Qui c'est que t'es en vrai?
OH OH OH C'EST LE TC DE SAIGO !!!
Oh je vois... et ton personnage ?
Nom : Undvik.
Âge : 69 ans.
Sexe : Vous préférez ne pas savoir… (Homme)
Race : Géant.
Classe envisagée : Corrompu.
Ce qu'il aime : Undvik aime les femmes. Toutes les femmes, qu'importe leur âge, races ou origine sociale, il les aime d'une manière parfois très gênante et peu flatteuse. Quand il n'est pas en train de… courtiser (dieux que ce mot sonne faux lorsque je le relie à lui) une dame, Undvik passe le plus clair de ses journées assis au beau milieu de nulle part, occupé à se curer le nez et à se gratter les… vous savez quoi. Quand à ses nuits, il en passe une bonne partie à vider des tonneaux de bière, et le reste à rire bêtement en écoutant les remous dans son estomac. Comme tout géant primitif respectable, il adore se battre sans aucune raison, et lancer des êtres vivants le plus loin possible. Et il adore la viande, sous toutes ses formes.
Quand à moi, c'est tout le contraire ! Je suis un profond amoureux des arts classiques et des artisanats locaux. Parmi mes favoris, l'architecture naine, les confections de cuir nagas ou encore les mélodies elfiques. J'adore découvrir de nouvelles choses, et apprendre plus sur le monde qui m'entoure.
Ce qu'il n'aime pas : Undvik est un géant, donc il n'aime pas les mots compliqués et les longues conversations au coin du feu. Bien que ça lui arrive en moyenne une fois par semaine, il déteste se faire dessus. Tout ce qui est plus grand et plus gros que lui ne trouvera jamais grâce à ses yeux. Il n'aime pas les flèches, car elles piquent et il ne les voit jamais arriver.
Moi, en l'état, il y a peu de choses qui me déplaisent. Hormis bien sûr le fait d'être bloqué dans le crâne vide d'Undvik, et tout ce que ça implique de supplice mental.
Situation amoureuse : Probablement illégale.
Code du règlement :
PAPILLON !! (validé par Dougal)
Voie Standard ou Voie Spécialisée ? Voie Standard
{Facultatif} Un pouvoir particulier ? Hormis une affligeante stupidité, la seule particularité d'Undvik est de vivre au quotidien, sûrement à son insu, avec moi dans la tête. Je ne suis pas un esprit, je ne suis pas une conscience audible seulement de lui. Je suis juste… une voix, dématérialisée, condamnée à être spectatrice des agissements de cet idiot. Je vous expliquerais tout ça dans l'histoire. Ou pas.
Souhaitez-vous activer le mode hardcore pour votre personnage ? Oui !
Et du coup, tu ressembles à quoi?
Surprise : Undvik est un géant. Même parmi les siens, il est hors-normes. Debout, il mesure près de trois mètres de haut, pour deux cent cinquante kilogrammes. Mon hôte à, vous l'aurez compris, un physique des plus massifs. Mais tout est loin d'être ferme et musclé dans ce corps immenses. En réalité, les quantités astronomiques de viande ingurgitées quotidiennement, mêlées aux multiples tonneaux de bière bus, donnent à Undvik une bonne grosse bedaine disgracieuse. Tous les muscles de son corps sont également cachés sous une couche de graisse plus ou moins fine. Heureusement, tout cette laideur est dissimulée sous une armure intermédiaire basique, et les moqueries demeurent assez rares. Peut-être parce que mon hôte est armé d'un bon gros gourdin qui, bien que balançant au bout d'un bras maladroit et régulièrement ivre, n'en demeure pas moins une force de dissuasion lorsqu'on voit à qui appartient ce bras.
Pour ce qui est du visage, celui-ci est ovalisé par un double menton. Hormis cela, Undvik a des yeux bleus transpirant l'ignorance, de longs cheveux gras et sales, qui il me semble furent châtains dans une autre vie, et une longue barbe du même acabit, dans laquelle trône tout un tas de miettes et de bouts de viande prémâchés. Son nez est gros et large, ses dents sont jaunes. Il est donc aisé de dire qu'Undvik n'est pas l'homme le plus séduisant de Dùralas.
Quand à moi, et bien, étant simplement une voix dans ce crâne d'œuf, il va sans dire que je n'ai aucune forme physique. Mais nul doute que je suis plus beau.
Et... tu penses à quoi, là, maintenant?
HAHAHAHAHAHAHAHA. Undvik ? Penser ? C'est la meilleure ! J'occupe son esprit, je peux observer son subconscient. Pour un curieux comme moi, on pourrait croire que c'est une aubaine, mais détrompez-vous ! Cela fait soixante-neuf printemps que je contemple le néant en soupirant.
Plus sérieusement, je l'ai dit plus haut, Undvik est débile. Il est incapable de formuler une pensée concrète et aboutie. Tout ce à quoi il pense, c'est son prochain repas. Ou bien à la prochaine grotte qu'il va visiter. Que ce soit celle d'une bestiole, ou d'une demoiselle. Et vous ne voulez pas être à ma place dans le second cas de figure.
De mon côté, étant donné que je suis fatalement bloqué dans cette tête de moineau, je me contente d'observer le monde. Je pense que le troupeau de géants que fréquente mon hôte est composé d'éléments tous plus désespérants les uns que les autres. Ah… comme Undvik doit s'y sentir chez lui ! Ma principale occupation psychique consiste à chercher un moyen de quitter ce corps ou d'en prendre le contrôle. Mais après tout ce temps, je commence à perdre espoir, et je me suis résigné à vivre dans l'esprit déviant d'Undvik jusqu'à sa mort…
Hum... Je vois... Mais dis moi, c'est quoi ton histoire?
Mais je me rends compte, depuis tout ce temps, je vous parle de moi et de mon gigantesque hôte, sans même m'être présenté ! Comme je peux être impoli, veuillez me pardonner je vous prie. Je suis Wammu. Ma condition est assez… inhabituelle. En effet, Undvik et moi sommes la même personne, mais je ne suis qu'une voix dans sa tête. Une voix qu'il n'entends pas. En réalité moi-même je ne sais pas ce que je suis vraiment.
Bref, j'ai grandi en même temps qu'Undvik, et je n'ai donc aucun souvenir de notre naissance. Toutefois, celle-ci est devenue la fable favorite des guerriers de notre clan. Établi dans les sommets escarpés des Baldors, le clan Skjall est une tribu somme toute classique de Géants des Montagnes. Elle est principalement composée de fiers guerriers avide de bagarre et d'hydromel, qui s'assurent d'occuper la majeure partie de leur temps d'une de ces deux manières. Cependant, ils ont une fâcheuse tendance à attaquer d'autres tribus de géants (ou autre race), et à prendre des prisonnières. Un trio de camarades, ivres morts un soir d'été, ont d'ailleurs improvisés une chansonnette sur la rencontre entre les parents d'Undvik et la naissance de ce dernier. Si cette tâche géante sera incapable d'en comprendre le sens, laissez-moi vous la réciter :
Les Skjall, fiers, gourdins dans les mains, marchaient dans la montagne.
Dans la nuit noire, (nin nin nin nin nin) ils escaladent le Mont Tagne.
Dans une grotte noire, y'avait les Jötunn, endormis et bleus !
On leur a mis nos gourdins dans l'cul et emportés leur femme (euh). Je préfère taire la seconde strophe, beaucoup trop… illustrée. Disons seulement que la femme capturée c'était révélée être la fille du général Jötunn, et que le père d'Undvik c'est amusé avec elle (sans lui demander son avis) jusqu'à ce que son ventre devienne rond. Passons à la troisième (et fort heureusement dernière) strophe.
Mais les Jötunn, z'étaient pas content, qu'on ai piqué leur femme (euh)
Quand ils sont v'nus, c'était pas marrant, et ils étaient bleus !
Ils ont écrits des trucs sur la femme, et sont repartis.
Nous ont a bu, jusqu'au bout d'la nuit. On était pas bleus ! Pardonnez ce phrasé et ce vocabulaire approximatif, bien que je trouve personnellement fascinant que trois géants bourrés à une heure très tardive aient été capable d'aligner plus de deux mots. Pour vous faire une traduction, les Jötunn, sans doute un peu aigris d'avoir été ainsi humilié, ont à leur tour attaqué le camp des Skjall. Lorsqu'ils ont vus la fille de leur général engrossée, ils ont décidés de l'abandonner à son sort, plutôt que de devoir vivre avec un géant bâtard dans les pattes. Cependant, ils ont ensorcelés les tatouages tribaux de la donzelle, jurant que l'enfant à naître serait le pire des fardeaux. Le résultat, vous le connaissez. Undvik est arrivé, et malgré ses 69 ans, il n'est pas capable de parler correctement. J'ai une petite théorie à ce sujet. Selon moi, je suis l'intelligence de mon hôte, et le sortilège des Jötunn m'a scellé dans l'esprit d'Undvik, sans moyen de m'échapper. Bien que ce soit pour moi le pire des calvaires, je ne peux que comprendre la logique des « bleus ». Un Géant rassemblant la force brute des Skjall et l'intelligence supérieure des Jötunn serait incroyablement dangereux, vous ne pensez pas ?
Depuis, la vie d'Undvik est tragiquement monotone. Dans son enfance, il restait assis à regarder les adultes s'affairer, le regard vide et le doigt dans le nez. Lorsqu'il fut en âge de tenir un gourdin, il commença à accompagner les guerriers dans leurs attaques sur des villages voisins. C'est à cette époque qu'il a… acquis cette manie de prendre leur femme à tous les villageois qu'il rencontrait. Il tient ça de son père… grands Dieux les choses que j'ai du voir par sa faute…
En parallèle, c'est également à cette époque qu'Undvik a appris les seuls mots de vocabulaires qu'il maîtrise. Uniquement des jurons et des insultes, ce qui est vite limité lorsqu'on veut converser. De toutes manières, qui voudrait converser avec ce corniaud ? Lorsqu'il ouvre la bouche, il n'y a que quatre possibilités. Soit il va grogner, soit il va roter, soit il va dire une insulte, soit il va utiliser un mot d'un dialecte inconnu que lui seul comprend. Et encore, je ne suis même pas sûr qu'il se comprenne.
Bien sûr, ce qui devait arriver arriva. À force de prendre part à des pillages, des beuveries et des orgies, Undvik a fini par attraper une maladie. Ce fût après un raid sur un arrivage de femmes de joie en provenance de Kastalinn. Cet imbécile en a gardé une rien que pour lui, mais manque de chance, elle était infectée. Depuis cette nuit, je peux voir dans le vide intersidéral du subconscient de mon hôte, que ce dernier dépérit. L'infection lui démange terriblement l'entrejambe (ce qui occasionne de nouvelles visions d'horreur pour moi…) et semble se répandre. Tôt ou tard, il finira par en mourir. Et le plus désespérant, c'est qu'il ne s'en rend même pas compte…
Il continue de suivre sa routine. Il reste assis par terre, en armure, le gourdin entre les cuisses (ça le fait rigoler…), il se cure le nez, il se gratte et…
Qu'est-ce qu'il fait là ? Un… papillon ? Une petite paire d'ailes vient de passer dans son champ de vision. Undvik se lève et tend la main vers l'insecte, mais celui-ci se dérobe, et poursuit paisiblement sa course. Le géant le suit en riant comme un bossu.
Ugrugrugru grouyonnyon- Traduction:
Oh le joli papillon !
Impuissant, je l'observe suivre le minuscule insecte.
Mais… il s'éloigne du camp là, non ? Non, non, non, non Undvik fait pas le con, tu vas te perdre ! Bien sûr, l'autre ne m'entends pas, et continue de courir après le papillon en grognant, riant, et en faisant trembler le sol à chacun de ses pas. Je continue de m’époumoner en vain pendant des heures. Finalement, mon hôte parvient à se saisir d'une des ailes de l'insecte, qui se débat comme il le peut. Puis il l'observe quelques secondes… avant de le manger. Je soupire.
Tout ça pour ça... Surtout que maintenant, Undvik remarque qu'il est perdu. Il a couru des heures, dévalé la montagne et traversé une bonne partie d'une forêt. Jamais il ne s'est aventuré aussi loin, que ce soit seul ou accompagné. Il est perdu. Qu'est-ce qu'il va faire ? Marcher au hasard, en espérant retrouver les siens ? Hurler jusqu'à ce qu'on le retrouve ? Non.
Il s'assoit tout simplement par terre et recommence à se curer le nez. Puis il s'étire, couchant deux arbres au passage, grogne lourdement
UTSU… KUSHI, l'un de ses mots favoris… et il tombe à la renverse et s'endort.
Il est désespérant… Mais... A-t-il un rêve?
Undvik n'a pas les capacités intellectuelles suffisantes pour avoir un rêve. Il n'en comprend ni le concept, ni le principe.
Quand à moi, que dire… je rêverais soit de prendre le contrôle de ce corps, soit d'en sortir. Dans les deux cas, je rêve d'une existence où je n'aurais pas à supporter la constante stupidité de mon hôte.
M'enfin, avec sa maladie, il va mourir dans peu de temps. Au moins ce calvaire sera fini.