Qui c'est que t'es en vrai?
Pseudo : Rafiki
Âge : 27 c’est trop vieux ?
Classe/métier : Gestionnaire de projets pour une compagnie de traduction.
Hobbies/activités : Le RP (vous ne l’auriez jamais deviné ça!) jouer et composer de la musique, cuisiner, regarder des films.
Couleur préférée : noir, violet, gris, vert, et bleu… en fait j’aime beaucoup de couleurs.
Opinion sur le forum : Alors on va commencer par tout ce que je n’aime vraiment pas… alors *sort la liste*… OK c’est une page blanche (pour le moment XD). Il a l’air assez complexe et complet, rien n’est parfait, mais si je n’aimais pas est-ce que je m’y serais inscrit ? Pensez-y-bien… restez debout toute la nuit et pensez-y s’il le faut.
Comment as-tu connu ce forum ? Ma rousse préférée me l’a montré
Oh je vois... et ton personnage ?
Nom : Mornash Fundaghash
Âge : 28 ans
Sexe : Masculin
Race : Orc
Classe envisagée :Guerrier
Ce qu'il aime :
-se bagarrer, il cherche parfois presque une raison pour le taper sur les gens.
-L’honnêteté, il parle de façon franche et attend la même chose des autres.
-Le son du fer contre le fer.
-Boire et manger.
-Chasser les dragons
Ce qu'il n'aime pas : -les longues périodes d’attente et ne rien faire.
-Qu’on se moque de lui, les siens.
-Les voleurs, truands, gens malhonnêtes (bien qu’il doit avouer aimer écraser leur crâne entre ses mains)
-les gens qui touche ses armes ou son armure (sérieusement, n’y touchez pas sans sa permission, car vous allez perdre une main… ou deux)
Situation amoureuse : … morte?
Code du règlement :
Grözork (validé par Dougal)
Voie Standard ou Voie Spécialisée ? (Précisez l'orientation pour la Voie spécialisée)
Souhaitez-vous activer le mode hardcore pour votre personnage ? Non
Et du coup, tu ressembles à quoi?
Est-ce si intéressant de savoir à quoi ressemble notre peau-verte ? Dire qu’il a la peau verte n’est-il pas suffisant ? Si vous souhaitez savoir s’il est un beau gaillard ou un véritable monstre, sachez que cela est sûrement une question de perspective. Parmi les siens Mornash est sans doute partie de la moyenne, pas trop moche, pas trop beau. La peau sombre tirant plus vers le gris que le vert, l’apparence cuivrée de celle-ci démontre à quel point la vie des siens n’est pas toujours facile.
Sur son visage on peut y remarquer de nombreuses cicatrices, le vestige de nombreuses blessures racontant chacune leur histoire. Souhaitez-vous connaitre l’histoire de chacune ? Si c’est le cas ce n’est pas à Mornash qu’il faut demander ! Ce gaillard aux grandes oreilles percées ne possède pas un air peu sympathique uniquement afin de donner l’impression d’être un dur à cuire! Même lorsqu’il offre un «sourire», celui-ci à l’air de tout sauf d’un être aimable. Avec ses grosses dents, ses sourcils toujours froncés son air le plus jovial est aux yeux de nombreux plutôt terrifiant! Avec son nez légèrement crochu et écrasé après avoir été fracturée à plusieurs reprises et ses yeux noirs, les gens y pensent deux fois avant de l’approcher. Est-il véritablement mauvais ? Ceci est pour un peu plus loin.
Tout comme la plupart des jeunes êtres de son peuple, notre rustre possède une sombre et longue crinière qu’il finira sans doute par perdre avec le temps. Il ne possède cependant pas de barbe, ce qui est surement assez rare chez les peaux-vertes, mais ce n’est pas sa faute. Ce dernier en avant une il y a de cela quelques années, mais un incident entre son visage et une flamme la fit disparaitre. La cicatrice laissé derrière, trop épaisse afin de bien laisser les poils repousser fait en sorte qu’il garde dorénavant son menton sans trop de poils.
Cette brève description de sa grosse tête de grognon n’est-elle pas suffisante? Non ? Dans ce cas mieux vaut aborder le reste de son physique, car il en reste tout de même pas mal! À environ 2m10 et quelques poussières, Mornash est 140 kilos de muscles et testostérones capable d’écraser quelques crânes entre ses mains! Oh il n’est peut-être pas le plus grand chez les siens, certains membre de sa famille sont même plus grand que ce dernier, mais malgré cela la plupart des gens doivent lever leur nez vers le haut afin de regarder dans ses narines et remarque l’hygiène presque impeccable de ce dernier. Il existe beaucoup de stéréotype décrivant les peaux-vertes comme étant malpropre… mais cela est généralement faux. Bon, on ne va pas ici dire que Mornash est l’exemple de la propreté absolue, il ne se lave certainement pas aussi souvent que d’autre, mais il prend quand même plutôt soin de sa personne. Est-ce que cela fait de lui un être coquet ? Alors là pas du tout! Ne vous imaginez pas beaucoup d’excentricité chez lui! Hormis ses oreilles percées et le fait qu’il n’aime pas constamment sentir comme un cadavre en pleine décomposition, Mornash se tape complément de l’apparence physique. Puis, tout ceux osant trop se moquer de celui-ci ou ayant l’audace de l’insulter finissent habituellement plus moche que lui avec leur dents dans le fond de leur gorge, généralement débutant avec un crochet de la droite qui est sa main la plus forte. Il pourrait bien vous gueulez dessus avec sa grosse voix rauque, mais cela serait possiblement moins efficace. Avec de si grosses mains, de si grands pieds et une telle carrure, les gens n’ont pas trop l’habitude de l’embêter.
Et... tu penses à quoi, là, maintenant?
Il fut mentionné plus tôt que Mornash ne semble pas être très sympathique, mais est-ce vrai ? Dire que celui-ci est complément un grognon, antisocial, est un peu faux. La vie de ce dernier tourne un peu autour de la communauté des peaux-vertes, donc il se doit de socialiser un peu. Toutefois cela ne fait aucunement lui d’un homme dont la personnalité est capable de charmer. Il a plus tendance à frapper que parler, mais il faut dire que parfois un bon coup en pleine gueule explique tellement mieux le mécontentement ou la frustration que les mots! À quoi bon faire des longues phrases complètes et complexes quand tout ce qui se doit d’être exprimé peut être fait en un seul geste ? Est-ce que cela signifie qu’il est gros rustre violent sans cervelle ?
Bon, ce genre d’attitude n’est certainement pas ce qui aide la réputation des siens, car ils sont généralement plutôt pacifistes. Vous allez dire qu’il n’est rien d’autre qu’un tas de muscles avec deux neurones qui ne semble pas être en mesure de se connecter, mais c’est faux. D’accord, il est vrai que Mornash est loin d’être un virtuose avec les mots, ses phrases sont habituellement courte, simple et possède une syntaxe que l’on pourrait questionner à l’occasion, mais malgré tout cela il est loin d’être un crétin né lors de la dernière pluie ! Bien que l’expression «Dans le doute frape encore» lui colle très bien, il ne faut pas croire qu’il ira agresser des gens sans aucune raison, si Mornash vous tape dessus c’est que vous l’avez mérité!
Mais qui est-il au-delà de cette facette ô si agréable et sympathique! Un homme sensible aimant sentir les fleurs et siffle avec le chant des oiseaux ? Ha! Non… alors là… il en a certainement certains qui sont ainsi chez les siens, mais lui il possède le sang d’un guerrier et la crâne dur comme le roc… c’est à se demander pourquoi il porte un casque. Il a beau être têtus, bourru, mais il demeure un être honnête et vaillant. Celui-ci ne tolère aucune insulte envers sa personne ou les siens, et n’hésitera jamais afin de parler franchement. Parfois sa franchise fait en sorte qu’une bagarre éclate, mais c’est toujours un plaisir pour lui de taper sur des gueules.
Il lui arrive d’être joviale, de même rire un peu, mais généralement ça c’est après qu’il a bu plus que recommandé. Celui-ci aime la manger et boire, puis boire et manger encore, mais il ne s’empiffre pas nécessairement comme un porc. Il est possiblement peu recommander de l’inviter lors d’un élégant baquet, surtout si celui-ci n’a pas de viande à se mettre sous la dent, mais il possède tout de même des bonnes manières à table.
Que dire de plus… si les curieux souhaite vraiment explorer les profondeurs de celui-ci on va explorer sa philosophie de vie, car oui il en possède une et non elle ne se limite pas qu’à se bagarrer, manger et dormir. Lorsque celui-ci agit, c’est parce qu’il croit fermement que c’est la bonne chose à faire, lorsqu’il parle c’est uniquement afin de dire ce qu’il croit vrai. Il ne s’agit pas d’une brute épaisse, bien au contraire il possède un grand sens de la justice, ou du moins de ce qu’il croit juste. Cette justice est certainement influencée par les mœurs de ses ancêtres, mais n’est pas dépourvue de ses propres opinions. Celui-ci ne tolère aucunement les langues fourchus, les couards et encore moins les traitres et cela peu importe le sang qui coulent dans leur veines… son passé en est bien la preuve.
Lorsque le danger ce présente, Mornash est habituellement parmi les premiers à y faire face, mais face à la romance… alors là, nous allons tout simplement dire qu’il préfère affronter un dragon nu comme un verre que de parler d’amour. Est-il un grand timide ou bien le sujet ne l’intéresse tout simplement pas ? Cela est une excellente question à laquelle certaines personnes cherchent encore les réponses. Peut-être est-ce ici la peur de l’inconnue, mais d’un autre coté il ne craint pas l’exploration du monde. Est-ce possible qu’il ait peur ? N’allez pas y dire ça, car il risque de vous arracher la langue! Donc avant que les choses tournent pour le pire, nous allons changer de sujet.
Parlons politique, oui la politique c’est nettement plus sécuritaire comme sujet! On peut croire qu’il n’est pas suffisamment intelligent afin de se mêler des affaires politiques, mais pourtant la politique fait bien partie de la vie des nomades. Avec les nombreuses grandes familles et rencontre, maintenir des bonnes relations est généralement très important. Celui-ci n’ira pas volontairement se mêler des conflits des autres, sauf si ceux-ci finisse par l’affecter directement ou indirectement. Bien qu’il soit plus ou moins ouvert à la discussion, il laisse cet aspect aux autres plus habiles avec les mots, car son système est plutôt basé sur celui qui tape le plus fort aura raison. Cela pourrait changer, mais pour l’instant il demeure relativement neutre.
Hum... Je vois... Mais dis moi, c'est quoi ton histoire?
Prélude Le récit suivant possède pour but d’offrir un peu de lumière non seulement sur le vécu de notre protagoniste, mais aussi sur un peuple dont les «faits» connus proviennent principalement des rumeurs rependues par des êtres possédant aucun réel vécu avec eux. Voici donc quelques brefs moments dans la vie d’un orc…
Chapitre I : MornashC’est par une sombre nuit que le tout débuta il y a de cela un peu plus de 28 années. Sous la lune noire s’étendait le désert d’Harena, où la quiétude austère de la nuit régnait. Hormis quelques feux de camps allumés afin d’éloigner prédateurs nocturnes, ce lieu semblait dépourvue de toute vie… du moins si ce n’était pas des longues et puissantes lamentations qui faisaient échos. À l’abri et loin des nombreux regards indiscret, une orque donnait à ce moment naissance à un nouveau membre du groupe. Un mâle, une femelle, nul être n’aurait été en mesure de le dire avec certitude, mais les signes lors de la grossesse offraient promesse d’un garçon.
Les minutes et puis les heures passaient, les hurlements et les jurons, dont la traduction dans un dialecte communs seraient plutôt difficile et sonneraient plutôt étranges, continuaient. Une heure et puis deux, bientôt trois avaient passées depuis les premiers signes démontrant le début de la naissance. Étendus sur un matelas rudimentaire, les cuisses éloignées l’une de l’autre, la mère se serait les dents entre chaque cris. Recouverte de sueur, elle poussait et poussait encore jusqu’à ce que la couronne apparue. Le tout sera bientôt terminée, lui disaient les autres présents afin de l’assister, mais dans une telle situation celle-ci avait bien de la difficulté à croire cela.
Rupture, déchirure, en un instant le sang ce mélangea avec les autres fluides corporelles déjà présent et une longue lamentation fut simultanément poussée. La naissance est un travail ardu et risqué… la venue en ce monde d’une nouvelle vie ne possède aucune garantis pour la survie des partis impliqués dans cette affaire. Il s’agit d’un moment formidable, oui, mais qui peut être d’une violence exceptionnelle. Alors que le nouvel être tentait de faire sa première apparence et saisir sa vie, la mère tant qu’à elle tentait de conserver la sienne.
Un dernier gémissement, une dernière lamentation pour le dernier effort, puis les pleurs. Le tout fut bref le nouvel être prenant progressivement conscience de son nouvel environnement se calma. Respirant de ses propres poumons, tous liens physiques avec sa génitrice furent rapidement scindés. Recouvert de sangs, le nouveau-né retrouva temporairement sa génitrice, mais cette réunion fut brève, car l’hémorragie fit en sorte qu’elle ne fut voir le soleil se lever.
Né sous la lune noir et recouvert de sang, il fut nommé Mornash…
Chapitre II : Gor durb Les lunes et les saisons passèrent depuis la lune noire sous laquelle Mornash naquit. Le jeune orque qui aurait jadis pu être considéré faible et innocent devenait progressivement un être plus dur, plus fort. Fils unique d’une défunte génitrice, n’était pourtant pas l’unique fils de son père. Il était le troisième de la famille, suivant un frère, Gakhnazg, et une sœur, Urda, aussi plus âgée dont la mère trépassa quelques années suivant la naissance de la fillette. Mais être le plus jeune ne signifiait pas pour autant qu’il allait bénéficier de la protection de ses ainés. Sa période de grâce était déjà passée, sachant marcher, s’exprimer et tenir relativement fermement un objet entre ses mains. Il n’avait que sept ans à l’époque et n’avait pas entièrement pris conscience de la dur réalité du monde… mais cela ne demeura pas longtemps.
Les jeux d’enfants, ceux-ci semble si innocent, mais possèdes toutefois tous une leçon. Courir, se cacher, luter, cela n’est que du jeu c’est un fait, mais tout cela fait en sorte qu’un jeune être apprendre à développer certaines habileté, certains talents. Le jeune orc, pas plus haut que trois pommes était debout en dehors du cercle qui s’était formé de ardent orc, souhaitant prouver qui était le plus fort. Les deux jeunes orcs luttaient, combattaient de façon certes amicale, mais avec une certaine violence bien présente. De nombreux coups échangés entre les deux jeunes êtres, chacun leur tour ils tombaient sur le sol. Mornash, curieux avait su se faufiler devant afin d’observer le combat.
Le tout était des plus éducatifs, mais son jeune esprit n’était pas suffisamment formé afin de tout saisir. Quand est venu le moment de déterminer un vainqueur et d’offrir chance à un nouveau challenger, Mornash vit ici l’opportunité se faire ses preuves!
«Bagvaizish!» dit-il haut et fort, ou du moins autant que sa jeune voix le pouvait.
Le groupe s’était mis à rire lorsqu’il demanda à l’ainé de lui faire face, mais il était pourtant très sérieux.
«Mornash? Plus petit qu’un gobelin! Ha!» le ton moqueur n’impressionnait pas le jeune être, toutefois il fut tout de même surpris lorsqu’il entendu la voix de son frère.
«Bagvaizish Mornash»
Lutter contre son frère ? Pourquoi pas ? Confiant, le jeune être entra le cercle et fit face à son frère. Prenant position, il attendit que le match débute officiellement avant de prendre l’assaut. Poussant un grognement, fonçant tête première, il attaqua sans démontrer la moindre pitié… mais cette tactique ne fit que se retourner contre lui. L’orc plus grand, plus fort et plus rapide évita facilement le coup avant de frapper le jeune être hardi derrière la tête. Mornash tomba tête première sur le sol, mangeant un peu de terre. Avant même qu’il puisse se relever, son ainé était au-dessus de lui, le frappant de façon répétitive en pleine figure. Un coup, deux coups… et puis on ne les comptait plus vraiment lorsqu’il termina enfin.
Étendu sur le sol, Mornash ne bougeait pas. À ce moment-là il trop peu conscient pour bien comprendre la situation et encore moins la leçon… mais cela n’allait pas tarder. Il allait finir par se relever, et apprendre de ce bref affrontement avec son ainé…
Chapitre III : RonkLes années passèrent et le jeune orc jadis pas plus haut qu’un gobelin se transforma progressivement en un guerrier. Les jeux d’enfants avaient laissé places a une lutte plus approfondi et éducationnel, les talents de Mornash furent exploités par les siens. Tout comme le marteau sur le fer encore rouge forge sa forme, l’éducation de celui-ci misait à faire de celui-ci impitoyable chasseur de dragon. Il n’en avait jamais encore vu… ces bêtes de plus en plus rare, mais il se préparait du mieux qu’il le pouvait.
Avec chaque développement, chaque pas en avant, il devenait un mâle de plus en plus dominant, ce qui enrageait son frère ainé! Il risquait de perdre sa chance d’être l’alpha de la famille, car la succession ici ne suivait pas l’âge, mais allait selon le mérite. Avec leur patriarche de plus en plus faible avec l’âge et l’accumulation des blessures obtenu lors de combats, celui-ci n’allait pas tarder à céder sa place. L’ainé convoitait ce titre, plus que Mornash… qui lui ne possédait pour aussi bien dire nul désir de prendre part aux politiques. À vrai dire, les ambitions de l’orc se limitaient tout simplement à se montrer utile pour les siens, et prouver à tous qu’il n’était pas un rejeton superflu.
Les êtres ambitieux sont parfois aveugles et Gakhnazg semblait plus aveugle que jamais. Accusant faussement Monarash de couardise, insinuant qu’il désirait le rôle d’alpha et serait prêt à utiliser diverse tactiques sournoises, rapidement le tout fini par rendre furieux l’orc. Son propre frère de sang souillait son nom et sa réputation! Suivant les accusations, le jeune orc furieux se dirigea vers la tente de son ainé afin de le confronter.
«Gakhnazg!» Hurlait Mornash tout en entra sous le pavillon, réveillant nombreuses âmes endormies en cette nuit.
Mais Gakhnazg ne semblait pas être intimidé et continua ses provocations, du moins jusqu’à ce que le jeune orc décida de le faire taire par la force de son poing. Un crochet bien placé fit reculer l’ainé, mais avant même que la dispute puisse prendre son ampleur, ils furent tout deux retenu par des membres du clan présent.
Il y avait conflit, offense qui demandait réparation. Présenter des excuses était hors de questions et n’aurait point offert satisfaction… la fausse était donc la solution.
Parler, c’est beau, c’est bien, mais croire que tout problème possède une solution en parlant est absurde, du moins aux yeux de nombreux orcs. Il s’agit sans doute d’un aspect que les autres sociétés trouvent un peu barbare chez eux, mais cela fait partie de la culture. Certes réparation pour certaines offense peut être faite par la voix de la parole, mais lorsque cette option est retiré de la table, la fausse est la solution.
Sous les regards de nombreux des leurs, les deux partis se présentent. Mains nues, aucune armure que leur pagne les deux orcs se faisaient faces. Autour d’eux, nombreux brasiers étaient allumés afin de bien les éclairer en cette nuit. Le ronk, la fausse était le terrain du duel. Les règles étaient claires, un engagement à main nue jusqu’à ce que l’un des deux adversaires admet être vaincu.
Le premier coup fut donné par Gakhnazg, puis Mornash répliqua. Lancés dans une violente rixe, les deux adversaires se livraient à un combat sans pitié. Coups de poings dans les côtes, coudes contre la colonne, crochets de la droite, de la gauche un certain moment, Mornash semblait prendre le dessus, mais ceci ne fut que temporaire. Manœuvrant habillement, l’ainé fit basculer notre protagoniste vers les flammes du brasier. Ayant l’avantage une fois positionné derrière, Gakhnazg profita de ce moment afin d’agripper la crinière de Mornash et de barrer son bras dominant dans une clef de bras. La sombre chevelure dans sa main, il forcer le visage de celui-ci à s’approcher des flammes, souhaitant inciter celui-ci à abandonner et admettre défaite. Mais admettre défaite n’est pas une chose qu’un orc fait facilement, ils sont orgueilleux et fier!
Il pouvait sentir la chaleur des flammes contre son visage, la sueur coulait le long de son front, caressant ses sourcils épais avant de glisser le long de sa mâchoire. Il avait chaud, et il allait avoir encore plus chaud puisque sa barbe venait de prendre flamme. Rapidement les flammes se sont propagées sur la barbe de celui-ci, la brûlant rapidement. Alors qu’il tentait de reculer, son adversaire ne fit que repousser ce dernier un peu plus jusqu’à ce que son visage s’écraser dans le brasier, brûlant en grande partie sa barbe, ses sourcils en entier et une partie de sa chevelure. Le visage enflammé, il repoussa violement son adversaire avant de tenter d’éteindre le tout avec la terre sur le sol.
Certains de sa victoire, Gakhnazg provoqua un peu plus Mornash.
«T’en a assez sharmunat! (insulte orc pour dire pas de couille)»
Le visage immaculé de sang et de cendre, Mornash jeta un sombre regard vers son frère, puis en un seul saut, ignorant la douleur et plaqua son adversaire contre le sol tout en serrant sa tête dans ses mains. Enfonçant ses doigts, il frappa la tête de celui-ci contre le seul à plusieurs reprises, alternant occasionnellement avec des coups de têtes… et cela jusqu’à ce que celui-ci ne bouge plus… puis il s’écrasa à ses côtés.
Cette rixe débuta rapidement, elle fut brève et violente… tout cela afin de défendre leurs propres honneurs, leur égo…
ÉpilogueEst-ce vraiment ici un véritable épilogue? Il est toujours vivant… alors à quand est-ce le véritable épilogue ? Demain, dans dix ans ? Qui sait… Oui tant de violence, mais ceci n’est qu’un aspect, leur culture est bien plus complexe… certes il n’est pas l’exemple parfait si on cherche à offrir un visage plus doux à cette peuplade… mais il ne fallait pas s’attendre ici à la délicatesse…
,Mais... A-t-il un rêve?
Il possède certainement certains rêves, certaines ambitions au-delà de vivre jusqu’à demain. Avoir une famille, un jour, peut-être… être respecté, respectable. Les gens croient parfois qu’il est plus complexe, que cet extérieur cache un personnage mystérieux, mais pourtant il est si ordinaire. Les rêves, les ambitions, cela change parfois avec le temps, l’expérience, qui sait ce qu’il désira demain.
"
Les rêves brisés sont le terreau des rêves à venir". Pierre Bottero.