ShaxHabitant(e) connu(e)
Messages : 165 Expérience : 227 Politique : 01 - Titres:
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Stats & équipements Vitalité: (159/159) Vitesse: 146 Dégâts: 28
| Sujet: Journal de Shax Jeu 30 Aoû 2018 - 6:29 | | | Journal de Shax
«Par ces écrits j'ose espérer qu'il restera une trace de moi dans ce monde » Nom • Shax Age • 44 ans Sexe • Masculin Race • Hybride Classe • / Métier • / Affiliation • / | Taille • 1m70 Yeux • Verts Cheveux • Bruns Habits • Verts Equipements • / Familier • Chat Personnalité ? • Bipolaire |
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••• SOMMAIRE ••• mon histoire à Duralas
- Livre I : Le commencement
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••• MES RENCONTRES ••• Liste des Rp ••• LES NOTES DU FOU ••• D'étranges notes s'inscrivent dans mon carnet..
"We're all stories in the end, Just make it good one, eh?"
Dernière édition par Shax le Lun 10 Sep 2018 - 5:58, édité 2 fois |
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ShaxHabitant(e) connu(e)
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| Sujet: Re: Journal de Shax Jeu 30 Aoû 2018 - 6:38 | | | Livre 1: Le commencement
Jour 1 : Le grand départ Il suffit, je ne peux vivre plus longtemps dans l'ombre. Cette ignorance constante de la part de mon père à mon égard me ronge de l'intérieur. À ses yeux je ne suis rien de plus qu'un vulgaire silence. Depuis la mort de maman je ne suis plus, j'en viens même à douter sur ma propre existence. Suis-je vraiment là ? Parfois je n'en ai pas l'impression. Il ne me reste plus aucun souvenir heureux dans ce village, plus rien ne me rattache à ici. Il est temps pour moi de partir.*** Je ne sais pas pourquoi mais je décidai d'attendre la tombée de la nuit pour mon départ. Alors que mon père dormait encore, j'entrepris de fouiller la maison à la recherche d'équipement quelconque pour mon voyage. Je partirai sans me retourner, il me fallait donc un minimum pour commencer mon aventure. Je savais que mon père conservait encore quelques armes dans la commode du salon, j'y trouvai à l'intérieur un tonfa en bois ainsi que de vieilles bottes, par chance elles étaient à ma taille. Je pris également de l'or que mon paternel dissimulait dans un pot et me décidai à partir. Sa porte était entre-ouverte, à travers cet écart je le vis dormir paisiblement. Devais-je lui dire adieu ? A quoi bon après tout, ce n'est pas comme si j'allais lui manquer. Après une grande inspiration je trouvai la force de passer la porte principale.
*** La nuit le village semblait si calme, le silence régnait, c'était si paisible. Cela faisait longtemps que je n'avais pas ressenti ça : la paix. Je traversai doucement cet endroit, la sortie n'était pas loin. Alors que le village prenait fin, se situait à gauche le cimetière. Je n'ai jamais vu endroit plus lugubre que celui-ci. Un lieu sombre, une clôture noire grinçant à chaque brise, et ces corbeaux infernaux coassant sans cesse. Je déposai quelques fleurs sur la tombe de ma mère, malgré toute ma volonté je ne pu retenir mes larmes. C'est à partir de ce moment là que je fis la promesse de ne plus jamais revenir en arrière, le passé devait être silence. Ces larmes devaient être les dernières. Dorénavant plus rien ne m'atteindrai, je laissais ici la peur et la tristesse car c'était nouveau jour. *** Le chemin continuait dans la forêt. Toute mon enfance j'ai eu peur de cette grande nature. À ce jour je ne savais toujours pas ce qui m'étais arrivé, mais il était temps de faire une croix sur cet événement. Alors que je m'engouffrai dans cette verdure, je remarquai que cette dernière n'était pas aussi hostile que dans mes souvenirs. Au contraire j'y découvris de magnifiques arbres s'élevant vers le ciel avec majesté. Quelle grandeur et quelle puissance, on s'y sens tout petit, et pourtant ce n'est pas oppressant. Je m'y sentais comme chez moi, en osmose avec la nature. Animaux, plantes, insectes, tout semblait être en harmonie. Il y avait comme un équilibre perpétuelle, un cercle infini où tout se coordonne. J'y compris que chaque être y avait sa place, moi également. Toute vie est importante, on ne peut tuer pour le plaisir sans en payer les frais plus tard. Du moins c'est ce que je crois dorénavant. Je me tentai à espérer qu'une entité supérieure veille sur chacun et punit les être malveillants, à mon humble avis, c'est grâce à cela que des lieux aussi magnifiques peuvent exister. C'est un véritable trésor à ne pas gâcher, et j'espère un jour pouvoir contribuer à la préservation de ces endroits, car c'est ici que se trouve ma place. Silencieux et calme, cet endroit m'apaisait, j'y déverserai mes larmes et terrait mes peurs, ce sera mon refuge pour l'avenir. Avec le sourire je m'endormis avec légèreté dans les bras de mère nature. Jour 2 : Rencontre et révélation Qu'est-ce ? J'avais cette sensation de picotement sur le visage, c'était froid, c'était humide. La pluie me réveillai doucement. Quelle sensation agréable. Enfin tant qu'elle reste légère. J'ouvris les yeux et remarquai ce gros nuage noir au dessus de ma tête, la nature à beau être magnifique elle ne m'épargnait pas l'orage qui se dressait au dessus de moi. Ramassant rapidement mes affaires j'entrepris de trouver un abris rapidement. À ma grande surprise je découvris une étrange maisonnette au milieu d'une clairière. A travers la fenêtre j'y aperçus une humaine. Heureux de voir enfin quelqu'un d'extérieur au village je décidai de frapper à sa porte.
C'était une femme exceptionnelle, charmante et attentionnée. Elle m'hébergea pendant l'orage, me prépara à manger. Sa voix était divine et son rire aurait désarmé une armée entière. D'une bonté étonnante elle me proposa de dîner avec elle le soir avant de reprendre ma route le lendemain. Elle souhaitait faire un feu sur une colline non loin où nous mangerions le butin de sa chasse. Envoûté je ne pus dire non. Mais ma mère ne m'avait pas élevé à mettre les pieds sous la table sans avoir mis mains à la pâte ! Je décidai donc d'aller cueillir quelques champignons que je trouvai en forêt avant de la rejoindre sur la colline.*** À mon arrivée personne n'était là, ma si fabuleuse amie n'était pas venue. Inquiet je supposai d'abord qu'il lui était arrivé quelque chose. Je courus donc en direction de sa demeure dans laquelle je la surpris accompagnée d'un autre homme. Alors que je poussai la porte de sa maison, la femme me regarda d'un air surpris, elle balbutia « je.. je..je t'ai oublié.. ».Encore ces mots, ces mêmes mots prononcés par mon père, et tout le village. Qu'avaient-ils tous à m'oublier sans cesse ? Moi qui pensais que tout mon village m'ignorait à cause de mon apparence trop humaine, je commençai à douter. Peut être que ce n'était pas eux le problème, mais bien moi. Serais-je maudit ? Énervé par cette idée je repris ma route sans dire mot.*** Divaguant à droite et à gauche dans les herbes hautes, un bruit soudain me stoppai net. Les herbes bougeaient droit devant moi. Serait-ce une créature hostile ? Je sortis mon arme, et me préparai à me défendre. Les battements de mon cœur s’accéléraient, après tout je n'avais jamais combattu, et personne ne s'inquiétera pour moi si je finissais à terre agonisant et me vidant de mon sang. Le stresse monta. Et alors que je m'approchai doucement de la créature je fus surpris de voir un minuscule chaton. Aussitôt la pression redescendit. Comme il était mignon son pelage gris faisait ressortir ses beau yeux bleus. Il miaulait comme s'il tentait de communiquer avec moi. Alors que je me penchai vers lui, ce dernier attrapa le collier qui pendait à mon cou avant de s'enfuir. Mais quel mécréant ce chat, c'était le collier de ma mère, la seule chose qui avait de l'importance à mes yeux. Ça faisait à peine deux jours que j'étais parti et voilà que je perdais l'unique trésor que je portais. Au milieu des herbes hautes impossible de retrouver ce foutu chat, je m'agaçais et le temps s'écoulait. Voilà plus de vingt minutes que je le cherchais sans résultat. Assis désespérément sur un rocher à m'apitoyer sur mon sort, j'entendis à nouveau un bruit. C'était ce même félin s'approchant doucement de moi en ronronnant le collier dans la gueule. Il était parti, et il était revenu. Étrange, pourquoi ne m'avait-il pas oublié ? Les animaux seraient-ils différents ? Alors que la lumière se reflétait dans la pierre bleue de mon collier, le chaton me regardait. Le collier.. C'était ça la solution ! La seule qui ne m'avait pas oublié dans mon village était ma mère car elle portait cette pierre. Tout s'éclairait dorénavant, mon accident dans la forêt, ce bijou que j'ai trouvé, le comportement de mes proches.. Je suis maudit, et le remède à cette malédiction était devant moi. Le chaton finalement plus affectueux que sauvage sauta sur mes genoux.« Eh bien, il semblerait que tu m'as rendu service mon ami, tu as éclairé mon passé et pour cela je t'offre ce collier si tu restes avec moi.»Le chaton ronronnant à mes paroles je pris cela pour un oui. J'attrapai donc le collier dans sa gueule avant de l'attacher à son cou. « je t’appellerai Orion, j'espère que tu seras ma bonne étoile dans mon voyage »Car le voyage sera long, je dois maintenant découvrir comment vaincre cette malédiction.
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