Garzvorgh venait d'être jeté sur le sol dur et froid de la prison. Il atterrit sur les mains, et à genoux. Une grille de porte grinça pour se refermer derrière lui. Une clef tourna dans la serrure, et des bruits de pas s'en allèrent, signalant au Peau-verte que la personne qu venait de l'incarcérer repartait sur ses pas.
- Par les Moral'ban, ils ne perdent rien pour attendre. Si Garzvorgh les retrouve, ils vont sentir ce qu'est le pouvoir de l'omichlikinésie. Je vais les empaler de mon sabre, trancher leur jugulaire, je les réduirais à l'état de pouss...
-La ferme, maraud. Tu n'as que ce que tu mérites, sale race.Intervint un geôlier qui passait dans l'allée des prisonniers. Il s'était approché de la cellule d'orc, jouant à balancer ses clefs d'une main à l'autre, comme pour narguer le Kalevala.
Le pirate lui lança un regard assassin, il allait l'étriper, il était dans une rage sans nom. Il avait été vaincu de manière odieuse par ces aventuriers de pacotille, il avait la haine, l'envie de tout saccager et détruire sur son passage. Surtout que, d'après les chefs d'accusation contre lui, il allait y passer un petit bout de temps. Et le temps, Garzvorgh n'en n'avait pas à perdre.
Colère, il fixa le maton en se concentra, et leva ses mains au niveau de ses épaules. Il ferma les yeux et inspira longuement : il puisait dans ses ressources pour lancer un gros sortilège, de la magie élémentaire, celle de la fumée, celle qui maîtrisait. Il sentait petit à petit la chaleur bouillonner dans son corps, son organisme se préparait... Au bout d'une petite minute, il était prêt, son corps était "chargé", il ouvrit les yeux, et écarta violemment ses doigts comme pour diffuser la magie. Malheureusement, rien ne sortit. Il ré-essaya une nouvelle fois, puis une nouvelle fois.
Le geôlier se mit à ricaner.
- Que crois-tu, avorton ? Cette prison est faite pour accueillir les plus grands criminels ; et nos ensorceleurs œuvrent pour que les bandits et la vermine qui maîtriseraient la magie ne soient pas une menace... Allez, bon séjour !
Il cracha dans la cellule avant de repartir tranquillement, en sifflotant. Il laissait derrière lui un orc déconfit, Garzvorgh était ramené à une réalité déconcertante : il était loin d'être le plus puissant.
Couleur des dialogues : SlateblueRp en cours : I -
II -
IIISpécial :
I -
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