : comment allait réagir l'humain ? Se prêterait-il au jeu ? Ou anéantirait-il cette bonne ambiance à coups de couteau ? Le vampire n'était pas confiant. Surtout qu'il n'avait aucune chance de se défendre face à ce gaillard bien plus expérimenté que lui. Déjà que ces chances de victoire pour le bras de fer étaient quasiment inexistantes. Il s'en était déjà sûrement rendu compte. Sa victoire contre lui n'était qu'une formalité. Le jeunot n'avait aucune chance.

Oh punaise, j'aurais du vraiment fermer ma grande bouche ... J'avais complètement oublié que nous étions dans un bar, avec beaucoup d'hommes, qui n'avait qu'une envie : c'était de boire encore et encore jusqu'à qu'il tombe dans l’inconscience totale. Je passais ma main sur mon visage pour espère que personne n'avait entendu ce que je ne venais de dire à haute voix. Par le patriarche blanc ! Mais qu'est que j'avais fait encore une fois ? Je m'étais bien dit que je ne devais plus créer de problèmes à chaque fois que je venais dans une taverne dans ce monde. Mais c'était toujours plus fort que moi ! Je ne supportais pas à l'injustice !

Avant cet incident, j'étais en train de discuter avec un homme avec une grosse cicatrice sur son visage. Il n'était pas mal comme homme, mais il avait quelque chose dans ces yeux qui me faisaient un peu peur à vrai dire. Il fallait que je reste prudente sur ce coup. L'homme me disait qu'il buvait pour oublier les blaireaux qu'il avait autour de lui, et qu'il n'aimait pas trop les contacts humains et les gens de manière générale. Oh. Un autre bizarre ... Je roulais des yeux et je me demandais pourquoi j'avais autant de problème pour rencontrer une personne sensée et douée d'intelligence. Pourquoi n'avais-je pas de chance ? Revenons au présent. J'avais dit des choses à l'homme qui avait foutu la merde dans le bar, mais peut être que je n'aurais pas dû le faire. Mince ! Puis, l'homme assassin, oui, c'était son nouveau petit surnom, j'avais sorti quelque chose que je n'aurais pas pensé : " Euh ... Tu es sur que tu vas bien ? Je peux me défendre toute seule, je suis assez grande, je n'ai pas besoin d'un garde du corps..." Je le regardais un peu de travers, mais je pense qu'il voulait faire une bonne action aujourd'hui.

Quelques minutes de silence, je ne pus détacher mon regard du jeune homme, qui ressemblait beaucoup à un pirate... Puis, il prit la parole avec un air qui ne me plaisait pas tellement, mais je laissais le soin de terminer son explication avant que je ne puisse y répondre fermement. " Vous n'avez pas tort, la première impression est toujours la bonne pour ma part. Et puis, je n'ai pas le temps de chercher vous comprendre réellement et ce que vous êtes réellement au fond." Franchement, je n'avais pas envie de perdre du temps dans une taverne où se sentait que la tension allait passer un stade de non-retour. Je me pinçais les lèvres et je regardais autour de moi, pour analyser un peu la situation. À vrai dire, il y avait beaucoup trop d'hommes dans la taverne et à nous deux, on ne pourrait pas les battre. Zut.

Soudain, l'homme nous proposa un marché assez conséquent : un bras de fer entre les deux hommes. " Attendez Cher monsieur !! Si nous perdons ? Qu'est que vous allez faire de nous ? Et de cette taverne ?" Je me doutais de quelque chose qui n'allait pas forcément nous plaire, mais je devais le savoir. Puis, je le trouvais bien sur de lui de proposer un tel challenge... Etait-il sur de gagner dans ce combat ? Je me rapprochais de l'homme défiguré avant de lui chuchoter : "Fais attention à toi, je sens le coup foireux... Je ne sais pas ce qu'il nous préparait, mais cela pourrait tourner au vinaigre à tous moment du bras de fer ... Alors sois attentif au moindre signe..." C'était le seul conseil que je pouvais lui donner maintenant, à part bien sur de remporter le bras de fer devant tous ces hommes.

Utop n'aimait pas ce petit merdeux qui le pointait du doigt. Il foutait le bordel dans la taverne comme si celle-ci n'était pas assez bruyante comme ça ! En plus, c'était un voleur. Le vol, Utop le punissait sévèrement. A vrai dire, il le punissait par la mort habituellement. Cependant, le voleur semblait avoir une certaine influence sur les autre énergumènes. Si il le plantait, il prenait le risque de se faire démolir par le reste de la foule.
L'homme lui proposa un marché : un bras de fer entre lui et Utop. Si l'assassin gagnait, le voleur détalerait. Utop récupéra sa chope et la termina d'une gorgée avant de remettre son foulard. Cette histoire de bras de fer ne lui plaisait pas, il aurait préféré un combat singulier pour écraser ce minable. La femme ailée s'approcha de lui et lui chuchota de rester sur ses gardes, qu'il y avait surement une magouille cachée dans l'histoire.

En effet, l'homme n'avait pas énoncé ce qu'il se passerait si lui gagnait. Normalement, un marché s'effectue dans les deux sens, et chacun sait ce qu'il a à perdre ou à gagner. Ici, Utop ne connaissait que l'issue de sa victoire. Il fixa la jeune femme à coté de lui et sourit sous son foulard :

" Si ça tourne mal sauvez vous ! "

Puis il avança vers le jeune qui le défiait. Il n'avait pas l'air bien costaud, mais Utop savait se méfier des gens qu'il croisait. L'Hérétique non plus n'était pas très costaud mais sa magie était dangereuse. Il fixa alors le voleur d'un regard noir avant de lui demander :

" Et si je perds, il s'passe quoi ? "

L'assassin lui tourna un peu autour, essayant de trouver une quelconque arme cachée. Lui, il ne pouvait dissimuler son arbalète ou même un carreau de part leur taille, mais l'autre pouvait très bien avoir une dague dans sa botte ou dans sa manche.

" Qu'est ce qui me prouve que tu ne va pas tricher ? J'n'ai jamais croisé d'voleur honnête ! "

La foule ne semblait pas vraiment apprécier que l'assassin tourne autour de leur meneur et un homme bien décidé à le défendre d'une menace inexistante arriva dans le dos de l'assassin pour lui éclater une bouteille à la tronche. Le bougre ayant trop bu manqua cependant son coup qui vint taper contre l'épaule d'Utop. Fou de rage il se retourna pour attraper cet abruti et le jeter dans le tas de macaques qui l'entourait. L'homme se heurta à un autre pécore et tout deux tombèrent ce qui eut pour effet de faire reculer les autres, d'en énerver certains et de créer un nouveau brouhaha. Les jurons, les menaces et les plaintes se faisaient entendre aux quatre coins de la taverne. Utop se tourna à nouveau vers le voleur, s'avançant de façon menaçante vers lui. Il sorti un carreau de son carquois et le pointa vers son interlocuteur.

" Retiens tes babouins si tu veux un bras de fer, sinon, on règle nos comptes dehors, d'homme à homme ! "

Et bien entendu, il fallait que tout s'effondre quand un idiot décida de jouer les bons petits soldats en s'attaquant à l'humain défié par le jeunot. Il était suspicieux envers le gamin et se demandait bien quel coup foireux il pouvait fomenter. C'est vrai que le Kidd n'avait rien indiqué en cas de victoire, mais c'était parce qu'il était sûr qu'il arriverait à maintenir les esprits endiablés des piliers de taverne en utilisant jeux de paris et autres joyeusetés. L'homme à la capuche tourna autour du vampire comme le chasseur autour de sa proie. Il analysait son futur adversaire, il voulait être sûr de réduire au maximum les chances de mauvaises surprises. Mais ce genre de comportement ne fut pas bien apprécié des idiots que le jeunot représentait. Et l'un d'eux voulut en terminer sur le champ en attaquant celui qui venait les emmerder.
Le combat n'eut pas le temps de durer ; l'ivrogne heurta certains des siens en plus du sol. Il galéra à se remettre sur pied tandis que ses camarades insultaient l'étranger et étaient prêts à en venir aux mains pour écraser cet impertinent. L'homme menaça le jeunot et lui soma de retenir sa bande d'abrutis.

Le vampire finit alors par découvrir que personne n'était comme Treize ou lui. Personne n'avait d'intérêt à mener une vie simple dans la joie, la bonne humeur, le bonheur et la totale liberté. Les jeux, les gentilles beuveries et les chansons n'existaient pas dans leur monde. Seul comptait l'argent. C'était peut-être étrange de la part d'un (futur) pirate, mais ce n'était pas l'appât du gain qui motivait le jeunot, contrairement à cette bande d'ignares qu'il avait soulevée.

Le Kidd s'approcha de l'ivrogne qui avait saisi une bouteille pour tenter de réduire au silence l'humain. Les autres se sentirent obligés de se taire et de se calmer. L'emprise vampirique du jeunot était difficile à maintenir sur autant de personnes, mais leur état d'ébriété rendait la tâche moins difficile et plus soutenable. De plus, le vampire se sentit légèrement plus puissant qu'avant, comme s'il venait de développer, instinctivement, ses pouvoirs. Il les usa au maximum pour calmer cette bande d'abrutis le plus longtemps possible. Il sentait leur rage bouillir, leurs envies meurtrières se déchainer et leur cupidité résonner dans leurs esprits réduits telle une pièce tombant sur un sol métallique. Le Kidd savait qu'une fois son emprise dissoute, ils se rueraient sur les deux amateurs de bonnes actions. Ces sentiments, le vampire ne les avait pas ressentis au début. Il avait cru alors que son plan fonctionnerait à merveille et que tout le monde s'enlacerait pour devenir supers-amis. Maintenant, il comprenait que ce n'était que naïveté et qu'un grand danger planait sur cette taverne.
Il tourna autour de l'ivrogne, reproduisant un peu ce que l'autre humain avait fait avec lui. Les soulards se retirèrent de son passage et s'éloignèrent de la scène. La petite taille de l'établissement ne leur permettait pas de mettre beaucoup de distance entre eux, mais assez pour isoler le jeunot et l'impulsif.
- Relève-toi, lui demanda le vampire.

L'homme le dépassait d'une bonne tête et le fusillait du regard. Le Kidd commençait à perdre le contrôle ; la rage de l'individu était trop importante pour être contenue avec les faibles pouvoirs du vampire. C'était incroyable qu'il ait pu autant les contrôler. Sûrement un atout caché de ses ancêtres. Mais c'en était fini. Il devait relâcher l'emprise. Il devait les laisser reprendre tous leurs moyens. Mais avant, avant il devait réparer ses erreurs. Pas parce qu'il avait quoi que ce soit à se faire pardonner par les deux bons samaritains, mais parce qu'il avait cru pouvoir trouver des alliés en foutant le bordel. C'était idiot.
Le jeunot abattit une bouteille vide sur la tête de la forte tête, l'envoyant vers un long sommeil et une très douloureuse gueule de bois. Le vampire respira calmement, il sentait les choses se dérouler au ralenti. Il sentait ses pouvoirs revenir vers lui et abandonner les corps des énergumènes furieux. Il sentait leur rage se diriger vers lui. Il sentait leurs mouvements. Il sentait l'odeur du sang rejoindre ses narines. Il sentait ses instincts l'envahir. Il sentait sa puissance de vampire. Il se sentait prêt à accueillir ses adversaires.
D'un mouvement du pied, il envoya un morceau de bois dans les airs, qu'il attrapa avec sa main droite pour frapper le déchainé sur sa droite. En pleine mâchoire ; il ne se relèverait pas de si tôt. Heureusement que le Kidd avait anticipé ce qu'il allait se passer. Tandis qu'il avait tourné autour de l'homme à terre, quelques instants plus tôt, il avait furtivement attrapé une bouteille vide d'une table avoisinante. Le Kidd l'avait ensuite cachée dans son dos afin que personne ne la remarque. Il avait prévu de s'en servir contre l'abruti qui avait interrompu les négociations. Juste après, le jeunot avait donné un coup de pied dans un morceau de chaise en bois afin de l'éloigner de son passage. La chaise avait été brisée quand l'énergumène s'était effondré dessus après son altercation avec l'homme à la capuche. En réalité, il l'avait juste déplacée pour qu'elle soit à portée de main (enfin de pied) lorsqu'il déclencherait la guerre.

Deux hommes à terre ne suffisaient pas à mettre fin au bordel qu'il avait créé. Un autre s'approcha du gamin et il reçut lui aussi un coup avec le bâtonnet qui lui servait d'arme. Mais il était bien plus robuste que le précédent et il avait réussi à parer l'attaque. Bien entendu, il avait reçu des dommages, mais bien moins que prévu. Le vampire sourit. Ce n'était pas un problème. Il abandonna son arme et fit tomber cet adversaire avec un croche-patte. Ça ne serait pas nécessaire pour le vaincre, mais au moins il s'était baissé, perdant alors sa supériorité sur la taille. Kidd prit appui sur son épaule, lui monta dessus, roula sur son dos et se servit du comptoir pour le projeter dans le tas. En réalité, il n'aurait pas été capable d'une telle acrobatie, mais il avait laissé son sang de vampire lui donner la force et l'agilité nécessaires pour le faire. Ça allait être dangereux pour lui pour la suite, mais il savait qu'il était temps de quitter Ishtar pour rejoindre BaldorHeim. Et puis, il fallait dire aussi que l'alcool avait rendu les mouvements de cette bande de brutes moins précis et bien plus lents. Un avantage supplémentaire.
Le Kidd s'éloigna ensuite de sa position pour rejoindre les deux amateurs de bonnes actions. Il ne s'attendait pas à ce qu'ils l'aident, mais s'ils pouvaient partir d'ici, ça l'arrangerait. Il ne voulait quand même pas s'enfuir en laissant ces deux-là derrière lui. il avait fait assez de conneries pour aujourd'hui.
- Madame, Monsieur, s'annonça-t-il avec une révérence. L'établissement ferme ses portes, vous êtes priés de rejoindre l'extérieur.

Le Kidd se retourna pour faire face à la petite bande qui s'avançait vers eux. Il se mit en garde et dégaina de ses manches deux petites lames, une pour chaque main. Ces poignards ne lui permettraient pas de faire de gros dégâts, mais ils étaient parfaits pour handicaper les mouvements de ses adversaires avec de multiples coupures. Il sentait le sang sur ses lèvres rien que d'y penser.


- Ne craignez rien, ils ont totalement oublié cette taverne. Tout ce qu'ils veulent maintenant, c'est me faire la peau.

Début du combat : Utop Libert / Azura Khayla / Edward Kidd contre Groupe de Pirate

Le Groupe de Pirate commence le combat.

Vitesse de l'équipe : 1800

Pirate saoul : 900
Vitesse : 1350
Dégâts : 500
Capacités spéciales ? Utilise le Dé - Humain
Butin ? Une bourse de 30 pièces d'or en plus + 5 points de faction si vous venez d'une autre faction.
Rapidité : Peut attaquer deux fois Edward Kidd et Azura Khayla

Détrousseur A : 300
Vitesse : 150
Dégâts : 85
Capacités spéciales ? Pique-pocket : Si vous mourrez, vous perdez 25 pièces d'or.
Butin ? 2 perles OU 3 morceaux de charbon OU 1 bourse de 5 pièces d'or (aléatoire)

Détrousseur B : 300
Vitesse : 150
Dégâts : 85
Capacités spéciales ? Pique-pocket : Si vous mourrez, vous perdez 25 pièces d'or.
Butin ? 2 perles OU 3 morceaux de charbon OU 1 bourse de 5 pièces d'or (aléatoire)

Détrousseur C : 300
Vitesse : 150
Dégâts : 85
Capacités spéciales ? Pique-pocket : Si vous mourrez, vous perdez 25 pièces d'or.
Butin ? 2 perles OU 3 morceaux de charbon OU 1 bourse de 5 pièces d'or (aléatoire)

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Vitesse de l'équipe : 998

Utop Libert : 850
Vitesse : 522
Dégâts : 834
Rapidité : Peut attaquer deux fois Détrousseur A, B et C

Azura Khayla : 1035
Vitesse : 138
Dégâts : 468
Protecteur : prends 50 % des dégâts

Edward Kidd : 315
Vitesse : 338
Dégâts : 295

Détrousseur A B C attaquent à 85 sur Utop.
Pirate attaque deux fois Azura

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'Attaque - Humain' :

Je sentais bien que cela allait tourner au vinaigre pour nous... À tous les coups, une bagarre allait se déclencher par la faute de cette personne, de ce jeune homme. Hum. L'homme capuchonné me disait que si cela tournait mal, je devrais m'enfuir d'ici. Je le regardais fixement et je me disais qu'il était bien intentionné. Cependant, quelque chose clochait lorsque je le regardais. Pourquoi il portait une capuche et un masque noir ? À quoi cela devait servir ? Il était recherché ? Est-ce un être corrompu par le mal ? Je respirais fortement en espérant que je n'allais pas côtoyer un homme horrible. Je devais rester calme, mais je ne fus pas possible pour le coup. L'homme capuchonné fut attaqué par un homme saoul avec une bouteille cassée. Mais ce dernier rata son coup et vint taper sur son épaule. L'homme, énervé, lança cet abruti vers les autres hommes avec violence.

Je déposais ma main sur son épaule un peu endommagée avant de lui dire : " Je vous en prie, calmez-vous ... Cela ne sert à rien de s'énerver contre ces hommes, ils sont la plupart saouls. Laissez couler..." Laisser couler ? L'homme n'en avait rien à faire de ce que je lui disais actuellement, il était parti dans un autre monde que je ne pourrais pas comprendre. La rage et la colère étaient remontées à la surface de son esprit, et il ne voulait que sa revanche maintenant. Je soufflais encore une fois. Mais il n'y avait pas que l'homme capuchonné qui était en colère. Le jeune homme avait perdu la tête, il était aussi en colère et cela se voyait dans ces yeux. Mais qu'est que je devais faire ? Je n'aimais pas trop me battre, je me battais uniquement en cas de problème imminent et urgence et lorsqu'une personne était dans une situation critique. " Je dois rester calme, de sang-froid, et rien doit me perturber ..." Je fis plusieurs respirations pour rester dans ma zone de zen-attitude. La taverne était dans le chaos, tout le monde voulait la peau du jeune homme, qui avait foutu un beau bordel. Je souris en me disant que j'avais une chance de sortir de là sans me battre, sans avoir un autre problème dans une autre taverne de ce monde.

Soudain, un homme grand, costaud, avec une lame entre ces mains, se lança sur moi alors que j'essayais de me calmer en fermant les yeux. Il me donna un coup de lame dans mon épaule droite de plein fouet. Ce coup me fit réaliser une projection en arrière avant de passer derrière le comptoir où se trouvaient les bouteilles d'alcool. Je me retrouvais sur le dos, avec la tête en bas... Je me relevais doucement et j'avais des morceaux de verres incrustés dans mon visage... Et le sang coula... :" BORDEL DE MERDE, C'EST QUI L’ENFOIRÉ QUI M'A FAIT CA ?" Je dépliais mes ailes blanches pour enlever les bouts de verres. Des plumes blanches tombèrent avant de devenir dur comme de l'acier. Je sortis ma grande faux réalisant avec des opales. " Tu vas me le payer, tu le sais hein ? Viens-la que je te tue, tu fais honte à la lumière, toi être des ténèbres. Tu dois en payer le prix pour ce que tu m'as fait... Normalement, je t'aurais épargné, je n'aurais rien dit, car tu n'es pas un stryge noir, mais là, tu as osé me frapper ..." Je le fusillais du regard avant de lui mettre un coup rapide dans son épaule droite. Le sang coula un peu de sa plaie, je ne lui avais pas mis un coup fort. Il en avait de la chance. Je gardais ma faux dans la main au cas où il aurait d'autres personnes voulant notre peau. " Ah oui, je confirme qu'il ne te vise que toi !" En me retournant vers le jeune homme. L'homme capuchonné n'avait pas encore réagi aux attaques, il semblait bien calme, contrairement à moi. Le pirate se releva doucement, il semblait aller bien pour le coup. " T'es un courageux toi !"

[Azura attaque le pirate]

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'Attaque - Stryge B' :

Ne craignez rien, ils ont totalement oublié cette taverne. Tout ce qu'ils veulent maintenant, c'est me faire la peau.

Cette phrase résonna dans l'esprit de l'assassin. Le petit rebelle s'était soudainement retourné contre sa troupe d'ivrogne, déclenchant une baston générale dans la taverne. Tous se tapaient les uns sur les autres, ne cherchant pas à comprendre si ils étaient dans le même camps cinq minutes plus tôt. Quant au gamin, il commençait à attirer des ennemis de plus en plus forts contre lui. Utop n'en avait rien à faire. Ce n'était plus son problème à présent. Il retourna près du comptoir et demanda une autre bière. Le tavernier n'osait plus dire un mot. Il servit la bière, tout tremblotant, regardant furtivement les différentes bagarres qui commençaient à remplir la taverne. La bière servie n'était pas la même que les précédentes.

C'était une belle blonde. Il n'y avait ni trop, ni pas assez de mousse, le parfait équilibre selon Utop. L'odeur était douce, à la fois envoûtante et légère. Le moment de goûter arriva. Doucement il but une première gorgée de cette nouvelle bière. Le gout ! Totalement différents des précédentes. Légèrement sucrée et fruitée, elle réveillait les papilles de l'assassin, le faisant sourire de plaisir. Il porta à nouveau la boisson à sa bouche, mais un coup brutal lui fit renverser son précieux liquide.

" PUTAIN DE ... ! "

Cria t'il en se retournant. Il n'eut pas le temps de finir son juron que trois hommes munis de matraques en bois le tabassèrent. L'assassin se protégeait comme il pouvait mais eut le réflexe de reculer. Quelle belle erreur ce fut ! Il se retrouva bloqué contre ce fichu comptoir ! Il n'arrivait pas à repousser ses assaillants. Il se résolut donc à passer par dessus le comptoir. Les trois hommes tentèrent de faire de même, mais un gars sortit de nulle part pour leur chercher des poux.

Un truc passa par dessus le comptoir à toute vitesse avant de s'écraser contre les bouteilles. Qu'est ce que c'était que ça ? Le truc bougea. En fait, cette chose était la jeune femme en armure qui buvait à côté d'Utop plus tôt dans la soirée. D'un bref coup d’œil, il comprit qu'un homme s'en était prit à elle. Il savait bien que les femmes n'étaient pas toute faites pour se battre contrairement aux hommes. Elle tenta une contre attaque qui fit tomber son adversaire, mais ceci devait surtout être du à la surprise. Un autre homme courait vers elle. Sans réfléchir, Utop le braqua avec son arbalète et lui tira un carreau qui vint se figé entre deux côtes. Il restait encore trop d'ennemis à vaincre pour pouvoir gagner la sortie. Il croassa pour faire venir Ankou. Le corbeau entra par l'une des fenêtres brisées et Utop lui désigna une proie. Un homme s'étant munit d'une chaise, prêt à se diriger vers lui.

Ankou fonça sur sa victime, plantant son bec dans le visage de l'inconnu. Ce dressage n'avait définitivement pas servit à rien, l'oiseau se débrouillait du mieux qu'il pouvait pour esquiver les coups de l'ivrogne, revenant à chaque fois à la charge, de façon toujours plus précise. L'homme criait, secoua les bras dans tout les sens. Ses yeux n'étaient plus que deux orbites rouges et dégoulinantes. La douleur le fit s'effondrer au sol ou il cria avant de mourir dans son sang. Utop était fasciné par son corbeau. Après tout, c'est lui qui lui avait apprit tout ça, il ne pouvait qu'en être fier. C'est en souriant de ce massacre qu'il se rappela que son foulard n'était pas remit. Un homme le fixait. Il avança vers lui, un carreau à la main. Le petit gars comprit bien vite que la fuite était la meilleure solution pour lui.

Pendant ce temps, l'assaillant de l'emplumée se releva. Se n'était pas un gringalet comme ceux qui s'en étaient prit à Utop. Ce mec portait une lourde épée. Il commença à la brandir sur la femme ailée. Salopard ! Sans réfléchir, l'assassin grimpa sur le comptoir, toujours un carreau à la main et sauta sur le gaillard. L'homme ne s'attendait pas à une telle attaque et s'écroula lourdement au sol. Son épée valdingua quelques centimètres plus loin. Cet homme était finit ! Utop allait le crever ! Il commença à le frapper avec son carreau, donnant de grands coups sur le torse du pirate qui se débattait. L'arme improvisée de l'assassin finit par rompre, restant enfoncée dans la chair du soûlard. Celui-ci n'avait pourtant pas dit son dernier mot et sortit une dague qu'il planta dans le bras gauche d'Utop. La colère monta. Ses yeux s'exorbitèrent de rage. Il frappa plusieurs coups de poing à la tête de mec qui était définitivement mort. Il arracha ensuite la dague de son bras et continua de frapper avec. Il continua bien après la mort de l'homme. Il avait du sang plein les mains, le visage et les vêtements.

Il se releva et garda la dague. Elle était belle. Sa la était cranté d'un côté, permettant de faire de plus gros dégâts en cas de pénétrations répétées dans la chair. Une dague parfaite pour l'usage qu'en ferait l'assassin. Son bras pissait le sang. Il fallait arrêter ça ou lui aussi crèverait là comme de la vermine. Il arracha sa manche et s'en servit comme d'un bandage. Tant pis pour s tenue, il en rachèterait une. Il se tourna vers la femme et lui lança un regard noir tout en s'approchant d'elle. Tout en la pointant de sa dague fraîchement acquise, il lui adressa la parole de façon agressive :

" Vous auriez du partir dès les premiers signes de bagarre ! Vous n'êtes qu'une femme, vous auriez finit violée si je n'étais pas là ! "

Le membre 'Utop Libert' a effectué l'action suivante : Actions

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'Attaque - Humain' :

Le Kidd était stupéfait devant tant de brutalité gratuite. Le sans tapissait le sol et commençait à se répandre comme si on avait décidé de passer un coup de serpillère avec ce liquide rouge pâteux. Le vampire repoussa plusieurs hauts-le-corps. Il n'avait pas envie de dégobiller, seulement de planter ses dents acérées dans la tendre et fraîche chair de ces gens. Mais il se refusait à agir ainsi. Toutes ces années ne pouvaient s'écrouler maintenant à cause de ces enragés qui se disaient bons samaritains. Comme quoi, des notions comme le Bien et le Mal n'existaient pas. Ce monde était pourri, complètement pourri.

Le jeunot se fraya un chemin jusqu'au tavernier, derrière le comptoir. Il repoussa légèrement ceux qui étaient sur son chemin, mais personne ne vint l'embêter. Les combattants ne pensaient qu'à survivre et à saigner celui qui avait fait couler le sang. La petite bagarre se transforma en champ de bataille. Et tout ça, c'était lui qui l'avait provoqué.
- Je suis... Je... (le Kidd sentait une boule dans sa gorge, l'empêchant de s'exprimer comme il se souhaiterait) Désolé. Je ne voulais pas... Vraiment, finit-il par dire au tavernier.

Le futur pirate ramassa une bouteille de rhum, la déboucha et en put deux bonnes gorgées. Il la referma délicatement et la mis dans sa sacoche de laquelle il tira une petite bourse de pièces d'or. Le Kidd la tendit au tavernier et le força à l'accepter.
- Ça ne... pourra jamais rembour... rembourser tout ça, mais... La bouteille, mes autres consommations et... et certains dommages. Tout ça... Oui, tout ça je peux les payer avec cette bourse. Je ne voulais pas. Je ne... voulais... pas...

Le vampire luttait contre l'odeur du sang et le cri des blessés. Il avait besoin de ses fruits, il fallait qu'il en trouve avant qu'il ne soit trop tard. Il était hors de question que sa nature de vampire ne vienne gâcher tous ses efforts. Le Kidd était maître de son corps et sa nature ne pouvait pas le lui enlever.
Tandis qu'il suait à grosses gouttes pour retenir ses instincts primaires, un malandrin vint le trouver. Ce qui se trouvait derrière le comptoir était une véritable fortune et il n'allait pas laisser le gamin s'en emparer - un acte qu'il n'avait pas l'intention de commettre. Kidd ne se laissa pas faire et donna un coup de poing dans la trachée du voleur.


[Attaque Détrousseur A]

Le membre 'Edward Kidd' a effectué l'action suivante : Actions

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'Attaque - Vampire' :

Les joueurs attaquent en premier.

Vitesse de l'équipe : 450

Pirate saoul : MORT
Vitesse : 1350
Dégâts : 500
Capacités spéciales ? Utilise le Dé - Humain
Butin ? Une bourse de 30 pièces d'or en plus + 5 points de faction si vous venez d'une autre faction.
Rapidité : Peut attaquer deux fois Edward Kidd et Azura Khayla

Détrousseur A : 5
Vitesse : 150
Dégâts : 85
Capacités spéciales ? Pique-pocket : Si vous mourrez, vous perdez 25 pièces d'or.
Butin ?  2 perles OU 3 morceaux de charbon OU 1 bourse de 5 pièces d'or (aléatoire)

Détrousseur B : 300
Vitesse : 150
Dégâts : 85
Capacités spéciales ? Pique-pocket : Si vous mourrez, vous perdez 25 pièces d'or.
Butin ?  2 perles OU 3 morceaux de charbon OU 1 bourse de 5 pièces d'or (aléatoire)

Détrousseur C : 300
Vitesse : 150
Dégâts : 85
Capacités spéciales ? Pique-pocket : Si vous mourrez, vous perdez 25 pièces d'or.
Butin ?  2 perles OU 3 morceaux de charbon OU 1 bourse de 5 pièces d'or (aléatoire)

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Vitesse de l'équipe : 998

Utop Libert : 595
Vitesse : 522
Dégâts : 834
Rapidité : Peut attaquer deux fois Détrousseur A, B et C

Azura Khayla : 785
Vitesse : 138
Dégâts : 468
Protecteur : prends 50 % des dégâts

Edward Kidd : 315
Vitesse : 338
Dégâts : 295

Alors que j'avais attaqué le pirate qui m'avait envoyé baladé par dessus le bar, il m'avait bien fait mal ce con. Mon flanc avait été un peu touché, je pense qu'une côte avait été brisé. Mince ce n'était pas ma veine pour le coup. Cela me fait mal lorsque je marchais vers les hommes qui se battaient contre nous. Punaise, il ne m'avait pas loupé ! Il fallait que je l'achève une fois pour toute, car je n'aimais pas qu'on me touche surtout si c'était un homme. Ma faiblesse, lorsque j'étais sortie de la tour blanche, était que j'avais peur des hommes, surtout lorsqu'il s'approchait de moi, mais aujourd'hui, ce n'était plus le cas. Alors que je voulais attaquer encore une fois contre ce pirate, je fus pris de court par l'homme assassin. Il se jeta sur l'homme avec son corbeau, en lui crevant les yeux du pirate. Punaise, cela devait faire mal ce genre de chose... Je n'avais pas envie d'être à sa place.  Mais il y avait trois hommes qui avait sauté sur l'homme capuchonnée, c'était assez compliqué pour lui de bien se battre maintenant. Il avait tué l'homme sans grand problème et il continua même après la mort de ce dernier. Il était fou cet homme ... Complètement fou ! Je restais bouche bée, il ressemblait à mon grand frère ... Mon grand frère qui était devenu un entaché au sein des Stryges blancs. Punaise ! J'étais bluffée par son contrôle à peu près de la situation.

Puis, il vint vers moi avec ces vêtements plein de sang ainsi que son torse et que ses mains. Il me cria dessus comme quoi que je n'aurais pas du rester ici dans la taverne, et de fuir quand j'avais le temps. Il rajouta une couche en disant que j'étais une femme et que j'aurais pu me faire violée ... Une rage monta en moi, mais je rage incontrôlable et impossible de la faire diminuer. Je m'approchais de lui avec une yeux de colère et de haine envers lui : " Dis donc, toi, je pense que tu n'as pas le droit de dire ce que je dois faire et de ce que je ne dois pas faire dans ma vie. Tu n'es  pas mon père, tu n'es rien ... Mais toi, tu es des ténèbres et je pense qu'il faudrait que je te remette dans le bon chemin de la vie et je dois faire justice à ta manière d'être. Un petit tour dans les mines de Kazhar te ferait du bien, je pense. Je t'y emmènerais après tout cela. Même si je suis une femme, je suis une personne douée d'intelligence et qui n'a pas peur des autres et des combats. N'oublie pas que je suis une protectrice et en plus d'être une purificatrice." Puis, je le dépassais pour m'avancer un homme qui s'approchait derrière le dos de cet homme. Je sautais par dessus de l'homme capuchonnée grâce à mes ailes blanches avant de mettre un coup de faux dans la gorge de cet homme. Le détrousseur tomba directement après mon attaque. " Enfin, tu disais quoi au juste ? tu n'es même pas capable de faire attention lorsque tu fais dos aux ennemis."

(Azura attaque le détrousseur B)

Le membre 'Azura Khayla' a effectué l'action suivante : Actions

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'Attaque - Stryge B' :

Sale pimbêche ! Utop lui donnait des conseils et cette garce l'engueulait ! Comment pouvait elle oser dire qu'il n'était rien ? Il avait aidé cette débile à s'en tirer et elle insinuait qu'il n'était rien ? Il enrageait mais elle n'avait pas fini son maudit discours ! Elle le menaça clairement. Elle osait lui dire qu'il n'était pas sur le bon chemin ? Non mais quelle blague ! Il tuait des bandits, des détrousseurs, des abominations chaque semaine et elle ! Elle ! Elle avait le culot de le menacer de le remettre en place ? Il s’apprêtait à le frapper quand elle sauta par dessus lui, fauchant un ivrogne dans son dos. S'en suivit une provocation. Elle devait crever ! Il s'avança vers elle. La dague crantée qu'il avait récupéré, il allait lui enfoncer dans la gorge.

Sur son chemin, un autre de ces stupides pirates crasseux commença à essayer de faire le malin, à essayer de l'approcher. Il ne lui laissa pas le temps de réagir. L'homme se ramassa deux droites dans les dents et une dague dans les tripes. La lame était vraiment bien aiguisée. La peau se déchirait comme du papier avec elle. C'était jouissif ! Utop laissa ce crétin pleurer d'agonie sur le sol. Il tentait de retenir ses tripes qui coulaient hors de son corps tout en appelant sa mère. Il chialait ! Tout compte fait, Utop fit demi tour. L'attrapant par les cheveux pour lui trancher la gorge.

Une chaise vola. Elle s'écrasa juste à côté de lui.

" Mon frère ! Tu vas payer fils de p... "

Un autre imbécile le chargeait, une bouteille à la main. Utop esquiva un premier coup, mais se mangea le deuxième dans la tronche. La bouteille lui éclata à la tronche, le sonnant légèrement sur le coup et lui faisant lâcher sa dague qui tomba au sol, rebondissant une ou deux fois avant de plus bouger. L'autre homme essayait de le planter avec ce qu'il restait de la bouteille. L'assassin lui attrapa le poignet et lui tordit jusqu'à entendre son coude craquer. La douleur lui arracha un cri puissant qui énerva encore plus l'assassin. Il lui attrapa le cou, le serrant fortement entre ses mains. Il aimait cette sensation. Il aimait sentir la pouls de sa victime s’accélérer avant de s'arrêter. Il aimait voir le visage en face de lui changer de couleur. Mais ce qu'il aimait le plus dans la strangulation, c'était la façon que la victime avait d'essayer de s'échapper, de lui faire lâcher prise. Après s'être débattu plusieurs minutes, sa victime s'effondra lourdement au sol.

" Un autre volontaire ? "

Les hommes autour s'écartèrent, ne souhaitant pas subir un sort similaire. L'assassin venait de s'attirer le respect de la foule. Ou peut-être était-ce de la peur. Il préférait être craint. Ces sales rats ne s'en prendraient plus à lui maintenant. Il avança vers la femme ailée.

" Ne t'avise plus de me menacer l'Emplumée ! Je ne sais pas ce que tu es, je ne sais pas qui tu es, mais tu ne fais pas le poids ! "

[Attaque sur Detrousseur A et C ]

Le membre 'Utop Libert' a effectué l'action suivante : Actions

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'Attaque - Humain' :