Qui c'est que t'es en vrai?
Pseudo : Sigrun
Âge : plus de 30 ans
Classe/métier : aucun
Hobbies/activités : jdr sur table, lecture, voyages, cuisine, équitation.
Couleur préférée : grenat
Opinion sur le forum : bonne sinon je ne serais pas revenue après quelques déboires personnels. J'ai pris du temps pour refaire une fiche, finalement j'en ai fait plusieurs... J'ai opté pour ce perso parmi le tas d'autres que j'ai sous le coude.
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Oh je vois... et ton personnage ?
Nom : Malmök
Âge : 90 ans
Sexe : masculin
Race : Hybride ~ Minotaure
Classe envisagée : une classe de combattant ou en rapport avec la nature. Pas quelque chose demandant de la subtilité ou des facultés intellectuelles en tout cas.
Ce qu'il aime : Malmök adore manger de la salade, c'est son mets favori. Il apprécie les grands espaces et les soirées au coin du feu à regarder les étoiles ou écouter des histoires.
Ce qu'il n'aime pas : La couleur rouge et tous ses dégradés. Il n'aime pas d'être pris pour un niais à cause de son physique lourd et bestial. Il n'apprécie pas du tout les blagues et jeux de mots racistes. Généralement leurs auteurs cessent l'humour douteux après la première mandale.
Situation amoureuse : célibataire
Code du règlement :
Ruminant - validé par Dilon
{Facultatif} Un pouvoir particulier ? Il ne s'agit pas d'un pouvoir magique en tant que tel, mais Malmök possède un bon sens de l'orientation. Il est rarement perdu dans les grands espaces car il se réfère au vent, aux étoiles et à la végétation pour se repérer. Bien évidemment cette faculté ne fonctionne pas sous terre.
Et du coup, tu ressembles à quoi?
Malmök est un minotaure qui ressemble en tout point à la façon dont l'habitant moyen de Duralas imagine un individu de cette race : une masse de muscle impressionnante, le poil noir et fourni, la corne agressivement recourbée, le mufle humide et le regard bovin peu expressif. Certain(e)s apprécieront peut-être son habillement minimaliste composé d'un pagne et d'un fourreau de cuir logé entre ses omoplates pouvant contenir son arme, cependant ils seront sûrement rebutés par l'odeur de musc qui émane de Malmök. Un minotaure qui vit au grand air sent rarement bon, surtout un mâle.
Le minotaure au pelage noir a reçu une éducation classique pour un hybride de son espèce ; il sait manier les haches qu'elles soient simples ou doubles, les masses, les lances et les gourdins. Il a appris le combat à mains nues en se confrontant aux autres minotaures son clan et peut utiliser sabots et cornes en cas de nécessité. Dans la mesure où il officie au sein de sa tribu en tant qu'éclaireur, il ne sort jamais de son camp sans une arme même improvisée (comme une grosse bûche en guise de gourdin).
Son odeur, son allure dissuasive, son poids supérieur au quintal et sa haute taille de près de deux mètres ne le destinent pas aux délicates missions où la discrétion est de mise. Son rôle dans son clan était de trouver seul ou en groupe les points de nourriture et d'eau et de nettoyer la zone si des créatures dangereuses s'y trouvaient. Il a gagné quelques cicatrices soigneusement camouflées sous ses touffes de poil dans des escarmouches sans conséquence.
Sa voix et grave et calme, il meugle souvent – ce qui est normal pour un minotaure- et emploie parfois des expressions déroutantes pour ses interlocuteurs.
Et... tu penses à quoi, là, maintenant?
Malmök est un minotaure relativement calme ; il ne se mettra véritablement en colère que s'il se sent victime d'une injustice flagrante ou humilié. Dans ce cas il aura plutôt tendance à s'en prendre aux objets qui l'entourent plutôt qu'à un individu, sauf si ce dernier insiste pour recevoir un coup dans la figure. Le minotaure connaît sa force et sait que s'il dépasse une certaine limite, il serait capable de tuer son adversaire. Les légendes de son peuple fourmillent d'exemples d'individus aux rages incontrôlables qui se rendent capables du pire et il ne souhaite pas commettre l'irrémédiable.
Le minotaure préfère régler les conflits en privilégiant la discussion. C'est ainsi que les choses se déroulaient dans son clan, pourquoi en serait-il autrement ailleurs ? Il est assez candide et a du mal à réaliser que certains individus aiment nuire à autrui pour le simple plaisir ou pour l'argent. Élevé dans une communauté soudée, il suffisait de demander pour se servir d'un outil appartenant à son voisin. Le commerce s'effectuait sous forme de troc avec les marchands itinérants. Et ce qui semble cher pour un minotaure vivant au fin fond des plaines d'Aran -comme une belle laitue bien verte- ne l'est pas réellement en ville. Inversement la poudre d'or éparpillée dans le lit d'un ruisseau n'a aucune valeur pour la tribu d'hybrides.
Bien qu'un peu naïf sur certains aspects concernant le mode de vie des autres espèces le minotaure n'est pas plus idiot qu'une créature lambda. Il est curieux du monde qui l'entoure et essaie de comprendre les us et coutumes de ceux qu'il rencontre. Cela mène parfois à des quiproquos mais l'expérience est toujours enrichissante.
Il n'a pas reçu d'éducation livresque, il est totalement analphabète. Cela ne veut pas dire qu'il a été livré à lui-même et qu'il ignore les règles de vie en société. Au contraire son apprentissage fut à la fois oral et manuel. En aidant les adultes par de menues tâches les enfants participent à la vie du village. Ils se rendent utiles quelles que soient leurs qualités intrinsèques ou leurs défauts ; vieux ou jeune chacun a sa place et un rôle à jouer dans le bon fonctionnement de la vie en communauté. Les enfants sont débrouillards et sont vite confrontés aux rigueurs de la nature ; chacun connaît les rudiments de l'herboristerie et sait comment survivre si par malheur il/elle se retrouve seul. Le soir les familles se regroupent pour parler de leurs journées et écouter un ancien raconter mythes et légendes de la civilisation minotaure. La vie est simple et heureuse, bien que monotone. C'est sûrement pour cette raison que Malmök a des envies de voyage. Mais l'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs...
Hum... Je vois... Mais dis moi, c'est quoi ton histoire?
- Ah te voilà ! Je savais que tu te cachais.
- Non je ne me planquais pas ! Répondit Malmök au chaman de son village, vexé que le vieux minotaure auquel il manquait une oreille l'ait trouvé aussi rapidement.
- Si ! Si ! Et je sais pourquoi tu es là. Tu veux quitter le clan mais tu ne sais pas comment t'y prendre. Te faire passer pour mort n'est pas la meilleure solution.Malmök meugla de surprise. Comment avait-il deviné son intention ? Depuis quelques heures il cherchait à créer une mise en scène afin de mystifier les meilleurs éclaireurs de la tribu.
- Ah, mais ne sois pas étonné. Les esprits me parlent, as-tu oublié ? Les ancêtres veillent même sur ceux qui veulent les abandonner.
- Je n'ai jamais voulu ça. J'aimerais juste savoir s'il y a autre chose, si la plaine a une limite, dit-il en écartant un bras pour montrer l'étendue herbeuse autour d'eux.
- Ton esprit est tel un hippogriffe qui veut voler au-dessus des nuages et disparaître à l'horizon. Mais c'est un long voyage et tu devras le faire seul. - Être seul ne me dérange pas, répondit Malmök d'un ton catégorique. Le chaman secoua la tête en soupirant.
- D'autres avant toi avaient cette envie de voyages ; aucun n'en est jamais revenu. Mais je peux comprendre ton désir : quand les esprits m'appellent, mon âme s'échappe de mon corps et les rejoint. Je suis différent de toi, mais je suis moi aussi un voyageur.
- Mais tu n'es jamais allé jusqu'à l'horizon.Le chaman se tut. Malmök l'imita, craignant bêtement que le vieil original lui lance une malédiction. Une-Oreille, tel était son surnom au clan, était intelligent et perspicace. Il lui faisait peur depuis l'enfance, surtout lorsqu'il se mettait en transe.
- J'ai voyagé moi aussi, il y a très longtemps, dit-il en portant la main en direction de son oreille amputée. Vers le pays des centaures, dans une grande forêt. Je voulais apprendre à déchiffrer les étoiles. A cette époque j'étais comme toi : curieux, naïf et le cœur gonflé de fierté. Je n'avais peur de rien. J'étais sot. J'ai perdu une oreille, j'ai connu la peur, la faim et la soif. J'ai beaucoup souffert, et toi aussi tu auras mal que ce soit dans ton corps ou dans ton âme. - Je ne suis pas comme toi. Je suis fort. Je suis un guerrier. Je sais survivre seul dans la plaine.
- Et dans les forêts et les marécages ? Tu ne sais pas quelles bêtes rôdent. Ce ne sont pas les mêmes qu'ici.
- Je les tuerai tout de même.- Tu n'as pas besoin d'aller si loin pour trouver de beaux trophées de chasse.
- Tu ne comprends pas. Je veux voir la mer et les hommes poissons dont cet humain m'a parlé.
- Je me souviens de ce marchand. Il nous a raconté des histoires quand tu étais enfant puis il est revenu quelques fois pour échanger des peaux. Oui, je t'ai vu souvent en sa compagnie. Ainsi tu sais bien des choses sur les étrangers, cela a éveillé ton désir de voyage.- Oui, je sais plein de choses. Certains habitent dans des grosses huttes de pierre avec plusieurs étages. On y mange bien, l'on échange des biens avec des petites rondelles de métal : il y en a de différentes sortes. Ils ont chaud l'hiver et n'ont pas besoin de chasser. C'est une bonne vie.- Qu'as-tu à reprocher à notre vie ici ? N'es-tu pas aimé ? Meurs-tu de faim? Le chaman semblait courroucé par les paroles du jeune minotaure. Malmök baissa la tête comme un gosse que l'on gourmande.
- Il est dommage de perdre un si vaillant guerrier, mais tu es aussi buté qu'un bison fâché. Je ne mettrai pas en travers de ton chemin. Si tel est ton souhait tu quitteras notre clan. Je ne dirai pas que tu as fui mais que tu effectues une mission pour moi, si cela te convient.
- Laquelle ?- Je ne sais pas. Tu trouveras peut-être en chemin. Ou pas. Seule la déesse le sait. Maintenant, va !{Au début j'avais dans l'idée de remplacer tous les sons en « me », « mai » ou « mé » en « meuh », ce qui me semble plus bovin. Genre : « Non je ne meuh planquais pas ! » Après selon les phrases ce n'est pas toujours compréhensible.}
Mais... A-t-il un rêve?
Lorsqu'il était plus jeune Malmök rêvait de diriger une tribu. Il voulait devenir assez fort pour défier un chef de clan, le battre en combat singulier et ainsi acquérir pouvoir et renommée. Mais depuis qu'il a rencontré des étrangers et entendu parler d'autres cultures le minotaure est devenu extrêmement intéressé par les contrées qui se situent bien au-delà de la plaine d'Aran. Son plus grand rêve serait de voir la mer, d'admirer des bateaux et découvrir les légendaires hommes-poissons dont on lui a parlé.